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16 déc. 2013, 05:47
 05/2039  La fuite d'un destin
Aaah, le danger ! Il faut savoir le déguster et le vivre à pleines dents, en une bonne inspiration profonde et à risques d'avaler un moustique passant dans les parages à la recherche de sang frais. En quelques secondes, les faibles espoirs encore présents sont réduits à néant, alors qu'une balade s'était imposée la nuit tombée, pour deux jeunes élèves, qui après mûre réfléxion feraient mieux de lever le campement sur ce lieu garni de chamboulements de crises, de surprises apparaissant derrière chaque ombre d'arbres se repliant dans le calme et la tranquilité toujours connus. Ah un campement dans la Forêt interdite. Si ce n'est pas l'occasion rêvé de tous les petites âmes endormies à poings fermés dans leur lit douillet ? Non mais, c'est pas la sieste, ici. Ouvre tes yeux. Hé, Miss Turner, ça suffit, ouvre tes yeux. Elaya, les poings fermés sur sa baguette et la torche, reposaient sur ses genoux pliés, ouvrit alors les yeux avant de les poser sur Koter...elle semblait être sombrée dans les vastes pensées et réflexions.

Se redressant, la vipère tendit son bras pour éclairer l'obscurité qui dissimulait les lourdes menaces venant de frapper les jeunes filles de plein fouet. Mais à présent, ce qui était certain pour elles... elles savaient à présent que l'obscurité de leurs doutes venait d'être éclairé, était-ce un bien ou un mal ? Un mal, évidemment. Car, c'est avec surprise qu' Elaya écarquilla légèrement des yeux lorsque un cri étouffé retentit dans le silence sourd que pesa la balance de l'ambiance face au danger à présent bien mis en évidence. Si excellemment bien mis en évidence qu'un tremblement de terre venait d'avoir lieu. Fin du monde, bonjour. La mort de Miss Turner était prévue pour un soir à la torche aux chandelles magiques avec une Gryffonfor, se retrouvant en face de quelques ennemis plein de mystère, dans la masse sombre et pesante qu'était la nuit. Non, en réalité, Poudlard, qui, aux nouvelles existantes depuis des générations, était le lieu le plus sûr d'Angleterre, donc cela revenait à en tirer une conclusion universelle. Les plaques tectoniques ne s'y retrouvaient certainement pas.
Seulement le corps écrasant d'une créature quelconque au delà de ses buissons, venant de s'effondrer sur le sol jonché de feuilles mortes.

« Maudits humains ! »

Une voix filtrant la rage, l'impatience et la vengeance venait de se laisser entendre derrière les frontières que laissaient paraître ces buissons bien malheureux, et pestes soient ces buissons ! Maudits humains !... quelle gentillesse ! En tout cas, cette créature, qui devait bien se triturer le cerveau de plans diaboliques avait bien raison sur un point : Elle était maudite, Koter aussi, venait de chuter dans l'abysse interminablement long des enfers sans y prendre garde, à présent qu'elle avait risqué ses décisions afin de venir parcourir la Forêt interdite avec la Serpentard. Qui aime bien, châtie bien, c'est indéniable. Il faudra tout de même qu'elle ne s'attende pas à remonter les crevasses de sitôt, seulement à se laisser chuter avant que la situation se stabilise quelque peu.

La terre se mit à trembler sous ses pieds, le rugissement des racines de la colère venait de germer hors du sol, un rugissement à l'unisson de plusieurs centaines de bêtes bien élevés sur le niveau du cran de montrer leurs fâcheuses manières de s'en prendre face à une guerre lancée. Une armée de sabots se fit entendre dans l'ombre de ces buissons. Fichtre, ces buissons, vais je les brûler ?
Des sabots...certainement pas des licornes. Dans les pensées de gamins, ce ne sont que des créatures inspirant la beauté d'une ère nouvelle sous les rayons de midi et cette corne n'est que symbole d'un cornet de glace, si si, je vous l'assure. Que ferait cette espèce là lors d'une situation pareille ? Non...c'était une ruée de centaures qui entourait les deux jeunes filles. Les dents de la vipère grincèrent sous l'effet du venin qui se stockait en bien trop grande quantité dans ses crocs...mais elle devait certainement pas le déverser en cet instant fatidique, se contentant de le laisser affluer dans ses pupilles émeraudes, tandis qu'elle laissa tomber sa baguette face à l'ordre du Chef de la meute de centaures. Pas d'hostilités, comme elle le disait. Elle savait qu'ils ne feraient sans doute, aucune réaction pouvant heurter la stabilité de leur santé, mais se séparer de sa baguette...c'était tout de même un risque à prendre alors que des flèches étaient pointés sur les jeunes filles en bien mauvaise posture. L'idéal serait que la torche s'éteigne soudainement, comme par magie, afin qu'elles puissent s'échapper de cette galère. Cependant, c'était bien mission impossible.
22 déc. 2013, 16:27
 05/2039  La fuite d'un destin


........Cal se sentait oppressé ; acculé, comme qui dirait, par une armée d'ombres invisibles. Jamais, jusqu'alors, il n'avait éprouvé pareille frayeur. Le coeur lui martelait la poitrine. La sueur lui dégoulinait du front, suintait le long de sa nuque et du dos comme un filet d'eau glacée déversé là par un plaisantin. L'instant n'était toutefois pas à la plaisanterie. Cal avait quasiment oublié la signification du mot bonheur. Tout son être s'était rempli de peur ; si bien que son corps menaçait à chaque pas de s'écrouler sous le poids de ses craintes les plus noires.

........Au coeur des ténèbres environnantes, de nouveau la voix l'interpella. Cette fois-ci avec davantage de corps, comme si son propriétaire s'était soudain trouvé à quelques mètres de lui. ( Et de fait c'était bien le cas ! )

........« Ton rôle dans cette histoire tire irrévocablement à sa fin, dit-elle avec une délicatesse mal placée. Si tu le veux bien, je me porte garant de la conclusion. Elle sera grandiose, je t'en donne ma parole. »

........Cal tressaillit en croyant distinguer quelque chose dans la pénombre. Guidé par l’irrépressible instinct de survie qui sommeillait en chaque être humain, il rebroussa chemin avant de s'arrêter à nouveau devant un autre mirage. Était-il entrain de perdre la tête ? La silhouette qui surgit alors devant lui l'en assura du contraire. Il s'agissait d'un bel homme aux longs cheveux noirs. Son visage était fin et charmeur. Il était l'homme que Cal avait tant cherché à éviter mais qu'on ne pouvait éviter : le légilimens.

........« Cal ! s'exclama-t-il en dévoilant un sourire cajoleur. Mon cher Cal, quel plaisir de te voir vivant en cette soirée mémorable ! »

........Cal se mit à jeter des regards fugaces tout autour de lui, persuadé que le légilimens n'était pas seul dans les parages.

........« Tu attends quelqu'un ? Ton frère peut-être ? Ah mais oui ! Suis-je bête ? Un Auror reste un Auror n'est-ce pas ? Permets-moi de te faire les présentations. »

........Le légilimens leva sa main et aussitôt une quinzaine de silhouettes se détachèrent de l'obscurité. Toutes appartenaient à des hommes bâtit comme des rugbymans dont les visages d'albâtre suggéraient qu'ils étaient probablement malades. Cal n'en fut pas dupe. Son sang ne fit qu'un tour en croisant le regard féroce de l'un d'entre eux. Ses lèvres articulèrent en silence les mots « loup-garou » tandis que le sourire de son hôte se faisait persistant.

........« Je constate que vous vous connaissez déjà. Tant mieux. Mon temps est précieux comme tu le sais déjà. Alors mon bon Cal, comment se porte notre plan ? Harald a tué le directeur ? Si tu es là, je suppose que tous les professeurs de cette école ont été neutralisés... non ? »

........« Vous savez très bien que non ! Cracha Cal, sentant monter en lui une rage incommensurable. »

........« Bien sûr que je le sais, il est si facile de lire dans ton esprit et dans celui de tes camarades, répliqua l'autre en étirant un peu plus la courbe de son sourire. Mais tu ne vas quand même pas me reprocher de m'amuser un peu ? Pas toi. Il soupira. Allons, je suppose qu'Harald accomplira merveilleusement bien sa tâche pour compenser vos prestations plutôt médiocres, il faut bien le dire. Mais l'étranger est rusé, je dois bien le reconnaître. »

........« Il nous a piégé mon frère et moi ! s'écria Cal dans le vain espoir que cela suffirait à le dédouaner de reproches. »

........« Allons, allons, Cal, ne m'as-tu pas entendu ? Bien sûr qu'il vous a piégé et de bien belle manière je dois le dire. »

........« Il savait ! Ce satané bulgare savait ce que nous tramions contre lui ! Nous ne pouvions rien faire ! »

........Le légilimens se mit à rire de bon coeur.

........« Il n'est pas plus devin qu'il est bulgare, mon cher ami. Oh bien sûr, d'aucuns diraient que le fait qu'il soit né en Bulgarie fait naturellement de lui un bulgare. Pourtant, je puis t'assurer qu'il n'a pas une seule goutte de sang bulgare dans les veines. Même le nom qu'on lui a choisi n'est pas bulgare. »

........« Pas... bulgare... ? Répéta Cal, se demandant si ce n'était pas encore là une plaisanterie de mauvais goût. »

........« Pas plus que toi et moi, répondit l'autre. Cet homme est bien des choses, mais certainement pas ce qu'il prétend être. Son plan contre nous reposait depuis longtemps déjà sur ce fait. Je dois dire que nous les avons mal jaugé lui et ses compétences. Nous pensions qu'il était la pierre angulaire de Poudlard. Celui sur qui reposait toutes les protections de l'école mais ça, c'est précisément ce qu'il voulait nous faire croire. Il nous a tous induit en erreur. Il a fait en sorte que nous le prenions pour cible. Et c'est ce que nous avons fait. L'animal est rusé, vraiment très rusé. »

........« Je ne comprends pas, lâcha Cal qui commençait à perdre patience. »

........« En d'autres termes, il a volontairement déplacé le noeud des incantations sur ses professeurs en sachant pertinemment que nous l'attaquerions lui pour lever les nouvelles protections qui pesaient sur Poudlard. Ainsi, même s'il venait à mourir, tant qu'un de ses professeurs resterait en vie, aucune puissance ne pourrait marcher contre Poudlard. »

........Cal sentit ses jambes se dérober sous son poids.

........« Mais... mais alors... »

........« Mais oui Cal, tout ce que nous avons entreprit ce soir était voué à l'échec depuis le départ. Amusant n'est-ce pas ? Mais attend d'entendre la suite, tu vas adorer. Non allez, ne gâchons pas le côté tragique de cette scène, pose-moi la question ! Vas-y ! Je sais que tu la connais ! »

........Des larmes... d'innombrables larmes floutèrent le champ de vision de Cal.

........« Si vous ne pouvez plus vous emparer de Poudlard alors que faites-vous encore là ? »

........Le légilimens dégaina sa baguette magique puis ouvrit grand ses bras comme s'il s'apprêtait à l'enlacer.

........« Cet homme a peut-être gagné une bataille mais il ne pourra pas empêcher la guerre, si tant est que cette éventualité lui ait effleuré l'esprit. Son Altesse a de nouvelles priorités. Notre armée sera bientôt reconstituée. Nous dans tout ça ? Nous, nous sommes là pour nous assurer que tous les rats qui préféreraient quitter le navire au lieu de couler avec lui, disparaissent d'une façon ou d'une autre. Et toi, tu es le premier à échouer dans nos filets... »

*
........Victoria, qui avait décidé de suivre la lueur dorée, vit finalement sa route débouchée sur une immense clairière au milieu de laquelle une boîte en or massif lévitait à quelques centimètres du sol. De cette boîte émanait une puissante aura lumineuse. Un coup d'oeil à gauche, à droite, derrière, devant, n'avancerait à rien, si ce n'est à se rendre compte, une fois de plus, combien la Forêt Interdite pouvait paraître hostile. Mais plus intrigant encore, que pouvait bien faire un si bel objet au coeur de cette forêt ? et qu'était-il exactement ?

*
........Une sage décision pouvait-elle rachetée une bêtise ? Pas au goût des centaures en tout cas. L'un d'entre eux brisa le cercle dessiné autour des deux sorcières pour se saisir de leur baguette quand soudain le bruit d'un galop solitaire parvint à leurs oreilles. Cela suscita une réaction même chez les centaures qui s'agitèrent sur place en échangeant des murmures dans leur propre dialecte. A peine quelques secondes plus tard, un centaure absolument majestueux perçait le cercle à son tour. Tous les centaures ployèrent les genoux pour le saluer. Il arborait une interminable chevelure noire parsemée de cheveux gris et une épaisse barbe qui semblait d'ailleurs plus un prolongement de sa chevelure qu'une barbe à proprement parler. Aux yeux d'Elaya et de Madeleine il ne fit plus aucun doute que le véritable chef des centaures de la Forêt Interdite venait de faire son entrée en scène.

........« Mon nom est Magorian, se présenta-t-il après avoir échangé quelques mots avec le centaure au teint olivâtre. Ce nom vous dit peut-être quelque chose. Il n'est pas impossible que vous l'ayez déjà entendu dans votre école. Vous êtes ici sur mon domaine et aucun humain n'y est toléré, pas même votre garde-chasse. Votre directeur m'avait assuré qu'aucun humain ne briserait notre pacte. Ou il m'a trahi ou c'est vous qui l'avez trahi. Qu'avez-vous à dire pour votre défense ? Répondez. »

*
........« De deux choses l'une, mon garçon. Premièrement, ne dit pas à l'oreille d'un dragon qu'il a été déplacé comme un vulgaire fauteuil alors même que tu te trouves sur son dos, déclara Abigail. Ce dragon là n'est pas n'importe qui. Il a décidé de lui-même de venir à moi quand je l'ai appelé. Cela ne fait peut-être pas une grande différence pour toi mais ça peut te séparer de la vie ou de la mort sur le dos d'un dragon légendaire. Deuxièmement, il serait temps que tu te réveilles, il me semble pourtant que tu n'as pas encore besoin de lunettes. Poudlard est attaqué. Un dragon ne sera pas de trop pour débusquer les assaillants qui se cachent sans doute dans la Forêt Interdite. D'une pierre deux coups, nous en profiterons pour récupérer tes camarades. »

........Fafnir cracha un nuage de vapeur par les narines et déploya ses gigantesques ailes au terme de la conversation... dont il n'avait d'ailleurs pas perdu une miette.

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L'ordre dans lequel vous décidez de poster n'a pas d'importance.


[DÉCISION INDIVIDUELLE - VICTORIA]
[1] S'approcher et tenter de saisir la boîte :
Vous vous approchez lentement de la boîte et tendez votre main dans le halo de lumière pour saisir l'objet.
[2] Prendre ses précautions et lancer un sort sur la boîte :
Vous lancez le sortilège de votre choix parmi la liste de sortilèges disponible dans le Club de Duels. Ce sort ne peut dépasser le niveau 7.
[3] Poursuivre son chemin :
Vous poursuivez votre chemin sans trop vous préoccupez de ce que vous venez de découvrir. Le chemin est plus dégagé que tout ceux que vous avez pu suivre jusqu'à maintenant. Partout la lune éclaire votre chemin.

[DÉCISION GROUPÉE - ELAYA&MADELEINE]
[1] Répondre de vos actes :
Magorian vous a posé une question. Chacune à votre tour, vous devrez lui répondre.

[DÉCISION INDIVIDUELLE - AMON]
[1] Se pencher légèrement sur le côté et désigner la lueur dorée à Abigail :
En vous penchant légèrement, vous remarquez un scintillement doré au centre d'une clairière en contrebas. Vous en informez Abigail.
[2] Se pencher légèrement sur le côté et désigner l'attroupement et le cercle runique à Abigail :
En vous penchant légèrement, vous remarquez un grand cercle délimité par des runes rouges en contrebas et à l'intérieur de ce cercle un grand attroupement de silhouettes parmi les arbres. Vous en informez Abigail.
[3] Se pencher légèrement sur le côté et désigner le groupuscule à Abigail :
En vous penchant légèrement, vous remarquez un groupuscule isolé, non loin d'une limite de la forêt. Même si vous n'êtes pas certain que cela soit des gens à cette hauteur vous en informez quand même Abigail.

Date butoir : samedi 4 Janvier

LES CONTES DE L'ŒIL
(En vadrouille jusqu'au 3 janvier inclus)
22 déc. 2013, 18:04
 05/2039  La fuite d'un destin
Le souffle court, devenu saccadé par le stress, Madeleine contemplait les pointes acérées des flèches qui pointaient vers sa poitrine. Jamais elle n'avait ressenti pareille frayeur. Jamais, elle n'avait été si près de la mort, n'avait vu sa vie suspendu à un maigre bâton, à une corde fine et tendue ou à la décision de la main d'un centaure. De dizaines de centaures plus précisément. Chacun, pouvait à tout instant, dans un infime mouvement de ses doigts, mettre fin à ses jours.

C'est alors que l'un d'eux se détacha du groupe et alla ramasser les baguettes des deux sorcières, rappelant ainsi à Madeleine à quel point elles étaient sans défense. La troisième année étouffa un sanglot. Elles étaient définitivement à la merci des centaures.

Soudain, un bruit de galop retentit. La troisième année se prit à espérer : est-ce que cela pouvait être une licorne ? Mais de toute façon, qu'est-ce qu'une licorne pourrait bien faire dans cette situation ? Non, ce que la jeune fille espérait, outre une aide extérieure, c'était que ce ne soit pas un nouveau centaure, il y en avait déjà bien assez à son goût.

Son souhait ne fut pas exaucé, un homme-cheval à l’impressionnante chevelure, rentra dans la clairière.

Si la jeune fille avait croisé sa photo dans un livre, elle aurait bien rigolé tant ses cheveux gris et sa barbe étaient longues. Mais là, tout de suite, elle n'avait pas envie de rire, le centaure dégageait une véritable impression de majesté, et surtout, si elle riait maintenant, Madeleine signerait probablement son arrêt de mort.

A l'arrivée de leur maître, tous les centaures se prosternèrent dans un grand bruit de sabots. Le roi prit alors la parole :


« Mon nom est Magorian, Ce nom vous dit peut-être quelque chose. Il n'est pas impossible que vous l'ayez déjà entendu dans votre école. Vous êtes ici sur mon domaine et aucun humain n'y est toléré, pas même votre garde-chasse. Votre directeur m'avait assuré qu'aucun humain ne briserait notre pacte. Ou il m'a trahi ou c'est vous qui l'avez trahi. Qu'avez-vous à dire pour votre défense ? Répondez. »

Madeleine ne se souvenait pas là tout de suite maintenant si elle avait un jour entendu ce nom. Peut-être que oui, peut-être que non. De toute façon peu importait. Ah si ! Ça aurait pu aider pour savoir quel sort réservait Magorian aux humains qui pénétraient sur leurs terres.

De toute façon, il fallait répondre à la question. Question qui lui rappelait un peu trop celle d'un juge envers un accusé. A cet instant, même un long séjour à Azkaban lui semblait plus alléchant que sa situation présente.

Il fallait agir avec tact et doigté pour avoir peut-être une chance de s'en sortir. Madeleine ne voulait pas incriminer le directeur, mais en même temps, si elle disait que les deux sorcières avaient agi de leur propre chef, les centaures risqueraient fort de décider qu'ils pouvaient choisir le châtiment qu'il voulaient, … et les tuer...

La préfète s'agenouilla timidement aux pieds, enfin, plutôt aux sabots de Magorian, en signe de soumission. Elle dit en fixant le sol :


« Non. Le directeur ne vous a pas trahi, il ne nous a jamais autorisé à pénétrer ici. On sortait de la forêt avec Hagrid, on l'avait aidé à sauver un faon et sa mère, quand on a croisé un auror paniqué qui s'est enfui dans la forêt. Et puis, on a vu des lumières blanches atterrir dans le parc. Alors Hagrid est parti en courant vers le château, et nous a laissé avec ordre de nous enfermer chez lui. Quand on s'est approché de la cabane, il y avait une immense créature devant, je ne sais pas ce que c'était exactement, mais elle nous barrait le passage. On est retourné dans la forêt parce qu'on ne savait pas où allait. Nous ignorions avoir pénétré dans votre territoire et nous en sommes vraiment désolées. »

Madeleine avait menti, elle n'en avait même pas l'intention au départ, mais ça lui avait semblé la meilleure solution pour expliquer leur retour dans la forêt. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien dire d'autre de toute façon ? Qu'ils avaient désobéis pour aller secourir l'auror ? Quelle naïveté ! Comme si quatre sorciers esseulés allaient pouvoir venir en aide à un auror surentraîné. Au moins, n'avait-elle pas évoqué ses camarades, surtout Victoria. Peut-être que les centaures ignoraient encore sa présence, peut-être qu'elle n'avait pas pénétré sur leur territoire, et s'en était même éloignée.

Griffes et Crocs, Griffes et Cœur, Gryff vainqueurs !
Gryffondor du mois en 01/2013, 06/2014, 12/2014 et 03/2015 - Elève du mois de Juin 2014 et Mars 2015
28 déc. 2013, 17:27
 05/2039  La fuite d'un destin
Victoria avança vers la lueur dorée. Cela pouvait venir de n'importe quoi: un sortilège, un objet en or, elle voulait savoir ce que c'était. Elle avança avec précaution vers la lueur dorée sans rien penser. Si elle commence à penser à ce qu'il l'attend, autant faire demi-tour tous de suite. La sixième année avança, avança, avança. Elle n'avait plus peur. Enfin pour le moment. Elle arriva très vite au bout du chemin.

Avez-vous déjà vue une belle clairière ? Une clairière qui vous fait rêver ? Victoria regarda l'endroit dans laquelle elle avait atterrit pendant quelques minutes avant de s'apercevoir que la lueur dorée venait de l'objet en or qui se trouvait au milieu. Elle fit un pas en avant pour s'en approcher avant que la raison ne l'en empêche. On ne sait pas qui à fait quoi dessus donc pas touche. L'objet était une boîte. Une boîte est un contenant. Et qui dit contenant, dit contenu. Il y forcement quelque chose à l'intérieur. Ou alors ce quelque chose a été prit avant la venue de l'étudiante. Elle pensait d'abord que la boîte était posé sur le sol de la clairière. Mais ça c'était avant de se rendre compte qu'elle lévitait.

Maintenant fallait que Victoria réfléchisse. Soit elle fonça tête baissé et imprudente vers la boîte en l'ouvrant, avec les conséquences de son imprudence. Ce qui pourrait être très dangereux. Soit elle lança un sortilège sur l'objet pour se protéger de toutes menaces éventuels, mais faut-il encore choisir le bon sortilège adéquat à la situation. Il restait aussi la solution du « ni vu, ni connu », autrement dire, poursuivre son chemin comme si elle n'avait jamais vu de boîte dorée. Mais pour une fille curieuse comme Victoria, il en était hors de question.

L'adolescente songea à ses camarades qu'elle avait abandonnés quelques temps plutôt. Amon allait bien ? Madeleine et Elaya aussi ? Victoria préféra ne pas y penser, pour ne pas imaginer le pire. Elle devait se concentrés sur cette boîte et l'ouvrir.

La fille de seize ans prit sa baguette dans ses mains, la remua entre ses doigts, réfléchissant à quel sort jeter. Un seul, un bon, un sort efficace. Puis elle pointa de loin la boîte dorée.
* Vaut mieux être prudente, on ne sait jamais. Espérons que cela sera suffisant* lançant le sortilège:

« Finite Incantatem! »

Un jet de lumière s'échappa de sa baguette et partit en direction de l'objet dorée. Victoria espéra qu'avec ce sortilège, toutes ses craintes se seraient envolés. Cependant, elle eut toujours peur d'un quelconque danger. Et si la boîte contenait un objet encore plus dangereux ? Et si la boîte contenait un objet pouvant tuer ? Victoria le sait. Il n'y a qu'une façon de le savoir.
13 janv. 2014, 14:39
 05/2039  La fuite d'un destin
Reducio
Je m'excuse pour l'attente. Il a fallu que je procède à quelques petites modifications du scénario au vu du nombre désormais réduit de participants à ce chapitre.

........La lune était pâle et ronde en ce soir de malheur. Ses rayons blanchâtres venaient frapper le sol de la Forêt Interdite partout où la chevelure des arbres se trouvait dégarnie. Sa lumière était si douce et si pure que même un tapis de mauvaises herbes pouvait aisément passer pour un parterre de fleurs dès lors qu'il s'en trouvait éclairé. Sous sa domination, les yeux des bêtes perdaient de leur mystère pour scintiller comme des pierres précieuses dans la pénombre ; les ombres menaçantes se métamorphosaient en chimères féeriques ; et tout ce qui avait attrait au Mal était révélé sous sa véritable forme.

........L'Auror était agenouillé au beau milieu de nul part, non loin d'un vieux sentier abandonné aux ronces, quand la lumière de la pleine lune se fraya un chemin parmi les bouleaux et les chênes plusieurs fois centenaires pour éclairer le visage de ses geôliers. Le teint blafard des hommes-loups prit aussitôt une couleur immaculée, digne des sommets enneigés, alors que leurs yeux se nervuraient d'inquiétantes veines rouges. Le légilimens, de marbre face aux prémisses de leur transformation en bêtes sauvages, approcha l'Auror et lui glissa sa baguette magique sous le nez comme pour se jouer un peu plus de lui et de sa condition de prisonnier.

........« C'est une belle nuit pour mourir. Tu ne trouves pas ? dit-il avec une répugnante insolence. »

Cal se trouvait incapable de répondre ni même de s'intéresser à la baguette qui oscillait pourtant dangereusement sous son nez. Toute son attention était focalisée sur la monstrueuse transformation des hommes-loups qui, sujets à la malédiction lunaire, avaient en l'espace de quelques instants doublé d'envergure et s'étaient vus pousser des griffes et des crocs affûtés comme des lames de rasoir. Leurs vêtements réduits en lambeaux, leur corps se couvrit d'un épais pelage noir zébré de gris tandis que leur faciès finissait de s'allonger en un museau long.

........Frappé par leur immondice, Cal eut un mouvement de recul que le légilimens souligna d'un rire glaçant.

........« Seul et sans baguette, tu n'as nul part où aller, ajouta-t-il. Oublie l'idée même que tu puisses nous échapper. Même noyés dans des ténèbres absolues, mes compagnons te retrouveraient sans la moindre difficulté. Vois-tu, leur flair peut percevoir la peur à des centaines de kilomètres à la ronde. »

........Mais alors que le légilimens prononçait ces mots, la lumière déclina brusquement, comme si la lune avait soudain disparu derrière un épais nuage noir. Tous levèrent la tête, même Cal qui se voulait bien trop effrayé pour ne serait-ce que songer à profiter de l'inattention du légilimens. Tous crurent distinguer une écaille ou deux de la taille d'un carrosse avant que l'ombre nocturne ne s'évanouisse dans un tourbillon de vent. Dotés d'un flair hors pair, les hommes-loups, qui avaient fini de pencher vers le loup au détriment de l'homme, se dressèrent sur leurs pattes arrières puis hurlèrent à l'unisson avant de se disperser à vive allure parmi les bois.

........Le sourire du légilimens s'effaça quand l'ombre nocturne se manifesta de nouveau, cette fois-ci dans son dos. Ses cheveux balayés par des vents puissants, ses appuis déstabilisés par une violente secousse, il parvint à pivoter sur lui-même au prix d'un grand numéro d'équilibriste puis finalement se figea, comme frappé par un sortilège de stupéfixion. Deux narines fumantes se tenaient à moins d'un mètre de distance de lui. A peine plus loin, deux grands yeux gris le fixèrent avec une évidente convoitise. Deux yeux si captivant que le légilimens ne put pousser plus loin son observation du dragon.
........Magorian avait beau arborer l'allure farouche d'un combattant surentraîné, il n'en était pas moins sage et avisé que le plus vieux et le plus expérimenté des sorciers. Il ne se laissa aucunement attendrir par le geste de la jeune sorcière et encore moins dupé par la réponse qu'elle lui fit. Un centaure savait reconnaître un mensonge quand il en entendait un. Même quand celui-ci était dissimulé sous quelques vérités.

........Heureusement pour la jeune préfète, l'attention des centaures s'en trouva soudainement distraite par un hurlement sinistre dans le lointain. Les martellements de sabots se multiplièrent tandis qu'une évidente fébrilité gagnait l'intégralité du groupe.

........« Des lycans... murmura Magorian de manière tout à fait audible. Une quinzaine environ. »

........Ses yeux noirs basculèrent de Madeleine à Elaya puis des deux sorcières au troupeau. Un centaure brun au visage couvert de cicatrices suggéra d'abandonner les deux sorcières à leur sort puisqu'elles avaient consciemment choisi de trahir leur chef. Magorian rumina dans sa barbe. Les pensées qui lui traversaient l'esprit semblaient le rendre hésitant et dans le même temps plus redoutable et menaçant qu'il ne l'était déjà.

........« Partez devant ! Ordonna-t-il finalement aux siens, visiblement à contre-coeur. »

........Certains centaures s'interrogèrent, se demandant probablement pourquoi leur chef refusait de laisser les deux inconscientes se débrouiller toutes seules. Loin d'être sourd ou aveugle, Magorian renifla avec colère et galopa avec force vers ses congénères pour briser leur cercle.

........« Partez ! Partez maintenant ! Je suis encore votre chef ! Et je vous dis que ce territoire est le nôtre. Il est hors de question que ces bêtes immondes viennent le souiller. Partez, débusquez-les et abattez-les ! »

........Les approbations submergèrent rapidement les regards hostiles dirigés vers les deux sorcières. En un battement de ciel, le troupeau s'éparpilla au galop dans les bois.

........« Dale avec moi. Nous allons les ramener à la lisière de la forêt. »

........Le centaure au teint olivâtre jeta un regard peu éloquent à Magorian qui lui répondit par une tape sur la tête.

........« Fils, un centaure honore toujours une promesse. »

........« Cet humain nous a trahi en laissant ces deux enfants pénétrer notre territoire ! répliqua le dénommé Dale. »

........Magorian abaissa ses yeux noirs sur les deux sorcières et renifla de nouveau avec colère.

........« Non, il ne nous a pas trahi. L'enfant a dit vrai quand elle a dit que le directeur ne les avait pas autorisé à entrer dans la forêt, répondit Magorian. Elles mentent comme elles respirent, mais sur ce point elles n'ont pas mentit. Rends-leur leur baguette ! Les lycans seront bientôt sur nos talons. Leur magie leur sera peut-être utile pour survivre. Prends celle-là sur ton dos. Je m'occupe de l'autre. »

........Madeleine se souviendrait probablement jusqu'à la fin de ses jours de cette soirée où par une chance tout à fait improbable, un centaure consentit à la faire grimper sur son dos.
........Au moment où Victoria rompit le charme qui entourait la mystérieuse boîte dorée, un hurlement à glacer le sang résonna dans le lointain. Elle avait accumulé bien assez de connaissances en six années d'étude pour y reconnaître le hurlement d'un loup-garou étudié en classe ; sans pour autant réussir à deviner qu'ils étaient en réalité plusieurs.

........Mais un autre bruit, beaucoup plus proche, détourna une fois encore son attention. A peine eut-elle le temps de tourner la tête qu'une silhouette émergea des fourrés. Il s'agissait d'un bel homme aux cheveux blonds peroxydés, le teint pâle, avec des yeux d'une somptueuse couleur or. L'homme en question tenait une baguette magique dans une main et une pomme rouge entamée dans l'autre. La décontraction semblait son maître-mot... l'étrangeté aussi... au vu de la longueur anormale de ses canines et de la pigmentation très surprenante de ses yeux.

........« Je suppose que tu es celle qui a détruit ce portoloin ? demanda-t-il en pointant du regard la boîte dorée échouée sur le sol. »

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L'ordre dans lequel vous décidez de poster n'a pas d'importance.


[DÉCISION INDIVIDUELLE - VICTORIA]
[1] Répondre à la question posée :
Vous décidez de répondre à la question qui vous a été posée avant d'interroger l'inconnu sur son identité.
[2] Se méfier et tenter de surprendre l'inconnu :
Vous vous méfiez de cet homme pour le moins singulier. Que fait-il ici ? Qui est-il ? Est-ce un ennemi ? Dans le doute, vous décidez d'utiliser le sortilège Expelliarmus pour tenter de le désarmer.

[DÉCISION INDIVIDUELLE - MADELEINE]
[1] Poser une question à Magorian :
Une fois montée sur le dos du centaure, et poussée par votre curiosité, vous lui demandez pourquoi décide-t-il soudain de vous aider ?
[2] Se tenir prête :
Vous n'avez pas manquer un mot de ce qui a été dit entre Dale et Magorian. Vous savez donc que des loups-garous approchent en nombre. Vous décidez de reléguer vos questions à plus tard pour vous concentrer sur votre baguette et sur les sorts que vous pourriez lancer si un ou plusieurs loup-garou surgissait en cours de route.

Date butoir : mercredi 22 Janvier

LES CONTES DE L'ŒIL
(En vadrouille jusqu'au 3 janvier inclus)
14 janv. 2014, 17:33
 05/2039  La fuite d'un destin
Victoria avait lancé son sortilège qui interrompit immédiatement ceux infligés précédemment à la boite dorée. Elle pouvait ainsi la toucher, l'ouvrir, le caresser, le manger... heu..non quand même pas. Bref, elle pouvait faire tous ce qu'il y avait faire avec une boîte. Les secrets de la boîte dorée allait être découvert quand Victoria entendit un hurlement. Un vrai hurlement, pas une imitation que les professeurs nous font entendre pour nous expliquer ce que c'est. Un vrai de vrai. La sixième année sentit son sang se glacé en entendant ce hurlement qui venait de la forêt, forcement.

La fille qui s'était agenouillé déjà pour admirer la boite, se releva aussitôt, d'un geste brusque afin de parer à tous danger éventuels. Ces hurlements lui disait quelques choses. Un loup-garou. Elle en était sur. Pour l'avoir vue mainte et mainte fois en cours, elle pouvait les reconnaître tous de suite. Pauvre sorcier qui ne contrôlait pas la métamorphose animal du loup venimeux. Victoria s'imagina face à un loup-garou, qui le mordait et qui lui laisserait comme souvenir de son passage la transformation à chaque pleine lune. Elle fut parcourut d'un frisson à cette pensée.

Un bruit la fit se détourner vers une autre direction, c'est alors qu'elle vit une silhouette sortir de la forêt et avancer dans la clairière. C'était un homme, cheveux blonds, teint pâle, et yeux d'or. Étrange comme sorcier. Celui-ci tenait une baguette magique et une pomme rouge entamée dans ses mains. Victoria eut tous de suite peur. Et si c'était un loup-garou ? Ou alors, avait-il été mordue récemment par celui qui semblait trainé dans la forêt ? Dans les deux cas, il ne devrait pas être ici, dans cette forêt interdite aux élèves, certes, mais encore dans l'enceinte de Poudlard. L'homme, décontracté comme jamais, s'adressa à Victoria:


« Je suppose que tu es celle qui a détruit ce portoloin ? »

L'homme fixa la boite dorée et Victoria comprit alors. La boite dorée était un portoloin, elle avait bien fait de ne pas y toucher. Elle se serait retrouvée dans un endroit inconnu, loin de Poudlard peut-être et sans aucun moyen de rentrer. Cependant quelque chose l'interpella. Elle avait vu en Sortilèges qu'un portoloin était un objet indésirable, pour éviter que les curieux ne s'aventurent dessus. C'est justement, la curiosité qui l'avait poussé à venir ici et à examiner cette boîte. Étrange, encore une fois.

Pour réponse, surement dans la peur d'une attaque, Victoria leva sa baguette et n'hésita pas. Elle lança le sortilège de désarmement qu'elle connaissait bien, qui était:


« Experlliamus! »

S'il voulait garder sa baguette, il avait qu'à donné son nom. Se présenter et dire qu'est-ce qu'il faisait ici. En l'absence de ces réponses, la sixième année ne savait pas à qui elle avait à faire, une personne venue en renfort pour protéger Poudlard ou pour l'attaquer ? Elle lui rendra sa baguette seulement quand l'homme aura répondu à ces questions.
18 janv. 2014, 13:57
 05/2039  La fuite d'un destin
Madeleine attendait au pieds du centaure, tête baissée. Elle sentait le regard lourd de sagesse et de puissance de Magorian sur sa nuque. Et... elle avait connu mieux comme sensation : toutes ses pensées pouvaient se résumer en une phrase : pourvu qu'il ne décide pas de lui briser la nuque ou de lui couper la tête. Remarque, les centaures semblaient être plus des adeptes des flèches que des épées... mais on sait jamais...

Et d'ailleurs, quel est le mieux : Se faire briser la nuque, décapité, ou mourir d'une flèche en plein cœur tiré à bout portant ? La jeune Gryffone avait entendu dire que lorsque on était décapité, on restait encore vivant quelques secondes après avoir eu la tête coupée... quelques abominables secondes, où on avait tout le temps de ressentir la douleur de la blessure, de prendre conscience de la situation, du fait que l'on a plus aucun contrôle sur le corps et de sentir le souffle de la mort sur son visage. Ça fait froid dans le dos. Une flèche serait-elle moins douloureuse ? Mais il ne faut pas sous-estimer la puissance d'un arc, surtout quand il a été bandé à moins d'un mètre de la cible. Là, aussi, on a le temps d'avoir mal. De sentir le sang couler, se répandre en une flaque rouge autour de soi, de sentir ses veines se vider petit à petit, sans que le cœur, stoppé dans un ultime battement, ne rétablisse la situation. Ici, aussi, on voit venir la mort, dans sa grande robe noire, se pencher sur nous, tandis que le cerveau, privé de nos globules rouges vitaux s'éteint. Finalement, se faire briser la nuque semble être la meilleure mort : on meurt vite, dans un ultime éclair de douleur, une ultime inspiration dans le but de pousser un ultime cri, mais qui restera à jamais bloqué dans notre gorge. Une mort rapide et silencieuse, sans une goutte de sang, presque sans douleurs.

Ses pensées n'étaient pas pour rassurer Madeleine, qui, plus elle y réfléchissait, plus se disait que mourir ne l'attirait pas. Du moins, pas dans un avenir proche, pas d'une de ces trois façons.

C'est alors qu'un hurlement déchira la forêt. Et heureusement, ce ne fut ni la préfète ni Elaya qui l'avait poussé. La troisième année pensa aussitôt à Victoria et Amon. Sur quoi étaient-ils tombés ? Etaient-ils étendus sur le sol, quelque part, à se tordre de douleur, dans leur agonie ? Retrouverait-on leur corps ensanglantés et sans vie, au matin ?

Les centaures se détournèrent des deux sorcières, ils semblaient troublés. Savaient-ils ce qu'était ce cri ? Mais qu'est-ce qui pouvaient bien faire peur à des centaures, seigneurs de la forêt ? Tant d'interrogations se bousculaient dans l'esprit de Madeleine, tandis que son cœur battait à se rompre à ses oreilles l'assourdissant presque, apportant une dose supplémentaire d'adrénaline à la préfète, qui à son goût, en avait déjà bien assez.

Magorian mit fin à quelques-unes de ses interrogations, en murmurant :

« Des lycans... Une quinzaine environ. »

Des lycans ? C'était quoi ça ? La troisième année ne reconnaissait pas ce nom. Lycans, lycans, qu'est-ce que ça pouvait bien être ? Elle fouillait dans sa mémoire, essayant de se remémorer quelque chose qui pouvait l'aider à comprendre ce que c'était. Et soudain, l'étincelle se fit : Lycans... Lycanthropes ! Des loups-garous ?! Oh non ! Non, non, non, ça n'était pas possible ! Pas quinze ! Mais d'où pouvaient-ils bien venir ? Comment s'étaient-ils tous retrouver ici, à Poudlard, quinze à la fois ? C'était une réunion ou quoi ?

Depuis toute petite, Madeleine était terrifiée par ces créatures. Pourquoi ? Mystère, mais à côté d'eux, l'armée de centaures lui semblaient être une armée de bisounours !


« Partez devant ! » ordonna Magorian.

Et devant les réticences que semblaient avoir les hommes-chevaux, il insista :


« Partez ! Partez maintenant ! Je suis encore votre chef ! Et je vous dis que ce territoire est le nôtre. Il est hors de question que ces bêtes immondes viennent le souiller. Partez, débusquez-les et abattez-les ! »

Comment ça « encore » ? Un changement serait-il bientôt prévu ? Ou bien Magorian envisageait-il la possibilité de mourir sous les crocs d'un loup-garou ? Les centaures étaient visiblement effrayés par l'arrivée des lycanthropes... et décidaient à défendre malgré tout leur territoire. S'ils décidaient de garder Madeleine et Elaya prisonnières, seraient-elles protégées des loups ? Après, peu importe ce qu'il arriverait, un retournement de situations venait de changer du tout au tout les priorités de la Gryffone. C'est alors que Magorian dit :

« Dale avec moi. Nous allons les ramener à la lisière de la forêt. »

S'en suivit des protestations et une courte dispute que Madeleine n'écouta qu'à moitié. Elles allaient sortir de la forêt. Et alors que feraient-elles ? Les deux sorcières ne seraient pas plus à l'abri dans le parc qu'ici. A moins qu'elles puissent s'enfermer dans la cabane de Hagrid comme celui-ci le leur avait ordonné en premier lieu. Elles y seraient sûrement moins vulnérables qu'en pleine nature. Les loups-garous ne s'obstineraient pas à venir les débusquer, si ?

La dispute entre les centaures se terminaient et le dénommé Dale rendit leurs baguettes aux deux sorcières. Le toucher de ce mince bout de bois rassura un peu la préfète, et elle la serra bien fort dans son poing.

Ensuite, Magorian la hissa sur son dos, tandis que Dale faisait de même pour Elaya. Les deux centaures partirent au galop à travers les arbres, vers le parc.

Madeleine osait à peine bouger. Serrant toujours sa baguette, elle scrutait les horizons, tout en faisant de son mieux pour garder un semblant d'équilibre sans tirer les cheveux du vieux centaure. Il ne lui vint même pas à l'idée d'interroger Magorian sur sa décision. Elaya ne semblait pas y être décidée non plus. Connaissant la Verte, la troisième année se serait attendue à ce qu'elle pose la question mais peut-être était-elle ébranlée par cette soirée, trop pour conserver le calme froid et l'attitude quelque peu irrespectueuse qui lui était propres.

Une chose était sûre, la Gryffone se souviendrait très longtemps de cette chevauchée... si elle s'en sortait.

Griffes et Crocs, Griffes et Cœur, Gryff vainqueurs !
Gryffondor du mois en 01/2013, 06/2014, 12/2014 et 03/2015 - Elève du mois de Juin 2014 et Mars 2015
20 janv. 2014, 13:23
 05/2039  La fuite d'un destin
Les arbres défilaient à toute allure autour de Madeleine. Les alternances d'ombre et de lumière avec. Magorian cavalait avec une aisance remarquable et ne rechignait à braver aucun obstacle qu'il fut question d'un tronc renversé ou même de véritables haies de racines enchevêtrées. A quelques mètres de là, Dale fusait dans la pénombre avec toute la fugue de son jeune age, Elaya fermement cramponnée à son torse musculeux.

Puis soudain, se fut comme si le temps s'était suspendu ; comme si la gravité s'était brusquement inversée.

Madeleine ne vit pas l'ombre colossale surgir sur son côté gauche et clouer littéralement Magorian à un arbre dans un choc si terrible que le tronc s'en trouva fissurer. Projetée dans les airs comme un vulgaire sac de ciment, elle retomba lourdement sur un tapis de mousse étalé à quelques centimètres d'un tronc qui lui aurait sans doute été fatal dans d'autres circonstances. Si la retombée fut douloureuse, la préfète conserva néanmoins une parfaite conscience de la situation et surtout du fait que Magorian était renversé sur le flanc, visiblement inconscient, alors qu'un loup-garou terrifiant le dominait, la gueule grande ouverte au-dessus de son encolure, prête à le mordre jusqu'au sang.
« Pas mal du tout, déclara l'inconnu en contemplant sa baguette projetée au milieu de l'herbe. De mon temps, on utilisait d'autre méthode pour désarmer quelqu'un, mais celle-ci n'est pas mal. Digne d'une Serpentard peut-être moins... mais les temps ont bien changé depuis ma scolarité à ce qu'il se dit... »

L'homme se figea. Quelque chose attira toute son attention : une masse colossale, noire comme la nuit, venait de se dessiner à la lisière de la clairière, droit devant lui. L'expression de son visage se fit plus sérieuse dès lors que le loup-garou montra le bout de son museau suintant de haine et le reste de sa gueule écumante de bave.

« Ne bouge surtout pas petite, je m'occupe de notre invité. »

Sans baguette ?

L'homme ne sembla aucunement s'en formaliser. Victoria le regarda se retrousser les manches avec un soin tout particulier, comme si de rien n'était, et sourire, comme si l'horrible créature face à lui ne méritait pas qu'on s'inquiétât outre mesure.

C'est que la sixième année n'avait pas encore conscience qu'il était un vampire ( et pas n'importe lequel ) et que les vampires étaient les adversaires héréditaires des loups-garous depuis la nuit des temps.

« Avant de t'achever avec les honneurs dus à ta monstruosité, cher ami, sache que je me nomme Izar Nightingal, ajouta l'homme à l'intention visible du loup-garou. Disciple de l'inégalable Salazar Serpentard, septième et dernier prince de l'ordre des Fourchelangs et fait vampire en l'an 1019 pour ton plus grand déplaisir. »

Sur ces mots, le loup-garou se dressa sur ses pattes arrières en position d'attaque, les babines retroussées par la haine incontrôlable que suscitait chez ceux de sa race l'arrogance de leur ennemi naturel.

C'est alors que pour la première et certainement l'unique fois de sa vie, Victoria entendit les sifflements si particuliers du Fourchelang appelé quelque chose dont elle n'avait même pas soupçonné la présence jusqu'à maintenant : un immense anaconda de huit mètres aux écailles noires et luisantes se frayant un chemin dans les herbes à côté d'elle sans lui vouloir le moindre mal apparent.

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L'ordre dans lequel vous décidez de poster n'a pas d'importance.


[DÉCISION INDIVIDUELLE - VICTORIA]
[1] Suivre la consigne d'Izar :
Izar vous a dit de ne pas bouger et au vu de la situation vous décidez de l'écouter.
[2] Aider Izar :
Vous avez beau être effrayée par le loup-garou, vous décidez d'aider quand même Izar en lançant n'importe quel sortilège de la liste des sorts du club de duels sur le loup-garou (jusqu'au niveau 7.)

[DÉCISION INDIVIDUELLE - MADELEINE]
[1] Sauver Magorian :
La situation est critique pour le chef des centaures de la Forêt Interdite, vous seule pouvez encore le sauver. Vous empoignez fermemant votre baguette magique et lancez n'importe quel sortilège de la liste des sorts du club de duels sur le loup-garou (jusqu'au niveau 4 maximum.)

Date butoir : mercredi 28 Janvier
Dernière modification par Maître du Jeu le 05 févr. 2014, 23:36, modifié 1 fois.

LES CONTES DE L'ŒIL
(En vadrouille jusqu'au 3 janvier inclus)
22 janv. 2014, 06:26
 05/2039  La fuite d'un destin
« Pas mal du tout, déclara l'inconnu en contemplant sa baguette projetée au milieu de l'herbe. De mon temps, on utilisait d'autre méthode pour désarmer quelqu'un, mais celle-ci n'est pas mal. Digne d'une Serpentard peut-être moins... mais les temps ont bien changé depuis ma scolarité à ce qu'il se dit... »

De la mise en confiance ? Pourquoi parle-t-il si gentiment ? Est-il vraiment du côté de Poudlard ou fait-il semblant pour m'attaquer et reprendre sa baguette plus facilement ? Victoria semblait perdue et par doute elle préféra ne pas faire confiance a cet homme. Et puis de son temps ? Au physique, il avait quoi une trentaine d'année, il a du aller à Poudlard lors de la bataille historique. La sixième année ne pense pas que les façons de travailler aient beaucoup changer depuis ce temps.

« Ne bouge surtout pas petite, je m'occupe de notre invité. »


Quoi !?! Victoria qui a toujours eut la fâcheuse tendance à désobéir, se retourna doucement, très doucement. Elle put alors apercevoir un loup-garou, surement celui qu'elle avait entendu auparavant, là devant elle. Bon, le point positif c'est qu'elle avait un homme avec elle, ce sera plus facile pour le neutraliser. Encore fallait-il savoir si cette homme était du côté des loup ou du côté des hommes. Le loup-garou était haineux avec de la bave qui coulait de sa gueule. Envie de meurtre sans doute. C'est alors qu'un détail traversa l'esprit de l'adolescente. Elle avait désarmé l'inconnu et celui-ci voulait s'occuper du loup-garou, mais comment ? Par quel moyens ? Victoria resta perplexe et regarda l'homme et le loup-garou d'un air méfiant et inquiet.

« Avant de t'achever avec les honneurs dus à ta monstruosité, cher ami, sache que je me nomme Izar Nightingal, déclara l'homme au loup-garou. Disciple de l'inégalable Salazar Serpentard, septième et dernier président de l'ordre des Fourchelangs, seul survivant du Tournoi des trois sorciers de l'an 1386, et fait vampire en l'an 1399 pour ton plus grand déplaisir. »

*Ah bah on apprend des choses ici, c'est cool! Mais c'est pas le genre d'information que j'aimerais apprendre de quelqu'un mais bon, ça se prend* pensa aussitôt la sixième année. En effet, elle venait d'apprendre qu'elle était en charmante compagnie. D'un part avec un loup-garou voulant tous simplement attaquer et transmettre sa « maladie » si on peut l'appeler ainsi et d'autre part un vampire, vieux de 652 ans environ, ayant accomplit pas mal de chose comme avoir connue le grand Salazar Serpentard. Bref, on était en charmante compagnie.

Victoria vit le loup-garou se dresser sur ses pattes arrières, elle sentait que ce n'était pas bon signe. Il était rageur, la sixième année commençait à avoir peur. Elle savait qu'une morsure était synonyme de transformation à chaque pleine lune, juste une petite morsure. Il y a de quoi flippé en effet. Alors qu'elle pensait qu'elle allait voir un meurtre sous ses yeux, elle entendit parlé en sifflements. Il n'a pas fallut longtemps pour comprendre que c'était du Fourchelang au vue de l'immense anaconda aux écailles noires et luisantes qui fit son entré dans la clairière à nos côté. Ça porte certains avantages d'être Fourchelang apparemment.

Tremblotante de peur, elle devait aider l'homme. Certes, il lui avait dit de ne pas bouger mais un coup de mains ne sera pas de refus. Victoria fixa le loup-garou pendant qu'elle réfléchissait à toute vitesse à un sort capable et susceptible d'aider le vampire. C'est alors qu'elle trouva. Elle pointa sa baguette sur le loup-garou, se décalant légèrement sur la droite pour ne toucher ni le serpent ni le vampire et lança:


« confuso! » elle vit son sortilège partir dans la direction voulut et elle ajouta à l'adresse du vampire: « J'espère que cela vous aidera. »

Si le loup-garou avait un doute maintenant il n'en a plus. Je suis du côté du vampire malgré moi.
26 janv. 2014, 16:19
 05/2039  La fuite d'un destin
Magorian galopait à une vitesse hallucinante. Les arbres défilaient trop rapidement pour les voir distinctement, ils ne formaient plus que des tâches flous. Madeleine se souvint de son impression de tout à l'heure, avant leur rencontre avec les centaures. Quand il lui semblait que les arbres se penchaient vers les deux sorcières, menaçants à la lueur dansante de la torche magique que tenait, et que tiens toujours d'ailleurs, Elaya. L'angoisse sourde, que la préfète avait ressenti alors, ce sentiment étrange que sa présence n'était pas la bienvenue s'était avéré : le territoire des centaures n'est pas le lieu le plus hospitalier qu'elle ait connu durant sa courte vie.

Maintenant, c'était le contraire, les arbres semblaient s'écarter devant leur passage, comme effrayés par la vitesse de Magorian et Dale. Petit à petit, Madeleine était gagné par le plaisir de la vitesse, par cette sensation agréable de l'air qui lui fouettait le visage, le vent qui sifflait à ses oreilles accompagné du bruit régulier des sabots des centaures. Le stress et la peur de la troisième année s'amenuisait, laissant la place à un sentiment d'allégresse et de puissance. Assise sur le dos d'un centaure galopant, qui pourrait les vaincre ? La menace des loups-garous, créature de ces pires cauchemars, lui semblaient lointaine, comme quand elle était petite, blottie sur les genoux de sa mère, au chaud dans leur douce maison, à écouter une histoire avant d'aller se coucher.

C'est soudain que quelque chose ramena Madeleine à la réalité. Elle ne vit rien venir, mais sentit tout d'un coup un choc brutal qui la décrocha du dos de Magorian et l'envoya valser dans les airs. Bien que cela fut totalement inutile, la Gryffone se cramponna instinctivement et de toutes ses forces à sa baguette.

Pendant son vol plané, à travers le bruit strident (et plus si agréable que ça) du vent, elle entendit distinctement un lourd bruit de chute, aussi fort, voir même plus que celui de tout à l'heure, quand Elaya et elle avait pétrifié un centaure. La chute fut suivi aussitôt d'un long craquement sinistre.

Madeleine amorçait maintenant sa descente et le sol se rapprochait à une vitesse vertigineuse. Enfin, elle atterrit, un éclair rouge lui brouilla la vue un instant :


* OUILLE! *

La préfète reprit rapidement ses esprits pour tomber nez-à-nez avec un énorme tronc qui aurait pu lui faire très très mal. Heureusement, la Gryffondor était finalement tombé sur un tapis de mousse, qui avait amorti sa chute.

Elle se retourna et allait se relever quand la vision qui s'offrit à elle la stoppa nette dans son mouvement, la laissant finalement assise sur le sol.

Magorian gisait, visiblement inconscient acculé contre un tronc fendu dans toute sa longueur. Au-dessus de lui se tenait une bête ignoble, terrifiante, celle qui hantait les cauchemars de Madeleine : un loup-garou. La bête debout, avait un pelage gris et des membres longs. Il surplombait le centaure, les griffes dehors, redoutablement pointues. Haletant, il reprenait son souffle qui faisait se soulever sa poitrine. Sa gueule entrouverte, laissait voir ses crocs étincelants à la lueur de la pleine lune. Il fixait Magorian de ses yeux noirs et bestiaux, prêt à mordre le centaure.

Où était Dale et Elaya ? Madeleine, détachant difficilement le regard de la scène, chercha rapidement autour d'elle. Nulle trace d'eux. Ils s'étaient probablement éloigné pendant la course et n'avait pas vu le loup-garou les attaquait.

Il fallait faire quelque chose. Déjà, le lycanthrope se baissait doucement, prenant son temps pour planter ses crocs dans le corps inanimé du centaure. Il ne fallait pas qu'il s'approche ! Non ! Il ne s'approcherait pas ! Madeleine hurla :


« REJECTA ! »

A ce moment, elle n'avait pas conscience d'avoir sa baguette à la main. Ça lui avait semblé naturel, comme si le bout de bois n'était finalement qu'une extension de son bras qui ne pouvait pas s'en détacher.

Encore maintenant, elle n'en avait pas conscience, fixant d'un regard plein de fureur et de peur la cible de son sortilège. Peu lui importait que le lycans souffre. A ses yeux, il n'était pas un humain. Il était l'incarnation du mal, de toutes les peurs que Madeleine avait connu et connaîtrait. Il était une chose qu'il fallait anéantir, sans regret, sans pitié.

Griffes et Crocs, Griffes et Cœur, Gryff vainqueurs !
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