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28 avr. 2012, 18:03
 10/2038  Une amitié improbable
L'ambiance était détendue, festive. L'air jazzy qui emplissait la pièce rayonnait sur les visages de toutes les personnes présentes. A chaque table, des rires, des conversations enjouées se mêlaient à la fumée des cigares et sur scène, un groupe de musiciens accompagnant trois danseuses. En somme, rien d'anormal pour un cabaret des années 20. Certains buvaient tranquillement une coupe de champagne, d'autres jouaient aux cartes ou d'autres encore dansaient. Et c'est justement sur la piste qu'Erin se trouvait. Vêtue d'une robe près du corps, noire avec des strass et arrivant à mi hauteur de ses cuisses, la jeune femme se déchaînait sur ce qui semblait être un charleston. Ici, aucune trace de son habituelle maladresse sur une piste de danse, non, elle avait tout d'une star des années folles. Un chapeau parfaitement assorti à sa robe, des chaussures à talon, élégantes et vintage, des gants noirs et des cheveux descendant en vague le long de son cou - toute la panoplie.
Reducio

Tout était parfait, enfin, en omettant le petit quelque chose qui lui titillait l'esprit, le petit quelque chose lui disant que la situation était anormale. La jeune femme eut tôt fait de faire taire cette petite voix rabat-joie et reprit sa danse effrénée. Son partenaire, en smoking trois pièces, était un excellent danseur et Erin se laissait guider en riant. Mais n'était-ce pas étrange que de ne jamais pouvoir voir son visage ? Non pas qu'il portât un masque ou quoique ce soit du genre, simplement, Erin était incapable de focaliser son attention sur ses traits. Et puis, sans prévenir, la danse s'accéléra, à tel point qu'elle finit par sentir le vent sur ses joues et enfin, stoppa net pour laisser place aux gazouillis des oiseaux. Et une sensation de froid dans les pieds ? Vraiment étrange.

La professeur de potions, les yeux fermés, inspira un grand coup pour tenter de comprendre la situation... Logiquement, elle n'était plus dans un cabaret, encore moins dans les années 20 et de toute façon, à quoi tout cela pouvait-il rimer? Et l'évidence la frappa sans prévenir : le film en noir et blanc qu'elle avait visionné la veille, les crises de somnambulisme de son enfance, sa vie actuelle à Poudlard. Elle ouvrit les yeux, elle était dans le parc du château, le soleil se levait tout juste. Enfin dans le parc, les pieds dans le lac plutôt, ce qui expliquait cette sensation de froid. Et une rapide inspection confirma ses doutes : elle avait certes rêvée toute la scène mais elle était belle et bien vêtue de la tenue qu'elle s'était imaginée porter. Ce qui signifiant qu'elle l'avait fait venir par la magie, tout en dormant. Et bien, ça promettait pour la suite car il était utopique de s'imaginer pouvoir retourner dans sa chambre sans croiser une seule personne.

Cet état de fait étant clair, pourquoi ne pas profiter de ce jour naissant pour se promener au bord du lac ? La jeune femme sortit donc ses pieds de l'eau et mit à flâner, profitant du réveil de la nature en ce début de printemps.


[Ouvert à qui veut]

Décédée
28 avr. 2012, 18:38
 10/2038  Une amitié improbable
Je vais encore vous dire la même chose que d’habitude : Guillaume se baladait dans le Parc. Oui, ça devenait quotidien maintenant que les beaux jours étaient de retour. Donc, en ce doux jour de printemps, Guillaume s'était autorisé à retirer son uniforme et à mettre un jean. Il avait quand même gardé sa chemise blanche et sa cravate. Ok, il n'avait donc pas vraiment abandonné son uniforme mais c'était les seuls habits qu'il acceptait de mettre en ce moment. Et me dites pas que c'est la crise d'adolescence car le gamin n'avait qu'onze petites années.Mais bon, il adorait cette chemise, il se trouvait classe et beau et viril et parfait dans cette chemise. Sans classe beau et viril et parfait.. Ouais, il l'aimait bien quoi. Et puis la cravate, c'était toute son identité qui y régnait. Pas que le garçon ait des troubles d'identité mais Serpentard, il était Serpentard et il en était fier.

Bref, donc Guigui marchait au bord du Lac sur le sentier battu. Oui, notre ami est un mouton de panurge, et suit les sentier déjà tracés sans jamais s'aventurer ailleurs. C'est petit, mais vous inquiétez pas, je vais le forger le gamin, en faire un dur, un fort, un intrépide et courageux, aussi courageux qu'un Gryffondor et ce jour là, il sera prêt à passer à l'acte de se marier. Oui ben excusez-moi mais ça va prendre du temps à le rendre si fort donc je prévois de terminer pour son mariage avec Miss Wellington.. Quoi? Ah mince je devais pas le dire...

Oh, tiens, en parlant de prof, n'était-ce pas une prof là-bas? Ou sinon une élève très âgée.. Guillaume se rapprocha de la personne et la regarda attentivement. Si elle ne le voyait pas, elle était complètement aveugle.. Bref.. Hmm. Ben oui, c'était bien une prof. C'était Mrs Grayce, la prof de Potion ! :ermm:hoqued:. Oui, là, et Guillaume et moi étions choqués. Elle était habillée tout en noir avec une robe plutôt courte et brillante, un chapeau et des petites chaussures, des grands gands noirs.. Oui, elle ressemblait à son arrière-arrière-grand-mère Hertrude à son âge.. Non ne croyez pas que c'était une insulte, quand elle était jeune, elle était plutôt jolie, hein..

Mais euh.. Sérieusement.. Elle était habillée comme toutes ces femmes des années 1900... Ou 1910 ou 1920.. Je sais pas trop je suis aussi bon que Guillaume en histoire. Autant dire que j'ai un niveau négatif. Mais bref. Elle marchait paisiblement et regardait le paysage. Elle avait l'air heureuse, sereine et.. Ailleurs.. Oui, elle n'avait pas l'air vraiment conscient d'où elle était et ce qu'elle faisait. Imaginez, elle est somnambule et elle fait un doux rêve et imaginez aussi qu'elle tombe dans le lac ! Oh mon dieu, et Guillaume regarderait la scène sans savoir rien faire. Imaginez, il serait accusé d'avoir voulu la tuer et de ne pas l'avoir secourue.. Il ne pouvait laisser faire ça..

Il se mit donc à courir et arriva en face de Mrs Grayce, tout essoufflé. Il ne cessait de dire son nom et lorsqu'il eut reprit son souffle, il lui dit :

Madame, faites attention, ne tombez pas dans le lac, vous allez tomber malade et salir votre robe. Vous allez peut-être même vous faire attraper par le calamar géant !

Il regarda la femme qui était quand même plus grande que lui surtout qu'elle était en talons. Elle avait l'air tout à fait réveillée et écoutait avec lucidité tout ce qu'il lui disait.. Il se sentit d'un coup très idiot et rougit puis il reprit la parole avec beaucoup plus de malaise dans la voix

Ah je.. Euh. Pardon Madame, je croyais que... Euh... Que vous étiez somnambule ou je ne sais quoi et je ne voulais pas que vous tombiez dans le... Vous savez le Lac, quoi..

Il lui fit un petit sourire gêné et détourna rapidement le regard. Ok, cool, d'habitude c'est devant un élève qu'il a l'air noeunoeu, mais là devant un prof qu'il avait en cours.
28 avr. 2012, 19:55
 10/2038  Une amitié improbable
William... Pourquoi les parents de ce gryffon l'avait-il appelé ainsi ? Ça, il ne le saura que si il leur demande. D'où venait ce prénom ? Apparemment, ce prénom a été le plus répandu avec le prénom John aux XI ème siècle, en Angleterre. William est l'équivalent, en anglais, de Guillaume. Le rouge avait cherché ces informations, dans son internat moldu, il y avait maintenant un ans. A l'époque, le gryffon se posait énormément de questions sur lui-même, sur son prénom, son identité. Maintenant, il vivait heureux, avait plein d'amis et était plutôt dans de bons termes avec son frère depuis son entrée à Poudlard. Bref, Le deuxième année était au lac. Pourquoi ? Pour lire dans la tranquillité. Oui, William lisait, mais ce n'était pas très courant. Le rouge avait besoin de se reposer, de se relaxer, d'être un peu tout seul. Alors, il avait eu la bonne idée d'aller au lac pour lire. Il était près de la rive, dans de l'herbe. Il lisait un livre sur la botanique très intéressant. Il était allongé, le livre sur la tête. Oui, le rouge s'était endormi. Mais, à peine une demi heure. En fait, il ne dormait pas vraiment, il avait juste les yeux fermés et il écoutait le chant des oiseaux, le bruit du vent, le froissement des feuilles, et le clapotis de l'eau. La nature était belle vers le lac. Il y avait des fleurs de couleurs magnifiques, des animaux, des tas de feuilles mortes, des arbres feuillus et fleuris. Mais, comme William avait les yeux fermés, il ne voyait rien, par contre il s'imaginait le décor. Peut-être qu'il serait déçu en ouvrant les yeux. Mais, ce n'était pas le moment pour lui de les ouvrir. Il entendit des bruits de pas. Ses bruits se dirigèrent vers le lac. Ensuite, il entendit des pas qui étaient dans l'eau. Il se demandait qui était la personne assez folle pour se baigner dans le lac. Cela intriguait énormément William, alors, celui-ci ouvrit les yeux.

Il vit une femme dans une tenue pas très appropriée à la baignade. Celle-ci avait les jambes dans l'eau. William se le va, ferma son livre et le prit dans sa main. La femme se mit à bouger. Elle se dirigeait vers la rive. Un jeune garçon courut en direction de la femme. Ce garçon était un première année. Il l'avait remarqué avec la taille. William se dirigea vers le lac. Une chocogrenouille tomba de sa poche. Alors il la ramassa et la tint dans son autre main. Il marchait assez vite. En se rapprochant, il distingua la tenue et la coupe de la femme. Mais, il eut du mal à reconnaitre la personne exacte. C'était Mme Grayce, sa directrice de maison bien-aimée de tous les gryffons. Enfin, c'était ce qu'il pensait. Par contre, il fallait qu'il range absolument sa chocogrenouille, sinon, il n'allait plus la revoir. Alors, celui-ci la mit dans sa poche. Il distingua le jeune premier année. C'était Guillaume McLensen. C'était un Serpentard fort agréable. William l'avait remarqué et l'avait observé quelques fois. Mais, il ne révèlerait qu'au moment propice pourquoi il observait le Serpentard. Le serpentard avait dit deux longues phrases :


"Madame, faites attention, ne tombez pas dans le lac, vous allez tomber malade et salir votre robe. Vous allez peut-être même vous faire attraper par le calamar géant ! Ah je.. Euh. Pardon Madame, je croyais que... Euh... Que vous étiez somnambule ou je ne sais quoi et je ne voulais pas que vous tombiez dans le... Vous savez le Lac, quoi.. "


Avec le ton qu'il utilisait, pour sa dernière phrase, le Serpentard était soit apeuré soit hésitant. Bref, le garçon avait l'air d'être inquiet. Mais, c'était un peu normal, voire une prof dans cette tenue et être dans le lac, ce n'était pas très rassurant. William se demandait ce qu'il se passait. William avait maintenant en face de lui Guillaume et Mme Grayce. Que pouvait bien dire William ? Il ne savait pas quoi faire. Et il était en face de Mme Grayce qui n'avait pas l'air d'être dans sa plus grande forme vu ce qu'elle venait de faire. Mais peut-être que si finalement, elle avait eu juste pour idée de se mouiller les pieds dans le lac. Peut-être trouvait-elle cela cool ou amusant. Mais William se posait de grandes questions. Le gryffon prit la parole :


"Madame,... Vous allez bien ? C'est normal que vous étiez dans le lac ? dit-il d'un air un peu inquiété. Sinon, ça va Guillaume? dit-il en souriant."


William perdit son inquiétude et essayait d'être souriant. Il attendit la réponse de Guillaume mais surtout celle de Mme Grayce, même si elle pouvait ne pas lui répondre.
29 avr. 2012, 17:40
 10/2038  Une amitié improbable
N’empêche, c’est vraiment génial la culture. Vous vous demandez pourquoi sortir ça comme ça ? Eh bien, tout simplement car c’est vrai. La Serpentard adore lire. Je dirais même qu’elle ne peut pas passer une journée sans lire quelque chose. Avant de se coucher le soir, même si il est très tard il faut au moins qu’elle plonge le nez dans un bouquin. Elle adore tous les genres littéraires, et s’essaie à de nombreux ouvrages. Elle ne juge jamais un livre, elle préfère dire ce qui est bien et pas bien. Elle a une sorte de « book » ou dedans il y écrit des sortes d’annotations et d’appréciations. Ils sont d’ailleurs classés par ordre alphabétique, tel un répertoire. Vous direz sans doute que c’est fou, ou que elle-même est folle, mais elle est d’autant plus capable de lire deux gros romans par soir. Pas des petits trucs de 100 ou 150 pages, non, ça pour elle c’est de la rigolade. Mais des trucs du style 700 ou 800 pages. Tous les thèmes l’intéressent. Elle lit même des bandes dessinées parfois, mais ce ne sont pas des simples BD, non. Pas des trucs du genre, pour enfants. Elles traitent d’ailleurs souvent de problématique ayant lieu dans le monde actuel. Moi je vous dis, pour une gamine de 11 ou 12 ans, peu importe, Cheryl pour ce côté-là n’est pas quelqu’un de banal. Les enfants de son âge ne cherchent pas à lire tout et n’importe quoi. Ils préfèrent s’intéresser aux jeux, et pour beaucoup c’est : « moins je lis, mieux je me porte ». Fort heureusement, certaines personnes aimaient tout de même beaucoup la lecture, tout comme elle.

Enfin bref. Au moment où je vous parle, de sa « life » comme dirait les jeunes, elle est en train de LIRE pour changer, dans le parc. Elle est allongée dans l’herbe, le vent lui sifflotant les oreilles et le soleil présent et réchauffant malgré un petit retrait tout de même de sa part. Att…attend…attendez, non, elle ne lit pas ? Enfin si, il y a un livre à ses côté mais on dirait qu’elle est en train de songer à quelque chose. Serait-ce à un mot dont elle ne comprendrait pas la signification ? Eh bien, oui, c’est exactement ça. Elle méditait sur le mot « jeûne » non pas comme les jeunes, les enfants ou les adolescents, ah ah ah, pas du tout… Il y avait un accent sur le u. Elle qui était assez instruite était perplexe de ne jamais avoir entendue ce mot. Enfin si, elle l’avait déjà entendue, mais n’avait jamais compris la définition exacte. Mais la petite Cheryl, qui avait un mini dictionnaire dans son sac, allez savoir pourquoi, le sortit et chercha la signification. Elle trouva une petite définition assez explicite : « Le jeûne est la privation, volontaire ou non, de nourriture, accompagnée ou pas d'une consommation d'eau. » Ah, bah oui c’était bien ce qu’elle pensait, mais elle ne savait pas exactement le définir et le rallier au contexte dans lequel il était placé dans le livre. Puis la vrai signification du mot était bien plus complexe, mais elle ferait des recherches plus tard à la bibliothèque, car malgré le fait qu’elle pouvait expliquer ce mot il lui manquait des éléments.

Ses jambes étaient quelques peu engourdies, elle décida alors de se promener un peu, histoire de profiter un peu de ce beau temps de printemps. Elle rangea ses petites affaires dans son sac (dont le dictionnaire…) Et partit en marchant d’une manière trop bizarre, vous savez les petits sautillements qu’on fait en maternelle… Un petit mélange de marcher et de courir, un peu bébé d’ailleurs, mais bon tant que personne ne la voyait… Puis elle était d’excellente humeur allez savoir pourquoi. Peut-être car ce midi elle avait retrouvée un objet perdu ? Oui … Enfin, elle ne savait pas d’où lui venait cette joie si inattendue. De toute façon, la raison importait peu, ce qui comptait était le résultat. Être de bonne humeur, la rendait encore plus de bonne humeur. Euh… C’est un peu incompréhensible tout ça, mais bref ce n’est pas grave.
Soudain, elle écarquilla les yeux. Elle rêvait ou bien c’était Miss Grayce, en tenue des années 20 ou 30 ? Elle était dans une robe assez courte et noire, et c’était un peu déconcertant. Elle avait l’air d’être sur un petit nuage. Ah oui ? Je vous ai pas dis qui c’était ? Eh bien c’est le professeur de potions de Cheryl et la directrice des Gryffondor. Non, ce n’est pas rien. Et c’était d’autant plus flippant le fait que cela ne soit pas un élève… THE Professeur de potions étant comme ça dans le lac à faire quelque chose que la Serpentard ignorait ? Peut-être voulait-elle faire trempette ou je ne sais pas quoi. Le seul moyen de le savoir, c’était de soit se réveiller (au cas cela serait un rêve) ou alors… tout simplement aller voir ce qu’elle pouvait bien faire ici. En se rapprochant, elle vit qu’elle n’était pas seule, et que deux élèves qui avaient l’air aussi déconcertée que Cheryl étaient présents. Il s’agissait de Guillaume McLensen et de William Lewis. L’un de sa maison, et l’autre de Gryffondor. Mais que se passait-il dans le coin ? Vraiment étrange. Elle entendit des paroles. Les personnes ne l’avait pas encore vue, car elle n’était pas encore assez près.

- Ah je.. Euh. Pardon Madame, je croyais que... Euh... Que vous étiez somnambule ou je ne sais quoi et je ne voulais pas que vous tombiez dans le... Vous savez le Lac, quoi..

Ce n’était autre que Guigui, alias Guillaume qui avait prononcée ça. Dommage qu’elle n’est pas entendue ce qu’avait dit avant ce dernier, car elle ne pouvait pas trop comprendre cette dernière phrase. Ce fut l’autre garçon qui fit son intervention. Elle était intriguée par ce qu'il allait bien pouvoir dire. Peut-être cela allait l'éclairer ?

"Madame,... Vous allez bien ? C'est normal que vous étiez dans le lac ? Sinon, ça va Guillaume?


Bon cette fois, cela se confirmait. Les deux garçons étaient dans le même cas que la fille. Ils ne comprenaient pas du tout ce qu’il prenait à Miss Grayce. Ne laissant ni cette dernière, ni Guillaume répondre, car il y eut comme un petit blanc, elle dit, un peu intimidée par la présence d’un professeur, qui de plus, ne lui avait jamais vraiment parlée. Elle l’avait juste en cours, et c’est tout. Mais en balbutiant la Serpentard dit :

- Euh… Bonjour tout le monde. Excusez-moi, je passais par ici, et je me suis arrêtée, étant un peu intriguée par ce qu’il se passait ici. Tout va bien j'espère ?

Voilà, elle venait de parler, signe de sa présence. Restait plus qu’à attendre la réaction des autres personnes, et surtout de Miss Grayce, qui avait rapportée l’attention de trois élèves sur elle.
29 avr. 2012, 17:43
 10/2038  Une amitié improbable
Flashback

De l'avis du médicomage, c'est certain, il ne s'agit pas d'un problème magique et voilà qu'Heather traine sa fille par la main. Oh ça, une chose est sûre : Erin n'a aucune envie d'aller voir un docteur "sans baguette", comme elle aime les appeler. Difficile de raisonner une fillette de trois ans et de lui faire comprendre que c'est pour son bien alors que la seule chose qu'elle retient, c'est ce qu'un enfant de sa classe de maternelle lui a dit : les docteurs, ça fait des piqures et les piqures, ça fait mal. Seulement voilà, Heather et Ethan sont inquiets et épuisés... non seulement, ils viennent d'avoir un nouvel enfant mais leur fille aînée se lève toutes les nuits pour déambuler dans le jardin. Ils ont beau fermer la porte à clé, rien n'y fait et la peur les gagne à chaque fois en imaginant ce qui pourrait arriver alors qu'ils dorment.

Mais les craintes d'Erin s'avèrent infondées. Dans le cabinet du docteur, nulle piqure ou instrument de torture. En fait, c'est même rigolo : elle doit faire des dessins, reconnaitre des images un peu farfelues et parler, surtout parler. L'heure passe rapidement et le diagnostic du pédopsychiatre tombe : somnambulisme dû au stress de ne plus être le seul enfant et d'avoir commencé l'école.

Fin du flashback


Le stress... la cause des crises qu'Erin n'avait plus eu depuis des années, depuis qu'elle avait rencontré Noah en fait. Quel changement avait pu la mettre de nouveau face à ses nuits agitées ? *les aurors* Bien sûr, l'arrivée des aurors dans Poudlard ! Elle avait été bien naïve de penser pouvoir oublier son passé, elle en avait conscience maintenant qu'il refaisait surface. Tout aurait été certainement plus simple quelques semaines plus tôt, avant la découverte du carnet de son défunt mari. A présent qu'elle y réfléchissait, ce n'était pas étonnant que son somnambulisme la reprenne. Finalement, son esprit prenait ce dont il avait besoin, sans lui demander son avis : un peu de calme pour réfléchir, en cette belle matinée. Le lac avait cet effet apaisant que la jeune femme était finalement sereine. Bien sûr, elle aurait à faire face à des situations problématiques, elle le savait, et sûrement dans un avenir proche mais dans la sérénité ambiante et le clapotis de l'eau, elle ne pouvait se résoudre à déjà angoisser. Il ne serait que trop vite temps d'y faire face. Elle affichait donc un magnifique sourire, épanoui, heureux.

Mais dans Poudlard, nul endroit pour vraiment être au calme. C'était d'ailleurs une des choses qui plaisaient tant à la jeune femme quand elle n'était qu'une apprentie sorcière : ici, impossible de ressasser trop longtemps de sombres pensées, le château savait insuffler une joie de vie en chacun. Et c'est sous la forme de trois élèves qu'il avait, aujourd'hui, décidé de mettre fin aux cogitations de la professeur de potions. Deux serpentards et un Gryffondor, qu'elle avait tous les trois en cours. Et ils avaient l'air sincèrement inquiets pour elle, ou peut être pour sa santé mentale ? Il faut dire qu'elle aurait probablement réagi identiquement à leur place... quoique. Aussi, devant leurs airs ahuris, elle ne put s'empêcher d'éclater de rire :

"Ne vous inquiétez pas, je vais très bien. La journée n'est-elle pas magnifique ? Que fai..."

Bon d'accord, la réponse les conforterait peut être dans leurs inquiétudes, surtout lorsque la jeune femme s'interrompit brusquement. Mais en cet instant, peu importait à la professeur de potions. Au loin, une silhouette de son passé avançait. Ce n'était plus un rêve, elle en était certaine. Et pourtant, elle avait beau savoir que ce moment arriverait, Erin n'en restait pas moins sans voix...
[Prochaine réponse pour Cal et ensuite, vous pourrez réagir ;)]

Décédée
02 mai 2012, 00:14
 10/2038  Une amitié improbable


Tout droit sorti de la Grande Salle avec une pomme dans la main, Cal s'attarda dans le Hall d'entrée pour en admirer les moindres détails. De l'escalier en marbre aux gigantesques portes en chêne, en passant par le haut plafond décoré d'étoiles, tout y passa, même les armures figées de chaque côté de l'entrée de la Grande Salle. Manière comme une autre de rafraichir ses souvenirs d'enfance et de se revoir entrer pour la première fois dans cet endroit si particulier et si chaleureux.

Coolidge ! s'exclama une voix grave quelques mètres derrière lui.

Hein ?! Oui-quoi ? Ah ! Harald c'est toi. Tu ne veux vraiment pas arrêter de m'appeler par mon nom de famille, ça fait vraiment...

Dépêchez-vous de reprendre votre poste, l'interrompit Harald, son regard noir posé sur un de ces grimoires épais comme des parpaings qu'il affectionnait tant. Le Ministère ne nous paye certainement pas à contempler les murs.

Cal avait du mal à en vouloir à son supérieur hiérarchique de toujours se montrer si froid et si autoritaire alors qu'il filait déjà vers les portes, sa jambe de bois tintant lourdement à chacun de ses pas. Harald était taillé dans la glace, voilà tout. Et la glace ne souriait jamais.

Haussant les épaules, Cal tourna les talons et délaissa le Hall d'entrée pour le parc. L'air y était beaucoup plus frais et chargé des premiers parfums du printemps, ce qui eut le don de l'égayer.

Avec la plus grande insouciance, il dévala les pentes verdâtres pour retrouver son poste aux abords du lac. Plus précisément sur la seule avancée rocheuse que comptait les berges. De là, il remarqua la présence d'un attroupement un peu plus loin. Quatre personne en tout, si ses yeux ne l'abusaient pas. Un adulte et trois enfants à en juger par la taille des silhouettes.

Aussi curieux qu'on pouvait l'être à son age, Cal descendit de son perchoir et en s'approchant du groupe sentit son rythme cardiaque s'emballer.

Par le rire d'un Mangemort, Erin ! LA Erin Grayce ?! s'exclama-t-il soudainement en scrutant de la tête au pied la femme qui n'était plus tout aussi jeune que dans ses souvenirs. Aaron m'avait dit que tu travaillais ici ! Mais woaa, ça me fait un choc quand même !

Fronçant à peine ses sourcils à la vue de son accoutrement, Cal finit par éclater de rire.

Toujours aussi délurée hein ? où tu as dégoté cette robe, sur le Chemin de Traverse ? j'ai entendu dire qu'ils vendaient pas mal de choses " vintage " dans l'Allée des Embrumes, mais pas à ce point là..

Son regard se posa à tour de rôle sur les trois têtes blondes accrochées aux jupettes de celle qui avait tant égayé son passé.

Bonjour les enfants. Vous allez bien ? Moi c'est Cal, Cal Coolidge, pour vous servir.
02 mai 2012, 12:47
 10/2038  Une amitié improbable
D'accord, d'accord, d'accord. On résume un peu parce que là je sens que vous vous êtes perdus en chemin et je vous comprends totalement, si je n'avais pas été le génie intellectuel que vous voyez là, je n'aurai rien pu assimiler de tout ce qu'il c'était passé là. M'enfin. Donc, Mrs Grayce avait eut le temps de rêvasser assez longtemps pour que deux autres élèves viennent ce joindre à Guillaume et sa prof. Il y avait une fille de Serpentard qui devait s'appeller... Charis ou Cherry ou un truc comme ça.. Et le gars de Gryffondor trop bizarre que Guillaume n'aimait pas vraiment. Ils avaient l'air tous les deux aussi préoccupés par l'état de Mrs. Grayce que notre jeune blondinet ici présent.

Bon, après ça, Mrs Grayce répondit aux gamins en éclatant de rire. D'ailleurs, elle n'a jamais fini sa phrase puisqu'une autre personne arriva et se joignit à notre petit groupe qui me paraissait déjà assez bizarre comme ça. Il commença à parler à "Erin" comme si c'était une de ses anciennes amies. Oui, oui, amies, pas connaissances parce qu'apparemment il la connaissançait assez bien quoi.. M'enfin. Donc après il se présenta et nous regarda tous. Il avait l'air assez gentil quand même et plutôt bout-en-train. Il me rappelle moi dans ma jeunesse... M'enfin. Il avait comme un problème au visage, ça lui faisait tout une cicatrice sur la moitié de son doux et beau visage. Ok, sur son visage tout court.. M'enfin. Cal. Ok, enchanté Cal, moi c'est Simon. Ah c'est pas à moi que tu parles c'est ça?.. Ok, Bon Guillaume. Eh Guillaume ! C'est à toi qu'on parle.

Guillaume s'était mit à rêvasser pendant tous les blablatages des gens autour de lui et il sembla se réveiller quand le dénommé Cal lui adressa la parole. Mais détrompez-vous, il avait quand même écouté tout ce qu'il s'était passé mais si vous aviez vu sa tête vous auriez cru que c'était un robot déconnecté pour cause de manque de batterie.

Le garçon releva un peu la tête et lui dit. "Euh.. Moi c'est Guillaume McLensen, pour vous servir" puis il vit une révérence de gentleman. ... Non ok je rigole, il n'a pas fait ça du tout. En même temps ça aurait fait un peu bizarre. Pas que le gamin soit pas bizarre mais pas à ce point quoi (tiens ça fait beaucoup de pas pour une seule proposition ça.. Il fait que je me calme sur les répétitions il me semble) Bon, vous voyez, il aurait été tout seul avec juste sa prof, ça l'aurait pas dérangé parce qu'il la "connaissait" (au sens très, très large du terme je parle, évidemment) mais là c'était une personne qu'il venait de rencontrer et en plus de ça il avait l'air d'être très important dans la société donc s'il paraissait fou devant lui, le dénommé Cal n'aurait pas hésité à l'envoyer à Ste Mangouste et le plus vite possible même.. Donc voilà, Guillaume se présenta très brièvement avec un peu (beaucoup) d'hésitation et d'intimidation dans la voix

Hum.. *raclage de gorge* Bonjour, je.. Guillaume McLensen, enchanté. C'est.. Vous êtes un Auror?

Un jour faudra que t’apprennes à t'affirmer en tant qu'homme gamin et pas avoir peur de tout ce qui est plus grand que toi tu sais.. Ah et pendant qu'on y est, Guillaume, je vais t'apprendre deux/trois choses, d'accord? Déjà, on t'a prévenu qu'il y aurait trois Auror à Poudlard donc si tu croises trois personnes que tu connais pas c'est tout à fait normal. Oui, normal. Et il y a une chance sur.. Il y a 100% de chances que ce gars là soit un Auror. En plus, il avait quand même dit "Par le rire d'un Mangemort". Sérieusement Guigui, tu connais beaucoup de personnes qui ont entendu des rires de Mangemorts mis à part les Aurors et les Mangemorts eux-même? Non. Et en sachant que les Mangemorts ne se vantent pas d'être... Ben... Des Mangemorts, ils ne vont pas s'exclamer "Oh, par mon rire !"

Bon, je crois qu'on a fait le tour de la bêtise du gamin, revenons-en donc à nos chouettes. Guillaume tourna la tête vers William et lui sourit pour lui signifier qu'il allait bien, jeta un oeil à sa camarade de Serpentard dont j'avais oubli... CHERYL ! Oui elle s'appelle Cheryl. Bref, il la regarda rapidement et focalisa ensuite son attention sur Mrs Grayce. Il attendit alors patiemment la réponse que son institutrice allait livrer à cet homme.
02 mai 2012, 16:56
 10/2038  Une amitié improbable
Miss Grayce leur avait répondu en rigolant. Pourquoi en rigolant ? Cela avait interpellé William. Peut-être qu'elle se fichait d'eux, mais il ne pensait pas cela. Il avait beaucoup d'estime en son professeur de potions et cela le décevrait si c'était le cas. Surement qu'elle rigolait car ils se faisaient du soucis pour elle. C'était plutôt bien d'avoir des gens qui se faisaient de soucis pour d'autres. Bref, elle n'avait pas fini sa phrase. Mais, pourquoi cela ? Tout simplement parce qu'il y avait une personne qui arrivait. On avait l'impression qu'ils se connaissaient. William s'interrogeait sur pleins de choses. Qui était cette personne ? D'où Miss Grayce la connaissait ? et pleins d'autres choses. Il allait surement bientôt le savoir, mais il faudrait qu'il patiente un peu.

L'Hiver était passé. Cette saison que William adorait pour sa neige était fini. Mais, l'an prochain, elle sera de retour. Il aimait bien mangé du steak de beauf bien chaud avec des pommes de terres sautés en hiver. William était nostalgique. Il se rappelait plein de petits moments de sa vie. Il se rappelait avoir mangé des churros en regardant un saltimbanque jongler. Le deuxième souvenir était qu'il avait pique-niquer à côté d'une berge avec son frère et un ami. C'était à côté du manoir. Il y avait un cour d'eau et c'était agréable de s'y rendre en printemps et même en été. Il se rappelait qu'une fois, il était en cours de S.V.T., quand il était dans son internat moldu, et il était en blouse. Pour passer le temps, il avait regardé par la fenêtre et vu une fille avec un parapluie. le cinquième souvenir était lors d'une visite de Londres, il avait vu un clochard allongé par terre en train de somnoler. A côté de lui, il y avait une télévision avec l'écran cassé. Le dernier souvenir que William avait en tête était un restaurant où il avait mangé des moules marinières. Il avait retenu que les plats étaient en parfaite harmonie avec le décor du restaurant. Le thème était la mer. La mer... Qu'est ce que c'était beau... Le bruit que faisait les vagues en tapant sur les falaises, ou les roches étaient fabuleux. William détestait retrouvé des déchets sur la plage. Les moldus étaient si sales que ça! Non, pas possible, à laisser traîner autant de détritus, cela reflétait un grand manque d'hygiène, de propreté.

Bref, la nostalgie quitta le rouge. Il regarda autour de lui. Le lac était beau d'un certain côté. Malgré son côté sinistre, c'était un beau paysage. Le gryffon distingua la personne qui venait. C'était un auror envoyé par le ministère. William le savait car il l'avait déjà vu une fois et on lui avait dit qu'il était auror. Il ne se rappelait plus des noms exact. Ils avaient des noms bizarres mais ce n'était pas cela le plus bizarre. C'était le caractère de chacun. William en avait observé quelques uns et c'était marrant. L'auror semblait surpris et pris la parole.

"Par le rire d'un Mangemort, Erin ! LA Erin Grayce ?! Aaron m'avait dit que tu travaillais ici ! Mais woaa, ça me fait un choc quand même ! Toujours aussi délurée hein ? où tu as dégoté cette robe, sur le Chemin de Traverse ? j'ai entendu dire qu'ils vendaient pas mal de choses " vintage " dans l'Allée des Embrumes, mais pas à ce point là.. Bonjour les enfants. Vous allez bien ? Moi c'est Cal, Cal Coolidge, pour vous servir.

Il venait de dire des milliers de trucs. Il fallait qu'il assimile toutes les informations. Alors, il avait un proche qui s'appelait Aaron. Et, il connaissait Erin, comme-ci celle-ci était une personne très célèbre. Mais, il devait la connaître assez pour lui parler comme ceci. Il s'appelait Cal Coolidge. Il paraissait super sympa. En tout cas, William n'était pas mal à l'aise en présence de cette personne. Voila, William avait tout assimilé. Maintenant, Guillaume prit la parole.

"Hum.. Bonjour, je.. Guillaume McLensen, enchanté. C'est.. Vous êtes un Auror?"

Il avait l'air mal à l'aise. C'était marrant. William avait une folle envie de se présenter à l'auror. Alors, il n'attendit pas et prit la parole juste après le Serpentard.


"Bonnjoour! dit-il plein de bonne humeur. Je suis William Lewis, Gryffondor! Heureux de vous rencontrer, Monsieur Coolidge, auror du ministère! Hum,.... Sans vouloir paraître indiscret, alors que je le suis entièrement, vous connaissez d'où le professeur Grayce ? Et, sinon, vous avez des ragots sur vous ou les autres aurors à nous ou me partager ? dit-il en souriant.


William avait l'air heureux et très à l'aise. Cela pouvait surprendre mais, il ne voyait aucune raison de rester inquiet ou mal à l'aise. Il fallait profiter de cette opportunité de pouvoir parler à l'auror. William faisait sentir aux autres sont aise à parler à l'auror et sa bonne humeur. William avait un peu oublié Mme Grayce alors, il lui demanda quelques choses :


"Madame, sans paraître indiscret alors que je le suis encore et toujours, pourquoi êtes-vous habiller de cette façon ?"

Il laissa les autres répondre à ces questions si encore Mr Coolidge et Mme Grayce avaient envie de répondre à cet interrogatoire.
02 mai 2012, 19:21
 10/2038  Une amitié improbable
Toute cette eau... Elle donnait envie à la jeune fille de plonger dedans et de faire une trempette. De plus, il faisait très chaud et cela lui rappela les batailles d'eau qu'elle faisait avec ses amis modus quand elle était plus petite. Elle fut emprise d'un petit hic de nostalgie. Mais, celui-ci disparut un peu quand elle se souvint d'un évènement n'étant pas un simple détail à ses yeux. Un jour, d'été cela va de soi, elle avait organisée comme tout les Samedi une bataille d'eau dans son jardin avec ses amis. Les enfants faisaient du chahut, et là c'est le drame. (Pub pour zalando) En effet, elle reçut un bout de plastique dans l'oeil gauche. Un de ses amis sans le faire exprès lui avait envoyé un bout de bouteille découpée dans la tête. Elle avait du aller à l'hôpital et était désormais beaucoup plus réticente à l'idée de faire des batailles d'eau. C'est donc sur ses pensées que sa nostalgie partit peu à peu.

Enfin bon, Erin Grayce avait apportée une réponse aux trois enfants déconcertées par son comportement précédent. C'est vrai quoi... Cheryl ne l'avait jamais vue comme ça. On aurait dit les personnes internées dans des hôpitaux psychiatriques qui se baladent dehors dans le périmètre de l'hôpital ayant l'air ailleurs et absents. Cela faisait très peur. D'ailleurs dans les films moldu que la Serpentard avait déjà vue, cela se terminait toujours mal ce genre de trucs... Les patients se rebellaient, s'échappaient et commettaient des actes impardonnables. Mais elle ne voulait plus penser à ses films là, car c'était des films d'horreurs . Elle adorait ça avant. Jusqu'au jour ou elle en vit qui était bien gore et que cela avait franchit la limite de la limite... Enfin bon je me comprends. Elle était désormais dégoûtée pour le reste de ses jours et préféra chasser ses pensées ou Mrs Grayce serait une psychopathe venant la chercher dans son sommeil. Non... non... pense à autre chose.... Heureusement ses pensées furent coupées par l'arrivée de quelqu’un de mystérieux.

La silhouette de la personne était méconnaissable de loin. Elle ne voyait pas qui cela pouvait être, mais cela ne pouvait être qu'un adulte à la vue de sa taille. Elle finit au fur et à mesure qu'elle se rapprochait, par reconnaître l'identité de cette personne. C'était un Auror, mais elle ne se souvenait pas de son nom. Elle avait pour souvenir que c'était le plus sympa de tous ceux qui étaient envoyés par le ministère. L'homme fit une expression de surprise très étrange aux yeux de la jeune fille.


"Par le rire d'un Mangemort, Erin ! LA Erin Grayce ?! Aaron m'avait dit que tu travaillais ici ! Mais woaa, ça me fait un choc quand même ! Toujours aussi délurée hein ? où tu as dégoté cette robe, sur le Chemin de Traverse ? j'ai entendu dire qu'ils vendaient pas mal de choses " vintage " dans l'Allée des Embrumes, mais pas à ce point là.. Bonjour les enfants. Vous allez bien ? Moi c'est Cal, Cal Coolidge, pour vous servir.

Ensuite, surenchéri Guillaume, d'une voix un peu stressé.


"Hum.. Bonjour, je.. Guillaume McLensen, enchanté. C'est.. Vous êtes un Auror?"


Et William, qui paraissait très joyeux aujourd'hui.

"Bonnjoour! Je suis William Lewis, Gryffondor! Heureux de vous rencontrer, Monsieur Coolidge, auror du ministère! Hum,.... Sans vouloir paraître indiscret, alors que je le suis entièrement, vous connaissez d'où le professeur Grayce ? Et, sinon, vous avez des ragots sur vous ou les autres aurors à nous ou me partager Madame, sans paraître indiscret alors que je le suis encore et toujours, pourquoi êtes-vous habiller de cette façon?

Bon c'est bon, elle avait le droit d'en placer une ? Elle se sentait un peu bizarre, car tout le monde venait de parler et il fallait maintenant qu'elle enregistre les paroles de chacun pour ne pas émettre de répétitions et de trucs dans le genre. Le fait que Cal connaisse Erin était assez intéressant, et la fille commença à penser qu'elle avait bien fait de se rendre au parc aujourd'hui. De plus rencontrer un Auror ce n'était pas tous les jours. Les voir, d'accord mais les rencontrer et leur parler c'est carrément V.I.P ! Enfin pas trop... Mais voilà quoi... Brefouille. Elle fit un grand sourire à l'Auror:

- Bonjour monsieur Coolidge ! Moi c'est Cheryl Woletsky deuxième année à Serpentard. Et ça va très bien et vous ? Vous vous connaissez alors... intéressant.

Elle jugea qu'il n'était pas nécéssaire de lui poser des questions, ni à Miss Grayce sur leur mystérieux passé, car William s'en était chargé. Elle attendit donc, d'être un peu plus éclairée sur la situation et dit ses derniers mots avec un sourire à l'attention du professeur:

- Contente que vous alliez bien. J'ai eue... Peur. Et oui, cette journée est vraiment magnifique.

Elle attendit la réaction de ses quatres interlocuteurs, et se sentit bien. Car elle était entourée de personnes un peu importantes comme un professeur ou un Auror, et c'était assez génial. Elle regarda le paysage et vit deux personnes, un garçon de quatrième année à Gryffondor, et une quatrième année de Poufsouffle rigoler de bon coeur. L'un deux devait surement avoir raconté un truc drôle. Cheryl adorait faire rire ses amis. Elle était presque tout le temps de bonne humeur et n'aimait pas trop les gens "badeux" de la vie... En gros, les personnes pas souriantes et jamais contente de ce qu'elles ont. Cela avait le don de l’exaspérer, surtout si il n'y avait aucune raison concrète à leur mauvaise humeur. Son entourage était surtout rempli de personnes heureuses de vivre, mais si elle concevait que l'on pouvait vivre une mauvaise passe de notre vie. Mais quand c'était tous les jours... Enfin bref. C'est sur ses pensées qu'elle attendit que l'on l'éclaire plus sur ce sujet... passionnant et étrange à la fois.
14 mai 2012, 00:44
 10/2038  Une amitié improbable
Cal... Cal Coolidge... La professeur de potions avait beau savoir qu'il faisait partie du contingent d'aurors détaché à Poudlard, être en sa présence n'en était pas moins étrange. Un tourbillon d'émotions s'empara de la jeune femme et un éclair de nostalgie traversa rapidement son regard. Comme la vie était simple dans le temps où ils se voyaient tous les jours. Simple et heureuse. En ce temps-là, elle était la joyeuse luronne qui pétillait d'énergie et de malice, qui ne ratait jamais une occasion pour croquer la vie à pleines dents. L'espace d'un instant, Erin se prit à espérer que rien n'avait changé. La réalité était pourtant tout autre. Et même si Cal semblait toujours égal à lui-même, avec son ton enjoué, les cicatrices de son visage ne permettaient pas de faire longtemps abstraction du temps passé. A l'époque, ils étaient de téméraires aurors, inconscients du danger et certains d'être les héros du monde, imbattables... chacun à leur manière, ils avaient du redescendre sur terre. Que pouvait-il lui être arrivé ? Sûrement trouveraient-ils le temps d'en discuter tranquillement... plus tard. Parfaitement lucide sur la présence des enfants autour d'eux et de leurs regards avides, la jeune femme mit ses interrogations de côté et prit son ancien ami dans les bras :

"Cal ! Toujours égal à toi-même à ce que je vois. La bonne humeur incarnée, ça fait vraiment plaisir de te voir !"

Elle le lâcha aussitôt quand elle sentit les saccades de son rire. Ça, elle aurait dû s'en douter ! Il y avait peu de chance qu'il ne fasse pas de commentaires sur son accoutrement. Elle lui fila une tape sur le bras en riant à son tour :

"Rhoo ça va, te moque pas de moi ! Et surveille ton langage ! Que vont penser de moi mes élèves si tu traites leur professeur de délurée ? L'Allée des Embrumes, dis-tu ? Tu me prendras pour plus folle que je ne le suis si je te dis que je n'en ai aucune idée ? Ça m'apprendra à regarder des films en noir et blanc avant de me coucher."

Bon, elle avait tâcher d'en dire le moins possible devant les chenapans avides de ragots mais elle sentait toujours leurs regards poser sur eux. Et les interrogations fusèrent rapidement, surtout du gryffondor qu'elle connaissait pour être un incorrigible curieux. Seulement voilà, elle n'avait aucune envie de dévoiler son passé devant eux. Elle devait donc rapidement prendre les devants avant que Cal ne réponde. Aussi évasive que possible, elle tourna donc les yeux vers les enfants et répondit :

"Tu sais parfaitement William que tu es indiscret. Ce n'est d'ailleurs pas ce qui t'arrête, n'est-ce pas ?

Enfin, si vous voulez tout savoir, Cal est un ami de longue date."


La professeur reporta aussitôt son attention sur l'auror et, laissant toutes ses précautions de côté comme si son contact faisait ressurgir la Erin du passé, celle qui était impulsive et qui se moquait des conséquences, enchaîna sur toutes les questions qui lui traversait l'esprit :

"Comment va Aaron ? Toujours à tirer les cartes à la première occasion qui se présente ? Et Bethany ? J'ai appris que c'était elle la chef, toujours aussi rabat-joie ? Et toi ? J'aurai vraiment dû donner des nouvelles après... enfin, tu sais. Désolée. C'est maintenant que tu es là que je réalise que tu m'as manqué !"

Le trio infernal, voilà comme ils étaient perçus au ministère, avec Noah. Toujours à faire des blagues mais aussi très efficaces, ce qui leur avait sûrement maintes fois évité le renvoi devant toutes leurs facéties. Autant dire qu'Harald et Bethany, pour ne citer qu'eux, avaient dû être soulagés de la "dissolution" du groupe...

Décédée