Inscription
Connexion
19 janv. 2014, 22:38
« L'avenir a le don d'arriver sans prévenir. »  Libre 
« Cause I'm only a crack in this castle of glass hardly anything there for you to see. For you to see. »

La voix mélancolique d’Isobel se répercutait dans l’air frais du soir. Il serait bientôt temps pour elle de regagner la Grande Salle afin d’assister au repas quotidien. Mais ce soir, elle était trop nostalgique pour songer aux bons plats fumants qui n’allaient pas tarder à apparaître sur les longues tables de bois vernis. Son arrivée à Poudlard avait été un vrai festoiement pour elle, les premiers jours du moins. Mais aujourd’hui, le contrecoup de son départ se faisait sentir. Elle songeait à ses parents et à sa petite sœur, qui là bas à Winchester devait vivre leur vie paisiblement comme si de rien n’était. Alors qu’elle elle était venue là pour trimer et devenir une sorcière accomplie. Au vu des premiers devoirs qu’elles avaient à faire, l’envie de s’enfuir loin d’ici et de rentrer dans le cocon familial lui avait plus d’une fois traversé l’esprit. Mais elle s’était résignée, songeant que c’était une attitude des plus puériles que de faire l’enfant gâtée qui n’a encore rien goûté des plaisirs que sa nouvelle vie avait à offrir, aussi noyait-elle sa tristesse dans la musique et tentait vainement de penser à autre chose. Assise en tailleur dans l’herbe mouillée, l’écharpe bleu et bronze enroulée autour de son cou maigre, elle grattait une guitare trop grande pour elle. Mais malgré cet assemblage ridicule, la petite brune savait très bien manipuler son instrument. Elle sourit au souvenir de ce cadeau qu’elle avait reçu pour Noël. Sa propre guitare. Malgré une famille purement sorcière, les créations moldues n’étaient pas inexistante chez elle, bien au contraire.

Elle cessa de jouer pour regarder l’heure à la petite montre d’argent qui entourait son poignet. Dix-neuf heures trente. Il était temps qu’elle y aille. Elle se leva péniblement, époussetant la terre qui restait collée sur sa robe de sorcier neuve et rangea avec délicatesse l’instrument dans son étui. Penchée au dessus de la housse, elle remarqua alors quelqu’un d’autre qui était assis un peu plus loin dans l’herbe. Cette personne la regardait alors fixement, mais Isobel n’aurait su dire depuis combien de temps. L’avait-elle entendu chanter ? La situation en devint gênante, et la brunette continua de ranger ses affaires avant de précipitamment se relever. Elle resta là un moment, la guitare trop grande dans le dos, à regarder l’étranger qui se tenait à quelques mètres d’elle. C’était tout de même drôlement impoli comme attitude. Elle s’approcha alors d’un pas, tira effrontément la langue et dans un éclat de rire dit :

« Tu veux ma photo ? Tu sais que y’en a qui sont morts à rester dans cette position ! »
25 janv. 2014, 21:04
« L'avenir a le don d'arriver sans prévenir. »  Libre 
Il était tard, il faisait sombre et Caroline 'allait pas tarder à rentrer manger un bon repas avec sa maison. Mais pour l'instant, elle était dans le parc. Elle sy promenait souvent dans le parc, l'air frais faisait du bien à son esprit. Elle se sentait libre ici et pouvait crier, courir, chanter, faire tout ce qu'elle voulait sans que personne ne la voit. Aujourd'hui, elle était venue prendre l'ai pour composer des chansons. Un passe-temps auquel elle aspirait. Ensuite, elle les chantait et en faisait profiter sa famille et ses amis proches. Pas aux autres car elle ne voulait pas passez pour ridicule aux yeux des gens qu'elle ne connaissait pas. En tout cas, Caroline avait marché jusqu'à son endroit favori, une petite clairière, au bord du lac. On y entendait le clapotis de l'eau et le chant des oiseaux. Un endroit tranquille et serein. Parfait pour écrire ou méditer. En tout cas en ce moment elle était assise au pied d'un arbre, adossé contre le tronc. Une fille était arrivée elle n'avait pas remarquer la jeune Serpentarde, puis la jeune fille se mit à chanter :

« Cause I'm only a crack in this castle of glass hardly anything there for you to see. For you to see. »

La voie était belle, mélancolique et triste. Elle résonnait toujours dans le bois. Puis la jeune fille qui se révéla être une Serdaigle vu son badge remarqua enfin Caroline. D'ailleurs, la verte la regardait pour voir comment elle était. Rien de bien méchant, juste l'observer. Puis elle se sentit agresser et lança, méchamment :

« Tu veux ma photo ? Tu sais que y’en a qui sont morts à rester dans cette position ! »

*Oula, elle va se calmer elle ou je lui règle son compte. Non mais, je lui ai rien fait, faut qu'elle déstresse.* Caroline répliqua de mauvaise humeur car elle n'avait rien fait :

"Oula, tu vas te calmer je t'ai rien fait. Puis un : non je veux ta photo et deux : personne n'est mort à force de rester dans cet position. Alors revoit tes sources."

Caroline regretta ensuite ses paroles mais n'en laissa rien paraître, elle afficha un visage de marbre attendant la réplique de la jeune Serdaigle.
29 janv. 2014, 21:02
« L'avenir a le don d'arriver sans prévenir. »  Libre 
Alors qu’elle prononçait ces paroles, Isobel remarqua que son interlocutrice n’était autre qu’une jeune fille de Serpentard, une blondinette à la bouille d’ange, mais qui sembla prendre d’un très mauvais ton la blague que venait de faire Isobel, alors même que celle-ci s’était efforcée de prendre un ton humoristique. Apparemment tout le monde n’a pas le même humour à Poudlard... C’est ainsi qu’elle se vit répondre sur un ton très désagréable et à la limite de l’impolitesse :

« Oula, tu vas te calmer je t'ai rien fait. Puis un : non je veux ta photo et deux : personne n'est mort à force de rester dans cette position. Alors revoit tes sources. »

La Serpentard semblait si offusquée qu’Isobel eut une redoutable envie de rire qu’elle refoula au plus profond d’elle afin de ne surtout pas vexer la blondine plus qu’elle ne l’était déjà. Elle haussa alors un sourcil, prenant l’air supérieur qu’elle savait si bien faire et répondit du tac au tac :

« Allô c’était une boutade mademoiselle, rien de plus, je ne voulais pas que tu prennes ça au premier degré. Pardon si mon humour n’est pas à ta hauteur ! »

Elle ponctua son discours d’un sourire enfantin. La Verte était si froide au premier abord qu’elle glaça Isobel. Elle qui avait pour habitude de se faire facilement des amis, il allait être difficile de la défroisser dans ce face à face digne d’un affrontement de duellistes. Malgré sa récente arrivée et le fait qu’elle ne se sentait pas totalement intégrée aux autres élèves, Iso était bien décidée à ne surtout pas se laisser faire. Elle était rebelle dans l’âme et jamais encore elle ne s’était fait marcher sur les pieds. Il était difficile de la mettre en colère, car la brunette était quotidiennement une amie plutôt joyeuse et toujours prête à inventer quelque chose de nouveau afin de tromper la monotonie de son quotidien d’élève modèle et sérieuse. Il était impossible de résister à ça. En temps normal tout du moins. Mais face à la froideur de cette membre de la maison de Salazar Serpentard, la Serdaigle était un peu déboussolée. La mine renfrognée, les sourcils haussés, était-elle encore offusquée ? Prête à lancer une réplique cinglante ? Car au fond tout cela ne rimait à rien puisqu’Isobel ne souhaitait au départ que plaisanter. La situation tournant au ridicule, la petite bleue ne put alors plus contenir le fou rire qui lui tenait le ventre et elle se courba soudain en deux pour laisser exploser son hilarité. Elle s’esclaffa un long moment avant d’essuyer la larme qui lui coulait au coin de l’œil. Son fou rire avait-il déridé un tant soit peu la blondinette ? Elle se redressa, rajusta la corde qui tenait sa guitare et dit alors à mi-mots, dans le but de calmer l’animosité ambiante.

« Excuse. C’est juste que la situation est ridicule tu penses pas ? Franchement pourquoi on se disputerait ? Un mot lancé en l’air ? Je m’excuse si ça t’a blessé c’était pas le but. »

Elle sourit timidement, la tête penchée sur le côté de façon à se donner un air contrit. Le poids lourd de sa guitare dans le dos commençait à se faire sentir. Elle soupira et la laissa tomber lourdement au sol.

« Pfff ce que ça peut-être lourd ce machin là. »
29 janv. 2014, 21:38
« L'avenir a le don d'arriver sans prévenir. »  Libre 
Caroline s'était senti agressée et n'avait pas supportée les paroles de la Serdaigle. Elle qui était sociable normalement devait paraître froide et désagréable, ce qui n'était pas le cas. Elle voulu s’excuser mais se retient car elle trouvait qu'elle était trop indulgente. C'était cette fille qui avait commencée, la verte n'avait rien fait, l'autre fille n'avait pas à lui dire ça. Caroline allait partir quand la Serdaigle lui parla, elle avait un air supérieur qui disait je suis meilleure que toi je ne me mélange pas au peuple. Caroline ne voulait pas l'écouter mais i fallait quand même restée polie :

« Allô c’était une boutade mademoiselle, rien de plus, je ne voulais pas que tu prennes ça au premier degré. Pardon si mon humour n’est pas à ta hauteur ! »

*Elle commence vraiment à m'énerver celle là. Elle se rend pour qui avec ses airs de bourgeoise, fille à papa.* Caroline passablement énervé attendit la suite de la réponse car elle sentait qu'il y en aurait une. Mais au lieu de ça, la Serdaigle se mit à rire. Elle en se courba en deux tellement elle rigolait. *Elle se paie ma tête, c'est ça ? J'en ai assez, je vais lui clouer le bec à cette prétentieuse.* Caroline allait lancer une remarque cinglante quand la bleue s'arrêta de rire et dit :

« Excuse. C’est juste que la situation est ridicule tu penses pas ? Franchement pourquoi on se disputerait ? Un mot lancé en l’air ? Je m’excuse si ça t’a blessé c’était pas le but. »


*Enfin des excuses. Elle en a mit du temps.* Puis la bleue réajusta sa guitare dans son dos et marmonna :

« Pfff ce que ça peut-être lourd ce machin là. »

Caroline se sentit obligée de parler car elle devait elle aussi clarifier les choses entre les deux premières années :


"Si ce ne sont que des mots lancé en l'air, il vaut mieux faire attention. Tout le monde n'est pas ton ami. Au faite, tu t'appelles comment ? Moi c'est Caroline PURELUNE."
03 févr. 2014, 20:47
« L'avenir a le don d'arriver sans prévenir. »  Libre 
Après avoir présenté ses excuses à la Serpentard, Isobel sentit l’atmosphère se détendre. La petite blonde lui recommanda de faire plus attention à se qu’elle dirait à l’avenir et se présenta comme étant une certaine Caroline Purelune. Isobel acquiesça puis à son tour se présenta, un sourire pendu aux lèvres :

« Isobel Stark. »

Elle tendit la main, de façon à ce que Caroline la lui sert. Elle avait vu dans beaucoup de société moldue que c’était un signe distinct pour marquer la politesse et une marque de respect. En espérant que Caroline comprenne les codes moldus... Isobel se mordilla la lèvre. Elle espérait ne pas avoir encore fait de bourde. Elle regarda encore une fois sa montre et loucha sur l’heure avancée.

« Zuuuuut. Il est super tard on va arriver au repas et il ne restera plus rien. Et il faut que je repasse en Salle commune pour déposer ma guitare. J’accélère le pas perso. Tu veux rentrer au château avec moi, histoire que l’on fasse connaissance et que l’on reparte sur de bonnes bases toi et moi ? »

Elle rehaussa sur son épaule, avec une difficulté non maquée, son lourd instrument de musique. Puis faisant un signe amical à sa camarade blonde elle se mit en route, remontant la pente douce qui les mènerait jusqu’au château. Les murs de pierres grises semblaient si loin qu’Isobel cru que le chemin serait interminable. Elle n’avait pas pensé en s’installant dans le parc être allée s’aventurer si loin. Elles marchèrent en silence, seul résonnant dans le silence de ce début de soirée l’écho de leur pas. Il faisait frais et la respiration d’Isobel faisait apparaitre de petit nuage de vapeur. C’était une caractéristique de l’hiver qui lui plaisait beaucoup, un petit jeu de gamin, tout simple, mais qui correspondait bien à une enfant de onze ans. Caroline ne parlait pas et Isobel n’osait moufeter, après toutes les bêtises qu’elle avait dit, il valait peut être mieux ne rien dire. Mais ce silence entre les deux jeunes filles devenait pesant et gênant. Isobel qui était de nature un peu bavarde ne pu tenir sa langue plus longtemps. Elle avait besoin de parler, de connaître un peu mieux la personne avec qui elle partageait ce moment. C’était aussi l’occasion de nouer avec une personne étrangère à sa maison, connaître un peu les secrets de la maison verte qui restait totalement inconnue à la jeune fille. L’ambiance était-elle la même ? Et au fond, comment se caractérisait une fille de Serpentard ? On les disait fourbe, rusé et habile, mais cela était-il véridique pour tout le monde ? Non, certainement pas, tout cela n’était qu’un ramassis de préjugés et Isobel détestait les préjugés, ils n’apportent rien de bons. Elle attendit quelques minutes encore puis posa la question qui lui brûlait les lèvres :

« C’est comment Serpentard ? Tu t’y plais ? »

Immédiatement elle mesure la portée de sa question. C’était un peu indiscret, voire carrément. Peut-être Caroline ne remontait avec elle que pour lui faire plaisir mais qu’elle n’avait en réalité aucune envie de discuter avec la petite Aigle. Gênée Isobel tenta de se rattraper.

« Pardon c’est un peu direct. T’es pas obligée de me répondre. »
06 févr. 2014, 20:56
« L'avenir a le don d'arriver sans prévenir. »  Libre 
L'atmosphère s'était détendue tout de suite quand Caroline avait donné son conseil à la bleue mais elle ne savait pas pourquoi. C'était étrange mais bon, au moins l’ache de guerre était enterrée. La verte ne connaissait toujours pas le prénom de sa camarade. E3t celle-ci comme si elle lisait dans les pensées de Caroline se présenta :

"Isobel Stark"

*Joli prénom, j'aime bien mais... Ce n'est pas la préfète des Serdaigles qui s'appelle comme ça ? Oh mince...* Caroline sentait qu'elle venait de faire une gourde. La préfète allait surement la punir de lui avoir parler comme ça. Mais bon, Isobel arrivait à son cou. Elle était donc légèrement plus grande que sa camarade. Parfait. Puis Isobel lui présenta sa main pour que la verte lui sert. Elle connaissait les usages moldus ? Quelle bonne surprise, c'était bien car Caroline, elle, avait vécu toute son enfance sans connaître le monde des sorciers et c'était pour elle un signe de respect qui fit monter la bleue dans son estime. La verte lui serra donc la main en souriant, contente de savoir que Isobel connaissait un peu les moldus. Mais peut-être que sa famille l'était ? Mais de toute façon ça n'avait pas d'importance. Puis Isobel reprit :

« Zuuuuut. Il est super tard on va arriver au repas et il ne restera plus rien. Et il faut que je repasse en Salle commune pour déposer ma guitare. J’accélère le pas perso. Tu veux rentrer au château avec moi, histoire que l’on fasse connaissance et que l’on reparte sur de bonnes bases toi et moi ? »


*Parfait, on va pouvoir faire plus ample connaissance. Ça sera cool. En plus il se fait tard et il faut que je rentres moi aussi.* Caroline se mit donc à marcher en direction du château à côté de Isobel. Puis la bleue posa une question étrange, mais sa réaction le fut bien plus :

« C’est comment Serpentard ? Tu t’y plais ? Pardon c’est un peu direct. T’es pas obligée de me répondre. »
*Pourquoi ne devrais-je pas ?* Caroline fut surprise de ce revirement, il n'y avait rien d'embarrassant à parler de sa maison. Mais bon, les gens sont tous différents et heureusement si tous le monde était pareille, ça serait triste. La verte répondit donc à Isobel mais en même temps elle lui posa des questions :

"Heu... Oui c'est bien Serpentard et on s'amuse bien. On n'est pas aussi méchant qu'on le dit. Mais on peut sortir nos griffes comme moi tout à l'heure. Sinon toi, c'est bien Serdaigle ?"

Caroline avait une question qui lui trottait dans la tête depuis tout à l'heure et la posa :

"Par hasard, tu ne saurais pas préfète ?"
12 févr. 2014, 11:59
« L'avenir a le don d'arriver sans prévenir. »  Libre 
La gêne d’Isobel quant à sa question ne sembla pas justifiée. Au contraire Caroline lui répondit sans aucune malice. Elle lui demanda même en retour si elle se plaisait à Serdaigle. Isobel ouvrit de grands yeux pétillants. Bien sûr, c’était une super maison, il n’y avait rien à redire. Elle s’empressa de le formuler à voix haute :

« Tout simplement génial. Les gens ont été tout de suite gentils avec moi et c’est une maison où l’on bosse beaucoup alors je me sens bien entourée ! »

Oui la réputation du travail acharné de Serdaigle n’était plus à refaire. Ô combien elle avait été contente la petite Isobel lorsqu’elle s’était découvert des amis qui comme elle aimait le travail bien fait. L’école moldue n’avait été plus qu’un mauvais souvenir après cela. Plus besoin de se faire traiter d’intello, insulte qui au fond ne rimait à rien puisqu’elle dérivait du terme intellectuel qui n’était autre qu’une façon de qualifier quelqu’un de cultivé. Tout cela Isobel avait mis du temps à le comprendre, mais aujourd’hui elle était entièrement d’accord et se souciait peu de ce que l’on pouvait penser d’elle. Devenue complètement insensible aux moqueries, elle faisait ce qui lui plaisait et sa vie ne s’en portait que mieux. C’était un mode de vie qu’elle souhaitait que tout le monde adopte afin de faire cesser les moqueries. Mais bon, les idées pacifistes et optimistes ne sont pas de prime dans ce monde…

Caroline semblait la détailler en long et en large. Isobel en rigola dans sa barbe. Qu’avait-elle ? Du dentifrice sur le menton ? Non apparemment pas. Quand elle lui posa alors la question qui semblait la tarauder, Isobel comprit son petit manège. Déjà quand elle avait énoncé son prénom, il lui avait semblé que la blondinette tiquait.


« Par hasard, tu ne saurais pas préfète ? »

Haha alors c’était donc ça. Isobel rougit quelque peu, elle ne s’était pas vraiment habituer à être la représentante de la maison des Aigles. Elle hocha timidement la tête avant d’ouvrir sa robe de sorcier pour montrer son insigne de Préfète.

« Si, depuis peu. »

Ce ne fut qu’un murmure prononcé si bas qu’elle se demanda si Caroline l’avait entendu. Refermant rapidement son manteau car le froid l’avait transi, elle ajouta.

« Mais va pas croire que je vais te tenir rigueur de ce qu’il s’est passé tout à l’heure. J’suis un ange en fait, si on me cherche pas trop. Mais honnêtement j’abuserais pas de mes fonctions pour une histoire à deux Gallions comme celle là et puis regarde maintenant on est copine comme cochons. »

Elle s’arrêta soudain, réfléchissant longuement. Drôle d’expression moldu franchement.

« Ou alors c’est copains comme cochons… Wow zut j’en sais strictement rien, ça aussi c’est une expression à deux Gallions ! »

Elle s’esclaffa bruyamment avant de reprendre le cours de son cheminement en compagnie de Caroline.
14 févr. 2014, 17:29
« L'avenir a le don d'arriver sans prévenir. »  Libre 
Caroline se sentait gêner en la présence d'Isobel. D'habitude elle était spontanée, rigolote et pleine de vie mais là, elle avait peur d'écoper une retenue. Sa camarade était la préfète des Serdaigles et elle pouvait très bien ne pas être sympa, ça pouvait arriver. Si la préfète n'était pas de bonne humeur, ça pouvait aller très vite ! Mais heureusement, la bleue lui dit qu'elle ne tiendrait pas compte de cette altercation. *Ouff, je respire de nouveau !* Puis elle s'auto-complimenta, elle dit que normalement elle était gentille. *De toute façon, personne ne va dire que tu es méchante !* Ensuite, elle dit une drôle d'expression, une expression moldue apparemment, la verte n'en avait jamais entendu parler. Et pourtant, elle en connaissait un paquet vu qu'elle avait grandi dans un univers 100% moldu, sans se douter que les sorciers excitaient. Mais cette expression, mystère et boule de gomme, elle lui était inconnue. Mais en voici une nouvelle pour son répertoire. Puis Isobel répondit à la question de Caroline, elle lui dit qu'elle se sentait bien à Serdaigle et que les gens l'avaient bien accueilli. La terre tournait, le temps passait et les deux premières années discutaient. Caroline demanda à sa camarade, toute joyeuse de s'être surement une nouvelle copine :

" Ouf, sinon, tu aimes lire ? Moi oui, c'est un univers qui s'ouvre quand tu en commences un."
23 mars 2014, 12:15
« L'avenir a le don d'arriver sans prévenir. »  Libre 
Les deux filles marchaient, discutant de leur maison respective. Sa guitare sur le dos, Isobel commençait à la trouver vraiment lourde. Il fallait qu’elle se dépêche sinon elle n’aurait pas le temps de la reposer à la Salle Commune et devrait donc se la trimballer au milieu de tout le monde dans la Grande Salle, ou comment se faire méga remarquer quand on en a pas envie. Elle accéléra un peu le pas, jugeant que le temps pressait, mais elle continuait d’écouter Caroline qui venait de lui demander si elle aimait lire. Oh pour ça oui, Isobel était une dévoreuse de livre depuis qu’elle avait appris à lire à l’école primaire. La blondinette expliqua à Iso que pour elle les livres c’était un enchantement à chaque fois qu’elle en ouvrait un. Isobel ne pu qu’acquiescer vivement à cette remarque. Combien de fois s’était-elle couchée à une heure tardive de la nuit afin de pouvoir finir de dévorer le livre d’aventure qu’elle venait de commencer, ou encore combien de fois sa mère avait du lui arracher le livre des mains afin que la famille puisse enfin passer à table sans avoir un fantôme pour fille, plongée dans une lecture imperturbable. Oh oui Isobel aimait beaucoup lire.

« Je suis tout à fait d’accord. Lire est devenu indispensable, d’ailleurs je ne me balade jamais sans un livre sur moi, la plupart du temps, sauf quand je transporte ce machin super lourd. »

Elle désigna la guitare dans son dos. Elles arrivaient aux portes du château et Iso questionna une dernière fois Caroline.

« On pourrait se prêter des livres si ça te dit ? J’en ai amené plein ici à Poudlard et je serais ravie de pouvoir partager ma passion avec quelqu’un comme moi ! »

Elle attendit la réponse de la Serpentard, tout sourire aux lèvres puis jetant un regard à l’énorme horloge qui les surplombait, elle s’excusa de devoir lui fausser compagnie.

« Je suis terriblement désolée, mon ventre crie famine et je dois encore monter des étages pour déposer ma guitare. J’étais super contente de faire ta connaissance et on sera amenée à se revoir j’en suis sûre ! »

Elle déposa deux bises sur les joues de sa copine et s’en alla souriant de plus belle tout en lançant :

« Bon appétit Caroline ! »

Puis elle pressa le pas et courut en direction des escaliers. En espérant qu’elle ne fasse pas un malaise avant d’atteindre son dortoir…



Reducio
Fin du RP pour moi. Désolée de cette réponse ultra tardive... J'étais contente de faire mon premier RP avec toi. A bientôt pour de nouvelles aventures. :wow: