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29 avr. 2012, 15:58
 11/2038  La malédiction d'Harald McGee
-A…a… ATCHOUM ! Saleté de rhube !

La jeune fille venait de se réveiller. Sa voix venait de faire écho dans le dortoir des filles. Enfin sa « voix » c’est un peu ambiguë de dire ça, car cela ressemblait plutôt à un bruit féroce suivi d’une sorte de grognement étrange. L’on aurait dit que sa voix avait faite le tour de la terre avant que le son ne parvienne dans la salle. Le mugissement poussée précédemment était à se demander si c’était bien une fille. Enfin, évidemment que cela en était une. Mais ce que l’on veut faire entendre par là, c’est que, si l’on connait bien Cheryl, on sait qu’elle a une voix assez douce, posée et très calme. Là l’on aurait dit qu’elle était vraiment énervée, et que c’était une bête sauvage. Sensation vraiment étrange. Enfin bon. Heureusement pour elle, il n’y avait personne dans le dortoir, et donc personne n’avait assisté au réveil affreux de la fille. Ses yeux étaient complétements explosées, et elle reniflait comme une dingue. Enfin bon, c’est ça quand on est malade. Elle se demanda d’ailleurs pourquoi personne n’était là, et puis elle fit comme hypothèse qu’il devait être tard et que tout le monde devait déjà être partie. Soit en cours, ou alors faire des activités et prendre leur petit déjeuner. Pour sa part, la Serpentard n’avait pas faim. Elle n’avait pas envie de se lever, mais par chance, aujourd’hui elle n’avait pas cours. Le Samedi, pour elle c’était journée libre. Elle avait commencée à être enrhumée il y a cinq jours, et elle avait donc été emmenée le premier jour à l’infirmerie. Elle ne voulait pas faire le cours de potions, de peur qu’un toussotement ou un éternuement ne fasse exploser un truc ou faire une catastrophe. L’infirmière lui avait donnée pleins de remèdes, et elle allait mieux. Elle assista aux cours de l’après-midi. Mais malheureusement le lendemain cela recommença de plus belle, et ainsi pendant plusieurs jours, deux pour être exact, elle n’avait pas été en classe. Elle y était allée hier, car c’était moins violent que précédemment, mais aujourd’hui elle était contente de pouvoir se reposer un peu.

Elle avait envie de lire un livre, que ses parents lui avaient offerts, écrit par une célèbre écrivaine moldue, mais il n’était pas à proximité de son lit. Elle n’avait vraiment pas envie de se lever, mais vue qu’elle n’avait rien à faire d’autre elle se résigna. Mais elle le fit en grommelant des paroles d’agacements. Elle faillit trébucher sur un vêtement qu’une de ses camarades de dortoir avait laissée trainer, et elle vociféra des mots. En effet, elle pouvait se lâcher, car personne n’était là, et elle qui d’habitude était plutôt du genre renfermée, voulait montrer son mécontentement par une sorte de petite colère. Elle aimait bien sa camarade, mais elle ne rangeait jamais ses affaires. Enfin bref, ce n’était pas très grave. Elle oublia vite cela, sachant qu’elle n’était même pas tombée. Alors bon. Elle retourna dans son bon petit lit et regarda la couverture. Elle l’analysa. Dessus, l’on pouvait apercevoir un homme borgne tenant un fouet et un homme de couleur soumis en train de faire des travaux pour l’autre. L’image choqua la fille, qui détestait l’injustice. Mais le livre, traitait du racisme et dénonçait l’esclavage. C’était à une autre époque, les temps avaient désormais changés même si certaines personnes faisaient toujours des différences entre les hommes de peau ou de culture différente. D’ailleurs, Cheryl trouvait cela scandaleux. Elle était contente que ses parents lui aient offerts ce livre, car c’était tout de même intéressant. C’est ainsi qu’elle lit pendant plusieurs minutes, quand elle se leva d’un bond et se souvint de quelque chose. En effet, elle n’avait pas sa journée devant elle, car cet après-midi elle devait retrouver une connaissance du nom de William Lewis au lac ou au parc elle ne savait plus. Elle ne se souvenait d’ailleurs plus vraiment de l’heure. Elle décida alors de regarder la lettre du jeune garçon pour se souvenir des détails.




Elle regarda alors l’heure et partit se préparer en vitesse. Elle n’avait plus qu’une heure et demie avant l’heure de leur deuxième rencontre. Elle n’avait vraiment pas la forme aujourd’hui, même si elle trouvait très sympathique William, elle ne put s’empêcher de soupirer. Mais elle avait envie tout de même de y aller, alors elle se rua dans la salle de bains. En effet, d’habitude elle est très robuste et être dans un état de faiblesse n’était pas dans ses habitudes. Mais ce n’est pas ça qui allait vraiment pouvoir l’arrêter.

Elle arriva dans la grande salle à 13heures tapantes. Elle avait très faim, et s’était arrangée pour avoir l’air quand même assez sortable, malgré sa maladie. Elle était plutôt fière du résultat, et afficha un grand sourire. Ainsi, l’on ne s’apercevait même pas qu’elle n’était pas comme d’habitude. Elle trouva des amis à sa table et ils discutèrent tout en mangeant. Mais elle n’oublia pas l’heure et partit rapidement au bout de trente minutes. Son ventre était bien rempli, et comme ça elle allait beaucoup mieux. Elle décida vue qu’elle avait un peu de temps de se rendre au terrain de Quidditch chercher ses gants oubliés dans les vestiaires lors de son dernier entraînement. Elle vit quelques personnes s’entraîner et les salua rapidement. La plupart n’étaient pas de sa maison. Enfin bon, elle alla donc les chercher et ensuite partit en courant dans la direction du lac. Mais elle sentait quelque chose remuer dans sa poche. Elle décida donc de regarder ce que c’était, et elle y plongea sa main. C’était un sachet avec quelques gâteaux qui devaient surement être là depuis un petit moment et en état de péremption, ce qui devait être peu ragoûtant. Elle décida de les jeter plus tard. Elle continuait de courir, car elle allait être en retard sinon. Elle substitua son chouchou par un lâchement de cheveux, car elle venait de se les laver et y réfléchissant bien cela les abimait de les laisser attacher. Puis avec ses longs cheveux blonds, il fallait qu’elle en profite. Enfin bon, elle arriva au point de rencontre et vit que le Gryffondor était déjà là. Elle vint vers lui et le salua avec les mots suivants :


-Bonjour William. Excuses-moi je suis un peu balade.


Elle avait parlée très bizarrement, et d’une façon un peu canard. Mais bon, une fois qu’elle avait achevée ses paroles, le garçon lui dit quelque chose et ils continuèrent leur conversation tout en marchant sur la rive du lac. Ils rigolaient, discutaient et se racontaient quelques potins de l’école, s’éloignant petit à petit de l’endroit ou les autres élèves étaient. Cheryl s’en rendit compte, et elle était sur le point de dire quelque chose au garçon, pour qu’ils retournent là bas, quand elle entendit une sorte de bruit provenant des buissons alentours. Cela paniqua un peu la jeune fille, et elle dit donc à l’adresse de son ami, qui lui n’avait pas du se rendre compte de la situation.

-Attends, Williab, tu as entendu ?

Elle avait, à cause de son rhume, trébuchée la prononciation du prénom de son camarade, mais elle n’avait pas le temps de penser à ça. Elle attendit sa réponse, s’imaginant pleins de choses quand au bruit provenant du buisson. Avec les temps qui couraient, et depuis qu’un Erkling avait dévoré son ancien préfet, ce n’était pas du tout rassurant. Malgré le fait que des Aurors aient été instaurés dans leur école, le fait d’être éloignés des autres, n’améliorait en rien le mal aise dans lequel elle se trouvait. Mais bon, c’était différent là c’était le jour et elle n’était pas seule, mais bon… Elle avait toujours eue de la rancune envers les Erkling même si elle n’avait jamais rencontrée ceux-ci. Et cela s’étaient empirée depuis le jour de la disparition du préfet vert… Enfin bref. Le Lac était très bien gardé, mais alors pourquoi était-elle si inquiète ? Elle regarda le Gryffondor et attendit.
01 mai 2012, 15:02
 11/2038  La malédiction d'Harald McGee
William était le plus heureux des élèves. Il avait en lui la joie incarnée. Mais, pourquoi était-il si content ? William était passé en troisième année. Et oui, le jeune garçon était à Poudlard déjà depuis un an. Et ouais, un an. C'était déjà pas mal. William avait dû choisir ces matières optionnelles et les matières qu'il arrêterait. Cela avait été un grand dilemme pour le gryffon car il avait tellement hésité. A son grand regret, le garçon avait arrêté les sortilèges. Il était triste mais c'était la matière qu'il aimait le moins de celle qu'il aimait. Oui, William aimait la plupart de ses matières et regrettaient de devoir en enlever. Le garçon avait aussi arrêté l'Histoire de la Magie. Mais, il le regrettait un peu moins. Pour compenser l'arrêt de ces deux matières il avait dû choisir deux matières optionnelles. Donc, le garçon avait choisi la botanique car, son cousin était le professeur et que celui-ci trouvait fascinant la botanique. Ensuite, il avait pris l'Astronomie car le programme avait l'air plutôt intéressant. William connaissait les quelques avantages à être en troisième année. L'accès au sous-sol, Pré-Au-Lard, et tout le tralala...

Bref, cela rappela au gryffon son arrivée à Poudlard. Il était arrivé avec ces parents, et ses affaires. Il avait passé le test du choixpeau dans le bureau du directeur à cause de son arrivée à Poudlard en deuxième année. Le choixpeau avait l'air sur de lui. Il l'avait envoyé à Gryffondor. Le rouge s'était si bien intégré dans cette maison. Les camarades étaient sympa, les profs... Bref, il était content d'être dans cette maison. Le rouge avait beaucoup de chances de tomber dans cette maison car son grand frère y était déjà. Bref, troisième année... Les programmes commençaient à être intéressants à ce niveau-là. Dommage que William ne pouvait pas garder sortilèges mais le rouge travaillerait cette matière tout seul vu qu'il n'avait plus accès au cours. Le rouge perdit sa tristesse et redevint heureux d'être passé en troisième année. Peu de personne était passé en troisième année. Et, il y avait peu d'élèves en astronomie. Bref, le gryffon était heureux. Il sortit de la salle commune en direction du hall d'entrée. Son but était d'aller vers le lac, retrouver une amie : Cheryl. Il descendit les étages...

Une fois arrivé dans le hall. Il regarda les sabliers. Ils avaient été remis à jour au début d'année. Les Gryffondor avaient gagné la coupe l'an dernier. William avait participé à fond dans la récolte des points et cela avait été récompensé, les gryffons avaient maintenant la coupe sur le bureau de Mme Grayce. Bref, le rouge trouva un magazine par terre. Il le prit. A première vue, c'était un magazine de fille, il ouvrit la revue et vit des filles d'une grande beauté . Il y en avait une qui avait un coupe de cheveux peu commune. Mais c'était son style. Une des mannequins portait des lunettes de soleil. Elles avaient la classe. Il n'avait pas choisi des mochetés pour poser dans le magazine. Elles n'avaient pas de défaut, peut-être un peu trop maigre mais, ce n'était pas très grave. Une des pages tomba par terre. William la ramassa et vit le mot mariner : cela devait concerner une recette de cuisine. Le rouge mit dans une poubelle le magazine féminin. Cela devait être sorcière hebdo ou un magazine moldu. Bref, le gryffon rejoignit l'extérieur. Il faisait assez beau et le soleil était agréable.

William réfléchissait. Oui, il repensait à son année où il était en internat moldu. Il avait étudié les matières comme la géographie, il avait vu ce que signifiait Mondialisation . Le rouge croyait s'en rappeler. C'était le développement des pays par rapport au monde. Enfin, c'est ce qu'il croyait. En cours de mathématiques, il avait utilisé un engin spécial qui se nommait calculatrice , ou calculette. Il n'avait jamais chez lui un objet pareil. Cela servait à faire des calculs. Tu tapais ton calcul puis, l'engin le résolvait. C'était assez pratique pour faire rapidement ses exercices. Après, il y avait la S.V.T. C'était bien quand il faisait de la pratique, des dissections et autres expériences. Ils étaient souvent dans un laboratoire . Pour la pratique, le gryffon dessinait ou parlait avec ses voisins, sans se faire prendre par le professeur mais une fois, il avait été collé à cause de trop de bavardages. Ce professeur ne rigolait pas. C'était bien la seule fois où il fut collé. Après cet avertissement de la part de ce professeur, il était beaucoup moins dissipé. Mais, il était souvent énervé contre ce professeur.

William regardait le décor du parc de Poudlard. Il admirait la nature de ce lieu fantastique. Il me faisait penser à certains square de Londres où il y a des jeux comme des toboggans ou balançoires. Peut-être que l'esprit de William voyait des choses que personne n'aurait imaginé comme le parc de Poudlard ressemblant à une aire de jeu. Cela baissait le prestige de ce parc agréable quand il faisait bon. William adorait dorer au soleil. C'était fort agréable la sensation de chaud que les rayons du soleil procuraient au corps du gryffon. Le gryffon était couvert d'un jean, d'un tee-shirt, d'un gilet et de baskets en toile. Il adorait la tenue qu'il portait. C'était assez décontracté. William se dirigea vers le lac. Il devait se retrouver dans les environs du lac avec Cheryl. Il lui avait envoyé un hibou pour savoir son avis. Elle avait accepté. William était enfin arrivé au point de rendez-vous. Un arbre assez gros et très feuillu. Il attendit à peine cinq minutes que Cheryl fut arrivée.


"Bonjour William. Excuses-moi je suis un peu balade. -Attends, Williab, tu as entendu ? "

Le gryffon n'avait rien entendu car la voix et la façon dont la Serpentard parlait l'horripilait. Bref, le bruit se reproduisit. Il regarda ce que la verte regardait. Le buisson... IL s'avança près du buisson avec Cheryl. Puis, d'un coup il fut aspirer dans un trou. William fut estomaqué! C'était impressionnant à voir. Un trou venait d'aspirer un buisson. Mais, si le trou grandissait, s'il t'aspirait... William se faisait des films comme-ci le trou l'aspirait au plus profond. Mais, le rouge était inquiet. Il se demandait si quelque chose allait sortir. Mais avec tous les sortilèges de protection qu'il y avait autour du château. En plus, les créatures de la forêt interdit ne se promenait pas en plein jour, une chance pour les deux élèves. William regarda Cheryl d'un air stupéfait..

"Cheryl... T'as vu! Il y a un trou bizarre qui aspire! Qu'est-ce qu'on fait ? on peut pas rester là comme ça ? En fait si mais, il faudrait peut-être prévenir quelqu'un, tu ne penses pas ?"

William prit une pierre qui était par terre. il mit sa main au dessus du trou et, la pierre fut aspirer par une force étrange. De plus, le rouge n'avait pas entendu du bruit qui aurait pu signifier que la pierre avait heurter quelque chose ou le fond du trou. William était perplexe mais aussi inquiété par ce trou si spécial. Ce trou ne devait pas plombé l'après-midi des deux amis alors le rouge prit la parole.

"Tu n'as pas l'air d'être en grande forme. Comment as-tu attrapé ce rhume ?"
16 mai 2012, 14:37
 11/2038  La malédiction d'Harald McGee
Cheryl attendait toujours la réponse de son camarade, tandis qu'elle contemplait désormais le ciel. Le ciel commençait à un peu se couvrir, et cela n'arrangait en rien les inquiétudes qui s'étaient forgées dans sa tête. Elle avait l'impression maintenant d'être dans un film, d'horreur. Oui, vous savez le genre de film où il fait très beau, les oiseaux chantent, les gens sont contents... Et quand tout d'un coup, le ciel se couvre, et il fait mauvais... On sent que quelque chose se trame. Ben là, c'était exactement pareil... De plus, les deux enfants, étant dans un endroit éloigné du lac, étaient seuls. Personnes dans les alentours... C'était vraiment stressant... Limite, si Cheryl n'était pas sur le point de faire une crise cardiaque... Enfin j'exagère, mais bon. William, n'avait pas l'air d'avoir entendu la même chose qu'elle...

Le Gryffondor de troisième année avait l'air d'être complétement ailleurs, dans ses pensées. En même temps, c'était pas plus mal pour lui, car il ne valait mieux pas voir l'expression de la Serpentard de Deuxième année... Sa tête se décomposait à chaque moment qui passait. Mais à un moment, William finit par reprendre ses esprits. Cheryl regardait maintenant le buisson, dont elle supposait que le bruit provenait. Elle vit que le Rouge suivit son regard. Ah, quand même ! Il n'était pas complétement absent. Elle détourna la tête pour regarder un oiseau qu'elle venait de voir, et ne comprit pas trop la suite des évènements... Quand elle voulait voir si il y avait encore le buisson, un trou était à la place. Elle jeta un regard interrogateur au Gryffondor qui avait peut-être vu la scène. Quand il ouvrit la bouche d'un air un peu inquiet et paniqué.


"Cheryl... T'as vu! Il y a un trou bizarre qui aspire! Qu'est-ce qu'on fait ? on peut pas rester là comme ça ? En fait si mais, il faudrait peut-être prévenir quelqu'un, tu ne penses pas ?"

La jeune Serpentard fut choquée. Un trou qui aspire un buisson ? Quel est cette chose folle ? C'était vraiment la première fois qu'elle voyait quelque chose comme ça. Peut-être étais-ce faux ? Non, elle ne doutait pas de la parole de son ami, mais peut-être qu'il avait mal vu ? Quoi que, nous sommes bien dans une école de magie. C'est tout à fait possible... A partir du moment où les sorciers existent... C'est vrai, la jeune fille ne s'y faisait toujours pas, tandis que cela faisait plus d'un an qu'elle avait apprit l'existence de la magie. Chaque jour, elle apprenait de nouvelles choses sur ce drôle de "monde". Jamais, elle n'avait cessée d'être emerveillée. Elle était fascinée par la magie, et c'était promise de toujours l'utiliser à bon escient. Peut-être un jour serait-elle confrontée à briser sa propre promesse qu'elle s'était faite, mais ce n'était pas encore l'heure qui avait sonnée... Après tout, elle était juste une deuxième année, tout ce qu'il y a de plus banal.

Enfin bon, son ami avait raison. On pouvait pas rester là comme ça. D'ailleurs, William prit une pierre, la mit au-dessus du trou, et celle-cifut complétement aspirée... Tout ça sous les yeux de la jeune fille... Qu'étais-ce cette chose ? C'était ahurissant... Elle ne voulait pas être aspirée à son tour, alors elle fit un pas en arrière. Le Gryffondor était fou de se rapprocher autant de ce trou. Enfin, peut-être pas, mais c'était assez dangereux, de plus l'on ne savait pas ce que c'était . Elle se demanda, si il ne fallait pas appeler un Auror, histoire qu'il vienne les rassurer. Après tout, ils étaient fait pour ça ? Pour venir aider les personnes... Elle n'en voyait aucun dans le coin, mais il suffirait d'aller en chercher un, tandis que l'autre élève resterait là où il y a le trou... Mais elle fut romput de toute réflexion par les autres phrases de son ami.


"Tu n'as pas l'air d'être en grande forme. Comment as-tu attrapé ce rhume ?"

Il préferait désormais changer de sujet. Certes, il ne fallait pas que ce trou vienne casser toute leur après-midi, mais visiblement il avait quand même l'air d'y arriver... Ils pouvaient pas s'amuser, rigoler et tout ça, avec cette chose à côté. Il fallait vraiment que les jeunes gens fassent intervenir quelqu'un qui pourrait leur expliquer ce que c'est... Mais bon, c'est vrai qu'avec ce trou la jeune fille en avait complétement oubliée ce mauvais rhume... Et pour voir un côté positif, ce n'était pas plus mal. Mais bon, le rouge était gentil de faire attention à son état de santé, alors elle allait tout de même lui répondre... Il était si gentil William... Pour l'instant.

"- Oui... Je suis bas en très granbde forme. Je ne sais pbas trop cobbent j'ai attrapée ce rhube, mais ce que je sais, c'est que je devrais bieux me couvrir, mêbe quand je sais qu'il fait beau. Je ne suis bas allée en cours pendant quelques jours. Ma compagnie était celle de l'infirbière.. Quelle chance hein. Enfin bon, l'important c'est que ça aille un peu bieux baintenant. "

Elle avait abrégée sa réponse, car elle n'avait pas envie de parler de son rhume. Elle chercha quelque chose d'autre à dire au Gryffondor, pour changer un peu de sujet, mais elle ne trouva pas ce qu'elle pouvait bien dire... Elle pensa soudain à une question. Même à plusieurs, et voulait d'ailleurs revenir un peu sur le sujet du trou... Comme vous l'avez compris, elle n'était pas du tout inquiète loin de là, (hum) mais elle voulait en savoir plus long sur ce truc. Elle parla donc, essayant d'être le plus décontractée possible, et en essayant de ne pas faire une voie ressemblant trop à celle du canard, comme elle avait fait dans toutes ses réponses précédentes.

[Touss... Touss, et raclage de gorge ]


- HUM. Pardon. Bon, je suis d'accord avec toi, on ne devrait bas appeler quelqu'un ?

Certes, elle venait de tousser et c'était très peu ragoutant. Mais finalement, elle avait peut-être bien fait de ne pas rester dans son lit pour venir découvrir cette chose très intriguante. Elle avait encore fait sa voix un peu "canard", mais disons donc, que c'est le prix à payer... Oui, disons ça comme cela. Pour ne pas finir ses mots avec une atmosphère si sombre, elle voulut rajouter une petite phrase, un peu hors sujet pour relancer tout de même une petite conversation "normale". Elle demanda donc les choses suivantes à William:

- Sinon, quel métier souhaiterais-tu exercer plus tard, William ?

Miracle ! Elle avait eue une voix normal en prononçant cette dernière phrase. Elle songea à ce qu'elle venait de poser comme question. Elle trouva d'ailleurs que cela en était une très bonne. Puis elle ne se souvenait pas lui avoir déjà posée lors de leur dernière rencontre. Du moins, elle ne s'en souvenait pas. Pour sa part, elle, elle voudrait être professeur à Poudlard. La matière la faisant rêver était les Potions. Cette année, elle n'avait pour l'instant eue que des O. Elle trouvait que c'était son "truc". C'était la matière la fascinant le plus. Puis, le prof, Miss Grayce était très bien aussi. Elle attendit donc, une réponse de la part de son interlocuteur, sur ses pensées...
22 mai 2012, 17:41
 11/2038  La malédiction d'Harald McGee
"- Oui... Je suis bas en très granbde forme. Je ne sais pbas trop cobbent j'ai attrapé ce rhube, mais ce que je sais, c'est que je devrais bieux me couvrir, mêbe quand je sais qu'il fait beau. Je ne suis bas allée en cours pendant quelques jours. Ma compagnie était celle de l'infirbière.. Quelle chance hein. Enfin bon, l'important c'est que ça aille un peu bieux baintenant. HUM. Pardon. Bon, je suis d'accord avec toi, on ne devrait bas appeler quelqu'un ? Sinon, quel métier souhaiterais-tu exercer plus tard, William ?"

William restait perplexe devant ce trou. Mais ce qui était bien, c'était qu'il pouvait mettre son bras au-dessus du trou, et il ne se faisait pas aspirer. Ce trou était une sorte d'aspirateur. Cela lui fit penser à une histoire, . Cette histoire n'avait pas de rapport avec le phénomène que Cheryl et William vivaient mais il y pensait. Cette histoire était vieille et parlait de chevalier. Cela parlait d'un seigneur magicien fou qui possédait un grand fief. Chaque habitant était esclave du seigneur qui utilisait la magie à mauvais escient. Chaque clandestin qui passait dans son fief venait de signer son arrêt de mort. Le seigneur torturait d'abord les passants clandestins, puis s'il n'obtenait pas ce qu'il voulait, il leur tranchait la tête. Des fois, il découpait les pieds mais c'était plus rare. Un des sujets du seigneur se rendait à la volière pour prendre le courrier et il vit un chevalier arriver dans le fief. Le chevalier était sur la route principale. Le seigneur fut dérangé lors de son repas. Il avait du Reblochon sur du pain, et une belle tarte aux pommes venaient de lui être servi par ses domestiques. le chevalier était un sorcier. Il y avait plusieurs obstacles pour arriver au château du seigneur maléfique. Il y avait des chiens géants hargneux. Le chevalier les métamorphosa en veracrasse. Le second obstacle était des salamandres. Le chevalier les métamorphosa en petit lièvre. Le dernier obstacle était un profond sillon. Le chevalier fit apparaitre un pont. Ce pont disparut quand le chevalier passa le sillon. Il arriva au château et endormit tous les gardes. Il ne restait que le seigneur et quelques gardes protéger dans le château. Le chevalier sortit sa baguette et affronta le mage noir et le vainquit. Bref, voici une histoire de chevalier avec une bonne morale.

Bref, cette histoire était passionnante et pleine d’action pour un enfant mais William avait 13 ans. Ila dorait les histoires de duel avec beaucoup d’actions, et d’aventures mais il était capable de lire un livre de cours, ou quelque chose qu’il n’aimait pas trop. Il ne pensait pas que les professeurs donnaient des livres inintéressant car c’était faux mais certains en donnaient des barbants. William se rappela d’un souvenir, lors de son voyage dans le Poudlard Express. C’était le premier train que William avait emprunté depuis longtemps, d’habitude il utilisait les portoloins alors que pour ce jour, c’était différent . Le gryffon aimait bien prendre le train. Il se rappelle qu’un de ses amis né-moldus, avait mangé des gâteaux où il y avait marqué GRANOLA sur l’emballage. Il se rappelait qu’une fois la nuit, il s’était couché tardivement car un chat l’avait gêné pour dormir. Il se rappelait vaguement du chat, une boule de poils marron. Pour s’endormir, il avait dû lire le dernier numéro de la gazette de sorcier. Il l’avait payé cher. La presse ne faisait qu’augmenter ses prix, c’était honteux et choquant de voir à quel point les prix montaient. Ce qui l’avait le plus William dans le journal, c’était qu’un jet privé, en direction de New-York s’est fait désintégré. Il n’avait pas été retrouvé et ne le sera surement jamais. Une jeune fille ne dormait pas non plus et elle lisait un journal de mode, sur les tenues à mettre en mars alors que nous étions encore en septembre. Elle regardait des pages aléatoirement. Pendant ce temps, je regardais sur la première page de son journal, une jonquille. Il y avait aussi une interview d’une célébrité et tout un tas de ragots débiles qui n’intéresseraient pas William.

Bref, William revint à la réalité et sortit de sa mémoire. Il réfléchit à ce que Cheryl disait. Fallait-il prévenir quelqu’un ? William pensait que oui. Imaginez que le trou devienne géant et qu’il aspire tout le domaine. Le rouge exacerbait surement un peu. Mais si le trou devenait plus gros et que ce phénomène s’aggravait, les premières victimes seraient lui et Cheryl. Pour son futur métier, il avait plusieurs idées. Il répondit à Cheryl.


« Alors, je pense qu’il serait nécessaire d’appeler un adulte pour gérer ce problème. Je vais faire venir un auror pour qu’il règle le problème. Sinon, je voudrais être soit médicomage, soit auror… Peut-être prof, mais je suis encore sûr de rien. Je verrais mes résultats et je ferais en fonction de ceci. Et toi, tu voudrais être quoi plus tard ? Joueuse de Quidditch professionnelle comme tu es passionnée de ce sport, je demande. »

William reprit son souffle et se concentra. Il fallait qu’il se concentre pour pouvoir utiliser un sort qui alerterait un adulte de leur présence ici . Ensuite, les adultes qui verront le sort, viendront. Normalement… Il se concentra, imagina une gerbe d’étincelles rouge dans le ciel et brandit sa baguette dans le ciel en articulant bien fort :

« PERICULUM ! »

Une grande gerbe d’étincelles rouge se dirigea vers le ciel. Il avait réussi son sort. Le rouge devenait de plus en plus apte à utiliser et réussir des sortilèges. A vrai dire, il avait des professeurs très compétents donc il apprenait très bien. De plus, William travaillait en dehors de la classe et avait d’assez bons résultats. Bref, il posa une autre question à Cheryl qui s’était contentée d’observer pour le moment.

« Sinon Cheryl, j’ai vu que tu as fait gagner plein de points pour ta maison, tu as l’air motivé dis-moi ! Quel est ton but ? Tu veux être récompensée ? Et, sinon, je te laisse engager la conversation ! »

Bref, il attendit la réponse de Cheryl, et l’arrivée d’un adulte pour les sortir de ce « pétrin ».
27 mai 2012, 15:21
 11/2038  La malédiction d'Harald McGee


Harald dévorait les livres comme d'autres engloutissaient les bièraubeurres. Quatre vingt dix pour cent de son temps consistait à lire autant de choses qui lui était permises dans une journée. Le reste du temps, il le consacrait à faire des siestes. Autant dire que sa vie était des plus calmes si on ne tenait pas compte du travail qu'il abattait tous les jours au poste d'auror. Personne au Bureau des Aurors ne faisait mieux son travail que lui. Pas même Bethany ou Leona. Pourtant, Harald restait l'éternel bras droit de la première et n'atteindrait jamais les chevilles de la seconde en ce qui concerne les compétences magiques. Il était le lieutenant de l'ombre. La conscience du groupe.

Plongé dans un exemplaire des Plus Impressionnantes Forteresses Magiques d'Europe, Harald se tenait droit comme un i à l’extrémité nord-ouest du lac, tout près des avancées de la Forêt Interdite. Aussi fallut-il attendre un long moment avant qu'il ne vienne à remarquer l'agitation qui courait sur les berges du lac, plus à l'est. Des étincelles rouges scintillaient dans le ciel bleu.

Serrant les dents, il ferma sèchement son livre et s'élança aussi vite que le permettait sa jambe de bois. Une dizaine de minutes plus tard, il atteignit la zone, essoufflé. En nage, il se sépara de son épais manteau et le jeta au sol pour qu'il serve de couverture à son livre déposé avec le plus grand soin. En se redressant, il posa ses mains sur ses hanches et les sourcils froncés derrière ses lunettes rondes, fusilla les deux jeunes gens qui étaient vraisemblablement à l'origine de l'alerte.

– L'un de vous aurait-il l'amabilité de m'expliquer pourquoi il ou elle a pris le risque de mettre en alerte tous les aurors en poste autour de l'école ? demanda-t-il froidement, sans prendre conscience du phénomène qui se jouait pourtant à quelques pas de lui.

Il fallait dire qu'Harald était fin observateur, mais qu'il devenait aussi aveugle qu'une taupe dès lors qu'on l'interrompait au beau milieu d'un paragraphe. L'impatience y était pour beaucoup.

30 mai 2012, 20:47
 11/2038  La malédiction d'Harald McGee
« Alors, je pense qu’il serait nécessaire d’appeler un adulte pour gérer ce problème. Je vais faire venir un Auror pour qu’il règle le problème. Sinon, je voudrais être soit médicomage, soit auror… Peut-être prof, mais je suis encore sûr de rien. Je verrais mes résultats et je ferais en fonction de ceci. Et toi, tu voudrais être quoi plus tard ? Joueuse de Quidditch professionnelle comme tu es passionnée de ce sport, je demande. »

Peut-être que le fait de faire intervenir un des Aurors présent dans les alentours du Lac n'était pas une bonne idée. Les déranger pour si peu... Enfin, pourquoi pas après tout ? Qu'est-ce qu'ils ont de mieux à faire ? Ils ne risquent pas de croiser un Erkling en cette après-midi, eux qui sont réputés pour sortir durant la nuit. Puis, si il s'avérait que cela n'était pas si "peu", comme il a été énoncé précédemment ? Peut-être est-ce réellement quelque chose de dangereux ? En tout cas, dans aucun cours, d'aucune matière ce phénomène n'avait déjà été cité. Mais justement, c'est ce qui pouvait le rendre inquiétant. Mais en même temps, c'était assez rassurant de ne jamais avoir entendu parler de ça, car cela veux bien dire, qu'il n'y a rien à craindre. Puis, la jeune fille du nom de Cheryl, n'était pas assez informée sur la géologie ou je ne sais quoi magique, pour pouvoir émettre des conclusions hâteuses. C'est bien pour cela, que faire intervenir un Auror, qualifié sachant énormément de choses normalement sur ce genre de phénomène, si l'on peux émettre une conclusion à ce cours paragraphe, n'est pas une si mauvaise idée.

Sinon, le jeune Gryffondor venait de répondre aux questions posées par la fillette . Tiens tiens, médicomage... Elle y avait déjà pensée également. Ce métier avait l'air si intéressant et si passionnant à la fois. De plus, cela relève d'un domaine magique, ce qui peux s'avérer beaucoup mieux qu'un métier moldu. Quoi que... Certains sont pas mal non plus ! Sinon, il lui avait demandé, ce qu'elle voudrait être plus tard... Pourquoi pensait-il autant qu'elle voudrait être joueuse de Quidditch professionnelle ? Certes, elle adorait ce sport, mais elle était bien loin d'effectuer des prouesses. Peu de matchs avaient eu lieu depuis qu'elle avait décrochée un rôle de joueuse dans l'équipe. Elle n'avait pas énormément montrée ses preuves encore, a part avec quelques petits gestes pas trop mal en entraînements... Oui... Elle savait déjà ce qu'elle voudrait faire plus tard, et ce n'était pas quelque chose relevant d'un domaine du milieu sportif. Pas du tout.

La jeune fille, ne répondit pas tout de suite à cette question, car tout simplement elle n'en eut pas le temps. Ses pensées, sur sa filière ou son métier, l'avait fait complétement oubliée, le fait que quelque chose d'extraordinaire se déroulait non loin d'elle. Le garçon dénommé William, provoqua un effet de surprise chez la Serpentard. En effet, il fit un geste, comme si il reprenait son souffle, et eut l'air de se concentrer. Sur le coup, elle ne comprit pas trop. Elle fut encore plus perplexe lorsque il brandit sa baguette dans le ciel en criant la formule suivante.


« PERICULUM ! »

Mais oui, qu'elle était bête ! Il venait de prévenir un Auror, en lançant des étincelles rouges dans le ciel. Enfin, un Auror ou bien un professeur. Après avoir vu ça n'importe qui pouvait bien rappliquer.

« Sinon Cheryl, j’ai vu que tu as fait gagner plein de points pour ta maison, tu as l’air motivé dis-moi ! Quel est ton but ? Tu veux être récompensée ? Et, sinon, je te laisse engager la conversation ! »

Ah oui ! Elle en avait complétement oubliée de répondre aux questions de William cette fois-ci. On se demandait vraiment où pouvait-elle bien avoir la tête à certains moments... Elle rêvassait souvent et avait le don d'être particulièrement dans la lune. Elle avait énormément de choses à répondre, alors, elle qui était enrhumée, prit un grand souffle, renifla un bon coup, ce qui est peu ragoûtant mais tout le monde le fait, donc il n'y a pas à avoir de honte. Et réussit à parler normalement et simplement.


" - Merci d'avoir prévenu quelqu'un ! Et sinon, pour répondre à tes questions, non je ne souhaite pas devenir joueuse de Quidditch professionnelle. J'aimerais enseigner. Pas n'importe quoi. La métamorphose ou bien les Potions... Ses deux matières me fascinent. Et oui, j'ai fait gagnée plus de 100 points à ma maison, mais mon but n'est pas d'être récompensée... Je veux tout simplement emmener les Serpentard à la victoire, et si j'essaie d'avoir de bonnes notes, c'est également pour mon propre avenir. "

Elle fit un sourire au jeune garçon, et reprit en lui faisant un petit clin d'oeil.

"- Mais je ne vais pas le nier, si je peux être récompensée... Pourquoi pas après tout, ah ah. "


La jeune fille réfléchit à ce qu'elle pourrait bien demander à son ami, tandis qu'elle fixait le drôle de trou... Elle avait hâte d'élucider ce mystère, et qu'un Auror arrive rapidement pour que les deux enfants, puissent finir leur après-midi dans de bonnes conditions. Elle s'apprêtait à poser donc une question au garçon, quand quelqu'un arriva. Elle reconnut l'Auror du nom de Harald McGee... Pas de chance, les deux personnes étaient tombées, sur quelqu'un de peu sympathique. Encore pire, il n'avait pas l'air très content apparemment d'avoir été dérangé.

– L'un de vous aurait-il l'amabilité de m'expliquer pourquoi il ou elle a pris le risque de mettre en alerte tous les aurors en poste autour de l'école ?

Ah... D'accord... Enfaite, il n'avait rien vu quoi... Il avait demandé ça d'un air tellement froid, que cela fit frissonner la jeune fille. Il fallait donc, lui dire pourquoi, ils avaient envoyés des étincelles rouges dans le ciel. Enfin, c'était William, mais on dit "ils" pour faire mieux quoi. Elle vit, qu'il ne s'apprêtait pas à répondre, alors elle s'y colla. Si l'on peut employer ce terme là. Elle réfléchit quelques secondes à ses mots, et elle s'élança.

- Euh... Bonjour Monsieur McGee. Si l'on a envoyé un signal d'alerte, c'est que nous sommes tombés sur un trou, que nous trouvons anormal. Tenez .

Elle commença à s'éloigner un peu sur la gauche, et fit quelques pas en avant. Elle était désormais juste devant le trou, ayant provoqué de l'inquiétude chez William et Cheryl. Elle tendit le bras pointant du doigt le trou, au cas où Harald McGee ne l'aurait pas vu.

- Voyez par vous-même.

Elle prit la première chose lui tombant sous la main, une pierre. Un peu comme William l'avait démontré précédemment à la fille, elle mit celle-ci au dessus du trou, et celle-ci fut aspirée complétement. C'était vraiment déroutant.

- Vous avez vu ??? Ce trou aspire des choses ... On a été inquiétés, c'est pour ça que l'on a voulu faire intervenir quelqu'un.

Elle attendit désormais la réaction du Gryffondor, ou même de l'Auror. Qu'allait-il se passer par la suite ? Elle n'allait sûrement pas tarder à le savoir.

Reducio
Prochaine réponse à William, et ensuite à Harald MCGEE.
12 juin 2012, 11:39
 11/2038  La malédiction d'Harald McGee
Mais qu’était la vie ? Un long fleuve tranquille ? Ou au contraire, un long fleuve tourmenté ? Le point de vue de William donnait quelque chose complètement différent. La vie ne commençait qu’une fois majeure. Avant, ce n’était pas vraiment la vie comme il l’imaginait. C’était plutôt préface de sa vie, il voulait bien admettre qu’il vivait mais seulement l’introduction. En tout cas, William savait qu’il ne vivrait pleinement sa vie qu’une fois majeur et libre de tout choix le concernant. Il partira faire le tour du monde, il combattra en duel les mages les plus puissants, il se perfectionnera dans l’art du duel, et fera de nombreuses études pour être qualifier dans de nombreux domaines. Il deviendra professeur de Sortilèges à Poudlard, obtiendra le poste de ministre de la magie, apprendra la divination pour l’exercer dans une école, et apprendra pour sa culture personnelle, fera la collection des cartes chocogrenouilles, des livres de vieux sorciers grecs. Il fera aussi parti d’une équipe de Quidditch, mais c’était un peu moins important que les autres ambitions d’avant. William ne savait pas comment il ferait pour réaliser toutes ses choses qu’il avait envie de faire quand il vivrait. Il avait, depuis peu, découvert la joie d’être professeur. Transmettre ses connaissances à d’autres était vraiment quelques choses que William aimait, donc, plus tard, il comptait vraiment devenir professeur et il ferait tout ce qu’il pourra pour être le plus qualifier. William avait une drôle de vision de la vie mais celui-ci comptait vivre chaque moment de sa vie à cent pourcent. Mais, pour mieux profiter, il fallait qu’il trouve un moyen de pouvoir vivre bien plus longtemps. Comment vivre plus longtemps ? William se rappelait d’un conte, un conte assez glauque qu’il avait lu l’an dernier à la bibliothèque. C’était l’histoire d’un vampire, jeune et immortel mais surtout assoiffé de sang et plein d’envie de meurtre. Le côté avantage du vampire intéressait énormément William par contre, il ne souhaitait en aucun cas subir les inconvénients de cette immortalité.


Bref, William devait réfléchir sur la question de l’immortalité et devait trouver un autre moyen de vivre éternellement, car tuer pour survivre, ce n’était pas trop le truc du gryffon, pour l’instant, du moins. Le rouge revint à ses esprits et réalisa qu’un adulte et une jeune fille paniquée étaient devant lui. La jeune fille était son amie Cheryl et l’adulte devait être l’auror que William avait appelé à cause du trou aspirateur de choses. Cheryl était douée, comme William, même peut-être plus, mais il ne l’avouerait pas. Elle avait fait gagner un grand nombre de points comme William l’an dernier. L’auror l’avait terrorisé et il n’était pas jovial. William avait une folle envie de poser des tonnes de questions sur la vie privée de l’auror se retint quand il parla d’une manière très froide. Il ne fallait pas que William pose tout un tas de questions sinon il allait mourir par cet auror désagréable. William avait une folle envie d’être indiscret car maintenant, c’était ni plus ni moins un trait de caractère du gryffon. Mais, la voix de l’auror n’était pas appréciée par le troisième année. Elle ne dégageait aucune sympathie. William se remémora ce que l’auror avait dit.

*L'un de vous aurait-il l'amabilité de m'expliquer pourquoi il ou elle a pris le risque de mettre en alerte tous les aurors en poste autour de l'école ? *


Cheryl avait répondu et montrer le phénomène inquiétant :


- Euh... Bonjour Monsieur McGee. Si l'on a envoyé un signal d'alerte, c'est que nous sommes tombés sur un trou, que nous trouvons anormal. Tenez. Voyez par vous-même. Vous avez vu ??? Ce trou aspire des choses ... On a été inquiétés, c'est pour ça que l'on a voulu faire intervenir quelqu'un.

L’auror qui demeurait en face de Cheryl était Harald McGee. Il avait une jambe de bois ce qui intriguait beaucoup le gryffon. Il avait un livre à la main. William ne réussit pas à voir le titre du bouquin mais son intention revint au trou qui s’affaissait pour s’agrandir. L’inquiétude régnait chez les enfants et Mr McGee regardait le trou de façon perplexe. Le rouge ne savait pas quoi dire pour détendre l’atmosphère mais il sentait que s’il disait une blague, il se ferait incendier par l’auror d’une froideur agaçante. Pourquoi était-ce cette personne qui était venu à leur secours ? Peut-être était-il plus qualifié que les autres ? Ou bien, était-il le plus près lorsque William avait lancé la gerbe d’étincelles rouges dans le ciel. Bref, il fallait que William dise quelque chose. Le trou devenait de plus en plus gros. Il faisait la taille de trois ballons de basket-ball. Mais, il finit par arrêter de grandir. La puissance du souffle aspirateur du trou augmentait et un rondin pouvait être aspiré en étant tenu.


« C’est vraiment bizarre ! Il faut faire quelque chose, le trou est beaucoup plus gros et il aspire beaucoup plus ! Imaginez qu’on se fait aspirer ! C’est affreux, faites quelques choses monsieur l’auror, je vous en prie ! »

William paniquait. Il n’avait pas envie de finir sa vie maintenant. Il avait prévu de faire des tas de trucs plus tard alors il fallait qu’il vive pour les accomplir. Mais, peut-être que quelqu’un l’empêchera de faire ses souhaits ou peut-être un obstacle se dressera sur son chemin, mais pour l’instant c’était ce trou qu’il fallait anéantir.
19 juin 2012, 16:19
 11/2038  La malédiction d'Harald McGee
Reducio
Mes jeunes amis, vous êtes en troisième année maintenant. Il serait donc temps de montrer l'exemple un peu. Je suis désolé d'avoir à vous le dire, mais le trois quart de vos posts ne sert à rien si ce n'est à écrire pour rien dire. Et donc, pour le lecteur, à lire pour ne rien apprendre. Si vous voulez faire la course de celui qui écrira le plus long post, pourquoi pas, mais ça n'a pas sa place dans un RPG++. Vous racontez votre vie ou lâchez un peu tout ce qui peut traverser votre esprit pour dissimuler votre manque d'inspiration, et à la fin de chacun de vos posts, là vous avez un sursaut de réaction. Je ne sais pas si vous vous en rendez compte mais vous noyez vos lecteurs, vous ne leur donnez pas envie d'aller jusqu'au bout de votre post. Je suis sûr que la plupart des lecteurs lâchent prise au beau milieu du premier paragraphe. Attention donc à vous modérer, essayez de trouver un équilibre où interpréter votre personnage à un instant T, au lieu de vous égarer à droite et à gauche. Personne ne vous a demandé 5000 lignes, surtout pour évoquer à peu près tout sauf le sujet du RP.




– Euh... Bonjour Monsieur McGee. Si l'on a envoyé un signal d'alerte, c'est que nous sommes tombés sur un trou, que nous trouvons anormal. Tenez ... Harald suivit la petite des yeux ... voyez par vous-mê... puis progressivement, plus rien, le silence total, comme si la voix fluette de cette jeune fille s'était éteinte sur un coup de baguette. BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, le coeur qui battait dans sa poitrine lui souffla que quelque chose clochait...

Brusquement, les bruits environnants se manifestèrent de nouveau. Harald, stupéfait, regarda tout autour de lui, la mine ferme.

– ... pour ça que l'on a voulu faire intervenir quelqu'un.

– C’est vraiment bizarre ! s'écria l'autre élève, un peu trop brusquement au goût d'Harald qui serra aussitôt les machoîres pour se retenir de lui passer un savon. Il faut faire quelque chose, le trou est beaucoup plus gros et il aspire beaucoup plus ! Imaginez qu’on se fait aspirer ! C’est affreux, faites quelques choses monsieur l’auror, je vous en prie !

A travers ses lunettes, Harald observa le phénomène qui se jouait à quelques pas de là. Un trou, tout ce qu'il y avait de plus commun, mais un trou qui aspirait tout ce qui pouvait se trouver à proximité. Un trou qui s'élargissait à vu d'oeil même. Tout sauf un trou conventionnel, en fin de comptes. Les sourcils froncés, Harald s'approcha et pour limiter les risques, passa ses bras devant les deux jeunes gens pour leur barrer le passage.

– Reculez... doucement...

De nouveau ce silence assourdissant et le tambour de ses pulsasions cardiaques. BOUM-BOUM, BOUM-BOUM, Harald était loin d'être dupe, ce genre de phénomène ne se produisait qu'en de rares occasions... où quand la frontière entre deux enchantements s'affaiblissait et finissait par se déchirer mètre après mètre, au point de troubler la magie présente chez un sorcier. De jeunes sorciers comme ceux à qui il barrait la route ne pouvaient pas encore le ressentir, leur magie n'avait pas encore atteint la maturité requise.

Nul n'était sans savoir que Poudlard était protégé par un nombre incalculable d'enchantements, certains aussi vieux que les fondateurs de l'école. Avec le temps, et l'intervention de l'homme, les enchantements pouvaient s'affaiblir, parfois même se briser totalement. Conscient de cela, Harald n'en restait pas moins profondément troublé.

Qui avait bien pu provoquer ce déchirement ?

Tirant sa baguette de sa poche - une magnifique baguette en noyer noir nervurée d'or - Harald l'agita au-dessus de sa tête en enchaînant les formules imprononçables. Rapidement, l'extrêmité de la baguette se mit à cracher des étincelles dorées qui révélèrent un pan tout entier d'une espèce de voile transclucide, presque liquide. Deux coups de baguettes suffirent à Harald à le faire scintiller d'une couleur de nacre, tandis qu'à ses pieds le trou rapeutissait à vu d'oeil. Au dernier coup de baguette, un panache de fumée blanche remonta dans les airs et révéla, pendant un bref instant, la hauteur vertigineuse du voile liquide, qui eut vite fait de disparaître dès lors qu'Harald ramena son bras le long de son corps. Tout comme le trou à ses pieds.

Essoufflé, Harald laissa ses poings crispés s'appuyer sur ses genoux.

– Voilà... tout... est rentrée... dans l'ordre...

Harald se redressa si brusquement ensuite que les muscles de son dos claquèrent et lui arrachèrent une grimace qui le fit paraître plus horrible qu'il ne l'était réellement.

27 juin 2012, 17:16
 11/2038  La malédiction d'Harald McGee
« - C’est vraiment bizarre ! Il faut faire quelque chose, le trou est beaucoup plus gros et il aspire beaucoup plus ! Imaginez qu’on se fasse aspirer ! C’est affreux, faites quelques choses monsieur l’auror, je vous en prie ! » S'était écrié William.

Certes le jeune garçon était paniqué. Mais il n'avait pas besoin de crier comme ça, et la jeune fille fit une petite grimace. Mais ensuite elle se mit à sourire. Quel numéro le jeune garçon de Gryffondor. Il venait de dire à l'auror de faire quelque chose, et il avait rajouté "je vous en prie." Cette phrase n'avait pas énormément d’intérêt puisque, Harald McGee allait de toute façon intervenir. Il était d'ailleurs là pour ça.

La jeune fille, quand à elle, n'était plus du tout en situation de stress. Bizarrement, la présence de cet homme lui faisait retrouver tout ses moyens et elle avait confiance. C'était pas n'importe quel sorcier. Il était envoyé par le ministère, et elle était sûre qu'il trouverait une solution, et qu'en présence de lui, il n'y ait aucun danger qu'elle se fasse aspirer ou quoi que ce soit par le trou. Même si elle ressentait tout de même une petite boule dans le ventre. Mais elle s'était quand même énormément rétrécie.

L'Auror avait l'air d'avoir enfin remarqué ce qui se passait. En même temps c'était dur de rater le trou qui se mettait à s'élargir à vue d'oeil. Ce dernier s'approcha en fronçant les sourcils, et la jeune fille finit par sentir le bras de celui-ci qui la repoussait en arrière.

– Reculez... doucement...

Elle s'exécuta, et de toute façon elle n'allait pas avancer. Elle n'était pas folle. Elle regarda William, et n'arriva pas à se faire une opinion sur ce qu'il pouvait ressentir en cette minute. Lui aussi, avait la route barrée par Harald. En entendant le silence qu'il y avait maintenant, la jeune fille se ressentir mal à l'aise. Autant qu'avant, si ce n'est pas plus. Elle avait toujours confiance en l'Auror, mais elle avait peur que cela ne soit pas le genre de chose que l'on puisse régler aussi rapidement . Et si il fallait appeler des renforts ? Non. L'Auror saurait très bien gérer cette situation... Ou sinon il le ferait, mais à son gré. Pour l'instant la fille préférait se taire. Si même William, lui qui est si pipelette, arrivait à se taire, alors elle aussi. Elle ne voudrait surtout pas déconcentrer Harald McGee.

Ce dernier avait vraiment l'air troublé, puis il finit par sortir sa baguette de sa poche. La jeune fille écarquilla les yeux, pour être sûre de ne pas rater une miette de ce qui allait bien pouvoir se passer. Enfin il y allait avoir de l'action. Pitié que cela rentre de l'ordre. Il mit celle-ci d'ailleurs au dessus de sa tête, et se mit à énoncer toutes sortes de formules. Ensuite, la baguette fit quelque chose qui fit un peu sursauter la jeune fille étant donné qu'elle était un peu sur les nerfs, ceci causé par la peur. En effet, elle se mit à envoyer des étincelles dorées qui laissèrent révéler une espèce de voile ressemblant à du liquide. Il y eut ensuite une sorte de couleur un peu nacre, mais la jeune fille était trop occupée à regarder si le trou rapetissait pour tout apercevoir des effets causés par les gestes de l'Auror. Mais ce fut victoire, car le trou se mit à rétrécir petit à petit. Harald fit un dernier coup de baguette, et de la fumée blanche se dirigea vers le ciel, mais Cheryl ne regarda pas ce qu'il se passa ensuite, car elle était si soulagée qu'elle fit un petit geste amical à son ami William. Elle lui fit une petite tape sur l'épaule et leva le pouce en l'air. Ensuite, elle tomba assise par terre un peu euphorique et mit la main sur son coeur. Il battait la chamade tellement elle avait eue peur.

Elle regarda l'Auror et s'apprêta à le remercier. Il avait l'air énormément essoufflé, et c'était assez compréhensible. Il s'appuya sur ses genoux.


– Voilà... tout... est rentrée... dans l'ordre...

Ensuite, il se redressa de manière assez brusque et il fit une grimace.

- Vous allez bien Monsieur ? S'inquiéta un peu la jeune fille, et elle se mit ensuite à marcher jusqu'à être à sa hauteur. En tout cas, vraiment je vous remercie, vous avez été génial !

Elle termina cette remarque par un petit sourire, et elle fit un petit geste avec le visage pour que William en fasse autant. Même si l'Auror n'était pas des plus agréable, c'était super ce qu'il venait de faire. La Serpentard, aimerait bien devenir aussi forte en magie que celui-ci un jour. Pourquoi pas être Auror d'ailleurs ? Enfin bon, puisque le jeune Gryffondor ne parlait pas pour le moment, elle décida de continuer sur sa lancée.

- Vous ne voulez pas aller vous reposer à l'infirmerie ? Je sais que votre devoir, est de surveiller les alentours du Lac, mais je pense que vous avez le droit aussi de vous reposer un peu. Ce que vous avez fait... J'avais jamais vue ça !

C'est vrai ça, jamais elle n'avait pu apercevoir quelqu'un se débrouiller comme ça. Bon en même temps, cela ne faisait même pas trois ans qu'elle était ici, c'est vrai, et jusqu'à présent elle n'avait jamais été confrontée à un problème magique de la sorte. Puis à bien réfléchir, les Auror n'avaient jamais vraiment eu besoin d'intervenir depuis leur arrivée ici. Peut-être même étais-ce la première fois que l'un d'eux venait aider des élèves rencontrant des difficultés. Du moins, elle n'avait jamais vue de ses propres yeux, un Auror en train de secourir des personnes. Ainsi, elle repensa aux étincelles rouges qu'avait provoqué le jeune troisième année de Gryffondor dans le ciel. Harald McGee les avait vues, et il était venu. Mais les autres Aurors dans tout ça ? Peut-être ce sont-ils mit à paniquer en les voyant et ont du prévenir le directeur ou je ne sais quoi ... En tout cas, il est peu probable qu'il ne les ait pas remarqués. Du moins pas ceux rodant autour du lac. Oh et peut-être que si après tout, hein. En tout cas, ils avaient eu de la chance que l'Auror Harald McGee réponde à leur appel à l'aide. Si cela avait prit des proportions énormes et que le trou s'était encore plus agrandit, qui sait ce que les enfants auraient pu faire sous le coup de la panique. Ils n'ont que treize ans quoi ...

- Et sinon, j'ai vue que vous adoriez lire ! Quel est votre genre littéraire favori ? Pardonnez-moi de vous poser tout ça, mais j'adore lire moi aussi ! Et l'écriture est quelque chose que j'apprécie également.

Elle n'arrêtait pas de parler, on aurait dit William ! Bien qu'elle adorait son ami, des fois il posait des questions un peu déplacées aux professeurs. Mais bon, là ce qui importait à la jeune fille, s'était une réponse de l'Auror. Où plutôt plusieurs dans le cas présent. Et si le Gryffondor décidait de rajouter des choses et discuter, cela serait bien aussi. Elle avait l'impression de parler toute seule, sur le coup. Sont-ils toujours autant sur le choc ?

Reducio
Comme William m'a dit qu'il ne serait pas vraiment présent durant les vacances, le prochain post est pour Harald McGee, et je m'excuse si c'est un petit peu court .
04 juil. 2012, 09:46
 11/2038  La malédiction d'Harald McGee

William était impressionné par la puissance magique de l'auror. La couleur de la dorure située sur la baguette avait été transmise au sort que Mr McGee venait d'utiliser. William découvrait ce qu'était un véritable enchantement. Il en avait un juste en face de lui. C'était d'une splendeur majestueuse. La sorte d'étincelle dorée qui tombait comme de la pluie embelissait l'enchantement dont on avait du mal à voir la fin. Le gryffon était fasciné par tant de puissance et de beauté. Pour lui, ce phénomène d'une splendeur incontestable relevait de l'impossible et de l'inimaginable. Mais, maintenant il savait que cela existait. Si l'on regardait bien le troisième année, on voyait un sourire béat s'afficher sur son visage subjugué. Un son sortit de la bouche de William. Seul lui avait entendu le "Woah" qui sortait de sa propre bouche. C'était la seule chose, le seul son qui venait à la bouche du rouge.

William vit la souffrance que ressentait l'auror rien qu'en entendant la voix de Mr McGee qui marquait un temps de pause à chaque fin de mot. L'auror était essouflé et devait surement ressentir une faiblesse ou une sorte de poids s'enlever de son corps mais selon la grimace qu'il tira, la douleur était bien plus grande. Le remerciment de William pour l'auror fut un merci pratiquement inaudible. Il était gonflé, l'auror s'était déplacé pour lui et Cheryl, l'auror avait rétabli le calme et le rouge n'offrait qu'un merci inaudible. Même son esprit était indigné. William restait bouche bée, toujours avec son sourire béat, devant l'auror et l'enchantement. Le gryffon était ailleurs. Il se demandait si un jour, il serait capable de faire. Il tira conclusion qu'il en serait sans aucun doute capable car le rouge pensait être destiné à être le meilleur. Il n'était absolument pas narcissique, ni égoïste.

Bref, Cheryl, en attendant, commençait à discuter avec Mr McGee.


- Vous ne voulez pas aller vous reposer à l'infirmerie ? Je sais que votre devoir, est de surveiller les alentours du Lac, mais je pense que vous avez le droit aussi de vous reposer un peu. Ce que vous avez fait... J'avais jamais vue ça !


William ne parla toujours pas. En tout cas, il suivait avec beaucoup d'attention la réplique que Cheryl venait de dire. Il n'allait pas répondre n'y poser une question indiscrète ou farfelue même s'il en mourrait d'envie. Le rouge approuvait les dires de La Serpentard et acquiesça d'un signe de tête très rapide. Si l'auror ne voulait pas se reposer, il pouvait au moins prendre quelques instants de répits pour souffler et récupérer car il en avait grandement besoin. Il haletait énormément. Selon William, l'auror méritait un peu de repos après avoir sauver la situation catastrophique dans laquelle étaient les deux amis. Mr l'auror ne disait toujours rien. Peut-être était-il trop essoufflé pour avoir la possibilité de leur répondre ? On aurait dit que McGee avait couru un cent mètres, l'esprit de William exagérait à coup sur mais, on entendait les fortes respirations du monsieur.

Il y eut un moment où personne ne parla. Cheryl dut trouver cela énervant ou celle-ci avait besoin de parler, ou une quelconque raison mais la verte brisa ce silence qui était déjà un peu troublé à cause des respirations qui se calmaient petit à petit. Elle prononça une petite tirade un petit peu indiscrète. William était fier de lui car il avait réussi à faire dire à Cheryl naturellement des choses indiscrètes dans le style du gryffon.


- Et sinon, j'ai vue que vous adoriez lire ! Quel est votre genre littéraire favori ? Pardonnez-moi de vous poser tout ça, mais j'adore lire moi aussi ! Et l'écriture est quelque chose que j'apprécie également.

William sortit de sa poche un crayon et une petite feuille et écrivit : Cheryl adore lire et écrire, d'ailleurs elle s'est trouvée la lecture comme passion commune avec Mr McGee. Le rouge ne pensait pas forcément que l'auror "adorait" lire car il ne le connaissait pas et il ne lui avait jamais posé une question aussi peu indiscrète, de plus, William se rendit compte qu'il avait posé peu de question indiscrète aujourd'hui. Il fallait qu'il en pose une. Pour commencer, il allait proposer une idée qui pouvait s'avérer intéressante.


- Si vous ne voulez pas aller à l'infirmerie, vous pouvez, si vous le souhaitez, vous asseoir auprès d'un arbre et on pourrait vous tenir compagnie en vous posant tout un tas de questions, vous ne trouvez pas que cela est une bonne idée ? Vous vous reposez et nous on collecte des infos. Moi, je trouve ça pas mal comme échange.

William avait proposé un échange qui ne s'avérait qu'intéressant pour le rouge mais il avait une chance que l'auror accepte. En tout cas, il ne fallait pas que le gryffon espère trop sinon il serait déçu. Maintenant, Le troisième année devait trouver une question assez indiscrète. C'était assez difficile comme tâche. Par quoi pouvait-il bien commencer par poser comme question ? Le rouge eut l'illumination du siècle. Il avait trouvé une question, pas très indiscrète mais c'était un bon début. Pourquoi l'auror avait-il choisi de devenir auror ? Qu'est ce qu'il aimait dans ce métier ? Voila deux petites questions peu indiscrètes pour commencer.

Heureusement que William n'avait pas peur de poser ce genre de questions. Heureusement que William n'avait pas peur d'être ridicule face aux autres. Ces qualités étaient essentiels pour pouvoir récolter de bonnes informations. Par contre, pour les prochaines fois, il fallait que William apprenne la finesse. Cette qualité était très importante car elle permettait de bien formuler les choses pour les obtenir plus facilement. Pour réussir à acquérir cela, il faudrait bien des entraînements car ce n'était pas une mince affaire que de savoir bien faire les choses.

Bref, maintenant, William posa ses questions :


-Monsieur, j'aimerais vous poser quelques questions. C'est pour plus tard, pour mes ambitions professionnels : comment vous est venu le déclic, comment avez vous choisi de devenir auror, et qu'est ce qui est bien dans ce métier ? Quels sont les inconvénients ?

William s'était concentré et avait plutôt bien posé ses questions. Le gryffon avait constaté que la respiration de Mr McGee s'était calmé et qu'elle s'était stabilisé. Le rouge observa avec attention le paysage, il voulait trouver un arbre assez beau pour être digne d'eux. Alors, son regard vif fit le tour de l'endroit où ils étaient. Au bout de quelques instants, William abandonna l'idée de trouver un arbre parfait et montra du doigt un arbre quelconque à l'auror.


-On peut aller auprès de cet arbre-ci ?

Il attendit la réponse de l'auror pour savoir si oui ou non celui-ci désirait se reposer et rester avec les deux élèves.