Cela fait maintenant une semaine que je suis revenu des fêtes de fin d'année avec ma famille. Revoir mes proches étaient très grisant, mais je suis tout de même heureux de revenir à Poudlard : retrouver la chaleur de la salle commune me fait plaisir.

Aujourd'hui, nous sommes samedi. Je suis assis dans ma salle commune, une petite hermine au pelage blanc endormie contre mon bras. Je la sens respirer profondément et me plaît à imaginer sa vie en-dehors de cette pièce. Peut-être a-t-elle une famille, qu'elle rejoindra ce soir pour chasser, et manger les petits rongeurs des alentours du parc.
Me surprenant en train de me ronger les ongles, je réfléchis à quelque chose qui pourrait m'occuper. Je pense à la pile de livres qui m'attends à côté de mon lit, ainsi qu'au devoir de potions inachevé posé sur ma table de chevet.
Mmmm... Nope.
Je n'ai ni envie de lire, ni envie de travailler. Ce dont j'ai envie actuellement, c'est de marcher. Je me lève donc, dépose délicatement l'hermine sur le fauteuil, prends ma cape, mes gants, mon écharpe, mon bonnet, mon livre, mon télescope, ma malle, mon lit, ma chambre... Non je rigole.
Je m'habille chaudement et me rends dans la cour de l'horloge. Je reste un moment immobile le temps de m'habituer au froid, avant de reprendre ma marche.
Mais au moment où je pose le pied sur le premier pavé, je glisse, bascule en arrière, et me retrouve sur les fesses, dans la neige. Ça commence bien. Première chute de l'année. Ça ne m'avait pas manqué.
Après m'être relevé, non sans maudire ma maladresse, je me dirige vers le lac. Le bord atteint, je fixe l'eau glacée. La glace est-elle est assez solide pour supporter mon poids ? J'essaie ? J'essaie pas ? Je me décide à ne pas tenter ma malchance (j'ai déjà eu ma chute de la journée) et continue sagement ma balade le long de l'eau.

Je poursuis tranquillement ma promenade, lorsque je sent quelque chose s'accrocher à mon pied. Je n'ai pas le temps de stopper mon élan et de m'arrêter, et m'étale alors en plein dans la neige. Comme une crêpe.
Ce que je ne savais pas, c'est que la jolie couche de neige d'un blanc immaculée dans laquelle je viens de délicatement m'affaler, renferme une sous-couche de gros cailloux qui m'assomme un moment. Le nez dans la poudreuse, je respire difficilement. Je lève donc la tête, et aperçoit alors une sorte d'énorme furet figé entre les racines d'un arbre, qui me fixe de ses yeux sombres. Oubliant la douleur, je m'agenouille doucement, espérant ne pas le faire fuir. Petit à petit, je me rapproche en avançant les genoux, mais arrivé à deux mètres de lui, le "furet" me lance un ensemble de jurons avant de s'enfuir au loin.
Ah. C'était pas un furet, c'était un chartier. Dommage.
Déçu, je me relève, vérifie que je n'ai rien de cassé (c'est bon, tout va bien) et repart de plus belle.

Voilààà ! Désolé pour le retard, @Kelly Oftheforest