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18 avr. 2024, 18:48
 fanfiction  Sombres serments à Poudlard
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Contexte : Poudlard, dans les années 1800
Genre : Horreur
Résumé : Cette histoire retrace le parcours de Faustine, une né-moldu âgée de 15 ans, qui lutte pour se libérer de l’oppression de sa famille et trouver une place à Poudlard. Déterminée a être reconnue pour ses talents en magie, Faustine se perd dans la Magie Noire. Alors qu’elle plonge de plus en plus profondément dans les ténèbres, sa quête désespérée de pouvoir et d’amour la mènera-t-elle à sa perte ?

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1ère année RP

18 avr. 2024, 18:54
 fanfiction  Sombres serments à Poudlard
Chapitre 1


La lueur vacillante d’une bougie éclairait à peine la petite chambre aux murs ternes où Faustine était assise, les genoux repliés contre sa poitrine. Elle observait silencieusement les ombres danser sur les murs, la seule compagnie dans ce lieu empli de silence et de solitude. C’était une soirée comme tant d’autres à la maison, où chaque bruit était étouffé par le silence oppressant. Depuis son plus jeune âge, Faustine avait appris à se méfier du moindre geste, du moindre mot prononcé dans cette demeure lugubre qui avait été son seul foyer.

Sa famille était une ombre qui pesait sur elle, leur présence omniprésente empoissonnant chaque instant de sa vie. Son père, un homme austère et distant, dont le regard froid semblait pénétrer jusqu’au plus profond de son âme, n’avait jamais rechigné à corriger sa femme et sa fille quand il en ressentait le besoin. Sa mère, une figure effacée, se contentait de hocher la tête silencieusement aux ordres de son époux, trouvant un refuge dans l’alcool, ignorant sa fille. Attentant seulement d’elle de respecter les conventions et attentes, cela signifiait épouser un homme honnête, un ouvrier, à 16 ans, avoir des enfants et s’occuper du foyer.

Faustine soupira, repoussant les pensées sombres qui menaçaient de l’engloutir. Elle savait que son salut résidait ailleurs, dans un monde où les rêves étaient permis et où la magie existait réellement, Poudlard, l’école de sorcellerie légendaire, où les jeunes sorciers apprenaient à maîtriser leurs pouvoirs. Faustine allait y entamer sa cinquième année, elle ne pouvait attendre demain, le jour de la rentrée, le 1er septembre. Car au fond de son cœur, une lueur d’espoir persistait, elle avait la conviction profonde qu’elle était destinée à plus que cette existence morne et dépourvue de sens. Et peut-être que cette cinquième année, sera une année décisive pour elle. Elle pourra enfin briller à Poudlard, son refuge, son salut, son véritable foyer.

Elle soupira encore une fois, se levant de son lit et soufflant la bougie d’un geste las. Demain, on serait le 1er septembre et ça sera un autre jour, une nouvelle chance de briser les chaînes qui la retenaient prisonnière. Et jusqu’à ce jour, elle s’accrocherait à son rêve avec une détermination féroce, prête à tout pour trouver sa place dans ce monde de magie et d’ombres.

Le lendemain, Faustine se réveilla aux aurores. Elle se tenait devant la porte d’entrée de sa maison à Londres, dans les quartiers ouvriers, les quartiers les plus pauvres et les plus malfamés. Ses doigts frôlaient le bois usé par les années. Derrière elle, le silence régnait en maître. Pas un mot, pas un souffle, ses parents dormaient profondément.

Faustine savait ce qu’elle devait faire. Elle avait pris sa décision depuis longtemps déjà, mûrie par des années de solitude et de désir ardent de liberté. Elle ne pouvait plus rester dans cette maison, elle devait briser les chaînes qui la retenaient prisonnière. Avec un soupir déterminé, elle tourna la poignée de la porte et sortie. La brise fraîche lui caressait le visage, soulevant ses boucles noires et apportant avec elle un sentiment de liberté. Elle savait qu’elle ne reviendrait pas, que son chemin était tracé vers un avenir prometteur.

Elle se dirigea vers la gare de King’s Cross, son cœur battant de plus en plus fort, chaque pas la rapprochant de Poudlard. Lorsqu’elle atteignit enfin la voie 9 ¾, elle sentit une bouffée d’excitation mêlée à de la nervosité la submerger. Le Poudlard Express l’attendait, majestueux et imposant, prêt à la transporter vers une nouvelle année d’aventures magiques.

Avec un dernier regard en arrière, Faustine prit une profonde inspiration et monta à bord du train. Le cliquetis familier des roues sur les rails la berça alors qu’elle cherchait une place dans un compartiment vide. Le train s’ébranla lentement, emportant Faustine loin de son passé et vers un avenir plein de promesses.

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1ère année RP

20 avr. 2024, 11:46
 fanfiction  Sombres serments à Poudlard
Chapitre 2


La Grande Salle résonnait avec l’agitation des élèves qui se pressaient autour des tables des maisons, s’empiffrant de mets délicieux tout en bavardant joyeusement. Mais pour Faustine, assise à la table de Serpentard, l’ambiance était loin d’être joviale. Ses camarades de maison la regardaient avec mépris, chuchotant des mots cruels entre eux tels que « Sang-de-Bourbe », l’insulte la plus commune et la plus méprisante utilisée par ces sorciers de sang-pur envers les né-moldus, comme elle. Ou encore « Déchet de Poudlard », une insulte laissant entendre que Faustine n’avait pas sa place à Poudlard en raison de ses origines et son manque de compétence dans certaines matières. Ces insultes la faisaient se sentir comme une étrangère parmi les siens, une paria rejetée par ceux qu’elle devait appeler ses camarades.

Pourtant, malgré les regards hostiles et les murmures méprisants qui l’entouraient, Faustine ne pouvait s’empêcher de ressentir un profond sentiment de gratitude envers Poudlard. Depuis son arrivée dans cette école, elle avait trouvé en ses murs un refuge, un havre de paix. C’était ici, à Poudlard, que Faustine avait découvert la magie qui brûlait en elle, une flamme vive et insatiable qui illuminait chaque aspect de son être. Chaque classe, chaque couloir, était imprégné d’une magie ancienne qui faisait vibrer son âme et lui donnait un sentiment de chez-soi.

Il y avait une autre lueur d’espoir dans l’obscurité qui l’entourait. Un espoir qui prenait la forme d’un garçon aux cheveux bruns et aux yeux perçants, assis à l’autre bout de la table des Serpentard, Thomas Blackwood. Thomas était une figure populaire à Poudlard, un Sang-Pur dont la présence charismatique attirait l’attention où qu’il aille. Ses cheveux bruns étaient soigneusement coiffés en une cascade élégante qui encadrait son visage, mettant en valeur ses traits aristocratiques. Ses yeux, d’un bleu profond semblaient capables de percer l’âme de quiconque croisait son regard. Il se tenait toujours avec une assurance tranquille, sa posture droite et fière reflétant la confiance qui émanait de lui. Chaque geste était empreint d’une grâce naturelle, d’un charme irrésistible qui captivait ceux qui avaient le privilège de le rencontrer.

Bien qu’il fût populaire parmi ses pairs, Thomas n’était pas seulement un visage joli et un sourire éclatant. Il était aussi un sorcier talentueux, ses compétences magiques rivalisant avec les meilleurs de sa génération. Son aisance en classe et sa capacité à maîtriser les sorts les plus complexes faisaient de lui un élève exceptionnel, admiré et respecté par ses professeurs autant que par ses camarades.

Toutefois, malgré son apparence impeccable et son succès académique, il y avait quelque chose dans les yeux de Thomas qui trahissait une profondeur cachée. Il y avait une ombre dans son regard parfois, une lueur fugace de ténèbres qui laissait entrevoir les tourments intérieurs d’une âme complexe. Cette lueur était inaperçue pour ceux qui ne faisaient pas attention, mais Faustine avait toujours les yeux posés sur Thomas, où qu’il aille, deux yeux noirs vigilants, le suivait, s’abreuvant de sa beauté, de son charisme et de chacune de ses mimiques. Elle connaissait tout de lui, son plat préféré, ses expressions, les personnes qu’il appréciait ou faisait semblant d’apprécier. Pourtant, il ne lui avait jamais adressé la parole, mais il ne l’avait jamais insulté, non plus, et ça pour Faustine c’était une preuve de sa supériorité sur les autres élèves de Poudlard. Mais, elle voulait tellement qu’il fasse attention à elle, elle vendrait son âme, ne serait-ce que pour un regard de sa part.

Soudain, leurs regards se croisèrent. Le temps sembla s’arrêter, le monde entier disparaissant autour d’eux alors que leurs yeux se plongeaient l’un dans l’autre. Faustine sentit son cœur battre à tout rompre, son souffle se coupant dans sa poitrine alors qu’elle se noyait dans ces yeux. Et alors, comme si un voile avait été levé, le moment magique prit fin. Le regard de Thomas se posa sur un camarade à sa droite, il lui sourit, laissant Faustine seule mais satisfaite par l’image de Thomas, de son regard envoûtant, qui sera gravée dans son esprit pour toujours, elle garderait précieusement ce souvenir.

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1ère année RP

24 avr. 2024, 20:19
 fanfiction  Sombres serments à Poudlard
Chapitre 3


La salle de classe de Défense contre les Forces du Mal était plongée dans une semi-pénombre, seules quelques torches vacillantes éclairaient faiblement l’espace. Les murs étaient ornés de portraits sombres et mystérieux, leurs yeux suivant chaque mouvement des élèves avec curiosité ou lassitude. Des pupitres en bois sombre étaient disposés en rangées ordonnées, chacun équipé d’une paire de chaises en velours rouge, ajoutant une touche colorée à l’atmosphère lugubre de la pièce. Au centre de la salle se trouvait un grand espace dégagé, réservé aux duels magiques. Deux cercles de protection magiques étaient dessinés au sol, délimitant la zone de combat et empêchant les sorts de s’échapper et de causer des dommages aux spectateurs. Le professeur, Hamilton, surveillait attentivement, de ses petits yeux noirs, le duel qui avait lieu.

Les sorts volaient dans toutes les directions alors que Faustine et Thomas s’affrontaient dans un duel magique. Faustine lança un maléfice d’aveuglement, sa baguette dansant dans l’air alors qu’elle tentait de déstabiliser Thomas. Celui-ci riposta avec un sort de bouclier, créant un mur invisible bloquant efficacement l’attaque de Faustine. Les sorts se succédaient, des éclairs jaillissaient des baguettes, des faisceaux de lumières fusaient dans l’air, créant une symphonie de bruits. Et puis, soudain, ce fut fini Faustine lança un sortilège de désarmement, sa baguette projetant un éclair rouge qui fit s’envoler la baguette de Thomas hors de sa main.

Un silence choqué tomba sur la salle de classe alors que tous les regards se tournaient vers Faustine, ébahis par sa victoire inattendue, certains gryffondor et poufsouffle applaudissaient timidement. Thomas se redressa lentement, récupéra sa baguette un mince sourire étirant ses lèvres et dit calmement :

- Bravo, tu as du talent, Faustine.

Les joues de Faustine s’empoupèrent d’émotion alors qu’elle abaissait sa baguette, son cœur battant la chamade dans sa poitrine. Alors qu’elle s’apprêtait à répondre, elle fut coupé, par une voix acerbe, émanant d’une fille de Serpentard, debout au premier rang. C’était Meredith Stout, une élève connue pour son arrogance et son admiration inconditionnelle envers Thomas.

- Quelle blague ! Un sortilège de désarmement, c’est ridicule !

Un murmure d’approbation se fit entendre chez les serpentard qui se mirent à lancer des regards méprisants dans la direction de Faustine. Blessée, Faustine se rendit compte que sa victoire contre Thomas n’avait rien changé. Pourtant, malgré les moqueries et le mépris flagrant de ses camarades, Faustine tient bon, refusant de pleurer devant eux. Le professeur Hamilton mit fin à cette situation en félicitant Faustine et en annonçant la fin de la classe.

Alors qu’elle s’apprêtait à quitter la salle de classe, son bras fut soudainement saisi. Elle se tourna surprise, pour rencontrer le regard intense et déterminé de Thomas.

- Rejoins-moi ce soir dans la Salle sur Demande. J’ai quelque chose à te montrer.

Le cœur de Faustine bondit dans sa poitrine. Elle avait tellement de questions qui tourbillonnaient dans son esprit, mais une chose était sûre, elle ne manquerait pas cette occasion pour rien au monde. Ainsi, elle hocha la tête frénétiquement et satisfait par sa réponse, Thomas lui lâcha le bras et s’éloigna.

Faustine quitta la salle de classe, le sourire aux lèvres et le cœur rempli d’anticipation pour cette soirée.

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1ère année RP

30 avr. 2024, 20:28
 fanfiction  Sombres serments à Poudlard
Chapitre 4


La nuit était tombée sur Poudlard, enveloppant le château dans un manteau d’obscurité. Alors que les autres élèves étaient plongés dans leurs devoirs ou endormis dans leurs dortoirs, Faustine se glissait silencieusement dans les couloirs déserts, son cœur battant la chamade d’excitation et de nervosité. Elle avait accepté de rejoindre Thomas dans la Salle sur Demande, elle savait donc qu’elle devait se dépêcher. Les rondes des préfets rendaient chaque pas plus dangereux. Pourtant, malgré les risques, Faustine ne pouvait pas résister à l’appel de l’aventure qui l’attendait. Elle était déterminée à découvrir ce que Thomas avait à lui montrer, peu importe les obstacles qui se dressaient sur son chemin.

Enfin, après des détours, Faustine atteignit la Salle sur Demande, son cœur battant la chamade alors qu’elle passait trois fois devant la salle en pensant qu’elle devait trouver Thomas. Le bruit d’une porte se fit entendre, elle la poussa et entra. La Salle sur Demande s’étendait devant Faustine dans une atmosphère de mystères et de possibilités infinies. Les murs étaient tapissés de bois sombre et poli, ornés de motifs complexes et de symboles mystiques gravés dans le bois. Des chandeliers en argent suspendus au plafond projetaient une lumière tamisée sur la pièce, créant des ombres dansantes qui semblaient prendre vie dans les coins sombres. Au centre de la salle se trouvait Thomas dans un espace ouvert, dépourvu de meubles ou d’ornements. Des arches élégantes encadraient les murs, donnant l’impression que la salle s’étendait à l’infini dans toutes les directions.

- Tu es venue, dit-il d’une voix basse, un sourire énigmatique étirant ses lèvres.

Faustine hocha la tête, un frisson parcourant son échine alors qu’elle s’approchait de lui, elle n’avait jamais été aussi proche, son parfum masculin enivrait ses sens.

- Tu as dit que tu avais quelque chose à me montrer, dit-elle, sa voix pleine d’anticipation.

Thomas lui lança un regard malicieux avant de se tourner vers un coin sombre de la salle.

- Suis-moi.

Dans un coin sombre de la salle, dissimulée derrière un rideau de velours noir, se trouvait l’alcôve où Faustine et Thomas se dirigeaient. L’atmosphère autour d’eux semblait plus lourde, chargée d’une énergie sombre et inquiétante qui semblait palpable. Des bougies noires brûlaient dans des chandeliers en argent, jetant une lueur sinistre sur les murs de l’alcôve. Des objets mystérieux étaient disposés sur des étagères, des artefacts anciens et des grimoires interdits qui semblaient pulser d’une énergie maléfique. Faustine se sentait à la fois attirée et repoussée par le décor sinistre de la salle, mais elle ne pouvait partir, elle ne pouvait pas décevoir Thomas.

Ce dernier la conduisit vers un coin reculé de l’alcôve, où une forme sombre était enveloppée dans un drap noir. D’un geste théâtral, il le tira pour révéler ce qui se cachait dessous. Faustine retint son souffle en voyant ce qui se trouvait devant elle. C’était un Inferi, le professeur Hamilton en avait parlé en classe. C’était une créature des ténèbres invoquée par les sorciers pour servir leurs desseins les plus sombres. Mais celui-ci était différent, il était affaibli et impuissant, incapable de faire quoi que ce soit sans l’intervention de son maître. Faustine, interdite devant ce spectacle, murmura :

- Pourquoi me montres-tu cela ?

- Je t’ai observé, je sais ce que tu désires au plus profond de ton cœur, et le seul moyen d’être respecté dans ce monde est d’être puissant et redouté. C’est ce que la magie noire peut t’offrir, le pouvoir de dominer ceux qui osent te défier.

Faustine, charmée par la séduisante voix de Thomas, détourna à peine les yeux de l’Inferi, captivée par la sinistre allure de la créature. Elle sentit un frisson d’excitation lui parcourir l’échine, son esprit tourbillonnant avec les possibilités infinies que la magie noire pouvait offrir. Et ainsi, dans les profondeurs sombres de la Salle sur Demande, Faustine, entraînée par Thomas, scella son destin.

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