Eileen connaissait à présent l'endroit puisqu'elle y était déjà venue peu de temps auparavant pour un rendez-vous alors qu'elle venait de se découvrir tout un pan familial sorcier et ne savait trop comment gérer ça et le Secret magique avec son côté moldu. La psychomage l'avait alors bien aidé, et elle avait très facilement pensé à elle quand ce nouveau dilemme était apparu à elle.

Il fallait dire aussi qu'elle avait connu une psy dans le monde moldu qui l'avait beaucoup aidé à une époque très difficile pour elle. Complètement détruite par une camarade de classe, elle avait peu à peu réapprit la confiance en elle.

Alors elle se retrouvait dans la salle d'attente. Rapidement, vint l'heure du rendez-vous. Elle n'eut pas vraiment le temps de lire quoique ce soit mais elle suivit celle qu'elle connaissait à présent jusqu'à la salle où elle recevait les gens. Elle salua bien sûr l'adulte et la suivit.

Une fois de plus, la salle de consultation lui fit un effet chaleureux, surtout avec toutes les plantes. Elle choisit un fauteuil, histoire de bien se caler au niveau du dos.

Elle remercia la professionnelle pour ce rendez-vous et commença à expliquer son cas.
- "Voilà..." commença-t-elle, ne sachant trop comment aller sur ce domaine des sentiments et pourtant, ce n'était pas la première fois qu'elle en parlait. "Il y a un garçon que j'aime bien dans ma classe..."

Elle s'arrêta et avala sa salive, lui permettant en même temps de réfléchir à ce qu'elle allait dire :
- "Et c'est la première fois que ca m'arrive. Je sens des choses dans mon corps. J'ai comme des papillons dans le ventre, mon cœur bat fort et je suis euphorique quand je suis avec lui. Et quand, il n'est pas là, il me manque terriblement... Comment est-ce que je peux un minimum contrôler mes réactions ?"

Car lorsqu'ils se parlaient, elle arrivait à gérer, mais quand ils se touchaient, c'était un peu plus compliqué. Et les gestes qu'ils avaient eu n'étaient que ceux d'amis. Et si ca allait plus loin... comment allait-elle faire ?

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La question de la jeune fille n'était pas simple mais elle se doutait que la psychomage saurait trouver les mots pour la rassurer. Elle avait après tout la formation pour cela... Et elle ne devait pas être la première adolescente à ressentir ce qu'elle ressentait...

Remarque, elle mettait plutôt facilement des mots sur ses émotions mais ce n'était pas le cas de tout le monde. Elle se demandait quelle était la statistique de gens qui ressentait les affres de l'amour qui s'en ouvrait à une psy ?

Toujours est-il que l'adulte prit la parole pour expliquer :
"Déjà, il faut que tu comprennes bien que tout ce que tu ressens est normal, c'est ce qu'on appelle l'amour, mais tu t'en doutais peut-être je suppose" dit-elle en regardant Eileen en espérant apporter un peu de légèreté dans la conversation. Ce sujet était très sérieux pour Eileen mais il était important de relativiser.

Ca oui, elle se doutait qu'elle ressentait de l'amour. C'était la première fois qu'elle ressentait ça. Et uniquement avec lui. Et justement, comme elle n'avait jamais expérimenté cela, elle était totalement perdue. C'était nouveau, c'était inédit. Et dans les relations humaines, elle, qui avait pris l'habitude de connaitre les bases, était comme un petit enfant qui apprend à marcher.

Son interlocutrice poursuivit :
"La plupart des êtres humains rencontrent ces sentiments un jour. On ne sait jamais quand, ni comment ça va nous arriver, mais lorsqu'ils nous tombent dessus, aucuns d'entre nous ne sait comment réagir face aux nouvelles choses que l'on ressent, alors je pense qu'il est important de prendre du recul face à ces réactions. Il n'y a pas de solutions miracles, je ne peux que te conseiller d'essayer de comprendre pourquoi tu ressens ça, mettre des mots sur la relation que tu entretiens avec cette personne, essayer d'en parler avec elle si tu te sens prête... Tout ça pourrait t'aider."

Des réactions normales... Très bien, c'était rassurant... Et si tout le monde ressentait cela, les gens n'avaient pas au fil des générations passés des astuces à leurs descendants pour apprendre à gérer ?

Donc en parler pourrait aider. Elle se rappela la conversation qu'elle avait eu avec l'infirmière sur le consentement. Cela lui avait semblé naturel. Elle n'allait pas sauté sur Ernest sans qu'il soit d'accord.

Quoique le consentement pouvait se placer à différents stades selon les gens... dans le fait de simplement toucher une main ou un bras par exemple... Pour certains ca empiétait leur intimité, pour d'autres, c'était normal. Et elle savait qu'avec Ernest, c'était déjà beaucoup... Elle avait pu le constater à plusieurs reprises. Pour une fille facilement tactile, c'était compliqué à gérer... mais elle tentait au maximum de ne pas gêner son ami, de ne pas empiéter dans sa zone de confort... Elle avait été élevée à bonne école avec un père fan de développement personnel.

Elle prit le temps de réfléchir aux mots qu'elles venaient d'entendre. Ca faisait sens mais ca ne l'aidait pas beaucoup plus au quotidien.

Elle reformula, pour être certaine d'avoir bien compris :
- "Donc si je comprends bien, lui en parler me permettrait d'un peu mieux gérer ce que je ressens. Et peut-être qu'au fil du temps, je serais plus en capacité de gérer mes émotions ?!"

Elle avait lâché cette dernière phrase avec une pointe d'espoir. Elle aimait contrôler les choses. En cela, elle se rapprochait une fois de plus du Serpentard. Et là, elle n'avait pas de contrôle. Sur rien.

Elle rebondit :
- "Une fois que j'aurai parlé avec lui... et s'il est d'accord bien sûr..." Elle ne savait pas trop comment terminé sa phrase. "Il y aura les trucs de couple... Se tenir la main, se faire des câlins, s'embrasser..." lâcha-t-elle avec une voix montant dans les aigus. "Comment... on sait que c'est le bon moment ? Pour chaque action, il faut en parler ? Est-ce que c'est intuitif ? "

La jeune fille qui d'habitude pouvait se révéler assez abstraite sur l'apprentissage des choses avait besoin d'aller au fond de ce sujet pour comprendre et anticiper ce qui allait se passer. Elle se doutait d'ailleurs qu'Ernest devait être dans les mêmes interrogations qu'elle. Peut-être pourrait-il en parler ensemble s'il n'avait pas demandé conseil aux mêmes personnes...

713 - 155 mots de Mia = 558

La psychomage hocha la tête avec un sourire à la reformulation d'Eileen. Cette dernière espérait donc que le temps ferait son œuvre et que mettre des mots sur ce qu'elle ressentait en face d'Ernest pourrait l'apaiser.

La question que l'irlandaise posa ensuite portait plein d'espoir et la réponse qu'elle reçut la mit en lien avec quelque chose qu'elle connaissait, sans pour autant le maitriser. Mais, cela ne pouvait qu'être rassurant. Car l'adulte lui répondit :
"En général, la plupart des personnes le sentent, cela marche beaucoup avec le langage corporel, est ce que tu connais ?"

Oui, elle connaissait. La communication avec l'autre passait essentiellement par le corps. Elle avait lu dans un ouvrage de son père le ratio étonnant selon lequel dans un échange en face à face 7% uniquement d'une conversation passait par le sens des mots alors que 38% relevait de la voix (intonation et son) et 55% était visuelle ! Soit les expressions du visage et le fameux langage corporel. Elle se souvenait avoir été particulièrement étonnée par le fait que plus de la moitié de la communication passait par son corps, sans qu'elle n'ait absolument rien à dire. Pour une grande bavarde comme elle, ca avait été un choc.

Malgré cette lecture, elle avait besoin d'explications complémentaires. Concrètement, comment ca se présentait cette observation du corps ?

Elle répondit donc avec un hochement de tête indécis :
- "Je connais le principe mais je préfèrerais que vous m'expliquiez de nouveau."

Son interlocutrice prit alors le temps nécessaire de lui expliquer :
"C'est la manière dont on fait comprendre des choses aux autres, sans pour autant parler. Ça peut être comme initier un contact physique, poser sa main sur son épaule pour montrer qu'on souhaite se rapprocher ou au contraire croiser les bras qui souvent signifie qu'on est moins à l'aise, qu'on souhaite avoir un peu d'espace... Certains de nos gestes reflette souvent ce que l'on pense mais qu'on ne dit pas. Après ils aussi important d'en parler oralement si tu en ressens le besoin. "

Ces quelques exemples la rassurèrent. Elle faisait déjà attention aux gestes d'Ernest.

"Vous pouvez en parler ensemble, tu peux lui dire ce que tu as envie de faire et au contraire ce que tu n'as pas envie. C'est totalement ok de ne pas avoir envie de faire certaines choses à certains moment, il ne faut pas qu'un de vous se sente obligé et pour ça, la clé, c'est la communication."

Donc si elle comprenait bien, elle était déjà sur la bonne voie avec le petit brun. Elle communiquait autant que possible mais ce n'était pas évident quand on avait en face de soi quelqu'un qui n'avait pas confiance en lui et qui avait peur de ce qu'il pouvait ressentir.

Les gestes n'étaient donc pas forcément naturels. Surtout au début... La force de l'habitude devrait aider. Donc pour chaque pas qu'ils feraient ensemble sur le chemin de leur relation, l'idée était d'avancer en communiquant. Plus facile à dire qu'à faire avec un timide. Mais elle avait confiance pour deux, en elle, en eux.

Et justement, elle se posait des questions sur ces gestes. Il n'y avait rien vraiment dans les livres là-dessus.
Se prendre la main était un geste naturel d'un parent pour un enfant, donc ca ne l'interrogeait pas.
Se faire des câlins était quelque chose qu'elle connaissait aussi avec les parents et la famille aimante qu'elle avait la chance d'avoir.
Par contre, embrasser lui était un vrai dilemme. Elle avait vu de nombreux couples s'adonner à cette activité sans vraiment comprendre comment cela marchait.

- "Et pour... s'embrasser... La langue va dans la bouche de l'autre... Ca marche comment ? Il y a un sens ? Une chorégraphie ? Un geste ? Une durée ? "

Ca avait toujours été un grand mystère pour elle. Elle était suspendue aux lèvres de l'adulte.

479 mots sans ceux de Mia

Cette question, elle se la posait mais elle n'avait jamais osé la prononcer à haute voix. Est-ce qu'il y avait des cours sur comment embrasser ? Est-ce qu'il fallait s'entrainer avant de le faire ? Et comment ?

Lorsqu'elle regardait autour d'elle, les couples semblaient trouver cela naturel, comme une évidence. Avait-elle loupé quelque chose ?

L'appréhension la gagnait tandis qu'elle attendait la réponse de l'adulte face à elle. Un petit sourire amusé se dessina sur le visage de son interlocutrice. Cela n'apaisa pas la jeune fille.

Et tandis que la psychomage se faisait pensive, une sorte de moue de dégoût se dessina sur son visage. Cela n'était pas rassurant ! Pas du tout ! Avait-elle embrassé quelqu'un qui ne s'y prenait pas bien ? Est-ce que ca pouvait dégouter le manque d'expérience ? Est-ce qu'Ernest serait dégouté si elle-même ne s'y prenait pas bien ?

Eileen tenta de s'apaiser, se remémorant ce qu'une de ses tantes, Shanna, lui avait dit. Comme était la formulation exacte déjà ? Ah oui ! Elle avait embrassé beaucoup de crapauds avant de rencontrer le prince charmant en la personne de son oncle, Aïdan. Ce souvenir lui fit se demander si Miss Vermillon avait embrassé un crapaud... et peut-être que c'était ce souvenir plutôt que l'acte en lui-même qui la rendait... dégoutée ?!

Oui, c'était sûrement cela. Si c'était dégoûtant de s'embrasser, les gens ne le feraient pas n'est-ce pas ? En même temps, c'était quand même dégoutant que tant de salives puissent s'échanger entre deux personnes à bien y penser... Et la jeune fille, plutôt au fait de la transmission des microbes avec un père vétérinaire, se doutait qu'un microcosme devait vivre dans sa bouche... S'entendrait-il bien avec le microcosme de quelqu'un d'autre ? Enfin, la question était surtout : avec celui d'Ernest ? Les autres, elle s'en fichait !

Pour autant, revenant au temps présent, l'irlandaise ne voulait absolument pas s'immiscer dans l'intimité de la femme face à elle. Chacun avait sa vie privée et ses secrets. Elle espérait que le prince de la psychomage viendrait bientôt...

Cette pensée renvoyée à sa famille moldue avait fait du bien à la jeune fille et avait semblait-il donné le temps de la réflexion à celle dont Eileen attendait tant car cette dernière lui répondit :
"Très honnêtement je n'ai pas de réponse à te donner... Déjà la langue n'est pas obligée d'aller dans la bouche de l'autre et ensuite... Cela se fait... En fonction de l'appréciation du moment ? En général c'est quelque chose qui se fait naturellement, il n'y a pas de règle. Enfin si, il y en a une : il faut savourer ce moment, c'est comme ça qu'on sait ce qu'il faut faire. Je crois, je ne pense pas être une professionnelle sur ce sujet"

Pas obligé de mettre la langue ? Naturellement ? Elle n'était pas professionnelle sur le sujet ? Ce n'était pas spécialement une réponse qui pouvait l'aider. En tant que Serdaigle, enfin, elle aimait beaucoup rationnaliser les choses. Peut-être trop... mais en cet instant, ca l'aurait énormément rassurer d'avoir une réponse nette.
- "Et donc... heu..." balbutia-t-elle presque autant perdue "Il ne faut pas se poser de question et vivre le moment alors ?"

Elle poursuivit son flot de questions habituel :
- "Certains couples ne mettent pas la langue alors ? Si je voulais échanger avec un professionnel, qui me conseilleriez-vous ? Et si on s'embrasse, est-ce que les sensations de mon corps... vous savez dont on parlait tout à l'heure... Elles vont se calmer ? "

L'appréhension était quelque chose qu'elle essayait de dissiper.

515 sans les mots de Mia

L'irlandaise était sous le coup de l'appréhension. La reformulation qu'elle venait de réaliser sur la nécessité de vivre le moment présent reçut un hochement de tête de la part de la psychomage ainsi qu'une confirmation orale :
"C'est ça"

A son lot de questions suivantes, la rouquine reçut la réponse suivante :
"Il n'existe pas vraiment de professionnel pour ça. Je pense que tu pourrais tout à fait demander à ta mère ce qu'elle en pense et elle pourrait avoir un avis différent du mien. Il n'y a pas de règles établies, chacun fait comme il le sent, parfois avec, parfois sans, tout dépend des personnes. Mais tu sais, tu es encore jeune et tu ne devrais pas te faire autant de soucis pour ça. Pour les sensations de ton corps, oui elles devraient se calmer. Lorsque tu embrasses la personne que tu aimes, ton corps s'adapte. Il diminue son taux d'hormone de stress et libère l'hormone qui permet d'augmenter le bien être. Aies confiance en ton corps, il saura te mettre à l'aise et t'aider à te sentir mieux."

Cette tirade eut le don d'apporter le calme dans l'esprit tourmenté de la jeune fille.

Lorsque l'adulte évoqua sa mère, Eileen se rendit compte qu'elle n'évoquait pas vraiment un problème lié à la psychologie mais quand on avait certaines questions, il était parfois nécessaire de les poser à un adulte... et un adulte étranger à la famille rendait les choses plus faciles. Quand on connaissait une personne, les questions proches de soi, presque intimes, devenaient tout de suite plus compliquées à évoquer. Et puis, ce n'était pas comme si elle avait facilement accès à sa mère, ses tantes ou sa grand-mère en vivant dans un internat...

Finalement, la femme face à elle prenait donc malgré elle un rôle de référente, d'adulte de confiance pour une élève. La Serdaigle lui en était en cela profondément reconnaissante. Son interlocutrice était particulièrement bienveillante. C'était quelque chose dont elle avait besoin.

Car après tout, à qui aurait-elle pu poser sa question ? Sa mère bien sûr... Mais elle était loin. Et elle ne se voyait pas évoquer un tel sujet par Ybou interposé. D'autant qu'elle devrait attendre que celui-ci revienne pour lui poser les questions qui ne manqueraient pas de surgir dans son esprit à la réponse apportée.

Elle avait penser à une élève d'une année supérieure. Mais était-ce vraiment la meilleure solution ?

Elle se voyait mal en parler à sa préfète. Ellana était parfaite dans son rôle en lien avec les adultes et les élèves. Elle savait aussi rassurer les Aiglons. Mais elle était particulièrement timide. Comment lui parler d'un tel sujet ?
Elle avait aussi penser à Erin. Elle la voyait comme son héros mais avait-elle de l'expérience dans ce domaine. Elle l'avait vu proche d'un garçon... mais avaient-ils franchi le pas ?
Il y avait aussi Marine, un puits de sagesse, qui aurait totalement pu finir à Serdaigle si le Choixpeau n'en avait pas décidé autrement... Mais à sa connaissance, la timide n'avait pas rencontré la personne apte à faire battre son cœur.

Sa réflexion lui avait fait évoqué le corps enseignant. Elle avait bien pensé à Mrs Priddy. Elle était à l'écoute de ses élèves et suffisamment ouverte d'esprit pour tolérer une telle question mais Eileen ne se voyait pas la lui poser.
Mrs Lydon était une personne à qui elle avait aussi pensé. Après tout, en tant que maitresse de l'histoire, elle avait peut-être des recettes ou des astuces qui se seraient passées à travers les siècles. Mais elle aurait été bien trop mal à l'aise d'en parler avec un enseignant.

Non, le mieux pour elle était les personnes de l'équipe éducative comme l'infirmier ou sa coéquipière ou la psychomage, avec qui le feeling avait particulièrement bien passé. Et la réponse qu'elle avait reçu de Mrs Lloyd à ce sujet n'avait pas été suffisamment concrète... mais elle ne s'en était rendue compte qu'après son entretien avec elle terminé.

Mrs Vermillon apparaissait donc comme LA bonne solution. Elle se rendait compte qu'elle avait bien fait de frapper à sa porte... enfin de glisser un mot dans sa merveilleuse boite pour réclamer un entretien. Elle se sentait désormais bien plus à l'aise avec cette idée d'une relation avec un garçon. Il n'y avait pas de solution miracle, il ne fallait pas réfléchir et se laisser porter... et surtout discuter !

Elle opina du chef lorsque l'adulte lui répondit et prit un instant pour réfléchir. Ses méninges en action avaient trouvé un apaisement et aucune question supplémentaire ne lui venait à présent.

Elle regarda la psychomage dans les yeux et lui offrit un sourire franc tout en disant :
- "Merci beaucoup madame ! Vous m'avez été d'une aide précieuse !"

Elle se leva, salua son interlocutrice et sortit confiante en l'avenir en refermant la porte derrière elle.

677 mots sans les mots de Mia

Un grand merci à la merveilleuse @Mia Vermillon