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25 sept. 2021, 11:02
Table de Poufsouffle
@Eugène Harlow


Voir Eugène lui répondre avec un sourire ajouta encore à la bonne humeur du garçon qui, attendant qu'Eugène ait fini de se servir pour entamer son repas, sentait une excitation presque étouffante serrer son ventre. Enfin quelqu'un qui comprenait exactement l'infernal calvaire du brouhaha constant de la grande salle ! Après leur rencontre dans la salle de répétition, il oserait peut-être même surenchérir, bien qu'avec quelque doute sain : enfin quelqu'un qui le comprenait ! Certes Deryn partageait avec lui une passion de la lecture, mais cela mis à part, ils étaient fondamentalement différents. Une amie, mais différente de lui — trop exubérante par moments.

Comment se faisait-il qu'il leur ait fallu tant de temps avec Eugène pour se rencontrer quand ils semblaient si similaires ?

Étonnamment, ce fut un Eugène ignorant de ses interrogations internes qui apporta la réponse à sa question.

En tout cas, ajouta Eugène avec pointe de timidité dans la voix, j'suis content de te revoir. Enfin, on se voit tous les jours en cours, mais nous ne nous parlons pas vraiment, surtout depuis notre première rencontre.

Edmund sentit son sourire s'affaisser à ces mots — il souriait ? depuis quand souriait-il ? — et s'entendit pousser un léger soupir résigné. Bien sûr, puisque si similaires, aucun d'eux n'avait eu le courage de faire le premier pas — ou plutôt, dans le cas d'Edmund, la présomption de penser que sa présence serait souhaitable pour Eugène. Enfin, jusqu'à présent en tout cas.

Mais... eh bien... j'aimerais bien que nous faisions connaissance, toi et moi.

« Fassions... » murmura Edmund tout bas, avant d'intégrer exactement ce qu'Eugène lui avait dit. La joie éclaira de nouveau son visage il s'exclama, « Moi aussi ! » en se redressant subitement sur son assise.

« Euh, pardon, reprit-il plus bas avec un petit rire gêné. Moi aussi. »

Satisfait de la tournure que prenait la conversation, il profita de ce qu'Eugène avait fini de se servir pour pouvoir commencer à manger sans paraître impoli.

« Et donc... essaya-t-il, euh... au risque de paraître stupide... comment ça marche ? »

Edmund sentit une teinte écrevisse colorer ses joues à cet aveu d'incompétence. Il aurait volontiers discutaillé des événements de la journée — comme par exemple la façon complètement irresponsable dont Miss Holloway gérait ses cours : il avait failli mourir au moins dix-huit fois depuis le début de l'année ! — mais... ce n'était pas réellement faire connaissance, non ? Que voulait Eugène exactement ? Connaître sa couleur préférée, son chiffre porte-bonheur, ou peut-être sa date d'anniversaire ?

Plutôt que d'énoncer tout et n'importe quoi au risque de se retrouver complètement à côté de la plaque et de se couvrir de ridicule, il préférait passer momentanément pour un idiot et demander directement. Et puis... il pourrait toujours faire passer cela pour une blague.

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Inspecteur Munmun, théoricien en chef des Bôs Debilus
Cofondateur de la PTC
Poufsouffle Vult !

28 sept. 2021, 16:44
Table de Poufsouffle
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Avril 2045
Première année
feat. @Edmund Long
Premier Quartier
Sommaire

Eugène
1, 2, 3
Edmund
1, 2
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— Moi aussi ! Euh, pardon, dit-il par la suite avec un rire gêné. Moi aussi.

Eugène lui sourit.

— Eh bien, tant d'enthousiasme fait plaisir !

Eugène s'empressa de mettre la main sur une assiette et de la remplir de lard, de légumes et compléta le tout avec un peu de riz, puis, il joignit ses mains et ferma les yeux, avant de chuchoter :

— Bénissez-nous, Seigneur, bénissez ce repas, ceux qui l'ont préparé, et procurez du pain à ceux qui n'en ont pas, ainsi soit-il !

Sa bénédiction étant faite, Eugène put manger tout en souhaitant "bon appétit" à son ami. Il coupa sa viande en petit bout et piqua quelques légumes, avant de glisser le tout dans sa bouche, bien heureux de pouvoir remplir son ventre. Il en soupira de contentement, alors qu'Edmund lui demanda :

— Et donc... euh... au risque de paraître stupide... comment ça marche ?

Eugène secoua la tête.

— Y'a rien de stupide à poser une question et en toute honnêteté, je me demande souvent la même chose ! Je ne suis pas vraiment à l'aise socialement, alors...

Il remplit son verre de jus de citrouille, prit une gorgée et poursuivit :

— Mais nous pouvons commencer avec du basique ? Comme... mmh... tu habites où ? Moi, j'viens de Wexford, c'est en Irlande ! C'est une ville côtière assez sympathique. Après, on peut essayer de savoir ce que font nos parents respectifs, ce que tu aimes ou pas, etc. Il faut poser plusieurs questions pour apprendre à se connaître, ce qui me parait logique...

Eugène prit une nouvelle bouchée de son repas et prit le temps de mastiquer. Cela lui permet de réfléchir un instant sur ce qu'il pouvait lui demander après. Par exemple, est-ce qu'il aimait les animaux ? Quelle était sa couleur préférée ? Et son livre coup de cœur ? Il sourit à Edmund, le regard pétillant d'impatience.
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"Dramaqueen à ses heures perdues avec Ella Davis"
4e année RP | Je parle en gras

30 sept. 2021, 17:24
Table de Poufsouffle
Quel ne fut pas le soulagement d'Edmund à l'aveu du Poufsouffle. S'il était peu pratique qu'aucun d'entre eux ne sache exactement comment il convenait de « faire connaissance », au moins ne risquait-il pas d'être moqué s'il ne faisait pas exactement ce qu'il fallait et de la bonne manière. Ils pourraient toujours essayer de comprendre ensemble comment cela fonctionnait, ou alors ils pourraient aussi demander à Deryn des conseils ou des suggestions : elle lui donnait l'impression de s'y connaître en sociabilisation et en relationnel.

En attendant, Edmund pensait qu'ils pouvaient essayer de s'en sortir par eux-mêmes, pas à pas. Idée apparemment partagée par Eugène qui avait repris la parole.

Alors il venait d'Irelande ? Comme Deryn tiens ! C'était vrai qu'après réflexion, il lui rappelait un peut sa camarade, mais il n'aurait su déterminer en quoi exactement. Peut-être était-ce la manière de s'exprimer... ?

Les iris de l'enfant s'illuminèrent soudain, éclairés par la subite compréhension qui venait de traverser son esprit.

- Ah, mais c'est pour ça que vous parlez bizarrement Deryn et toi !

Émerveillé, Edmund regardait Eugène d'un œil nouveau et curieux.

Avant Poudlard, le garçon n'avait jamais rencontré personne qui ne soit Anglais. Le seul autre accent que le sien qu'il ait jamais entendu durant son enfance à Loughborough était celui de la campagne anglaise, que son père avait toujours commenté avec un certain amusement teinté de condescendance. L'enfant s'était donc senti passablement perdu en arrivant à Poudlard, où autant d'élèves — voire même de professeurs — parlaient d'une façon si différente de la sienne — et parfois à la limite de l'incompréhensible. Il s'était toujours figuré que ces personnes n'avaient jamais reçu l'éducation nécessaire pour savoir parler correctement et en avait été fort chagriné — quelle tristesse qu'autant de sorciers ne sachent pas utiliser leur propre langue maternelle ! Il ne s'était jamais douté que cela puisse venir de leurs origines différentes.

Maintenant qu'il se rendait compte à quel point il s'était trompé durant tout ce temps, Edmund était envahi d'une grande curiosité.

- Maintenant que j'y pense, je m'souviens qu'mon père m'avait dit une fois que les gens parlaient un peu différemment dans les autres pays, mais je pensais qu'il faisait référence aux États-Unis ou à l'Australie, je pensais pas que c'était le cas même dans un pays aussi proche que l'Irelande ! Et du coup tout le monde parle comme toi par chez toi ?

Focalisé sur les interrogations que lui provoquaient cette révélation subite, il oublia complètement qu'il était probablement lui aussi censé révélé des informations sur lui-même, sur l'endroit d'où il venait, sa famille, ses hobbies, ou tout autre chose. Non, pour l'heure, tout ce qui lui venait à l'esprit était des questions comme « Mais si tout le monde parle comme ça en Irelande, n'ont-ils pas du mal à se comprendre à la longue ? » ou encore « Entre la façon normale de parler et la façon irlandaise, laquelle est la version correcte alors ? ».

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Inspecteur Munmun, théoricien en chef des Bôs Debilus
Cofondateur de la PTC
Poufsouffle Vult !

01 oct. 2021, 08:56
Table de Poufsouffle
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Avril 2045
Première année
feat. @Edmund Long
Gibbeuse Croissante
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Eugène
1, 2, 3, 4
Edmund
1, 2, 3
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— Ah, mais c'est pour ça que vous parlez bizarrement Deryn et toi !

Eugène ne s'attendait pas à autant d'émerveillement de la part d'Edmund. Il avala sa bouchée et acquiesça prudemment tout en ajoutant :

— Euh... oui, sûrement ? Je parle vraiment bizarrement ?

Eugène n'en avait pas l'impression, mais il est vrai qu'avant d'arriver à Poudlard, jamais il n'avait entendu autant de diversité de langage. Certains avaient même des parents originaires d'un autre pays et ils avaient la chance d'être bilingue à un jeune âge. Quant à Eugène, il connaissait l'anglais et le Gaélique, la langue natale de l'Irlande qui, malheureusement, se perdait d'année en année. Ses parents lui parlaient la majorité du temps dans cette langue et Eugène compté faire de même avec ses futurs enfants. C'était un héritage qu'il refusait de perdre.

Edmund continuait de parler, toujours aussi enthousiasme. Il se souvint que son père lui avait parlé des accents qu'on trouvé dans d'autres pays, mais Edmund s'était attendu à ce que cela soit le cas dans des pays aussi proche que l'Angleterre.

— Et du coup tout le monde parle comme toi par chez toi ?
— J'imagine que oui ? Tu sais, je n'ai jamais fait attention à ce genre de détail, alors... bah nous avons nos expressions et peut-être que oui, nous avons une autre manière de parler...

Eugène ne savait pas trop quoi ajouter de plus à cette conversation et en aucun cas il voulait tourner en rond.

— Et sinon, tu viens d'où toi ? demanda-t-il après coup et avec grande curiosité. J'trouve que t'as un léger accent bien anglais.
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"Dramaqueen à ses heures perdues avec Ella Davis"
4e année RP | Je parle en gras

03 oct. 2021, 18:28
Table de Poufsouffle
La bouche du garçon se tordit en une moue insatisfaite à la réponse d'Eugène. Il imaginait que oui ? Peu précis comme réponse. Proche d'un oui, mais guère éloigné d'un non. Comment était-il censé tirer des conclusions correctes à partir de ça ?

Avant qu'il n'eût le temps de le presser plus avant, Eugène enchaîna sur une de ses propres questions qui le laissa pantois.

- Un léger accent ?

De stupeur, il en oublia qu'il tenait encore ses couvert et faillit raffermir trop tard la prise sur sa fourchette avant qu'elle ne tombe dans son assiette. Quelques malheureuses gouttes de sauces furent néanmoins projetées sur la table qu'Edmund s'empressa d'essuyer en se confondant d'excuses. Il avait eu de la chance que personne n'en fût sali !

L'agitation passée, il se retourna vers son camarade, joues quelque peu rosies.

- Excuse-moi j'ai... la fourchette m'a glissé des mains. Vraiment navré s'excusa-t-il platement. Mais qu'est-ce que tu veux dire par un léger accent ? Je n'ai pas d'accent à ce que je sache. Enfin... Deryn a un accent, toi t'as un accent, mais moi je n'en ai pas... ? Je parle normalement !

Sans qu'il ne fût vexé, il transparaissait dans les mots du petit Anglais un refus catégorique, héritage de la longue histoire que son père entretenait avec son rapport à la langue. Il y avait d'un côté la langue correcte et de l'autre la langue vulgaire, la première pure et belle, la seconde déformée par le temps et impropre. L'Anglais tel qu'il était présent dans la littérature et tel qu'il était enseigné dans les universités de langues comme à Cambridge était le parangon de la langue noble léguée par les ancêtres, alors que celui qui était parlé tous les jours et usité par le peuple du monde n'était qu'un outil sans saveur, juste bon à véhiculer des informations entre individus. Mr. Long n'avait jamais caché la désolation que lui inspiraient tous ces gens qui ne faisaient que communiquer bassement entre eux, sans finesse et sans subtilité, et s'était assuré que son fils sache aussi bien que lui user de la langue comme un peintre son pinceau : comme un moyen de s'exprimer aux autres, oui, mais avec art et élégance.

Si Edmund était suffisamment ouvert pour assimiler au détour d'une conversation le concept d'accents étrangers alors qu'il lui avait été inconnu durant toute sa vie, il n'avait pas assez de recul pour comprendre que son élocution n'était, elle aussi, qu'un accent parmi tant d'autres. Comment son anglais pourrait-il être un quelconque accent, et donc une variation de la langue, alors même qu'il parlait l'anglais le plus pur ? C'était, pour lui, tout bonnement inconcevable.

Aussi l'enfant préféra-t-il profiter de la perche tendue par son camarade et s'immiscer dans un autre sujet.

- Mais euh... sinon, oui, se reprit-il finalement. Je suis effectivement anglais. Je viens de Loughborough, mon père y tient une librairie et on vit dans un petit appartement à l'étage. De ce fait, j'ai à ma disposition plein de livres chez moi ! Dès que je vois un livre qui m'intéresse dans le magasin, je l'emmène à l'étage dans ma chambre, et je le redescends quand je l'ai fini. C'est très plaisant.

Après une courte pause, il s'enquit :

- Et toi, c'est comment par chez toi ?

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Inspecteur Munmun, théoricien en chef des Bôs Debilus
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Poufsouffle Vult !

24 oct. 2021, 14:31
Table de Poufsouffle
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Avril 2045
Première année
feat. @Edmund Long
Gibbeuse Croissante
Sommaire

Eugène
1, 2, 3, 4
Edmund
1, 2, 3
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Sa précédente réponse ne semblait pas satisfaire Edmund et le pauvre enfant en avait parfaitement conscience. Mais concrètement, de vous à moi, que pouvait-il rajouter de plus ? Il prit une nouvelle bouchée de son plat et mastiqua. Il réfléchit. Peut-être devrait-il lui dire quelque chose en Gaélique ? Et pourquoi pas lui apprendre quelques mots ? Il avala sa bouillie de riz et de légume, fier de sa trouvaille. Cependant, il n'eut pas le temps de proposer son idée qu'Edmund prit la parole, dubitatif :

— Un léger accent ?

Cela semblait étonner Edmund, à tel point qu'il en fit tomber ses couverts. Eugène sursauta sur le coup, surpris par le bruit. Aussitôt, Edmund essuya la sauce qui perlait la table à certains endroits sous l'œil amusé de l'irlandais. Clairement, il ne s'attendait pas à une telle réaction de la part d'Edmund ! Ce dernier s'excusa une fois la table propre, avant de revenir sur le sujet qui avait créé tout ce trouble :

— Mais qu'est-ce que tu veux dire par un léger accent ? Je n'ai pas d'accent à ce que je sache. Enfin... Deryn a un accent, toi t'as un accent, mais moi je n'en ai pas... ? Je parle normalement !

Eugène voulut rire de cette drôle de situation, mais il ne voulait pas paraître moqueur. Alors, il se contenta de sourire gentiment et de hausser les épaules.

— Les Anglais ont également une façon de parler, au même titre qu'un français va parler différemment qu'un Belge. Tu as un p'tit accent anglais... un peu campagnard, je dirais. J'ai un cousin qui vit à Londres et il a un accent qui est bien plus citadin.

Et sur ses mots, Eugène enfourna sa fourchette dans sa bouche et mastiqua son morceau de lard avec contentement, avant d'avaler le tout. Entre temps, Edmund avait expliqué qu'il vivait à Loughborough, au dessus de la librairie de son père. Eugène écouta avec attention.

— De ce fait, j'ai à ma disposition plein de livres chez moi ! Dès que je vois un livre qui m'intéresse dans le magasin, je l'emmène à l'étage dans ma chambre, et je le redescends quand je l'ai fini. C'est très plaisant.
— Je veux bien te croire ! Et pas besoin d'acheter le moindre livre... vraiment, c'est un bon compromit.
— Et toi, c'est comment par chez toi ?
— J'habite à une bonne vingtaine de minute de Wexford. Ma famille possède un domaine et quelques terres depuis des générations...

Eugène marqua une pause, le temps de réfléchir.

— Je n'ai plus les dates exactes, mais depuis le Moyen-âge, ma famille est implanté dans cette région. L'endroit est grand, c'est plaisant. On est en quelque sorte coupé du monde, car nos proches voisins sont eux même à vingt minutes de nous ! C'est calme, posé... on s'y sent vraiment bien... tu pourrais sûrement venir durant les vacances ? Enfin, si tu veux, bien sûr !
Mon père est militaire, tandis que ma mère s'occupe du foyer et de la gestion du Domaine quand mon père est absent. En temps normal, c'est lui qui gère cette partie. Et ma mère dirige une association avec l'un de mes oncles.
Reducio
Si avec ça, ton protégé ne fait pas un avc... x
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"Dramaqueen à ses heures perdues avec Ella Davis"
4e année RP | Je parle en gras

31 oct. 2021, 13:42
Table de Poufsouffle
Edmund ne réagit pas au commentaire d'Eugène sur son accent, préférant faire comme s'il ne l'avait pas entendu. Il n'en cogitait pourtant pas moins.

Il avait un accent un peu campagnard ? Vraiment ? Son père ne le lui avait pourtant jamais dit ! Sans qu'il ne sache pourquoi réellement, l'idée d'avoir un accent même seulement un peu campagnard le rendait extrêmement soucieux de sa prononciation. Trop obnubilé par le malaise que lui provoquait cette révélation, il ne cherchait pas à trouver les origines de cette gêne, se contentant de faire attention à chaque phrase, chaque mot, chaque respiration qu'il émettait, comme pour y traquer les effluves ruraux qui devaient y transparaître afin de mieux pouvoir les corriger. Il ne pouvait pas avoir une élocution incorrecte. C'était tout bonnement impossible.

Son attention dispersée ne se recentra — partiellement — qu'à la mention d'une éventuelle invitation.

Ils se connaissaient à peine et Eugène désirait déjà l'inviter chez lui durant les vacances ? Cela semblait un peu...prématuré, non ? Il n'était jamais allé chez des amis par le passé — son père avait toujours refusé, peut-être parce qu'il craignait qu'Edmund ne fût un sorcier et ne voulait pas qu'il risquât de créer des situations inexplicables chez autrui. Si cet isolement lui avait pesé durant longtemps, il revêtait cependant aussi le manteau du familier, du sûr. L'idée inattendue de se voir dépourvu de cette chaleur protectrice aussi soudainement le fit paniquer.

- Non merci ! s'exclama-t-il sans même réfléchir quand Eugène eût fini de parler. Je euh... je serai probablement très occupé durant les vacances et je ne connais pas les plans que mon père a prévus, donc... donc je ne peux pas accepter. Désolé.

Tâchant de se calmer un peu, il tenta de relancer la conversation en rebondissant sur ce qu'avait dit Eugène mais ne parvint pas à se rappeler de quoi il parlait exactement... sa maison, était-ce cela ?

- Euh... reprit-il, joues rouges. Ce, ce doit être bien d'avoir un terrain aussi grand ! Tu... passes beaucoup de temps dans le jardin, alors ?

La panique passée, les problématiques de son élocution lui étaient revenues à l'esprit, aussi parlait-il plus lentement, en prêtant une attention particulière à sa prononciation et à ses accentuations, tâchant d'appliquer à la perfection les règles enseignées par son père lorsqu'il était plus jeune.

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Inspecteur Munmun, théoricien en chef des Bôs Debilus
Cofondateur de la PTC
Poufsouffle Vult !

19 nov. 2021, 18:23
Table de Poufsouffle
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Avril 2045
Première année
feat. @Edmund Long
Gibbeuse Croissante
Sommaire

Eugène
1, 2, 3, 4
Edmund
1, 2, 3, 4
Image


Edmund n'eut aucune réaction à ce que venait de dire Eugène et ce dernier s'en inquiéta sur le coup. L'avait-il blessé sans le vouloir ? Mais, en soit, il n'avait rien dit de mal, non ? Il n'avait pas qu'une simple constatation comme Edmund l'avait fait plus tôt. Eugène finit son repas et but une longue gorgée de jus de citrouille, tandis qu'Edmund restait silencieux. L'irlandais l'avisa, incertain sur ce qu'il devait dire où faire à présent. Peut-être s'excuser ? Si vraiment ça remarqua avait blessé son ami, il se devait de s'excuser et le prendre au sérieux, mais à ses yeux, ça ne semblait pas important.

Alors qu'il s'apprêtait à formuler des excuses, Edmund finit par réagir à sa proposition d'un refus sonore et emplit de panique. Eugène ne sut comment le prendre, mais ce dit que s'était finalement à charge de revanche. Il haussa les épaules, faussement nonchalant dans une piète tentative de masqué sa déception. Au fond, il aurait aimé qu'Edmund accepte. Edmund suppose qu'avoir un grand jardin était bien et qu'Eugène devait y passer beaucoup de temps. Pas autant que ça, pensa Eugène. Il préférait rester dans sa chambre qui était de loin beaucoup bien moins démesurée.

— Ouais, c'est bien d'avoir autant de terrain... pour la tranquillité surtout.

Il avait l'impression de se répéter.

— Désolé si j'tais blessé tout à l'heure, t'sais, pour l'accent.

Il ne rajouta rien de plus. Il ignorait comment relancer la discussion et puis, vue l'heure, il n'allait pas non plus tarder dans son dortoir pour enfin se reposer. Eugène attrapa sa canne et quitta la table, avant d'adresser un sourire amical à Edmund.

— Je commence à fatiguer, merci pour ce p'tit moment, c'était agréable ! On pourrait manger de nouveau ensemble demain ? Enfin, si ça te dit, bien sûr... je me mets relativement à la même place, tu n'auras qu'à me rejoindre si tu le souhaites !

Et sur ses mots, il quitta Edmund de son pas boiteux, la mine tiraillée par la fatigue.
[/b]
Reducio
Fin du rp pour moi ^^ Un peu maladroit comme repas, mais c'était vachement drole xD
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"Dramaqueen à ses heures perdues avec Ella Davis"
4e année RP | Je parle en gras

23 nov. 2021, 19:16
Table de Poufsouffle
OS+, solo

"Parce que c'est elle."



Mi-novembre 2046


Me manquer un post pour solliciter un badge ? Pas. du. tout. :wise:


Plouf, plouf, plouf. Les mathématiques faisaient plic ploc dans mon esprit, y glissaient sans y adhérer. Ma peau constitue comme un Impervius naturel aux probabilités et précises prévisions. Je ne prévois pas mes actions : je n'aime pas. Pourquoi faudrait-il se décider avant en se disant qu'il est important de passer trois quarts de son temps à sa table ? Non, l'essentiel est de se laisser porter par l'instant pour rester ouvert aux circonstances qui apparaîtront.

Le futur n'est pas prévisible. Il est hors de notre contrôle. Ceux qui s'assurent du contraire se mentent à eux-mêmes de manière assez sévère. Alors au quotidien, il est impossible de capter ce qu'il adviendra par avance. Et même si on le pouvait, je ne vois pas l'intérêt. Tout le plaisir n'est-il pas dans les petites surprises, ces moments où bouh, l'on couvre les yeux d'un proche de ses mains ou où une blague le coupe par surprise dans son ennui ?

Peut-être qu'on devine un peu le futur, mais je crois que cela s'intuite, plus que cela ne doit chercher à se calculer. Quand on connaît beaucoup quelqu'un, qu'on sait prévoir intuitivement le moindre de ses mouvements, un coin de regard ou un début de geste laisse deviner. Mais il est impossible de savoir qu'à ce moment-là cette réaction-là apparaîtra. Calculer l'humain, c'est triste, c'est comme le réduire à une série de combinaisons - à un robot qui répète la même mécanique.

Alors quand je passe devant la table des Poufsouffle en ce jour d'octobre, je regarde Lilly juste parce c'est Lilly. Sans vouloir plus que regarder Lilly. Je n'ai pas d'intention particulière autre que le plaisir de saluer mon amie, et de continuer mon chemin jusqu'à la table pour souhaiter d'autres bon appétit chez les Gryffys.

Lee, parfois, m'ennuie. Il me pose beaucoup de questions pour que je qualifie ce que je vis. Or, si je qualifie ce que je vis, j'ai l'impression que cela m'échappe. Que la réalité coule à grands flots autour du mot qui comme un filet n'en retient qu'une infime partie. Lilly, je crois qu'elle est au-delà des mots.

Je lui donnerai une réponse à Lee. Je lui dirai que tout ne s'explique pas. Que oui, on pourra dire que nous avons vécu un traumatisme commun - mais Irene et Elowen aussi, et pourtant ce n'est pas ainsi ; que nous sommes complémentaires ou similaires - mais au fond est-on vraiment possiblement qu'un seul des deux ? Qu'elle était très seule et moi aussi au retour du Dominion alors que Poudlard avait besoin de l'oubli pour prendre une grande goulée d'air et mettre le pied à l'étrier de l'avenir en train de se faire.

Et que dans ce besoin de mettre le Dominion dans les affaires derrière, nous nous sommes bien trouvés. Mais le Dominion, même s'il ne nous quittera jamais tout à fait, il est passé, et petit à petit, jour après jour, j'essaie d'arriver vers moins de gravité dans ce qu'il va me laisser.

Et si toujours après continue avec Lilly cette proximité, c'est que juste elle est faite pour durer. On se sent bien ensemble, c'est une bonne réponse cela ? Que les rumeurs aillent raconter ce qu'elles veulent, qu'elles cherchent à apposer n'importe quelle étiquette. Je ne ressens pas le besoin d'apposer des étiquettes sur des relations. Simple ami c'est trop petit, et aimer c'est trop vague aussi. C'est juste - Jacob et Lilly. Un duo qui fonctionne et qui sourit.

Voilà, j'avais trouvé mon mot : "duo". Qui ne disait absolument rien de ce qu'il s'y passait. Et ne disait rien de ce qu'il s'y passerait. Ca me convenait. Va pour le nommer ainsi à Lee une fois arrivé à la table rouge dans deux rangées. Et les rumeurs ronronneraient si elles le voulaient - si on disait quoi que ce soit même malicieusement, elles le prenaient pour argent comptant et si on n'en disait pas tant, hop, nous voilà ceux qui s'en vont dissimulant. Alors je marche d'un pas tranquille jusqu'à ma place, le sourire détendu et amusé par le futur de surprises à arriver bien en place.


@Lilly Zarbi - quitte à faire ce post à la table des Poufsouffle pour valider le badge, autant faire quelque chose de constructif et joli :wise:

Jacob, Jafini, MMG, Allez les Griffes ! (5ème année RP)

(présence fantôme)

23 janv. 2022, 21:32
Table de Poufsouffle
Summer s'asseya à table, et posa toutes ses affaires, elle venait de passer une journée de cour un peu épuisante. Mais il était tard et il était tant de reprendre des forces avant d'allez faire ses devoirs.
Summer se servit une bonne assiette de steak et purée, elle mangea avec ferveur et rapidement. Elle prit un livre dans son sac et le posa contre le pichet de jus de citrouille pour pouvoir lire en même temps.
La jeune fille ralentissa un peu la cadence et lu son livre de métamorphose en finissant son assiette.
Tellement concentrée sur son livre elle se renversa de la purée.

"- Ooooh zut ! Qu'est ce que je peux être maladroite !!"

Summer s'essuya avec sa serviette, son assiette était redevenu propre après son repas. Elle décida de commencer son devoir dans la grande salle, avant de prendre du dessert pour la permettre de digérer un peu.
Elle sortit un parchemin et une plume et commença a rédiger son devoir. Elle écrivit une bonnes dizaines de centimètres avant de le ranger dans son sac ainsi que son livres et sa plume.

Elle se servit une grosse part de tarte au citron (sa préférée) et mangea en observa la grande salle. Le haut plafond magique annonçait une belle nuit étoilée. Son regard s'arrêta sur les différentes tables et élèves qui discutaient, mangeaient ou faisait leur devoir. Elle baillait et finissait sa tarte.