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01 sept. 2013, 13:38
 05/2039  Bataille dans la grande salle
Ambre fut un petit peu soulagée quand elle vit que les trois autres élèves avaient fait le même choix qu’elle. Ils étaient tous allés vers les professeurs. Un bon choix. Ou un choix complètement stupide. La deuxième année le savait, ils ne serviraient strictement à rien. Elle regardait attentivement l’auror, dans l’espoir de percer ses réelles intentions. En vain bien évidemment. Son regard se posa sur la baguette de l’homme… « Vipera ». La jeune préfète ne put s’empêcher d’ouvrir la bouche, dans l’espoir de crier et de se faire entendre par quelqu’un qui viendrait leur porter secours, mais rien ne sortit de sa bouche. Elle devait contempler en silence des centaines de vipères sortirent du sol, renversant tout sur leur passage. En trois mots ; le chaos total.

La jeune fille se tourna vers les professeurs, Miss Swan leur ordonna de reculer jusqu’au mur et de ne pas intervenir. Les élèves ne bronchèrent pas. Ils n’avaient pas tellement le choix. Ambre recula rapidement, les mains en arrières, paumes contre le mur, baguette toujours en main. Même avec la plus grande concentration, ils n’arriveraient de toute façon pas à traverser le mur et échapper, dans ce cas, aux vipères. Mais un ordre restait un ordre. Et les élèves restaient des élèves. Ils écoutaient, obéissaient, sans broncher. Ambre avait peur mais elle ne voulait pas le montrer. De toute façon, que voulait-elle espérer ? Que l’auror arrêterait son numéro si les quatre pauvres élèves, qui avaient décidé de ne pas l’écouter, se mettaient à pleurnicher ? Fallait pas rêver à l’impossible. Entre temps, Miss Swan, après leur avoir crier de se mettre contre le mur et de ne rien faire, avait lancé le sortilège Flambios. Efficace, mais pas assez pour toutes les vipères, malheureusement. Toujours en serrant sa baguette, Ambre se tourna vers les autres professeurs. Elle entendit Miss Abercallie prononcer le sortilège Murus Ignis, sortilège qu’elle n’avait jamais entendu auparavant. Mais qui semblait assez efficace. Elle fut un peu rassurée quand elle vit un mur de feu les séparer de l’auror et des vipères. Mais cela ne dura que quelques instants. L’auror avait, à priori, de nouveau agité sa baguette, et fit disparaître facilement le mur de feu. Tout en changeant les vipères en corbeaux et ordonnant à trois armures de s’interposer entre les professeurs et les élèves.

Ambre regarda autour d’elle, le préfet des Gryffondors essayait tant bien que mal à se mettre le plus près du mur. La jeune fille se tourna en direction de son regard, une des trois armures s’était retournée dans leur direction tandis que les deux autres étaient en direction des professeurs. Alors ? Que faire ? Obéir en ne faisant rien, se laissant approcher par une armure ensorcelée ? Désobéir, en envoyant un sort qui ne serait pas aussi efficace que ceux des trois professeurs ? Ambre sentait quelques gouttes de sueur dégringoler au creux de son dos, sur sa colonne vertébral. Elle ne savait pas quoi faire. « Immobulus ». Elle se retourna en direction de là où venait la voix. Elle découvrit le préfet des Gryffons, armé de sa baguette. Il venait de jeter un sort en direction de l’armure qui s’avançait vers eux. Ce dernier poussa la deuxième année à intervenir. Peut-être maladroitement mais au moins, la question d’obéir ou de désobéir ne se poserait plus. Elle brandit sa baguette en direction de l’armure qui lui tournait le dos et qui était à sa droite.


« Crocagamba ! »

Elle espérait de tout cœur que cela ne fasse pas empirer les choses. Mais elle était quasiment sûre d’avoir fait un mauvais choix… Vivement que tout cela se termine. Mais que cela se termine… bien.

« DÉFONCE-LES TOUS », Monseigneur Endive • « Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe » • Batteuse des Frelons
01 sept. 2013, 19:24
 05/2039  Bataille dans la grande salle
Il était une habitude chez les élèves de Poudlard que Louise avait eu l'occasion de remarquer plusieurs fois au cours de ses surveillances dans la Grande Salle. Une fois n'était pas coutume, une poignée d'élèves avait choisi de rester après le repas du soir afin de terminer leurs devoirs, pour certains en urgence comme le soulignait le grattement acharné de la plume sur le parchemin et les yeux pleins de stress et d'angoisse. Une fois n'était pas coutume non plus, la jeune femme avait décidé de mettre ce temps à profit afin de corriger ses copies dont certaines étaient maculées de terre. *Quand je donne une interro surprise, le temps que je vous laisse avant est destiné à vous nettoyer un peu pas à regarder quelques notes de dernière minutes*
Soupirant en silence, elle afficha une moue consternée et jeta un coup d'oeil à la Grande Salle. Fidèles aux valeurs de leur maison, plusieurs Poufsouffle travaillaient d'arrache pied dont la toute nouvelle préfète mais les autres tables n'étaient pas non plus en reste et si d'aucune n'était remplie, on pouvait compter une quinzaine d'élèves encore présent. A ses côtés pour veiller sur ce petit monde, le professeur Abercallie dévorait de bon coeur un ouvrage de Sortilèges tandis que le professeur Swan était à la limite du ronflement. Il faut dire qu'enseigner l'histoire de la magie et surtout intéresser chacun des élèves ne devait pas être une tâche très facile.

Perdue dans son examen, ce ne fut qu'en entendant le chaos dans le Hall qu'elle prit conscience de ses divagations. Les hurlements, semblables à ceux des loups, n'étaient pourtant pas familiers à l'animagus qui ne put réprimer un frisson tant ils étaient sinistres. Fit alors son entrée un des aurors présents à Poudlard: Aaron Coolidge. Louise n'avait jamais vu d'un bon oeil la présence de ces personnages dans l'enceinte du château et ce fut d'autant plus vrai que celui-ci se mettait à semer la panique à coup d'arrestations et de soit disant complicité envers un mage noir supposé résider parmi les professeurs. A la suite de cette tirade pour le moins étrange, l'auror envoyer trois armures au combat ce qui n'eut pas d'autre effet que d'effrayer la plupart des jeunes présents dans la Grande Salle. Ripostant à la vitesse de l'éclair, les professeurs mirent les armures hors d'état de nuire tandis que Nouméa, pleine de bon sens contrairement aux élèves, enjoignit ceux-ci à sortir leurs baguettes et se ranger derrière elles. Ce que tous firent, non sans hésitations suite à la proposition d'Aaron visant à leur offrir une sécurité que les professeurs n'étaient selon lui pas capables d'apporter.

Probablement fâché que tout le monde se tourne vers les jeunes femmes, l'auror visiblement devenu fou déclencha le chaos et lança une armée de serpents de toute évidence dangereux sur ses adversaires. Très vite, les deux collègues de Louise entreprirent de faire griller les reptiles mais Aaron Coolidge n'était pas du genre à combattre le feu par le feu, mais plutôt du genre à souffler les brasiers avant d'envoyer des oiseaux sur les trois jeunes femmes. Elles étaient mal, la française le savait et les corbeaux qui lacéraient robes et visages n'allaient certainement pas les contredire.
Comme si cela ne suffisait pas, trois armures se dressaient maintenant entre les élèves et leurs protectrices tandis que deux élèves aussi fous que courageux attaquèrent les armures au moment même ou Nouméa Abercallie laissa place à un jeune homme au visage ravagé par les flammes que Louise reconnut comme étant Cal Coolidge. Ainsi, elle avait décidé de jouer un de ses atouts ce qui dissuada le professeur de Botanique d'en faire de même. Mieux valait sortir du bois lorsque la situation deviendrait véritablement critique, en attendant il fallait distraire le fou furieux pour l'empêcher de massacrer la Grande Salle et, accessoirement, les élèves. Levant sa baguette, elle prononça la première formule qui lui passa par la tête et visa Aaron:


" Furunculus! "

Tandis que le sort partait en direction de sa victime, Louise continua de se débattre avec les corbeaux que des coups de coude, main, baguette, ne parvenaient pas à faire partir. A présent, la tranquillité du début de soirée était bien loin et la brune salua rapidement sa capacité à ne paniquer que très rarement, ce qui dans cette situation où pas le moindre indice ne jouait en faveur des professeurs se révélait une aide non négligeable. Peut-être pas au même titre que le sosie de Cal à ses cotés ou même son don d'animagus, mais un plus quand même.
02 sept. 2013, 15:47
 05/2039  Bataille dans la grande salle
Tout était passé si vite. Trop vite. Mais Rachel avait eu le temps de comprendre ce qui se déroulait et ce qu’elle faisait.

Alors qu’elle commençait déjà à paniquer, l’auror leur annonçait qu’un mage noir se trouvait dans le château. De quoi l’effrayer davantage. Et juste après avoir ordonné aux armures de se saisir de leurs trois professeurs, ces dernières lancèrent un Stupéfix pour les abattre. Mais l’homme qui était entré par éruption dans la grande salle n’en avait pas fini avec eux. Il leur fit un discours sur le comportement pas très exemplaires des professeurs, avant de poser une pièce sur la table des Serdaigles — quelle chance elle avait, ce soir… — qui était censé être un Portoloin. Soit disant, ce dernier les mènerait dans un endroit sûr. Mais, instinctivement, Rachel avait reculé derrière ses professeurs, tout comme les autres élèves. Comment faire confiance à un homme qui était entré violemment dans la pièce, et dont elle ne connaissait rien, même pas les vraies intentions ? Son allure même l’effrayait…

Et là, il utilisa le sortilège Vipera.

Des centaines de serpents renversèrent les meubles de la grande salle. Effarée, Rachel regarda les serpents venimeux noirs s’avancer dans leur direction. Lorsque leurs professeurs leur ordonnèrent de se reculer au fond de la pièce, elle ne se fit pas prier. Certes, la fillette aimait les animaux… sauf quand il s’agissait d’incantations. Et la vue de tous ces serpents rampants sur le sol était atroce. Miss Swan lança ensuite un Flambios, puis Miss Abercallie opta pour ce qui semblait être un sortilège de sa confection : Murus Ignis. Et alors un mur de feu se dressa entre le groupe d’élèves et de professeurs et les bestioles. Rachel ne put détacher son regard des flammes ardentes, alors que sa respiration était saccadée. Comment tout cela allait finir ?

C’était fou. Complètement fou. Si elle était montée dans sa salle commune pour finir ses devoirs, jamais elle n’aurait été plongée dans une galère pareille.

De l’autre côté, l’auror agita sa baguette, et un vent balaya le mur de feu, tout en tuant une bonne partie des vipères au passage. Il changea celles qui restaient en corbeau, et trois armures bondirent puis atterrirent entre professeurs et les élèves. L’une se retourna pour se concentrer sur les enfants. En voyant le corps métallique se diriger vers eux, Rachel retint un cri d’effroi. Elle aurait dû appeler les jeunes femmes au secours, mais une boule s’était coincée dans sa gorge. Elle ne pouvait rien faire à par rester là, pétrifiée de terreur, regardant l’armure s’approcher d’eux petit à petit. Mais alors, Luka Rivers, le préfet des Gryffondor, se saisit de sa baguette et lança un sortilège sur l’armure leur faisant face : un Immobulus. La Serdaigle n’eut pas le temps de crier qu’il fallait obéir aux professeurs qu’Ambre Baxrendhel, sa rivale de Poufsouffle, lança un autre sort et cette fois-ci en direction d’une des armures qui leurs faisaient dos et qui s’occupaient des professeurs. Elle avait optée, pour sa part, pour un Crocagamba. Et alors, la fillette blonde du faire un choix.

Soit elle devait aider les autres en attaquant l’armure face à elle, désaxée sur sa gauche, au risque d’attirer ses foudres, soit elle devait obéir à ses professeurs pour rester en sécurité, mais alors Luka et Ambre auraient des ennuis avec leurs adversaires. Tous ces problèmes arrivaient comme ça, d’un seul coup, sans qu’elle ne s’y soit jamais préparée. Dire qu’en plus, elle devait déjà affronter ses propres ennuis ! Etait-elle simplement assez courageuse pour lever sa baguette et jeter un sort ? L’était-elle simplement ? Pour la première fois, elle espérait que Rocky se manifeste jusqu’à ce que cette histoire se termine. Sa deuxième personnalité n’aurait pas eu peur face à cette situation. Elle l’aurait affronté avec un sourire au lèvre, et peut-être même qu’elle aurait osé se détacher du reste des élèves pour aller faire la peau de l’auror. Mais la petite Rachel Goodheart, elle, n’avait pas ce tempérament.

Par contre, elle avait l’esprit d’équipe, et jamais elle n’aurait laissé des personnes en difficulté sans avoir tenté quoi que ce soit. De plus, elle était l’une des plus âgés parmi ces jeunes sorciers collés au mur. En puisant dans ce qu’il lui restait de courage, et en combattant son envie de fuir et les battements horriblement rapides et lourds de son cœur, elle brandit sa baguette en direction de l’armure. Elle fouilla à toute vitesse dans les archives de sa mémoire et se souvint d’une sort qu’elle avait apprise seule. En effet, un soir, avant l’heure du couvre-feu, elle était passée une dernière fois à la bibliothèque dans l’espoir de lire un livre regroupant quelques sortilèges intéressant. Elle voulait en effet développer ses attaques. Et puis, elle tomba sur ce sortilège qu’elle comptait désormais utiliser, à l’instant même. Evidemment, elle s’était entraînée tant bien que mal là-dessus. Il fallait prier Merlin pour que son coup réussisse. La fillette agita sa baguette.


« Rejecta ! » cria-t-elle à plein poumon.

Elle ne pouvait plus revenir en arrière, désormais. Elle devait se protéger, mais aussi protéger les autres enfants. Elle n’avait certes pas le courage d’une Gryffondor… mais elle avait l’esprit d’une Serdaigle. Ses compétences devaient servir, coûte que coûte, pour tous les sortir de cet enfer !
23 sept. 2013, 14:47
 05/2039  Bataille dans la grande salle
( Afin d'endiguer les temps d'attente, j'ai décidé qu'une date butoir serait fixée après chaque intervention. A la date indiquée, une nouvelle intervention sera postée quoi qu'il arrive. Il ne tiendra qu'à vous de poster à temps ou de subir l'action. Je préfère préciser que cette mesure n'est pas mise en place pour vous tordre le cou, mais seulement pour nous permettre d'avancer plus vite vers la fin de ce chapitre tout en conservant votre envie d'y poster. )


Agir ou subir, obéir ou désobéir, la vie était faite de choix et les jeunes élèves attroupés au fond de la grande salle allaient l'apprendre à leur dépens. Aucun choix n'était ni bon ni mauvais par définition, tout du moins pas tant qu'il ne se transformait pas en conséquences pour tout ce qui nous entoure. Quand Luka Rivers lança le sortilège Immobulus sur l'armure menaçante qui lui faisait face, il apprit durement qu'il n'était qu'un élève en première année et que face à lui se dressait non pas qu'une armure en acier, mais un enchantement d'une puissance qui le surpassait en nombre d'années d'expérience. Le sort ricocha et prit à son propre piège, le jeune Gryffondor se retrouva immobilisé.

A côté de lui, Ambre Baxrendhel eut à découvrir la même vérité. Celle qui voulait qu'une enfant de première année ne puisse pas surpasser les compétences magiques d'un auror. Cette dure réalité vit le sortilège Crocagamba ricocher sur sa cible première et toucher plus loin le professeur d'Orville qui trébucha après avoir attaqué l'auror. Rachel Goodheart n'était pas en reste. Son sortilège Rejecta ricocha lui aussi et toucha le professeur Swan qui se retrouva soudain incapable d'approcher les élèves, comme si un mur invisible les séparait désormais.

Face à eux, l'auror laissa apparaître un sourire amusé lorsque son regard vit le visage du professeur Abercallie se changer en une copie conforme de son frère. Une métamorphomage, songea-t-il, voilà qui rendrait les choses plus piquantes. Par chance, visiblement plus que par volonté, le professeur de sortilèges opéra une diversion qui permit au professeur de botanique d'atteindre l'auror avec un puissant maléfice. Le sourire d'Aaron s'effaça alors que son corps se couvrait progressivement de furoncles.

Contre le mur, les élèves étaient submergés. L'auror fit décoller trois nouvelles armures qui vinrent s'ajouter aux trois armures déjà sur place. Mais contre toute attente, alors que la paralysie gagnait certains froussards et que la stuppeur d'avoir mal agis immobilisait les autres, les armures les plaquèrent tendrement contre le mur en dressant une chaîne avec leurs bras pour les protéger...

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( L'ordre de post n'a pas d'importance. )


Professeur D'Orville. Vous avez touché votre cible, mais vous voilà étalée sur le sol, crochetée par un sort que vous n'avez vu venir de nul part. Qui vous a attaqué dans le dos ? Allez savoir. Ce qui est certain, c'est que votre baguette vous a échappé des mains et glisse à présent jusqu'à un attroupement de corbeaux.

[1] Vous vous relevez, en sachant pertinemment que vous serez sans défense dans le champ de vision de l'auror, courrez et vous vous jetez pour rattraper votre baguette magique.
[2] Vous guettez votre baguette magique et décidez de rester couchée sur le sol pour éviter un autre sort malheureux.

Professeur Abercallie. Votre métamorphose n'a pas eu tout à fait l'effet escompté mais vous vous réjouissez que cela ait permis à votre collègue d'atteindre votre adversaire. La situation vire légèrement à votre avantage maintenant.

[1] Vous faites éclater les furoncles qui couvrent le corps de l'auror en lançant le sortilège Explodio.
[2] Vous profitez de son hésitation pour lancer le sortilège Evanesco sur les corbeaux avec l'idée de les renvoyer dans un autre lieu, loin d'ici.
[3] Vous lancez le sortilège Guluare sur l'auror dans l'espoir de le propulser vers les portes et de l'y clouer pour de bon.

Professeur Swan. Les corbeaux sont toujours plus nombreux. Trop nombreux. Vous croulez sous la pression.

[1] Vous continuez de vous débattre avec vos bras en attendant un miracle.

Luka Rivers. Vous êtes immobilisé. Tant que personne ne vous délivrera de votre propre sortilège, vous ne pourrez que subir ce qui se passe dans la grande salle. Quelque chose vous frappe néanmoins. Pourquoi les armures semblent-elles vous protéger vous et les autres élèves ? ( votre panique passe à 4/10 )

[1] Vous êtes immobile. Vous ne pouvez plus rien faire si ce n'est penser et observer le triste spectacle qui se joue devant vous.

Ambre Baxrendhel. Vous êtes effrayée par votre échec. Vous avez mis le professeur d'Orville en danger. Votre propre directrice de maison ! ( votre panique passe d'abord à 2/10 puis sur 3/10 en voyant que vous avez touché votre directrice de maison. ) Comme les autres, vous restez interdite devant le geste amorcé par les armures.

[1] Vous levez les yeux vers l'armure qui se tient tout près de vous et vous retient sans cruauté contre le mur et laissez échapper presque malgré vous un " pourquoi ? " murmuré.
[2] Vous vous en voulez tellement que vous fondez en larmes en restant planté sur place.

Rachel Goodheart. Vous êtes toute aussi effrayée par votre échec. Vous avez dressé un mur invisible entre les élèves et le professeur Swan que vous voyez disparaître peu à peu sous une masse toujours plus importante de corbeaux. ( votre panique passe à 4/10 ) Comme les autres, vous restez interdite devant le geste amorcé par les armures.

[1] Vous décidez de réparer votre erreur, dégagez votre bras, et lancez le sortilège Petrificus Totalus en direction des corbeaux.
[2] Vous vous en voulez tellement que vous fondez en larmes en restant planté sur place.

Jade Wellington. Vous subissez l'action depuis ses débuts. Vous êtes la plus éffrayée du groupe. A vrai dire il ne manque pas pas grand chose pour que vous vous évanouissiez sur place. Mais vous tenez encore bon malgré tout.

[1] Vous vous effondrez sur le sol en priant tous les dieux qu'un miracle survienne.
[2] Vous serrez les machoires, restez parfaitement droite, et tenez bon pour ne pas décourager encore plus vos camarades.


[Date butoir : 1er Octobre]

LES CONTES DE L'ŒIL
(En vadrouille jusqu'au 3 janvier inclus)
25 sept. 2013, 18:44
 05/2039  Bataille dans la grande salle
Rachel avait pourtant pensé bien agir. Elle croyait qu’en lançant ce sort sur cette armure, elle la bloquerait et l’empêcherait d’aller en direction de ses professeurs. Mais la vérité fut toute autre : le sort ricocha sur l’armure en fer et un mur invisible sépara les élèves du professeur Swan.

La fillette resta interdite face à ce qu’elle venait de provoquer. Elle venait d’échouer. Elle avait sans doute condamné Miss Swan, qui s’enfonçait sous un tas de corbeau. L’effroi la saisit lorsqu’elle vit les bras de la jeune femme se débattre, tenter de la sortir de son calvaire, sans qu’elle y arrive. Elle était prise au piège… Elle-même ne pouvait rien faire pour se défendre… Et Rachel n’avait fait que rajouter plus de difficulté. Elle tourna finalement la tête vers ses camarades, et découvrit un Luka immobilisé par son propre sort et une Ambre qui semblait elle-même terrorisée. En effet, elle avait touché sa directrice de Maison. Les trois jeunes sorciers avaient chacun raté leur sort. Elle fixa les autres élèves, regroupés vers le mur. Elle aurait dû faire comme eux, finalement : se coller au fond de la pièce et attendre, sans rien faire, au lieu de tenter l’impossible et de mettre tout le monde un peu plus dans l’embarras.

Alors que ses yeux se mouillèrent de larmes, elle distingua à travers sa vue brouillée trois autres armures qui s’ajoutèrent à celles déjà sur place. Elle crut un instant qu’elles s’en prendraient à eux, mais alors que la peur la paralysait, les corps métalliques les plaquèrent tendrement contre le mur en pierre, et formèrent une chaîne autour d’eux. Elle n’en crut pas ses yeux. Les protégeaient-ils ? Cet homme à l’autre bout de la salle leur en avait-il donné l’ordre ? Elle tenta de le distinguer derrière les armures, mais ne put le voir. Ses idées commencèrent à s’embrouiller. L’auror leur voulait-il du mal ou du bien, finalement ? Le Portoloin qu’il avait sorti un peu plus tôt aurait-il pu vraiment les conduire dans un lieu sûr ?

Ce qui la ramena à la réalité fut un des bras de Miss Swan, se débattant or de la masse de corbeau, qu’elle vit à peine derrière les armures. Ses yeux marron s’écarquillèrent en réalisant qu’elle avait besoin d’aide. Oui, mais la dernière fois qu’elle avait tenté un sort, il avait créé un mur la séparant des élèves, et qui ne s’était d’ailleurs toujours pas volatilisé. Rachel resta figée un instant, réfléchissant à une allure folle. Elle devait faire quelque chose… Mais quoi ? Elle fouilla dans sa mémoire, tout en essuyant ses yeux mouillés. Elle s’était juré de ne pas défaillir. Elle ne le devait pas. Elle devait utiliser ses atouts de Serdaigle pour aider les autres, et surtout leur professeur qui croulait sous la nuée d’oiseaux noirs. Un sort lui vint alors en mémoire, mais très vite une pensée suivit : et le mur invisible ? Si jamais cela devait ricocher, qui toucherait-il ? Elle risquait gros… Et pourtant, elle devait tenter le tout pour le tout.

La deuxième année tenta alors de dégager son bras droit, celui dont la main tenait sa baguette.


« Vas-t’en ! » marmonna-t-elle à l’intention de l’armure.

Il ne bougea pas d’un pouce. Cependant, elle finit par libérer son bras, et avec toutes les difficultés du monde, elle pointa sa baguette en direction des corbeaux.


« Petrificus Totalus ! »

Le sort allait-il ricocher ? Ou, avec un peu de chance, traverserait-il le mur invisible ? La fillette blonde pria à nouveau Merlin. Un nouvel échec lui ferait perdre tout espoir. Le sien, en ce moment, était mince, très mince. Mais il était toujours présent.
26 sept. 2013, 23:28
 05/2039  Bataille dans la grande salle
Jamais l'envie d'être un Scrout à Pétard n'avait autant charmé Nouméa Abercallie. L'idée de pouvoir sortir d'ici tranquillement et d'aller vaquer à ses occupations d'animal bizarroïde était tout à fait charmante. En comparaison, bien évidemment. Mais disons que les choses n'allaient vraiment pas dans le bon sens, ce n'était pas forcément pire, mais c'était loin d'être mieux.

Pour résumer, trois élèves avaient subit leurs sortilèges, dont un qui avait attaqué Louise et un second qui empêcher Ellana de faire son possible auprès des enfants.
Nouméa eut soudain irrépressible envie de leur crier de tout arrêter, d'arrêter la lutte dans laquelle ils s'étaient engagés sans savoir. La jeune professeur avait conscience du danger. Personne ne faisait usage de sortilèges comme ceux qu'utilisait l'auror si ses intentions étaient mielleuses. Non, c'était une histoire d'adultes, de personnes responsables, qui pouvaient subir des coups sans avoir à les reporter à leurs parents. C'était même -semblait-il- le but de cette histoire. Il n'était pas simplement question de désarmer son adversaire pour pouvoir tirer profit, la chose allait beaucoup plus loin. Trop loin dans une école, peut être.

Ellana était toujours férocement attaquée par les oiseaux maudits. Leurs croassements sinistres ne tarissaient pas d'éloge quand aux coups de griffes qu'ils assénaient à la collègue de la française. Nouméa espérait sincèrement que tout n'était que superficielle et que le professeur Swan avait pû lancer un petit sort de protection avant l'attaque. Néanmoins, son élan de compassion ne dura pas longtemps lorsque la jeune femme croisa le regard de l'Auror. Nouméa réprima un frisson à la vue du sourire amusé de l'Auror et elle dut s'efforcer d'avaler sa salive. La jeune française n'avait jamais été une très grande sociologue, sa passion pour la magie et les langues anciennes la refermaient souvent autour d'un cercle d'amis restreint et cela lui suffisait. Pendant un instant, elle regrettait d'avoir agit de la sorte. Elle pensait pouvoir prédire le comportement d'une personne qu'elle ne connaissait à peine, alors qu'elle était incapable d'acheter un cadeau qui plairait à ses proches. Nouméa voulait dire quelque chose. Quoi ? Elle n'en savait rien. Mais juste quelque chose qui pourrait lui faire gagner quelques secondes pour éclaircir la situation et permettre à chacun de se refroidir la tête.
Les prières de la jeune femmes furent exaucées lorsque le sort de Louise toucha Aaron Coolidge. Voilà la réponse, Nouméa devait clairement se taire. Car c''était un sort mineur, certes, mais un qui ne rendait aucune tâche agréable. Elle regarda sa collègue qui était au sol et lui adressa un sourire que Nouméa savait ne serait pas remarqué.

Le fier sourire de l'Auror s'effaça, tandis que sa peau se recouvrait d'horribles pustules. L'attention de l'Auror était donc quelque peu dispersée et c'était le moment propice pour agir. Mais pas trop.

Nouméa mouva son poignet rapidement et élégamment alors qu'elle lançait de manière informulée le sortilège auquel elle pensait.

* - Explodio. *

Concrètement, le professeur de Sortilèges aurait pu lancer un sortilège beaucoup plus offensif, mais elle préférait attendre que l'Auror soit davantage déconcentré pour tenter une quelconque attaque qui pourrait se retourner contre le petit attroupement si les choses ne se passaient pas comme prévu. Mais, ce petit sortilège, Nouméa l'espérait, ferait son petit bout de chemin et comme tout le monde le sait : Quand on perce un furoncle, ce n'est jamais une grande partie de plaisir.

» On a tous nos cicatrices, certaines sont à l'extérieur et se voient, d'autres à l'intérieur et invisibles. «
« Griffes et Crocs, Griffes et Cœur, Gryff vainqueurs ! »
30 sept. 2013, 20:44
 05/2039  Bataille dans la grande salle
Une fois son sort jeté, elle regretta de l’avoir lancé. Et pour cause. Il frappa de plein fouet Miss D’Orville. Sa directrice de Maison. Alors là. On pouvait difficilement faire pire. Heureusement, la jeune femme avait réussi à lancer un sort en direction de l’auror avant de se faire toucher à son tour. Ambre se tourna rapidement vers les autres élèves, dans l’espoir de voir que leurs sorts avaient marché mais malheureusement c’était une tout autre réalité qui s’offrait à ses yeux. Le préfet des Rouges venait de se faire toucher par son propre sort, Goodheart avait, quand à elle, touché Miss Swan. Et pour la Serpentard, elle, elle n’avait touché personne, car elle n’avait pas bougé sa baguette d’un centimètre. La jeune fille sentit une douleur bizarre envahir son corps. Elle avait peur. Quoique. Non. Elle était effrayée. Elle avait raté son sort. Et encore, ça n’était pas le plus grave. Le plus grave était qu’elle avait touché quelqu’un qui était dans le même camp qu’elle, normalement. Qui plus est sa propre directrice de maison. Dans un moment pareil ce n’était vraiment pas le meilleur moment. Et ce n’était pas non plus le meilleur moment pour se plaindre.
Il fallait réagir. Il ne fallait pas se laisser submerger par les émotions. La préfète se tourna en direction de l’auror mais son regard s’arrêta lorsqu’elle vit un homme qu’elle n’avait jamais vu. Elle comprit rapidement en voyant que le Professeur Abercallie manquait à l’appel, qu’elle avait prit l’apparence d’un homme. Sûrement quelqu’un que connaissait l’auror. Histoire de semer le trouble dans son esprit. Mais ça n’avait pas l’air de bien marcher, malheureusement. Pourquoi dire ça ? Tout simplement parce que trois armures atterrirent pile à côté de leurs « copines » qui étaient en face des élèves. Ambre en conclut que l’auror n’était pas dupe. La jeune fille se tourna vers ses camarades au moment où les armures les plaquaient contre le mur. Elle pensait ressentir une douleur mais non. Les armures les avaient tendrement plaqués contre le mur, comme si elle voulait les protéger. Bizarre bizarre. Tout se mélangeait dans la tête de la deuxième année. Elle ne comprenait pas pourquoi l’auror tenait à les protéger. Voulait-il lancer un sort puissant sur les trois professeurs et donc protégeait les enfants ? Non, ça n’était pas logique. Et même si cela l’était, pourquoi faisait-il ça ?
Sans sans rendre compte, Ambre s’était tournée en fermant les yeux. Elle les rouvrit brutalement lorsqu’elle entendit sa voisine, en l’occurrence Goodheart, lancer un sort vers les corbeaux. Elle ne put s’empêcher de penser que cette Serdaigle là, elle l’aimait bien au fond. Mais elle ne pourrait en donner les raisons. La jeune fille sentit une boule se former au niveau de son cou. Non. Elle ne pleurerait pas. Elle ne voulait pas. Il fallait qu’elle se reprenne en main. Oui mais comment ? Elle était incapable de lancer un sort à ce moment-là. Pas qu’elle ne pouvait pas, mais c’était plutôt la volonté qui jouait sur ce coup-là. Elle ne voulait surtout pas retoucher une des professeurs. Non, elle devait le faire autrement. Et comme si cela pouvait changer la face du monde, elle se tourna vers l’armure la plus proche d’elle et lui murmura :

« Pourquoi ? »

Comme si l’armure allait lui répondre et changer subitement de camp. Mais bon. Maintenant elle l’avait dit, elle ne pouvait plus reculer. Et puis, qu’est-ce que l’armure pouvait lui faire ? A part la serrer de plus en plus fort contre le mur jusqu’à la fin ?...

« DÉFONCE-LES TOUS », Monseigneur Endive • « Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe » • Batteuse des Frelons
02 oct. 2013, 10:02
 05/2039  Bataille dans la grande salle
La bonne nouvelle, Aaron Coolridge avait été touché par le sortilège de Louise et se retrouvait maintenant recouvert de pustules. La mauvaise? Elle-même s'était retrouvée au sol peut-être trente secondes après avoir touché l'auror. Qui, comment et pourquoi, la jeune femme n'en avait aucune idée. Elle savait juste que l'attaque venait de derrière et que là seuls se trouvaient les élèves.
Alors que la situation aurait pu s'améliorer, voilà qu'elle semblait empirer davantage. Restant à terre afin d'éviter tout autre sort perdu, le professeur D'Orville évalua la situation. Sa baguette avait disparu à un endroit qu'elle n'arrivait pas encore à déterminer, les enfants étaient acculés contre le murs par de nouvelles armures et alors que Nouméa tentait de faire exploser les affreux bubons présents sur tout le corps d'Aaron, rendant Louise plutôt fière de son action, Ellana Swan était harcelée par une nuée de corbeaux de plus en plus impressionnante. Hélas, sans sa baguette la française ne pouvait rien faire.
Pestant contre le sort qui l'avait envoyé au tapis, elle essaya de se repasser le cours des événements précédents. Alors que le professeur de Sortilège avait opéré une merveilleuse diversion en prenant les traits de Cal Coolridge, quelques uns des élèves avaient décidé d'aider leurs professeurs. Aider s'était révélé ne pas être le bon terme finalement, car le sort d'immobilité lancé par le préfet rouge s'était retourné contre lui à en croire l'étrange position de ce dernier. Quand au Rejecta que Louise avait vu partir de la baguette d'une jeune Serdaigle, il s'était également retourné contre elle et avait dressé un mur entre eux et le professeur d'Histoire de la Magie qui tentait alors de leur venir en aide.
Remords ou simple inconscience, la fillette venait de retenter une attaque, cette fois dirigée contre les corbeaux qui attaquait Ellana. Et si Louise savait bien une chose, c'est que panique et magie n'ont jamais fait bon ménage, aussi lorsqu'elle vit l'action elle ne put que crier à l'intention des élèves:


"Pour l'amour du ciel, cessez d'envoyer des sortilèges! Faites preuve d'un peu de bon sens et protégez vous !"

En se tournant vers les élèves, la brune avait pu entrevoir le regard effrayé et désolé d'Ambre, préfète de Poufsouffle, et elle comprit alors que le sortilège qui l'avait maintenu au sol quelques instants plus tôt avait du être de son fait. Heureusement, Louise avait récupéré l'usage de ses jambes mais sans baguette, elle ne pouvait rien tenter aussi resta-t'elle allongée, scrutant le capharnaüm qui tenait lieu de Grande Salle il y avait de cela quelques heures, à la recherche de sa baguette.
Bingo. A quelques mètres des professeurs, la fidèle alliée de la sorcière se trouvait tout près d'une nuée de ces stupides oiseaux. Il aurait cependant été bien stupide de la part du professeur de courir à découvert vers celle-ci aussi elle se contenta de guetter la suite des événements, serrant les dents devant la tournure que cela prenait et devant son inactivité passagère.
06 oct. 2013, 00:23
 05/2039  Bataille dans la grande salle
Le monde était-il si injuste ? Aaron Coolidge jura que oui lorsque le sortilège d'explosion le propulsa violemment contre les portes closes de la grande salle. Ses furoncles éclatèrent à l'unisson et libérèrent une telle quantité de pus qu'à sa terrible douleur se mêla une odeur répugnante.

Le professeur Abercallie était indéniablement une ensorceleuse de talent. Reste que le souffle de son sortilège balaya tout sur son passage, tables, bancs, et même la baguette du professeur D'Orville avant de faire exploser les magnifiques vitraux de la grande salle. L'air froid de cette nuit d'automne s'engouffra d'une seule traite et effraya une partie des corbeaux qui en profitèrent pour déguerpir.

Heureusement pour le professeur Swan, le sortilège de la jeune Serdaigle fit s'écrouler sur le sol la nuée de corbeaux qui tentait de l'assiéger, tous figés dans des positions toutes plus étranges les unes que les autres.

Résumons. L'auror semblait cloué aux portes de la grande salle, incapable presque de bouger, deux professeurs avaient toujours l'usage de leur baguette, un autre devait faire sans. Et aussi bizarre qu'on puisse l'imaginer, une armée d'armures assurait la sécurité des enfants. Tout semblait courir sur la meilleure des pentes quand une voix s'éveilla des profondeurs de l'une des armures, proche de la jeune Poufsouffle

« Aucun enfant ne devrait avoir à souffrir par la faute d'un adulte. »

Tels furent les mots qui résonnèrent dans la tête des enfants engagés dans cette bataille. La voix qui s'adressait à eux semblait tout droit sortie de leurs songes les plus fous, rugueuse et profonde à la fois, imprégnant la moindre parcelle de leur cervelle comme une seconde conscience.

A l'autre bout de la salle, Aaron sentit l'émotion le submerger. La barrière émotionnelle qu'il s'était juré de préserver vola en éclats en une fraction de seconde sous le poids combiné du mal qui le rongeait et de cette douleur intenable qui lui criblait le corps. Il eut beau serrer ses mâchoires, une larme roula sur sa joue. Les souvenirs de son enfance inondèrent sa tête, y compris tous ceux liés à Poudlard. Le regret, la peine, le chagrin, tout le submergea devant l'évidence même.

Il allait mourir.

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( L'ordre de post n'a pas d'importance. )


Professeur D'Orville. Le souffle du sortilège d'explosion a balayé votre baguette. Vous avez beau regarder dans toutes les directions, elle demeure introuvable. L'auror, lui, semble cloué aux portes de la grande salle. La colère gronde en vous. Vous avez perdu votre baguette et l'ennemi vous apparaît affaibli. Un instinct s'éveille en vous, un instinct que vous pensiez ne jamais ressentir. Vous avez soif... une soif de sang. Vous comprenez que l'instinct animal qui dormait en vous s'est réveillé. Que faites-vous ?

[1] Pour le bien de tous, vous décidez de ramper sur le sol jusqu'au fond de la grande salle et de disparaître derrière la petite porte située à quelques mètres du groupement d'élèves.
[2] Vous laissez votre instinct se déchaîner et vous prenez votre forme d'animagus en vous persuadant que vous pourrez vous contrôler.
[3] Tout est une question de timing. Vous revêtez votre forme d'animagus sans plus tarder et vous jetez à corps perdu sur l'auror pour en terminer.

Professeur Abercallie. L'étalage de votre puissance magique a mis tout le monde d'accord, non sans quelques dommages colatéraux il est vrai. Votre expertise vous dit que vous avez pris l'ascendant et qu'il ne suffit plus de grand chose pour s'attirer la victoire finale. La question est comment ?

[1] Par la folie, en utilisant le sortilège Dilludere qui fera perdre tout sens de la réalité et de la vérité à la cible.
[2] Par la barbarie, en utilisant le sortilège Vuidintralis qui déchirera le ventre de la cible pour le vider de ses entrailles.
[3] Par la douleur, en utilisant le sortilège Sulfure qui provoquera une douleur lancinante à n'importe quel endroit du corps de la cible.
[4] Par la torture, en utilisant le sortilège Conjuncto qui rendra la cible aveugle en faisant éclater une violente conjonctivite autour de ses yeux.
[5] Par le désespoir, en utilisant le sortilège Bruma Candesca qui fera défiler une brume inquiétante à ras le sol au sein de laquelle la cible vera la gravité s'inverser.
[6] Non, pour rien au monde vous n'oseriez attaquer cet homme soudain affaibli, quand bien même il viendrait finalement à se réveiller pour vous attaquer de toutes ses forces.

Professeur Swan. Aussi incroyable que cela puisse paraître, une élève vous a délivré d'une mauvaise passe. En vous tournant vers elle, vous remarquez enfin le contingent d'armures qui garde les enfants plaqués contre le mur. En voulant vous approcher, vous comprenez que le sortilège qui a fait s'hérisser les poils sur votre nuque toute à l'heure, est un sortilège qui vous tient à distance des élèves. Que décidez-vous ?

[1] Vous utilisez le sortilège Destructum pour rompre l'enchantement.

Ambre Baxrendhel. Votre question anodine, presque désespérée, a pourtant trouvé un écho inespéré. Vous n'en croyez pas votre propre tête. Vous êtes intimement convaincue que l'armure vous a répondu et la réponse vous soulage autant qu'elle vous glace. Et si vous vous étiez trompé de camp finalement ?

[1] Vous restez immobile, muette, absorbée par vos pensées.
[2] Vous vous dîtes que tout ceci relève de la folie, que l'auror n'est pas plus mauvais que vous ou que vos professeurs, alors vous criez à vos professeurs d'arrêter le carnage avant qu'il ne soit trop tard.
[3] Vous vous dîtes que tout ceci relève de la tromperie, que l'auror essaye de vous rallier à sa cause, mais quelle cause d'ailleurs ? Vous vous énervez et donnez de grands coups de pied dans les jambes de l'armure en vous débattant de toutes vos forces.

Rachel Goodheart. Vous avez réussi un coup de maître en libérant le professeur Swan des corbeaux qui l'attaquaient mais voilà qu'une armure saisit délicatement votre poignet et le plaque avec une certaine fermeté contre le mur, vous empêchant de bouger la main qui tient votre baguette. Vous avez également, comme tous les autres, entendu la " voix " de l'armure dans votre tête.

[1] Vous restez spectatrice de la scène et réfléchissez à ce que vous avez entendu avec la satisfaction d'avoir accompli une grande chose dans cette bataille.

Luka Rivers. Vous êtes toujours immobilisé, mais des picotements un peu partout dans le corps vous indique que cette paralysie momentanée ne durera plus très longtemps. Vous avez également, comme tous les autres, entendu la " voix " de l'armure dans votre tête.

[1] Vous restez spectateur de la scène et réfléchissez à ce que vous avez entendu.

Jade Wellington. Vous avez, comme tous les autres, entendu la " voix " de l'armure dans votre tête. Tout s'enchaîne si vite autour de vous que vous semblez perdue.

[1] Vous restez spectatrice de la scène et réfléchissez à ce que vous avez entendu.


[Date butoir : Lundi 14 Octobre]

LES CONTES DE L'ŒIL
(En vadrouille jusqu'au 3 janvier inclus)
06 oct. 2013, 09:27
 05/2039  Bataille dans la grande salle
Elle avait réussie.

C’était pourtant dans un élan presque désespéré que Rachel avait lancé le sort de pétrification. Alors qu’elle ne fut pas sa joie lorsqu’elle vit les corbeaux tomber au sol ! Elle soupira de soulagement à la pensée que son erreur d’un peu plus tôt avait été réparée. Ou presque. Le mur invisible qui semblait empêcher le professeur d’atteindre les élèves était toujours présent. Au même moment, le professeur Abercallie démontra toute sa puissance magique en utilisant un sortilège qui fit exploser tous les furoncles qui entouraient le corps de leur ennemi. Alors que ce dernier fut balayé contre les grandes portes de la grande salle, le sortilège du professeur propulsa aussi les tables, les bancs, et alla même jusqu’à briser les vitraux. Alors, le vent froid de la nuit s’introduit dans la pièce, et la température commença à descendre. Un frisson parcourut l’échine de la deuxième année. Pas seulement à cause du froid, mais aussi parce que la puissance de Miss Abercallie lui fit comprendre qu’il ne fallait surtout pas jouer au rigolo avec elle.

La fillette n’eut pas le temps de réagir : l’armure en face d’elle prit soudainement son poignet droit et le plaqua contre le mur derrière elle, empêchant ainsi la main qui tenait la baguette de réagir. Elle grimaça un peu tout en essayant de se dégager, mais rien à faire. Elle était de nouveau piégée. C’est alors qu’une voix résonna dans sa tête. Une voix qui provenait certainement de l’armure qu’Ambre avait interrogé quelques secondes plus tôt. Une voix qui fit écarquiller ses yeux marron, et qui lui rappela la situation désespérée dans laquelle tous les enfants se trouvaient :


« Aucun enfant ne devrait avoir à souffrir par la faute d'un adulte. »

Souffrir… La jeune sorcière baissa la tête. Elle savait déjà ce que c’était, que souffrir. Vivre chaque jour avec une deuxième personnalité démoniaque n’avait rien de joyeux. Sa vie avait été gâché depuis déjà trop longtemps, selon elle. Alors qu’elle souffre d’autre chose n’y changerait rien. Et de toute manière, c’était eux qui avaient choisi de s’engager dans ce combat. Eux et personne d’autres. Ils s’étaient impliqués dans cette histoire de leur plein gré. Ils avaient choisi de souffrir, pour pouvoir être utiles aux professeurs, pour pouvoir les protéger. Alors si ils souffraient par la faute de quelqu’un, ils devaient se blâmer eux-mêmes.

Rachel releva la tête en direction de l’auror, à l’autre bout de la pièce, qu’elle ne voyait pas très bien à cause de la distance et de l’armure qui se tenait en face d’elle. Mais elle put distinguer son visage triste, ainsi qu’une étincelle qui roula sur sa joue. Et alors, une pensée l’assaillit. Finalement, il n’y avait pas que les élèves qui souffraient. Tout le monde avait droit à sa part, adulte comme enfant. Tout le monde souffrait de cette bataille qui semblait sans fin. Où pouvait-on relevé de l’humanité, en ce moment-même ? Qui, d’ailleurs, avait plus mal que tous les autres, moralement parlant ? Etait-ce réellement les jeunes sorciers, plaqués contre le mur de la salle, les professeurs, qui se battaient sans relâche, ou justement cet homme, qui semblait tout à coup pleurer, et qui commençait alors à forger des doutes dans l’esprit de Rachel ?

Même si la joie d’avoir finalement pu servir à ses professeurs demeurait, voir cet homme blessé physiquement comme moralement lui rappela que chaque humain pouvait souffrir, qu’ils étaient tous des êtres vivants et qu’ils ressentaient toutes les émotions possibles. Elle sut qu’elle commençait à avoir pitié pour cet homme. Mais son nom n’était-il pas Goodheart, après tout ?