Je frissonna de froid tandis que je me frayais un chemin dans la gare de King's Cross. Aujourd'hui, la gare est particulièrement bondée pour un vendredi et personne ne faisait attention aux autres. Mes parents m'aidèrent à ne pas renverser - encore - mon chariot. Avant qu'on parte, j'avais insisté pour trouvé moi-même le portail qui nous amèneraient à la voie 9^3/4, sauf que maintenant qu'on y était, je me rendais compte que c'était une très mauvaise idée car toutes les arches se ressemblaient.

Détaillant chaque arche minutieusement, je cherchais du regard une petite indication me montrant que c'était cet endroit précisément parce que je ne voulais pas me prendre un mur devant tout le monde. Soudain, je m'arrêta. J'en étais sûre à 99% que c'était ici, que de l'autre côté, la voie 9^3/4 m'attendait. Je regarda successivement ma mère puis mon père pour savoir si j'avais trouver le bon endroit. Ils hochèrent la tête en même temps et la joie s'empara de moi. Je leur dit au revoir et me plaça face au mur de briques, vérifia que personne ne faisait attention à moi et je me mis à courir le plus vite possible en poussant mon chariot devant moi.

Au tout dernier moment, je ferma les yeux et traversa le mur. Une fois de l'autre côté, je percuta quelqu'un. Qui pouvait bien rester juste devant la barrière ? Tandis que j'essayais de me relever, je vis que j'avais percuté une autre jeune fille. Une fois debout, je lui tendis ma main pour l'aider à se relever qu'elle accepta avec plaisir. Ensemble, nous redressons nos chariots en remettant les affaires tombées sur les bons chariots. Nous nous regardâmes et explosons de rire en même temps.

-- Je m'appelle Clémence, Clémence Salvatore et toi ?

Et voilà pour le commencement @Cerise Anderton ! Ca te plaît ?

Ses parents partirent sans un regard vers Cerise. Elle se retrouvait seule à la gare, pour seule compagnie ses livres sur son charriot bondé. La honte s’empara d’elle quand elle regarda les moldus la juger du regard. Une jeune fille aux cheveux blonds et un bandeau rose dans les cheveux se moquait d’elle avec ses amis. Elle attendit qu’elles partent pour me tourner vers le mur. La voie 9 ³/₄. Elle supposait alors qu’il fallait foncer dans le mur… Cerise s’avançait et vérifiait son hypothèse en tâtant le mur. Ses doigts s’y enfoncèrent. Ah… étrange sensation. Elle ne réfléchit pas et fonça dedans avec son charriot. Tout de suite elle arriva de l’autre côté, et dû forcer un peu pour avancer, elle était comme collée au mur. Elle s’appuya sur son charriot et il tangua, renversant quelques livres. Elle se pencha pour les ramasser et se releva. Elle mis les deux mains son charriot et le tourna de sorte à être de profile par rapport au mur-portail. Soudain, alors qu’elle posait un pied devant l’autre, quelqu’un la percuta. Elle tomba à la renverse, violemment touchée dans le dos, ce qui lui coupa le souffle quelques instants. La personne, qui était une jeune fille blonde, se releva. Je n’entendis pas ce qu’elle dis à cause du bruit. Je crus qu’elle dit « Je râpais Clémence, elle est dans l’élévateur. » mais je me doutais bien que ce n’étais pas vraiment ce qu’elle avait dit. elle me tendis la main et je la pris.

- Pardon j’ai… merci, j’ai pas entendu ce que tu disais…

Je me relevais et me décalais pour éviter qu’on ne me percute à nouveau.

@Clémence Salvatore voilaaa !

-- Oh excuse-moi, j'aurais dû un peu attendre avant de te le dire... En tout cas, je disais que je m'appelle Clémence ! Et toi ?

Pour ne pas me faire percuter, je me décala de sorte à ne plus être à côté de la barrière après l'avoir vu esquisser le même geste. Sage décision... Pour ne pas gêner l'entrée, nous nous dirigeâmes ensemble vers le train.

-- Je suis vraiment désolé, pour tout à l'heure, lui dis-je, je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un derrière la barrière

Quelques instants plus tard, mes parents franchirent à leur tour le mur et se dirigèrent vers moi. Alors que nous marchions en silence, je regardais les enfants et leurs parents se dirent au revoir. Une larme m'échappa en pensant que je ne verrais plus mes parents pendant un long moment. Soudain, une question me vint à l'esprit concernant ma nouvelle amie.

-- Mais, où sont tes parents ? Je croyais que toutes les personnes connaissant le passage pouvait venir... lui demandais-je, ma curiosité prenant le dessus sur ma raison

Sauf que je me rendis vite compte de l'indélicatesse de la question que je venais de lui poser. Si ça se trouve, elle n'a pas de parents ou alors ils sont... morts. Une boule de stress me noua la gorge à l'idée qu'elle pense que je me moquais d'elle ou que je suis plus qu'impolie. Je n'arrivais jamais à m'excuser de peur que la personne en face ne les accepte pas et me rejette, sauf qu'à cause de ça, je me suis attirée plus d'ennuis qu'autre chose...

-- Oh, euh je suis... désolé ma question est assez... indélicate...m'excusais-je, rouge de honte

@Cerise ANDERTON, voilà ma réponse !

Clémence… très joli nom. A peine rentrée dans le monde des sorciers que Cerise se faisait une amie… Elle eu la conviction que cette année allait merveilleusement bien se passer.

- Moi c’est Cerise. Euh je sais vraiment pas pourquoi. Enfin pourquoi je m’appelle comme ça hein ! bégaya-t-elle tandis que Clemence la suivait hors du passage.

Cerise s’arrêta net. Un train imposant, rouge, flamboyant, majestueux, se dressait devant elles, sur des rails qui se prolongeaient sûrement à l’infini. C’était ce train qui, Cerise en était sûre, allait tous les amener dans la merveilleuse école de poudlard… Cerise se souvenait encore de la tête de ses parents quand un professeur de cette académie avait apporté la lettre. Des centaines, peut être des milliers, ou même des millions de personnes attendaient dans la gare, certains parents poussaient les charriots de leur enfants vers le train, on voyait des élèves dans les cabines dans le train. Cerise espéra trouver une place avec son amie Clemence. Celle ci enlaçait ses parents. Elle laissa échapper une larme. Cerise était sur le point de demander si ça allait, quand la jeune fille blonde la devança.

A l’évocation de ses propres parents, son cœur se serra. Elle baissa le regard, honteuse de ne pas être accompagnée par des tuteurs. Clemence dû le remarquer car elle parla de nouveau pour dire que sa question était un peu indiscrète…

- Ne t’inquiètes pas… Mes parents sont moldus, c’est dur pour eux de m’accompagner à la gare déjà,.. de plus ils ne veulent ne rien avoir à voir avec la magie… Et puis nous ne sommes pas très proches, je veux dire j’ai passé plus de temps seule qu’avec eux…

Elle secoua sa tête. Inutile de parler de ça.

@Clémence Salvatore excuse moi pour le retard…

Cerise... C'est super cool comme prénom ! Et très original en plus. J'étais contente de mettre déjà fait une amie, elle est gentille en plus. Lorsque Cerise s'arrêta d'un seul coup, je dus reculer pour me mettre à son niveau. Lorsque je la regarda, la brune fixait déjà quelque chose, les yeux grands ouverts. Je tourna la tête du même côté qu'elle et fut aussi ébahie par ce que je voyais.

Le plus gros et grand train que j'avais vu de toute ma vie. D'un rouge vif, de la fumée sortait par la cheminée à l'avant du train. J'en déduisis que la machinerie se trouve juste à cet endroit là. Sur le nez du train, je crois que ça s'appelle comme ça, le nom du train est inscrit en lettre d'or : le POUDLARD EXPRESS. Je ne l'avais jamais vu en vrai, toujours en image que mes parents avaient pris lorsqu'ils étaient encore étudiants.

Des élèves étaient déjà dans les compartiments, près à prendre la route, alors que d'autres continuaient de papoter avec leurs parents et / ou amis. Des parents poussaient les chariots de leurs enfants, où parlaient avec d'autres parents, souvent sorciers.

Lorsque je lui demanda où était ses parents, je la vis baisser les yeux, comme si elle avait honte qu'ils ne soient pas présent. Je m'excusa immédiatement, ayant peur de l'avoir blessée, ce qui n'est pas mon intention. Malgré tout, Cerise me répondit d'une petite voix qu'elle n'étaient pas proche du tout de ses parents et que ceux ci ne voulaient même pas entendre parler de la magie. Ce devait être dur quand tes parents te reniaient pour quelque chose que tu n'as même pas choisi.

~ Je suis vraiment désolé Cerise, je ne voulais pas t'obliger à m'en parler.... J'espère que ta relation avec eux s'améliorera avec le temps ! lui dis je

Lorsque je regarda la grosse horloge sur le mur de la gare à ma droite, je vis qu'il était déjà presque 11h. Je ne fus pas la seule à le voir car les "au revoir" et les embrassades de dernières minutes fusèrent de toutes parts, alors que les élèves couraient pour rentrer dans le train. Je regarda avec de grands yeux Cerise et nous courrâmes jusqu'à la porte du train tout en rigolant. Alors que je montais, elle me passa ma valise et la sienne que je monta avec moi tandis qu'elle monta juste derrière moi.

@Cerise Anderton Voilà pour moi ! Je vais voir pour me retirer de mon autre projet et passer le trajet avec toi !

Clémence devait faire partie d'une famille sorcier, Cerise n'osait d'ailleurs pas lui demander, mais elle semblait impressionee tout comme Cerise par le train rouge d'où sortait de la fumée grise. Un pont le surplombait, rejoignant les deux quais. Elle regarda une pendule au dessus de la pancarte 9 ¾, ou il était indiqué 10h50 et des poussières. Le train émit un bruit bizarre, comme un souffle. Cerise navait jamais vu de train, c'était assez rare à Flagley le Haut. Le brouhaha sestompa un peu avec les élèves qui montaient de plus en plus dans le train. Elle murmura à Clémence qu'elle devrait y aller si elles voulaient de la place et celle ci prit sa valise pour s'élancer avec entrain vers le train. Elle regarda Cerise et les deux jeune filles rigolèrent en courant vers le train. Elles prirent leur valise sur leur charriot pour les pousser dans le train. Cerise passa la sienne à Clémence qui était déjà montée puis lui passa la valise de sa camarade. Clemence disparut pour mettre les valises dans une cabine puis réapparut. Elle avait vite trouvé un compartiment, heureusement qu’elles étaient montées vite dans le train pour être sûres de trouver une place ensemble. Je montais à sa suite, le sourire au lèvre, malgré mes yeux tristes, indécis de quitter un monde pour un autre, aussi étrange soit il.

FIN DU RP