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30 juin 2013, 11:20
 05/2039  Bataille dans la salle de bal
Et maintenant, l'incompréhension la plus totale. Shawn Field avait fait une chose tout simplement incroyable. Il avait dit être lui-même le mage noir parmi les professeurs. Vous avez bien lu. Même en cachant d'une façon extraordinaire son jeu, il était tout simplement impossible que ce soit vrai. Le petit blondinet de vingt-quatre ans n'avait pas en lui ce ''petit quelque chose'' qui fait qu'on peut savoir s'il est de près ou de loin lié à la magie noire. Pour avoir côtoyé des mages noirs, Kristen pouvait être sûre que son collègue était aussi pur qu'un nouveau-né. Et donc, ne sachant trop si son collègue voulait absolument se fourrer dans un pétrin pas possible, protéger les autres professeurs ou tout simplement en finir avec tout ça, la jeune femme demeura complètement choquée.

Felipe, comme elle, avait compris que Shawn avait dit un mensonge. Évidemment, c'était un auror, après tout. Sa baguette toujours à la main, le professeur de Défense contre les Forces du Mal observa la suite de la scène. Le terrifiant personnage en était venu à la conclusion que Shawn protégeait le secret d'un de ses collègues. C'était tout à fait possible, mais le secret de qui ? Kristen n'avait pas suffisamment observé tous ses collègues pour discerner parmi eux un mage noir. Certains étaient profondément rongés par un malheureux passé, mais de là à voir en eux un utilisateur de magie noire... Bref. Felipe se tourna vers la porte, ne cessant de répéter que c'était « dommage, vraiment dommage », puis...

Il disparut. Dans un nuage de fumée blanche, il s'était éclipsé. Pour autant, Kristen ne se sentit pas en sécurité : il était toujours là. Shawn, lui, ne semblait s'en rendre compte qu'à moitié. Il dit quelque chose que la jeune femme n'écouta même pas. Elle était trop concentrée. Bon, à gauche, ou bien à droite ? En haut, peut-être. Oui, les méchants réapparaissent toujours en haut. Elle serra un peu plus sa baguette et se prépara à riposter. Elle jeta un bref coup d’œil à son collègue, afin de vérifier qu'il était toujours là, et en un seul morceau. Jamais la jeune femme n'aurait pensé se retrouver dans une telle situation. Enfermée, avec Shawn Field, dans une salle de bal, cherchant querelle avec un auror pour le moins impressionnant. La seule chose qui pouvait rassurer le professeur dans un tel contexte était qu'il n'y avait là pas d'enfants. En effet, entourée de gosses, en plus d'être gênée, elle n'aurait pu surmonter son angoisse comme elle l'avait fait quelques secondes plus tôt. Elle aurait ressenti le besoin de tous les protéger et aurait sans doute pris des risques énormes dans ce seul but.

Le décor rendait l'atmosphère encore plus étrange. En effet, la salle de bal ainsi décorée laissait présager une ambiance festive, pleine de rires, de joyeux cris, etc. Kristen pouvait s'imaginer risquer sa vie n'importe où, sauf dans un tel décor. C'en était presque comique.

La jeune femme, qui s'attendait toujours à voir l'ennemi attaquer par le dessus, fut extrêmement surprise lorsqu'elle s'aperçut que l'auror attaqua en réalité par derrière. C'était encore plus lâche. S'évaporer dans une nuage de fumée pour ensuite apparaître par derrière était une technique d'une bassesse infinie. Mais elle était la plupart du temps efficace, on ne pouvait pas lui retirer cela. L'auror lança donc l'offensive. Un rayon de lumière rouge se dirigea vers les deux professeurs. Kristen n'avait pas le temps de réfléchir, il fallait agir, et maintenant. Elle ouvrit ses grands yeux bleus, leva sa baguette bien devant elle et lança le premier sort auquel elle pensa :


« Stupéfix ! »

Ce sortilège, celui qu'elle appelait, comme beaucoup d'autres sorciers, le sortilège ''passe-partout''. La base des duels. C'est pourquoi elle avait pensé à ce sortilège avant tous les autres. Cependant, elle savait ce qu'il se passerait lorsque son sort entrerait en contact avec celui de son adversaire : une explosion. C'était risqué, mais elle espérait pouvoir s'en sortir justement grâce à cette explosion et à la possible confusion qu'elle allait créer. Tant pis pour les banderoles qu'elle s'était donné tant de mal à accrocher, pour l'heure, il fallait qu'elle et son cher collègue sortent sains et saufs de cette salle. En parlant de ce ''cher collègue'', Kristen tourna les yeux pendant une demie seconde afin de voir où il pouvait bien se trouver, mais ne le vit pas à côté d'elle. Où était-il passé ?

Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
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01 juil. 2013, 16:11
 05/2039  Bataille dans la salle de bal
( Si ça ne vous dérange pas, j'abandonne les images pour gagner du temps sur mon emploi du temps. )

SHAWN FIELD

Certaines choses sont prévisibles, mais ce qui arriva au professeur de soins aux créatures magiques ne l'était pas. L'explosion qui résultat du contact entre les sortilèges lancés par l'auror et le professeur Loewy provoqua une série d’événements regrettables pour notre protagoniste. A peine le temps de comprendre, d'imaginer une réaction, que la table derrière laquelle il se cachait se retournait littéralement comme une vulgaire feuille et le percutait au niveau de l'arcade sourcilière.

Les ténèbres plongèrent sur lui en une fraction de seconde. Puis se fut le calme et l'obscurité la plus profonde.

( Tu as été assommé par le choc pour deux tours et saigne au niveau de l'arcade. Tu n'as donc pas de choix à faire pour ce tour. Tu peux tout de même poster pour décrire tes songes ou tout ce que tu voudras qui relève de ton inconscient. Tu peux aussi très bien ne rien écrire du tout au vu de ton état et laissé faire Kristen. )



KRISTEN LOEWY

L'explosion était prévisible. Son ampleur sans doute moins. Un sortilège d'immobilisme qui rencontre un sortilège de répulsion, voilà qui avait de quoi perturber la magie même la plus élémentaire.

Une onde de choc se propagea dans toute la salle au moment du contact. Les décorations furent balayées, les tables et les chaises soufflées, et que dire du pauvre professeur de défense contre les forces du mal, obligée de lutter de toutes ses forces pour tenir debout. Heureusement ses difficultés étaient également celles de l'auror qui, bien que plus robuste, avait été lui aussi percuté par une table et propulsé vers le mur du fond où il avait tout simplement disparu derrière un mur de débris.

Quand l'onde de choc mourut contre les murs dans un fracas étourdissant de chaises et de tables, le professeur Loewy se retrouva soudain face à un dilemme cornélien :


a . Se porter au chevet du professeur Field, soigner son entaille à l'arcade, et essayer de le réveiller coûte que coûte au risque de négliger sa propre défense.

b . Se concentrer sur l'auror, utiliser un sortilège_inventé pour déplacer la masse de débris, et essayer de le localiser au risque de négliger la blessure du professeur Field.
03 juil. 2013, 15:19
 05/2039  Bataille dans la salle de bal
Il existe des moments où il vaut mieux prendre le temps de réfléchir aux conséquences de nos actes plutôt que de vouloir se précipiter. Mais il y a des moments où on n'a tout simplement pas le temps de le faire. Tout avait mal tourné. Il y avait eu une explosion, comme prévu. Seulement, le professeur Loewy ne s'attendait absolument pas à ce qu'elle saccage la pièce entière. Kristen avait du lutter contre le violent souffle provoqué pour ne pas s'envoler à l'autre bout de la pièce. Des morceaux de tout et n'importe quoi avaient volé, et à plusieurs reprises, elle avait failli se prendre de ces objets volants en pleine tête. Heureusement, un bras déterminé est une excellente armure contre ce genre d'ennemis.
Tout était sens dessus dessous, et l'auror était maintenant hors de vue. La jeune femme espérait qu'il soit gravement blessé, agonisant sous un tas de débris, incapable de se relever, des bouts de verre plantés dans la peau, etc. Mais peut-être était-il tout simplement caché, en pleine forme et attendant simplement le meilleur moment pour attaquer. Kristen observa tout autour d'elle, constatant pleinement l'ampleur des dégâts causés par l'explosion.

Maintenant, ma chère Kristen, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour toi. Je commence par la bonne : on a retrouvé Shawn. La mauvaise ? Il est blessé, là-bas, près de la grosse table retournée et il est tout à fait inconscient. Le pire, c'est que c'est de ta faute. J'espère que tu t'en veux.

Ça oui, elle s'en voulait. Elle observa quelques secondes le mur à moitié effondré vers lequel Felipe Sampedro avait disparu, puis détourna le regard vers Shawn, blessé. Elle soupira, puis se dirigea vers ce dernier, consciente qu'elle offrait ainsi à l'auror l'occasion rêvée de neutraliser ses adversaires.

Le professeur de soins aux créatures magiques était blessé au niveau de l'arcade sourcilière. Kristen imagina alors ce que l'on peut ressentir lorsqu'on se prend une imposante table en plein dans la tête, et fut prise d'un mal de crâne incontrôlable. C'est vrai, ce qui arrivait à son collègue était entièrement sa faute, et elle ne pouvait pas supporter cela. Il fallait qu'elle tente de réparer au mieux sa terrible erreur. Il faisait dans cette pièce une chaleur insupportable. Le professeur de Défense contre les Forces du Mal inspira un grand coup, puis relâcha tout l'air qu'elle gardait, et tenta de se détendre un minimum. Totalement inefficace : ses mains tremblaient et elle fut prise de sueurs froides.

Elle posa tout de même ses mains sur la poitrine de Shawn et sentit ses poumons se gonfler, puis se vider. Au moins il n'était pas mort... Cela ne rassura pas Kristen le moins du monde. Toujours paniquée au possible, elle réfléchit à toute vitesse à ce qu'il fallait faire dans ce genre de situations. Elle n'avait pas intérêt à oublier, puisqu'elle l'enseignait à ses élèves en cours. Alors... Il faut protéger, tout d'abord. La jeune femme cessa de trembler le temps de mettre son collègue sur le côté histoire qu'il n'avale pas sa langue et meure étouffé ; puis écarta les objets autour de lui. Il ne manquerait plus qu'il se prenne une autre table dessus !

Ensuite, elle s'assit à nouveau près de lui et examina de plus près sa blessure. C'était assez superficiel, un bon sortilège et il y avait de grandes chances qu'elle cicatrise vite. Le vrai problème avait été le choc reçu, qui avait plongé le professeur Field dans l'inconscience. Mais elle ne pouvait pas faire grand chose de plus pour l'instant que de soigner cette blessure. Elle saisit donc sa baguette et la pointa vers l'arcade sourcilière de son collègue. Elle prononça tout bas une formule permettant de stopper la descente du sang vers les yeux de Shawn.

Que faire, maintenant ? La jeune femme avait été trop concentrée et avait oublié son angoisse incontrôlable ; mais chassez le naturel, il revient au galop. Le seul fait de regarder ce joyeux petit lutin privé de son sourire et ainsi perdu quelque part dans le noir, incapable de voir ce qu'il se passe, suffisait à faire monter les larmes aux yeux de Kristen. Elle n'espéra alors qu'une chose : que son collègue ne sache pas que c'était par sa faute qu'il avait été blessé et réduit à l'état de légume pendant la bataille avec l'auror. Il était clair qu'elle n'assumait pas cette situation. Elle se sentait minable au plus haut point. Le professeur Loewy se pencha sur le blessé, lui caressa la joue et murmura :


« Hé. Réveille-toi. Tu peux pas me laisser maintenant, pas avec ce fou furieux dans les parages. Allez ! »

Elle entreprit de lui coller une bonne paire de baffes, mais conclut que ce n'était pas une bonne idée. Elle se contenta alors d'attendre, en murmurant à fréquence régulière des petits ''réveille-toi''. Il n'y avait rien de plus à faire. Chercher l'auror ? Non. Impossible de laisser Shawn ici, alors qu'il était à ce point vulnérable. Alors debout, feignasse...

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04 juil. 2013, 11:30
 05/2039  Bataille dans la salle de bal
SHAWN FIELD

Les ténèbres tournoyaient encore et encore, étouffaient même le jeune professeur Field, quand soudain le silence se déchira pour lui rapporter les échos d'une complainte lointaine. Réveille-toi, finit-il par comprendre. Réveille-toi ! Et les ténèbres ne furent plus qu'un vilain souvenir.

La réalité du moment, elle, n'avait toutefois pas l'allure d'un rêve. En rouvrant les yeux, Shawn Field découvrit une salle sans dessus dessous et une collègue inquiète penchée sur lui. Que s'était-il passé ? Tout paraissait si confus dans son esprit. La suite n'arrangea guère sa mémoire. Déjà le tas de débris au fond de la salle s'animait comme sujet à un marionnettiste de l'ombre. Les pieds de tables, les dossiers de chaises, tous les débris de bois tournoyaient, voletaient pour s'assembler les uns aux autres d'une bien étrange façon. L'expert en créatures magiques, et donc en anatomie, devina cependant très vite ou tout cela s'en allait...

Une armée de soldats de bois était entrain de se soulever devant ses yeux...


a . Shawn Field prend le temps de retrouver ses esprits avant d'essayer de se redresser et de saisir fermement sa baguette.
b . Dans un excès de dévouement pour sa collègue, Shawn Field se redresse un peu trop vite, s'empare de sa baguette magique et lance le sortilège Incendio sur l'armée de soldats de bois.




KRISTEN LOEWY

L'angoisse était là, palpable, crispante. Mais le brave professeur de défense contre les forces du Mal luttait du mieux qu'il le pouvait pour ne pas céder à la peur. Après tout, Kristen Loewy n'était pas n'importe quelle sorcière blanche.

Son collègue réveillé de force, elle sentit son corps se détacher d'un poids. Malheureusement pas pour un temps assez long. Derrière deux rangés d'étranges soldats de bois, elle vit Felipe Sampedro se redresser, sa baguette magique pointée vers la fidèle armée qu'il venait vraisemblablement de soulever. Son front ruisselait de sang et que dire de son regard... Noir, irrémédiablement noir de colère.


a . Kristen Loewy rassemble son courage, se redresse, et lève sa propre armée de soldats de bois à l'aide du sortilège Mobilibellum, quitte à s'épuiser.
b . Kristen Loewy prend le temps d'identifier les rouages du sortilège adverse avant de remarquer le lustre pendu loin au-dessus de la tête de Felipe Sampedro. Elle utilise alors le sortilège Destructo pour le faire tomber sur l'auror, quitte à trop relever sa garde.
c . Kristen Loewy étudie la disposition de l'armée et demande au professeur Field de la contourner par le flanc gauche et de l'attaquer avec tout ce qui lui traversera la tête tandis qu'elle-même se déplace vers le flanc droit en lançant plusieurs Stupéfix, quitte à trop s'exposer.
d . Kristen Loewy profite de la position de l'auror pour prendre ses jambes à sou cou et tenter tous les sortilèges qu'elle connaît sur la serrure des grandes portes afin de les ouvrir, quitte à laisser son collègue dans une position délicate.
04 juil. 2013, 23:49
 05/2039  Bataille dans la salle de bal
Il y eut un bruit épouvantable, et tout n'était plus que ténèbres. Le professeur Field, désormais inconscient, avait l'impression de se trouver quelque part entre la vie et la mort, dans un espace sombre et oppressant réservé à ceux qui ne sont ni vraiment morts, ni tout à fait vivants. Comment s'était-il retrouvé ici, il se le demandait bien. Une douleur au niveau de la tête l'empêchait de se rappeler clairement des derniers instants vécus lorsqu'il était encore bien lucide. Un coup l'avait sans aucun doute blessé et assommé... Oui, voilà... Shawn se souvenait maintenant. Sous la forme de flashs, des bribes d'images et de sons refaisaient surface dans son esprit encore un peu confus. Il revit la Salle de Bal, le professeur de Défense Contre les Forces du Mal occupé à attacher une banderole verte et argent, l'arrivée d'un auror dénommé Sampedro, le commencement d'un combat... et une détonation, une table qui se retourne en le percutant de plein fouet au niveau de l'arcade sourcilière, puis le noir complet.

Peut être aurait-il mieux fait de faire face à l'auror plutôt que de se protéger derrière une table qui, suite à l'explosion produite lors de la rencontre des sortilèges lancés par sa collègue et Felipe Sampedro, avait été retournée comme une vulgaire feuille peut l'être par une bourrasque de vent, plongeant alors le malheureux professeur de Soins aux Créatures dans l'obscurité la plus profonde. A présent, Shawn essayait de se réveiller. Ce n'était pas chose facile, à vrai dire il se demandait même s'il n'était pas déjà mort, ou en train de rendre son dernier souffle ; il ne voyait rien, n'entendait rien, et ne pouvait pas bouger. Allongé sur le dos et écrasé par les ténèbres qui l'entouraient, les seuls sentiments que ressentait le professeur Field à ce moment-là étaient la peur, la douleur et l'oppression. Pourtant, alors que toute lueur d'espoir semblait à jamais éteinte, une voix lui parvint, lointaine, comme un écho qui résonnait dans sa tête ; c'était celle de Kristen. Au début, Shawn eut du mal à comprendre ce qu'elle tentait de lui dire, mais peu à peu ses parles lui parvinrent plus nettement.


« Réveille-toi » répétait-elle faiblement.

Et ainsi le professeur Field ouvrit les yeux. Il vit, dans un premier temps, le visage de Kristen qui, penchée sur lui, semblait s'être visiblement inquiétée. Shawn lui adressa un sourire qui se voulait rassurant et se mit sur son séant avec difficulté. Aussitôt redressé, il attrapa fermement sa baguette, qui par chance était en bonne santé, et remercia sa collègue de lui avoir porté secours. Il entreprit alors d'observer tout autour d'eux, et quelle ne fut pas sa stupeur en découvrant l'état déplorable de la Salle de Bal que Kristen et lui s'étaient donné tant de mal à préparer ! L'explosion avait tout détruit sur son passage, il ne restait presque plus la moindre trace des guirlandes et autres bannières aux couleurs de Serpentard. Le jeune professeur était plus que scandalisé ; la seule vision de ce désastre lui resta en travers de la gorge. Mais il n'eut pas l'occasion de se lamenter plus longtemps, car quelque chose commençait à s'agiter au fond de la pièce.

Un tas de débris, composé principalement de quelques restes de meubles n'ayant pas résisté à l'explosion, était en train de s'animer d'une bien étrange manière. Il ne fit aucun doute pour Shawn que l'auror était derrière tout cela, mais à quoi jouait-il ? Souhaitait-il se servir de quelques dossiers de chaises et pieds de tables en les envoyant en guise de munitions sur les deux professeurs ? Non, l'idée en était presque ridicule, un auror avait forcément mieux que ça en réserve. Si jusqu'alors le professeur Field ne s'était guère méfié des débris qui tournoyaient au bout de la salle, il ne lui fallut pas plus de quelques secondes pour comprendre, malgré son état, que Felipe était en train de se constituer, tel un marionnettiste, sa propre armée faite de... soldats de bois ? Cela pouvait paraître incroyable, mais c'était pourtant la vérité ; un bon auror se doit avant tout d'être imaginatif. Bref, les deux collègues se devaient de réagir, et vite !


« Ouh ça craint, il n'a pas l'air content l'auror... Je me charge des Pinocchios si t'es d'accord, toi tu peux t'occuper de Geppetto ! » lança Shawn, dans le but de détendre un temps soit peu l'atmosphère.

Cette fois-ci, il était hors de question pour le professeur Field d'aller se protéger ou de fuir l'affrontement, celui-ci étant inévitable. Il se releva donc, tenta de retrouver tous ses esprits au plus vite - bien qu'ayant encore quelque sensation de vertige - et se mit à réfléchir afin de déterminer ce qu'il pouvait faire d'astucieux pour se rendre utile à sa collègue. Si les soldats créés par Felipe Sampedro étaient faits de débris en bois et que le bois se trouvait être un excellent combustible, Shawn devait donc utiliser un simple sortilège de feu pour réduire son armée en cendres. Il passa une main dans ses cheveux, esquissa un léger sourire à l'idée de pouvoir enfin se venger, et pointa sa baguette en direction des abominables Pinocchios.


« Incendio ! »

Une gerbe enflammée s'échappa alors du bout de sa baguette magique et se dirigea droit sur les fameux soldats. Shawn Field comptait bien montrer à l'auror de quel bois aimait se chauffer le corps professoral de Poudlard, et ce au sens propre de l'expression.
05 juil. 2013, 19:20
 05/2039  Bataille dans la salle de bal
« Et la lumière fut. » Shawn avait finalement ouvert les yeux. Il avait souri. Comment pouvait-il sourire ? Il venait de tomber dans les pommes au beau milieu d'une salle ravagée, en compagnie d'un auror douteux ! Et il souriait. Tout à fait logique. Ce sourire était sans doute censé rassurer la jeune femme, mais cela n'eut autre effet que de l'inquiéter sur la santé mentale de son collègue. Kristen le dévisageait, pleine de surprise, alors qu'il la remerciait et saisissait sa baguette d'un poing ferme. Elle constata bien assez vite que son regard était attiré par autre chose : le tas de débris dans lequel avait disparu Felipe Sampedro. En détournant le regard dans cette direction, elle pu découvrir à son tour l'agitation qu'il y avait là-bas.

Kristen observa la scène avec une certaine perplexité. Les morceaux de meubles détruits commencèrent à s'assembler, non pas pour retrouver leur état originel, mais pour former d'étranges soldats de bois, qui se dressèrent rapidement devant les deux jeunes professeurs. L'auror était vraisemblablement derrière tout ça, et donc ces soldats n'étaient sans doute pas des alliés. Conclusion : il fallait les détruire, et le plus tôt serait le mieux. Sans aucun scrupule : ces bonshommes n'étaient en aucun cas liés à une quelconque forme d'art. Ils étaient bien plus redoutables qu'ils ne le laissaient paraître. Oui, mesdames et messieurs : vos chaises et vos tables cassées sont des armes très dangereuses. Rendez-vous dans une déchetterie en compagnie d'un sorcier fou furieux et vous courrez à votre perte. Pensant cela, la jeune femme conclut qu'il était absolument hors de question qu'elle se laisse abattre par un tas de débris assemblés.


« Ouh ça craint, il n'a pas l'air content l'auror... Je me charge des Pinocchios si t'es d'accord, toi tu peux t'occuper de Geppetto ! »

Le professeur de Défense contre les forces du mal, bien qu'elle n'avait pas vraiment le cœur à ça, fut touchée par la tentative d'humour de son collègue. Elle aurait conclu que le coup qu'il avait reçu sur la tête avait porté atteinte à son jugement et à sa perception des événements, si Shawn ne s'était pas relevé, plus déterminé que jamais. Toujours était-il qu'elle avait bien compris le message : pendant qu'il s'occuperait des soldats de bois, elle devrait se charger de leur créateur. Le deal semblait plutôt correct : n'oublions pas que, quelques secondes plus tôt, le jeune homme était à terre, complètement dans les vapes.

Pendant que le professeur de soins aux créatures magiques devait se préparer à anéantir les êtres de bois, Kristen réfléchissait de son côté à un moyen de neutraliser l'auror. Elle regarda rapidement autour d'elle, à la recherche de quoi que ce soit qui pourrait lui être utile. Ses yeux se stoppèrent alors sur un majestueux lustre qui avait visiblement résisté à l'explosion. Il était pendu juste au dessus de leur adversaire. Fourbe, mais si tentant... Elle se laissa donc tenter. De toute façon, ce n'était pas comme si elle avait le temps de penser à ce qui était loyal ou non, l'urgence étant de sauver sa peau. Et puis, il y avait un fond de vengeance plutôt plaisante à cette machination. Elle regarda son collègue, au taquet, et pensa que c'était au tour de l'ennemi de se prendre quelque chose en pleine tête. Et toc.

La synchronisation fut quasi-parfaite. Alors que Shawn lançait déjà un ''Incendio'' sur les soldats avec une satisfaction perceptible, Kristen pointait sa baguette en direction du fameux lustre. Elle se concentra, puis prononça la formule qui permettrait peut-être aux collègues de se sortir de ce pétrin :


« Destructo. »

Les magiciens ont plus d'un tour dans leur sac. La jeune femme espérait que celui-ci fût à court d'idées, et qu'une bonne fois pour toutes, il les laisse en paix.

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06 juil. 2013, 12:18
 05/2039  Bataille dans la salle de bal
KRISTEN LOEWY, SHAWN FIELD
( L'ordre dans lequel vous postez pour ce tour n'a pas d'importance )


Un soldat s'embrasa sous l'effet du sortilège Incendio du professeur Field, puis un second, et un troisième, et un quatrième... tandis que le lustre décroché par le professeur Loewy s'écrasait au sol avec grand fracas. Felipe Sampedro s'était-il laissé berné ? Difficile de le dire. Le feu magique était devenu incontrôlable, en cela nourrit par l'enchantement que l'auror avait attribué à sa petite armée. Le feu brûlait toujours plus vite et plus fort, avalant toujours plus de soldats et soulevant une colonne de fumée qui noircissait et grossissait à vu d'oeil. Le professeur Field avait sans doute frappé un grand coup, mais à quel prix ? La fumée ne tarderait pas à envahir toute la salle et à stagner faute de puits de sortie. Et que dire du feu en lui-même, si ce n'est qu'il ne tarderait pas à être hors de contrôle. L'instant était critique et Felipe Sampedro demeurait caché par le mur de flammes ou peut-être même volatilisé.

Vous devez faire un choix commun parmi les deux disponibles ci-dessous :

1 . Prendre le risque de vous approcher du mur de flammes et combiner deux sortilèges Aguamenti Maxima pour tenter d'éteindre le feu avant qu'il ne soit trop tard.

2 . Prendre le risque de revenir sur vos pas et de combiner deux sortilèges Duplicahomora pour ouvrir les portes de la Salle de Bal et, sinon pour fuir, ainsi permettre à la fumée de s'échapper des lieux.
08 juil. 2013, 21:06
 05/2039  Bataille dans la salle de bal
Pshit ; BOUM. Voilà ce qu'avaient donnés les sorts des deux professeurs. Pshit, c'était le bruit des soldats qui s'enflammaient sous le sortilège de Shawn. Boum, c'était le bruit qu'avait fait l'immense lustre en s'écrasant au sol. Tout semblait fonctionner pour le mieux : les soldats seraient vite mis hors d'état de nuire, et l'auror était sans doute pris au piège sous le lustre, obligé de regarder son armée se consumer.
Mais quelque chose n'allait pas. Le feu n'était pas normal. Kristen lança un regard interrogateur à son collègue. Les flammes étaient de plus en plus vives et semblaient dévorer les soldats de bois de Felipe Sampedro, tandis qu'une épaisse fumée noire envahissait petit à petit la pièce. Bien sûr. Il n'y avait aucune issue, la fumée ne pouvait donc pas s'échapper. Le professeur de Défense contre les forces du mal n'avait aucune envie de mourir brûlée ou asphyxiée. En fait, elle n'avait aucune envie de mourir du tout. Elle avait bien trop de choses à faire avant. Donc elle s'en sortirait. Et puis, une sorcière qui mourrait brûlée, cela ferait un peu trop moyenâgeux. Trop cliché.

Tenter d'ouvrir la porte aurait été une énorme prise de risques. Tout d'abord parce que les sorts lancés pour la verrouiller étaient sans doute d'un niveau tout autre qu'un simple Collaporta, et donc trouver un contre-sort aurait demandé plus de temps. D'autre part, il ne fallait pas perdre de vue ce qui les attendait à la sortie. Des loups. Si ces bêtes étaient visiblement ennemies de l'auror, et si on dit que les ennemis des ennemis sont des amis, on peut cependant accorder à cette affirmation une certaine marge d'erreur. Sortir de cette salle pour ensuite se faire déchiqueter par des loups affamés était une option peu alléchante.

On dit aussi : « Il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions. » À l'heure actuelle, la jeune femme aurait volontiers craché sur le joyeux bonhomme ayant prononcé ces mots. Lâchons-le dans une salle complètement fermée, avec des flammes incontrôlables et un type complètement secoué qui tente de le tuer, puis voyons s'il pense toujours qu'il n'y a pas de problèmes, que des solutions. Réciproquement, on dit que s'il n'y a pas de solutions, c'est qu'il n'y a pas de problèmes. Risible. Oh, nous allons crever dans une mer de flammes, et nous n'avons aucun moyen de nous en sortir. Pas de problèmes, ça roule. La jeune femme ne savait que faire, et il lui semblait que quoi qu'elle envisagerait, elle finirait par rejoindre sa grand-mémé Niamh, là-haut dans les nuages.

Éclair de génie, prise de conscience. La magie ne serait pas de la magie si elle n'avait pas réponse à tout, ou presque. Ce qui a été créé peut être détruit. Kristen inspira un grand coup, avant que l'air ne devienne tout à fait irrespirable. Elle qui avait toujours aimé contempler le feu se résolut à mettre fin à cette catastrophe. Mais elle n'y arriverait pas seule, le feu était bien trop important. De plus, elle commençait sérieusement à fatiguer. La fumée accentuait son mal de crâne, et lui piquait les yeux, ceux-ci déjà devenus rouges. Elle lança un regard à son collègue et déclara simplement, hochant la tête :


« Éteignons ce feu. »

Difficilement, elle s'approcha des flammes dévastatrices. En plus de la fumée, le feu desséchait ses yeux, et elle avait du mal à les maintenir correctement ouverts. Le seul point positif à cette histoire était le suivant : en ce moment, elle n'avait pas le temps d'angoisser. Il n'y avait plus rien dans son esprit que Shawn, l'auror, le feu et cette salle fermée.
Le professeur Loewy se sentait impuissante, face aux flammes ainsi fâchées. Elle leva tout de même sa baguette dans leur direction et prononça la formule :


« Aguamenti Maxima ! »

Le bout de sa baguette magique produisit une petite lumière bleu clair avant de lâcher un puissant jet d'eau, droit vers le mur de flammes déchaînées. Comme les gentils combattent les méchants, l'eau combat le feu. Et les gentils gagnent toujours, à la fin.

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16 juil. 2013, 00:24
 05/2039  Bataille dans la salle de bal
La chance était-elle en train de tourner ? Alors qu'à peine quelques instants auparavant Felipe semblait dominer de toute sa hauteur les deux collègues, ces derniers semblaient maintenant se ressaisir ; tandis que Shawn venait d'envoyer des flammes sur l'armée de Pinocchios, Kristen quant à elle avait redoublé d'ingéniosité en faisait se détacher du plafond un énorme lustre situé alors juste au dessus de l'auror. Les soldats de bois s'embrasèrent, le luminaire s'écrasa au sol dans un bruit fracassant, tout semblait s'être terminé. Mais le destin ne sembla pas en avoir tout à fait fini avec eux... En effet, ce fut un nouveau problème et pas des moindres qui occupa désormais l'esprit des professeurs : le sortilège lancé par Shawn n'avait pas eu l'effet voulu, peut être s'était-il trompé dans la prononciation ou le geste, mais toujours était-il que les flammes grandissaient à vue d’œil et devenaient de plus en plus hautes et dangereuses.

* La peste soit de cet auror et de ses histoires ! * songea t-il, haïssant le dénommé Felipe Sampedro du plus profond de son cœur.

Une fois de plus, Shawn Field n'avait pas réussi à réprimer cette fâcheuse tendance à donner raison aux diverses et non moins stupides expressions. On dit souvent "jamais deux sans trois", alors évidemment, le pauvre homme s'était senti obligé de tout faire rater une troisième fois. Il avait commencé par se faire passer pour un mage noir, son mensonge ayant énervé l'auror, une véritable bataille faisait maintenant rage. Il s'était ensuite protégé sous une table, ce qui lui valut d'être assommé la seconde d'après. Enfin, il venait de jouer avec le feu, et un incendie ravageait à présent la Salle de Bal. C'était à croire que tout ce que faisait le professeur de Soins aux Créatures n'arrangeait en rien leur situation ; celle-ci empiraient même à chacun de ses moindres gestes et paroles. S'il avait su, Shawn aurait choisi de rester étendu au sol, inconscient, à laisser sa collègue se débrouiller toute seule, car au moins celle-ci savait ce qu'il convenait de faire dans une telle situation.

Mais l'heure n'était pas au désespoir, il fallait agir vite. Le professeur Field se retourna vers sa collègue, celle-ci lui lança un regard interrogateur auquel il répondit par un haussement d'épaules ; il ne comprenait pas plus qu'elle comme un simple sortilège de feu avait pu se transformer en un incendie aussi dévastateur. Il avait beau ne pas être un mauvais sorcier, une telle puissance ne lui était pour autant pas familière. Shawn n'aurait pas été plus étonné si, une fois de plus, il s'agissait d'un coup de Felipe Sampedro. D'ailleurs, en songeant à ce dernier, il remarqua avec horreur que celui-ci avait disparu, tout du moins ne pouvait-on plus rien discerner parmi les décombres, la fumée et la lumière éblouissante des flammes.


« Éteignons ce feu » lui dit-elle, déterminée.

Shawn ne pouvait qu'accepter l'idée. A vrai dire, il n'y avait guère d'autre solution. Ils auraient pu tenter d'ouvrir les portes, mais à quoi bon ? Si des loups enragés se trouvaient bel et bien derrière, il en était hors de question, car le pauvre professeur Field n'avait aucunement envie de se faire dévorer à seulement vingt quatre ans. De plus, tourner le dos à l'auror signifiait aussi prendre un risque non négligeable, tandis que rien ne leur garantissait qu'ils parviendraient à s'échapper si les portes restaient closes. Le professeur de Soins aux Créatures acquiesça donc d'un signe de tête tout en se demandant ce qu'il convenait de faire pour éteindre un tel brasier. Il observa sa collègue s'avancer vers les flammes dangereusement vers les flammes ; il la suivit en fermant à demi les paupières, car la lumière et la chaleur du feu lui brûlèrent presque les yeux. Il entendit néanmoins Kristen jeter un sortilège, et fit comme elle :


« Aguamenti Maxima ! »

Il ne leur restait plus qu'à espérer que leurs deux sortilèges seraient assez puissants pour venir à bout de l'incendie... Car l'air serait probablement bientôt irrespirable.
29 juil. 2013, 12:09
 05/2039  Bataille dans la salle de bal
Sous l'effet du sortilège Aguamenti Maxima, le mur de flammes se défila lentement mais sûrement. Le contact entre l'eau et le feu engendra toutefois une quantité considérable de vapeur et de fumée qui contribuèrent, si cela n'était déjà pas de trop, à brouiller encore un peu plus le champ de vision des deux professeurs.

Ceci expliqua pourquoi, lorsque Felipe Sampedro se releva la rage au ventre, ni le professeur Loewy ni le professeur Field ne vit venir sa riposte. Le sortilège lancé s'avéra d'une telle puissance que les deux professeurs furent projetés dans les airs comme s'ils venaient d'essuyer l'upercut d'un géant.

Le souffle coupé, ils s'écrasèrent tous les deux sur le tas de débris, tout près des portes scellées comme de vulgaires marionnettes que l'auror aurait subitement décidé de jeter à la poubelle.

Leur baguette perdue dans leur terrible chute, les deux professeurs se retrouvèrent simples spectateurs face à l'émergeance d'un homme au coeur du mur de fumée et de vapeur.

Felipe Sampedro s'avança vers eux, l'épaule gauche visiblement disloquée, une partie du visage défigurée par un voile de sang, mais toujours armé de sa baguette à laquelle pendait maintenant un gigantesque fouet de flammes ardantes.

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( L'ordre dans lequel vous postez n'importe pas. )

SHAWN FIELD

Dans votre chute, vous avez clairement sentit une douleur cuisante s'emparée d'une partie de votre corps. Choisissez une blessure parmi les trois disponibles :
Epaule droite disloquée ; Cheville gauche cassée ; Côtes flottantes fracturées.

Vous sentez clairement que la situation vous échappe et que l'auror a pris un court avantage. Que faites-vous ? Choisissez :

Vous fouillez tant bien que mal les débris dans l'espoir de retrouver votre baguette.
Vous vous souvenez que le directeur possède un phénix et en désespoir de cause sondez vos connaissances pour vous souvenir du moyen qui vous permettrait de le faire venir jusqu'ici.

KRISTEN LOEWY

Dans votre chute, vous avez clairement sentit une douleur cuisante s'emparée d'une partie de votre corps. Choisissez une blessure parmi les trois disponibles :
Coude droit disloquée ; Tibiac gauche fracturé ; Bassin fissuré.

Vous comprenez que votre expérience ne vaut rien face à la détermination de l'auror. Ce qui vous pousse à vous surpasser malgré la douleur. Que faites-vous ? :

Vous utilisez votre expertise des sortilèges informulés pour ramener votre baguette dans votre main et lancez le sortilège Protego pour dresser une barrière magique entre vous et l'auror.
Vous utilisez votre expertise des sortilèges informulés pour ramener votre baguette dans votre main et lancez le sortilège Sulfure pour provoquer une douleur lancinante chez l'auror à l'endroit où votre sort l'atteindra.
Vous utilisez votre expertise des sortilèges informulés pour ramener votre baguette dans votre main et lancez le sortilège Incarcerem pour faire surgir des lianes du sol et ainsi emprisonner l'auror.
Vous utilisez votre expertise des sortilèges informulés pour ramener votre baguette dans votre main et lancez le sortilège Conjuncto pour brouiller la vision de l'auror en faisant éclater une violente conjonctivite autour de ses yeux.


LES CONTES DE L'ŒIL
(En vadrouille jusqu'au 3 janvier inclus)