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27 déc. 2016, 17:51
La Volière
Reducio
Kristen Loewy a écrit :Au cours de sa vie, Kristen avait éprouvé des sentiments variés à l’égard des fêtes de fin d’année. Lorsqu’elle était enfant, Noël était un événement formidable, puisqu’il permettait à la petite Kristen, fille unique, d’avoir une montagne de cadeaux. En grandissant, quand elle perdit le goût de tout, elle perdit aussi le goût de Noël. Elle assistait aux interminables dîners de famille sans y être vraiment, n’arrivait pas à lâcher un véritable sourire de la soirée, offrait des cadeaux pour la forme et sans y mettre vraiment de cœur. Ce sentiment avait à nouveau changé avec l’arrivée d’Owen, et elle avait voulu partager ses Noëls en famille – même si famille est un bien grand mot, car elle ne se souciait que de son fils, et de personne d'autre. Quand elle l’avait perdu, quand elle s’était retrouvée seule au monde, elle n’avait plus trouvé d’intérêt à ces fêtes, et avait presque oublié leur existence. Finalement, l’an passé, elle avait essayé de renouer avec son fils tout en renouant avec Noël, mais cela s'était soldé par un échec cuisant.

Pourtant, son Noël n’avait pas été totalement gâché. Elle avait même reçu un cadeau, un cadeau qu’elle n’avait pas remarqué tout de suite, car il était très bien caché sous le sapin. Elle l’avait finalement ouvert petit à petit - cela lui avait pris un temps fou - et elle avait tardé à se rendre compte de toute sa valeur.

Un an après cela, Kristen décidait, pour la première fois de sa vie, d’envoyer comme beaucoup de ses compatriotes quelques cartes de Noël. En vérité, elle en enverrait deux. Elle mit tout son cœur dans la première, tout en tâchant d’adopter un ton relativement mesuré.


« Très chère Aude,

Saviez-vous que les Anglais envoient en moyenne une trentaine de cartes à leur famille et amis pour Noël ? C’est apparemment une grande tradition, ici. Je crois pourtant faire chuter les statistiques, car cette carte est pour moi une grande première.

Vous m’avez l’an passé offert le cadeau de votre présence ; et mon année, d’ailleurs, fut sans doute moins morne que ce à quoi je m’attendais, grâce à la lumière que vous m'avez apportée. Je ne puis certainement vous rendre l'inestimable cadeau que vous m’avez fait, aussi me contenterai-je de vous souhaiter, très sincèrement, un joyeux Noël et une excellente année.

Amicalement,
»


Kristen relut sa carte un milliard de fois, la corrigea un milliard de fois jusqu’à la réduire au maximum, et en fut mécontente un milliard de fois. Finalement, elle soupira, passa sa baguette sur toute la carte et les mots s’effacèrent, semblant se fondre dans la carte. C’était mauvais, cela lui semblait niais, ne lui ressemblait pas vraiment. Et puis, elle n’avait pas le droit d’écrire tout ça. La seule marque qui demeura sur sa carte fut sa signature.

La deuxième carte était en tout point identique à la première et fut envoyée à Arseni Stoyanov.

Reducio
Carte fermée :
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Intérieur :
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AUDE


Aude Luneau était assise derrière son bureau quand la carte du professeur Loewy lui fut apportée, à bout de bras, par une fée postale.

C’était un beau bureau taillé dans une seule et même pièce de cerisier, qu’on avait ensuite émaillée de finitions en or du plus bel effet. Comme beaucoup d’autres éléments dans cette pièce chaleureuse, ce meuble évoquait la grandeur et la puissance que se devait d’inspirer l’académie à toutes les personnes qui, un jour ou l’autre, en découvraient l’intérieur. La pile de parchemins rigoureusement alignée dans le coin supérieur droit du plan de travail rappelait, à elle seule, l’extrême minutie de la directrice et ô combien nombreux étaient les jeunes sorciers à attendre leur lettre d’inscription.

La plume à papote suspendue au-dessus du plan de travail cessa tout mouvement intempestif. Le parchemin sur lequel elle avait tracé une bonne centaine de mots s’enroula de lui-même et voleta jusqu’à une étagère qui comptait une trentaine de compartiments vides ou déjà occupés par d’autres rouleaux de parchemin.

Pleine de délicatesse, Aude tendit son bras blanc par dessus son bureau. La fée postale posa tout d’abord ses pieds minuscules au creux de sa main puis, comme le voulait la coutume chez cette espèce à cheval sur les principes de politesse, elle s’inclina de sorte à présenter le courrier comme une offrande au-dessus de sa tête. Sensible à cet effort, Aude inclina doucement la sienne en guise de remerciement. Une fois la carte remise à son destinataire, la fée postale s’envola dans un doux son de battements d’ailes puis disparut par un trou du plafond spécialement aménagé pour elle.

La très jolie carte surprit Aude qui la manipulait avec un soin tout particulier. On avait le sentiment, en la regardant, que l’objet avait une valeur inestimable entre ses doigts.

L’intérieur de la carte ne possédait que la signature appliquée de Kristen dans le coin inférieur droit. Ce qui aurait intrigué plus d’une sorcière, amusa Aude qui reconnut dans ce détail gênant la marque indélébile de son amie. Rien n’est jamais si simple avec vous. Aude pointa sa baguette magique sur le document et murmura en bon français : « Révèle tous tes secrets. » La carte révéla alors tout son contenu sous son regard aimant.

Profondément touchée par les mots de son amie, d’une manière qu’elle ne pouvait s’expliquer, Aude leva ses yeux vers la plume à papote qui s’empressa aussitôt d’attirer à elle une feuille vierge.

« Ma si chère amie,

Je ne sais pas si le contenu de cette carte avait pour but de me mettre à l’épreuve, mais peu importe, puisque vous savez maintenant que je suis parvenue à percer votre petit secret.

Laissez-moi, à mon tour, vous surprendre en rappelant à vos souvenirs notre première rencontre par la présente lettre ensorcelée.

Je vous souhaite d’agréables et heureuses fêtes de fin d’année, vous remerciant une fois encore de m’avoir épargné une fin funeste et de m’avoir fait don de votre si précieuse amitié.

En regrettant votre présence chaque jour un peu plus, merci pour tout, mon amie.

Aude.
»

En ouvrant la lettre, Kristen se laisserait peut-être surprendre par la nuée de papillons bleu et violet qui en jaillirait pour voler dans son bureau.

LES CONTES DE L'ŒIL
(En vadrouille jusqu'au 3 janvier inclus)

29 déc. 2016, 22:39
La Volière
Les parents de James étaient au Manoir lorsqu'ils reçurent la lettre de leur fils. On était exactement le soir du 24 décembre, et Alan avait préparé un somptueux dîner pour son premier Noël seul avec sa femme depuis des années. Ils la lurent chacun leur tour et la relurent encore et encore. Ils se rendaient compte que leur dernier protégé était parti lui-aussi. Sans perdre de temps, le père de James alla chercher un morceau de parchemin, une plume ainsi qu'un encrier. Il voulait absolument répondre tout de suite. Surtout que le hibou Raov, n'avait pas l'air décidé à partir. Ils en profiteraient pour lui remettre la réponse. Elain était penchée par dessus l'épaule d'Alan, relisant ce qu'il écrivait.
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Cher James,

Ne sois pas désolé si tu n'as eu le temps de écrire plutôt, nous savons que tu as beaucoup de choses à faire à Poudlard. Nous sommes très fiers de toi, que tu sois à Poufsouffle, dans la maison de ta mère, et nous sommes heureux d'apprendre que tu t'es fait une bonne amie, qui plus est, française ! Cela fait le bonheur de ta mère pour la soirée. Nous voulions aussi te dire que nous acceptions que tu ailles en France après notre voyage aux États-Unis, et que, même si tu n'as pas envie de venir à New York, ce n'est pas un problème. J'ai une autre nouvelle à t'annoncer, elle n'est pas très bonne. Cela concerne ta mère. Elle est gravement malade. Elle tremble beaucoup et ne peut plus écrire. Elle a aussi perdu l'usage de la parole. Les médicomages n'ont pas trouvé qu'elle était cette maladie, et n'ont donc aucun remède. Tout ce qu'on peut faire, c'est lui administrer une potion de guérison, pour retarder l'inévitable. Je suis désolé que tu l'apprennes de cette façon, mais nous ne voulions rien te cacher.

Sache que tu nous manques terriblement, nous t'aimons très fort. Nous te souhaitons aussi de passer un merveilleux Noël à Poudlard.

Ton père et ta mère,

PS : tes frères et sœurs sont déjà au courant, sauf Niels. Nous avons entendu dire qu'il était très turbulent et impoli envers ses professeurs. Il est angoissé, et nous te demandons de ne pas lui parler, de l'ignorer.

Alan inséra le parchemin dans l'enveloppe et replia le rabat. Il écrivit au devant la destination, et donna l'enveloppe à Raov. Cette lettre était chargée d'émotions. Derrière le petit hibou, Elain était en larmes. Ses cheveux poivre et sel étaient coiffés en un chignon serré, ce qui lui donnait un air strict, mais ses larmes affinaient son visage et cela contrastait ; Alan la prenait un peu en pitié. Raov s'envola rapidement au loin, par la fenêtre, et le couple put se mettre à table, comme s'il ne s'était rien passé.

Love story turns easily into a tragedy - James et Rosalys

30 déc. 2016, 15:20
La Volière
Antony montait les marches de la tour d'Astronomie, terminant le dernier chocolat que contenait son cornet de bonbons que Steve avait tenté de subtiliser à Antony. Aujourd'hui, il s'apprêtait à poster une lettre à une personne bien particulière... Sa cousine. Et la période de Noël n'était pas une période anodine pour eux. C'était au contraire la période qu'ils préféraient tout deux. Non seulement, car chaque hiver, comme chaque été, ils avaient l'occasion de se revoir, mais aussi parce que ce fut durant un hiver que les deux avaient forgé leur grande amitié, emboîtant le pas à une puissante inimitié. Mais dans le fond, les deux s'étaient appréciés depuis longtemps déjà sans vraiment se le dire. Et cette année malheureusement, pour la première fois, Antony n'allait pas voir sa cousine par la simple et bonne raison qu'il ne passait pas es vacances de Noël chez lui, et que donc il ne passerait pas non plus quelques jours en France en compagnie d'Aurore. C'est donc la mort dans l'âme, le moral dans les chaussettes, qu'il traînait ses pieds vers le haut de la tour, en direction de la volière réaménagée, où le gel commençait à le gagnait...

Arrivée en haut, Antony resserra son châle contre lui. Il n'avait pas prévu de rester longtemps dans la tour, mais il s'était tout de même habillé chaudement en ce matin de 30 Décembre. Il n'avait pas encore passé le pas de la porte qu'il entendait le hululement des oiseaux et les claquements de bec, accompagnés par le sifflement du vent et les craquements du bois. Pendant un instant, Antony eut la sensation que la tour se mit à tanguer dangereusement. Il espéra alors que ce ne fut que son esprit qui lui jouait des tours. Il passa donc enfin le pas de la porte, et déjà son corps tout entier fut confronté au froid ambiant. Son souffle se transforma en légère brume chaude qui se mit à danser en tourbillon avant de se dissiper. Les oiseaux avaient l'air heureux de le voir de si bon matin. Certains semblaient encore dormir, d'autres s'excitèrent et hululèrent de plus belle, et pour d'autres encore, le réveil fut difficile dans un tel vacarme. Antony s'en voulait presque de les déranger. Il resserra plutôt ses mitaines avec ses mains et se saisit de sa lettre qu'il avait mise à l'abri dans l'intérieur de sa veste.
Cette même lettre qu'il avait pris de le temps d'écrire la veille, sans même accorder le moindre temps à la lecture d'un livre. Cette lettre était bien plus importe pour lui. Il avait pris sa plus belle plume pour l'écrire.

Il s'avança donc dans la salle, de ses grandes bottes, laissant quelques empreintes dans les quelques flocons qui étaient parvenus à s'infiltrer çà et là. Mais son regard fut attiré par la vue qu'offrait la terrasse. Il ne pouvait jamais y échapper. Antony ne s'estimait pas très bon dessinateur, même si ses parents essayaient toujours de l'en convaincre, mais il aurait bien aimé savoir dessiner de tels paysages. Dans le léger brouillard, on distinguait ici et là quelques sapins, et quelques rochers. Certains arbres avaient survécu aux dur air automnal et avaient conservé quelques feuilles maintenant recouvertes de neige. De temps en temps, on pouvait apercevoir quelques élèves émerger de la brume, avant d'y replonger. Certains semblaient statiques, sûrement en train de lire un livre, étrange lieu pour cela avait pensé Antony, et d'autres, plus excités, jouaient à une bataille de boule-de-neige, défendant ce qui ressemblait à un igloo. Plus loin encore, on apercevait quelques élèves plus âgés s'élancer sur une sorte de piste de neige, ou encore faire du patin sur le lac gelé. Les moins téméraires, quant à eux, se dirigeaient vers Pré-Au-Lard dont on apercevait les toits blanchis au loin.

Antony fut alors ramené à la réalité par une sensation de pincement sur son oreille. Il sursauta autant que la chouette qu'il surprit par sa réaction. Une chouette se trouvait en effet elle aussi sur la rambarde où Antony s'était accoudé. Celle-ci avait aperçu la lettre d'Antony et trépignait d'impatience à l'idée de pouvoir livrer une lettre. Elle s'était donc approché du garçon et n'observant aucun mouvement de sa part, s'était mise à lui mordiller l'oreille pour le réveiller. Antony se rendit bien compte qu'il s'agissait là d'un signe d'affection et s'en voulu lorsqu'il crut lire de la culpabilité dans le regard de la chouette.


« Hey... Doucement... » Murmura-t-il, approchant lentement sa main avant de lui caresser la tête.

L'oiseau se détendit alors, décrispant son cou qu'elle avait recroquevillé de peur. Rassurée, elle frotta même sa tête contre la main du garçon.


« Comment vas-tu ma belle ? Tu veux livrer cette lettre ? » Demanda-t-il, agitant sa main contenant sa lettre de la main.

La chouette poussa un léger hululement de satisfaction et, tortillant sa tête, mordilla à nouveau affectueusement les doigts du garçon.

N'en attendant pas plus, Antony attacha délicatement sa lettre aux pattes de l'animal avant de lui murmurer :

« Apporte ça à Paris, en France, à Aurore Vendrale »

Reducio
Ma Chère Nounours...

Joyeux Noël ! J'espère que le cadeau t'a plu ! Et merci beaucoup quant à toi pour la gravure ! Elle est magnifique, je l'adore ! Je l'ai installé sur ma table de chevet. Tu me connais beaucoup trop. Hey tu as vu ? Une nouvelle encre de Noël ! On me l'a offert aussi sous le sapin ! Et la plume qui va avec est tout aussi belle. Mais bon très d'exclamation, j'ai l'impression de mettre tant de points d'exclamation que tu vas te sentir agressée... Alors que tu fais la même chose en fin de compte. :P
Plus sérieusement, je voulais te dire que ne pas te voir cette année me déchirait le cœur. C'est bien la première depuis des années que nous ne nous voyons pas pour Noël. Je suis vraiment désolé, mais sache pour te réconforter que mes parents ont eut le droit au même traitement, puisqu'ils sont eux aussi consigner chez nous sans moi. Je me trouve en fait dans mon école où je passe Noël ! Ho d'ailleurs il y a eut un bal superbe ! Bien que je ne connaisse pas trop ma cavalière, une deuxième année, Ilona qu'elle s'appelle, qui m'a invité alors que je ne la connaissais que de vue. Elle ne semble pas trop amoureuse, mais j'ai quand même des doutes. Rassure-toi, je ne ressens rien pour elle personnellement. Ça me fait bizarre d'ailleurs d'aller au bal avec elle puisque d'habitude, j'y allais avec Ysalyne.
Ho et aussi ! Il y a des musaraignes dans notre dortoir maintenant ! Je ne sais pas comment elles sont arrivées là, mais elles sont bien cachées ! D'ailleurs en me réveillant ce matin, il y en avait une sur mon bureau, je ne les savais pourtant pas si acrobates. L'une d'elles grignotait une de mes baguette réglisse, un bonbon local, lorsqu'elle m'a aperçu. Elle s'est ruée vers le sol, puis vers son trou, manquant de faire tomber la gravure au passage ! Heureusement, je l'ai rattrapé de justesse... Ce serait très mignon si elles n'arrêtaient pas de grignoter nos affaires. Mais je crois que le responsable des dortoirs, Wilson, s'en moque un peu. Aussi, l'un des tableaux est devenu insupportable, pire que ces rongeurs. Déjà qu'il m'énervait, avec son air maussade, hautain et ses sales cheveux grisonnants un peu comme Jack l'ami d'Olivier, et son maudit crapaud qui n'arrête pas de croasser, à présent lui-même se met à crier d'horreur à chaque fois qu'il aperçoit l'une de ces musaraignes... Mais trêve de bavardage.
Comment vas-tu toi ?
J'espère que tout va bien pour toi et surtout, je te souhaite de bonnes fêtes. Tiens-moi au courant de ce que tu as eu pour Noël et passe le bonjour à tes parents et ton frère.

Biz
Antony


Antony, en écrivant sa lettre, ne s'était pas rendu compte que sa cousine ne comprendrait rien à cette histoire de tableau étant donné qu'elle ne connaissait rien de Poudlard et de ce monde emprunt de magie...
La chouette ne perdit pas une seconde et quitta la rambarde dans un battement d'aile, disparaissant rapidement dans les nuages si bas.

Le jeune sorcier ne perdit pas de temps lui non plus. A présent que sa lettre était envoyée, il se dirigea vers la sortie, tandis qu'il observait les oiseaux voler de perchoir en perchoir au-dessus de lui. Il se demanda ce qu'ils allaient bien pouvoir dîner aujourd'hui. Peut-être restait-il des truffes de la veille ?


Reducio
Souligné : Les missions 2 / 3 / 12 et 13 de la Cabane de Cristal, ainsi que les noms de 5 personnages qui ne soient pas d'affilés et les mots : Magie, Baguette, Poudlard, Sorcier, Tableau du Stand du Chaudron.

~ Antony n’est point un drame, Antony n’est point une tragédie, Antony n’est point une pièce de théâtre, Antony est une scène d’amour, de jalousie, de colère, en cinq actes. ~
~ Famille Schialom ~
Do not go gentle into that good night.

13 janv. 2017, 19:33
La Volière
Luttoria s'était levé du pied droit ce qui était exceptionnel ! Habituellement, elle ronchonnait à longueur de journée et trainait le pas. Elle s'habilla en vitesse pour prendre vite son petit déjeuner puis au moment des hiboux, elle reçut une lettre. Elle venait de son demi frère de père qu'il avait eu avant elle. Elle n'avait vu son demi frère que trois fois. Venant de lui, ça l'étonnait, surtout qu'ils ne s'entendait pas vraiment... Lui aussi était un sorcier mais lui était à Durmstrang. La lettre disait :

Luttoria,

Je sais que toi et moi ce n'est pas l'entente parfaite mais je suis obligée de t'écrire... Papa est vraiment mal, il ne reçoit qu'une lettre de ta mère une fois par mois et sinon rien. Il n'a aucune nouvelle de toi ! Ta mère répète à chacune de ses lettres qu'elle aussi a vraiment peu de nouvelles de toi. Je trouves ça inadmissible ! Toi qui aimait tant tes parents, tu le disait non ? Moi j'envoie des lettres chaque semaine à papa et à ma mère. Je t'envoyais cet hiboux pour ça.
Au revoir,

Jacques.


Luttoria, comme elle n 'avait pas cours ce matin là couru vers la volière. Elle avait deux lettres à envoyer, une pour son père et une à son demi frère pour lui apprendre qu'elle avait bien reçu sa lettre. Arrivée devant des centaines d'hiboux, elle en choisit un. Le plus beau pour elle. Il était propre, blanc et des plumes étaient argentées... Ses yeux avaient l'air tristes, il avait l'air de s'ennuyer dans la petite volière. Elle le prit sur sa main et lui chuchota quelques mots pour le réconforter...Luttoria relut sa lettre adressée à son demi frère.
Jacques,

Je viens d'écrire une lettre à papa, je vais aussi lui envoyer. Je sais aussi que nous ne nous entendons pas mais moi je dois t'écrire aussi en retour... Voilà ma lettre, elle est très courte et c'est normal, je n'ai rien de plus à t'annoncer.

Luttoria.

Elle noua cette lettre à la patte du hiboux et lui chuchota avec une voix douce.

- Vole bel hiboux...


Elle relut aussi la lettre pour son père, elle disait :

Papa,

Je suis incroyablement désolée de ne pas t'avoir écrit plus tôt... J'ai appris par Jacques que la forme et toi ça ne va pas très bien ensemble.
Je t'écrit pour te prévenir de ce qu'il se passe pour moi.
Je n'ai pas encore beaucoup d'amies mais ne t'inquiète pas, ça va le faire, je commence à connaître plus de monde maintenant. Pour le moment, niveau note... c'est bof bof ! Je suis meilleure dans une école moldue moi ! Sinon, je me suis coupée les cheveux en haut des épaules, c'est une longue histoire, je te la raconterais une autre fois. En tout cas, Poudlard est vraiment une Super école ! Je sais me servir d'une baguette maintenant ! Toi qui disait quand j'étais petite que les sorciers ça existe pas !
Je t'embrasse très fort,

Ta Luttoria chérie


Elle accrocha la lettre à la patte d'un hiboux et le lança. C'est bon, son père allait aller mieux dés maintenant et Luttoria sortit de la volière le cœur chaud...

Même le plus petit des serpents a du venin !
Bonne année, bonne santé et meilleurs vœux !
Rédactrice en chef de Serpentard !
Merci à vous tous d'être ce que vous êtes !

14 janv. 2017, 17:02
La Volière
Lucy regardait avec méfiance les oiseaux de la volière. Elle était aussi à l’aise avec les hiboux que n’importe quel imbécile. Toutefois, en mettant en compte sa maladresse, la jeune fille ne pouvait s’empêcher de penser que cette petite aventure dans la volière allait finir dans les larmes.

Toutefois être pincée et griffée par des oiseaux ne seraient jamais aussi difficile que d’envoyer cette lettre. Lucy tenait entre ses mains une jolie lettre cachetée destiné à Mr et Mrs Bishop. Ces derniers n’envoyaient jamais de courrier même si on leur avait expliqué comment faire. Lucy, elle, leur envoyait des nouvelles toutes les semaines. Elle rédigeait ses lettres dès qu’elle avait fini ses devoirs. Quand elle n’en envoyait pas à ses parents, elle en envoyait à son cousin sorcier David, vivant à l’étranger. Lui, il lui répondait à chaque fois qu’il avait le temps d’écrire. Il était toujours heureux des progrès de sa cousine, des découvertes qu’elle faisait, des aventures qu’elle vivait à Poudlard. C’était bien le seul.

Lucy traversa la volière pour trouver le bon hibou, celui qui allait à Bristol. Une jolie bête. Très douce, autant de plumage que de caractère. Pas comme celle allant à Berlin : cette sale bête était vicieuse !
Lucy hésita devant l’oiseau. Elle tourna entre ses mains l’enveloppe où étaient soigneusement écrit les noms de ses parents ainsi que leur adresse. Ils n’allaient pas répondre. Elle le savait.
Sa mère était trop choqué de savoir sa fille « une sorcière ». Pour une catholique qu’était Mrs Bishop, c’était un scandale. « Un deuil de l’enfant parfait », comme avait essayé d’expliquer David dans sa dernière lettre.
Lucy devait donner du temps à ses parents. C’était la seule solution. En attendant qu’ils acceptent la réalité, elle continuerait de leur écrire. Peu importe s’ils brûlent les lettres, les lisent ou les stocks, intactes, dans un carton dans le grenier. Peut-être qu’un jour ils les liront.

Lucy secoua la tête. Elle n’avait que onze et elle était déjà préoccupée par ces stupidités.

La jeune fille devait donner sa lettre au hibou.
Elle doit le faire…
Elle doit le faire…
Elle doit le faire… N’est-ce pas ?


« Cher papa, chère maman.

Cette semaine, j’ai eu deux notes Optimales et un Effort Exceptionnel. Ce sont de très bons scores ! Les professeurs ont l’air satisfais de mon travail. Je n’ai pas encore beaucoup d’ami, mais cela va venir.
J’ai pu explorer la bibliothèque, en particulier le rayon des biographies. Le monde des sorciers a tellement de héros et de personnalités importantes dans son Histoire ! Savez-vous que Morgane, la sœur du Roi Arthur, à réellement existé ! Elle pouvait même se transformer en oiseau !

David regrette de ne pas pouvoir vous envoyer directement du courrier, alors il m’a demandé de vous faire passer son bonjour. Il a hâte de nous revoir à la prochaine réunion de famille.

Je sais que cela vous met mal à l’aise, mais le hibou est le seul à pouvoir faire le chemin jusqu’à Poudlard. Donc si vous voulez m’envoyer une lettre, confiez-lui le courrier : il ne le perdra pas ! Et il est très gentil ! Il ne m’a pincé qu’une seule fois !

Je vous aime très fort,
Lucy. »

Les livres sont la vie: mangez-les!
(Signature: Midnightblue / 191970)

27 avr. 2017, 22:07
La Volière
Elle avait hésité à écrire cette lettre. Elle entendait déjà sa mère dire : « elle n’est pas du tout bien placée pour dire ce qui peut ou ne peut pas être fait, elle n’a aucun droit sur ça, elle n’a pas son mot à dire ! » et ce genre de choses. Quand il s’agissait de s’acharner sur sa fille, Cordelia pouvait être très inventive et passer des heures à réciter ses logorrhées sans jamais se répéter. Mais finalement, Kristen estima qu’elle faisait bien ce qu’elle voulait, et qu’elle avait le droit d’avoir au moins l’impression d’avoir son mot à dire. Une toute petite voix dans son esprit lui disait qu’après tout, elle leur avait donné la moitié de son argent, et que par conséquent, elle pouvait donner son avis sur l’éducation de son fils – mais elle s’efforçait de faire taire cette voix qui lui donnait l’impression d’avoir à payer pour avoir un quelconque contrôle sur l’éducation de son propre enfant.

Angus, Cordelia,

Vous avez dû être informés de la tenue de la coupe d’Europe de Quidditch cet été.
Je ne sais pas si vous aviez l’intention d’aller voir un ou plusieurs matches, mais
je ne souhaite pas qu’Owen y assiste. Les événements de février dernier m’ont
laissée perplexe quant aux capacités du Ministère à prendre au sérieux la question
de la sécurité.

J’imagine que vous comprendrez mon point de vue,

Kristen.


Quelques jours plus tard, c’était – évidemment – Cordelia qui avait répondu.

Kristen,

Nous comprenons tes réticences, mais Nathan a déjà prévu d’emmener Owen voir
la finale. Nous espérons que l’Écosse ou l'Irlande y sera, mais un match de finale ne peut de
toute façon qu’être impressionnant. Owen se réjouit à l’idée d’y assister avec son père.
Cela fait longtemps qu’ils n’ont pas pu passer du temps ensemble. Ce sera l'occasion.

Cordelia et Angus.


Kristen chercha la trace de la présence de son père dans la lettre mais ne put y trouver que la voix cinglante de sa mère, qui essayait de la faire culpabiliser de vouloir empêcher son fils d’assister à l’événement. Elle répondit alors très brièvement (si brièvement que sa chouette n’en pouvait plus de faire des allers-retours pour de si petites lettres) :

J’imagine que si Nathan a déjà prévu de l’y emmener, je ne peux pas y faire grand-chose.
Dans ce cas, j’irai aussi.

Kristen.

Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
~ if i wasn’t a narcissist i wouldn’t like me either ~

@Mentionnez-moi pour activer le Tabou

17 mai 2017, 23:09
La Volière
Reducio
Milenka est en 1ère année


Milenka montait doucement les marches qui la séparait de la volière. C'était la première fois qu'elle montait ici et elle n'en était pas très fière : en effet, voici un bon mois qu'elle était à Poudlard et elle n'avait pas encore envoyé de nouvelles à ses parents... ! Elle qui s'était promis de leur écrire dès la première semaine, c'était raté... Elle ne s'était rappelé de sa promesse que cet après-midi alors qu'elle était dans le parc et avait tout de suite rédigé son message. Mieux valait tard que jamais !
Arrivée en haut, la jeune élève reprit son souffle : envoyer un hibou, cela se méritait... ! Dépliant la feuille de parchemin qu'elle tenait à la main, la Serdaigle la relut rapidement
Papa, Maman,

Excusez-moi pour le retard mais je n'ai pas vu passer le mois de septembre... !

J'ai été répartie à Serdaigle et j'en suis très heureuse ! Vous savez, c'est la maison bleu et bronze, celle des érudits... Le choixpeau a hésité entre Serdaigle et Serpentard. Apparemment, je ne suis pas assez patiente pour Poufsouffle, ni assez intrépide pour Gryffondor... Ce n'est pas vraiment une surprise mais je me demande bien comment un vieux chapeau peut le savoir... Mais bon...

Ils sont tous très gentils dans ma maison. L'ambiance est très bonne mais on n'oublie pas de travailler, ne vous inquiétez pas. Pour le reste du château, c'est difficile de vous le décrire mais c'est magnifique et très grand. Il m'arrive encore de me perdre dans les couloirs et je ne vous parle même pas des escaliers qui sont capricieux... Ca peut être la galère quand on est pressés pour aller en cours : la semaine dernière, le professeur d'Histoire de la Magie nous a grondé pour ça...

En parlant des cours, cela se passe pas trop mal. J'ai beaucoup d'Optimal. Il n'y a que les Métamorphoses où c'est plus compliqué... Je verrais bien : si j'ai beaucoup de mal, je demanderais à ma marraine. Ah oui ! Je ne vous en ai pas parlé, c'est vrai. Elle s'appelle Mary et elle est à Serpentard : elle très gentille et très patiente. C'est grâce à elle que je peux m'y retrouver dans le château et éviter de faire trop de bêtises... !!

Voilà, je pense ne rien avoir oublié.

Je vous embrasse très fort et j'espère avoir rapidement de vos nouvelles.

Votre fille qui vous aime
Milenka
Repliant la lettre, Milenka chercha du regard un hibou de libre, se promettant mentalement d'acquérir un de ces oiseaux dès que sa bourse le lui permettrait... Ou pour Noël, peut-être... Ayant repéré sa cible, elle s'en approcha avant de se raviser. A la hâte, elle ajouta quelques lignes à sa missive.
Post Scriptum : j'ai oublié de vous dire quelque chose. Il s'est passé quelque chose de bizarre lors de la répartition. Quand il était sur ma tête, le Choixpeau m'a demandé si tu avais été élève ici, papa. J'ai répondu que non et que personne n'était venu ici... Et là, il a dit une phrase pas très claire mais j'ai cru comprendre que quelqu'un de la famille avait été élève à Poudlard... ! Vous pouvez m'expliquer... ??
Elle confia finalement sa précieuse lettre à un tout petit hibou.

- C'est une lettre pour mes parents, M et Mme ALDER Goran. Tu ne la perds pas, hein ? Ils habitent Glascow, sur le campus de l'Université.

Le hibou regardait attentivement Milenka et elle eut l'impression qu'il comprenait ce qu'elle disait. Après avoir solidement attaché la lettre, la jeune fille le vit s'envoler et emporter son message vers ses parents.

Couleur: #278F9A -- 3ème Année RP

*-*-*-* Lorsqu'ils déploient leurs ailes, les Aigles vous ensorcellent *-*-*-*

25 mai 2017, 16:12
La Volière

Fidèle a l'habitude qu'elle avait prise peu après son retour de Londres Elina avait filé dans la volière dès qu'elle avait pu. Tous les matins, elle observait avec attention de ballet des rapaces apportant le courrier. Mais jusqu'à présent, ni Jauc, ni aucun autre hiboux ne lui avait amené quoi que ce soit. Aussi, elle montait régulièrement à la volière dans l'espoir qu'une lettre soit enfin arrivée. Elle attendait avec une impatience mal contenue d'avoir des nouvelles de ses parents. Les derniers jours des vacances de noël qu'elle avait passé à Londres avaient chamboulés beaucoup de choses. Mais le plus important, c'était qu'elle n'avait pas revu ses parents depuis cette soirée fatidique et que sa tante était maintenant hospitalisée à sainte Mangouste. Malgré tout, elle avait repris le Poudlard express pour regagner Poudlard à la fin des vacances. Elle ne servait à rien ni a personne à Londres de toute manière et elle ne pouvait que compter sur les médicomages pour s'occuper de sa tante. Cette certitude ne l'empêchait pas pour autant de s'inquiéter. Comment aurait-il pu en être autrement. C'est pourquoi elle continuait d'espérer recevoir une lettre de ses parents d'un jour à l'autre qui lui expliquerait ce qui s'était passé ce jours là. Elle avait attendu en vain jusque là, mais cette fois-ci, elle retrouva une petite boule de plume bien connue qui patientait dans la volière.


« Jugendsünde !»

La minuscule petite chouette qui devait son nom a sa petite taille lui lança un regard perçant avant de lever une patte vers elle, accompagnant son geste d'un petit hululement doux. Elina s'approcha pour détacher la lettre de la petite patte tendue. C'était une obligation avec jugendsünde d'attacher ses lettres à sa patte, sinon elle les égarait en chemin. Ses petites serres ne lui permettaient pas une prise suffisamment ferme sur le parchemin. Elina et sa mère lui avaient confectionné ensemble le petit bracelet de cuir souple qu'elle portait à la patte et permettait d'attacher les missives. L'inquiétude actuelle qu'Elina ressentait pour ses parents rendait ce simple souvenir étrangement douloureux. La jeune Poufsouffle récupéra rapidement la lettre et la déplia avec un certain empressement. Empressement qui lui compliqua d'ailleurs la tâche car elle peinait à décacheter la lettre. Quand enfin elle y parvint, elle reconnu sans mal l'écriture délicate de sa mère avec ses belles boucle et cette légère inclinaison des lettres comme si elle écrivait constamment en italique.

Ma chérie,

Je me doute que ces derniers jours n'ont pas dû être faciles... J'aurais aimé t'écrire plus tôt pour te rassurer, mais je n'en ait pas eu l'occasion. Tu n'as pas a t'inquiéter outre mesure. Ingrid est très bien soignée et, bien qu'elle n'ait pas encore repris connaissance, les médicomages affirment qu'elle ne devrait pas avoir de séquelles. Je n'entrerais pas dans les détails dans une lettre, mais ton père s'est rendu en France auprès de la branche principale de la famille Montmort pour régler certaines questions. Il y restera pour une durée indéterminée. Je ne pense pas avoir besoin de te préciser que, leurs relations étant ce qu'elles sont, cela risque de prendre un peu de temps. J'avais l'intention de t'en dire un peu plus quand j'ai demandé à ce que tu revienne pour la fin des vacances de noël, mais j'ai été prise de court. Cela devra attendre jusqu'aux prochaines vacances, de même que toutes les questions que tu souhaite probablement me poser. En attendant, ne te préoccupe pas trop de tout cela, les choses ne tarderons pas a rentrer dans l'ordre.
Je t'aime.

Isabella Montmort

La lettre était relativement courte et concise. Sa mère en disait juste suffisamment pour espérer l'amener à se contenir jusqu'à leur prochaine rencontre. Elle coupait court aux questions sans même lui laisser la chance d'en poser, mais peut-être ne s'agissait-il réellement pas de sujets à aborder dans une lettre. Une chose cependant surprenait Elina plus que tout le reste. Sa mère ne faisait pas la moindre allusion au fait qu'elle ait pu avoir un fils. Pourtant, elle devait se douter qu'Elina l'avait rencontré. Ou alors cela faisait-il parti de ce dont elle ne voulait pas parler par lettres interposées? A moins que le sorcier n'ait bel et bien mentit... Isabella avait de toute évidence tenté de minimiser les évènements dans cette lettre, mais cela ne faisait qu'inquiéter Elina davantage. Cependant, la jeune fille connaissait assez sa mère pour savoir que celle-ci ne répondrait à ses questions que quand elle le voudrait ou l'estimerait nécessaire. Et s'il y avait bien une chose de sure, c'est qu'Elina et sa mère n'avait pas la même définition d'une nécessité. Ce n'était pas pour rien qu'elle travaillait au département des mystères; elle pouvait être une véritable Langue-de-plomb quand elle le voulait.
Elina relue la lettre une seconde fois afin de s'assurer qu'elle n'avait pas manqué la moindre information avant de se résigner. Elle rangea la lettre dans sa poche et offrit quelques friandises à Jugendsünde avant de quitter la volière. Elle allait devoir patienter et s'occuper était le meilleur moyen de ne pas voir le temps passer. Elle se dirigea donc vers la bibliothèque pour finir un devoir ou le refaire entièrement si cela était trop rapide.



Reducio
Ce post fait suite à ce RP

24 ans inRP
Benjamine de la Pédagogie, Championne du Tournoi des Trois Sorciers, Rôtisseuse de Sang-Pur (BBQEAF), coeur du KEN et Briseuse de Rêves. La fille du FEU!
¤ Ne sous estimez pas les griffes du blaireau parce que sa fourrure vous semble douce ¤..

05 juin 2017, 20:50
La Volière
Feuxnoyr avait apporté deux lettres. Kristen les détacha de sa patte. Elle ne pensait pas avoir de nouvelles d’Elena si vite, et elle fut assez touchée de ne pas avoir été oubliée. En fait, elle n’avait pas l’habitude de ces petites attentions, et chacune d’entre elles lui semblait tout à fait exceptionnelle. Kristen ouvrit les deux lettres en même temps, mais lut celle de Viktoria en premier. Elle voulait garder celle d’Elena pour après, car elle l’imaginait – avec raison – plus personnelle. La lettre de Viktoria informait Kristen qu’Elena avait pris le nom de Stoyanov et avait été légalement adoptée. C’étaient de bonnes nouvelles.

La lettre d’Elena était courte, mais fit naître sur les lèvres de Kristen un fin sourire attendri. Quand elle eut fini de la lire, elle croisa le regard de Feuxnoyr, qui se faisait insistant. Alors, la directrice de Poudlard prit un parchemin, une plume, et écrivit sa réponse à Elena.


Chère Elena,

Je suis certaine que tu te plairas à Poudlard. La rentrée va arriver vite !
En tant que directrice, je donne très peu d'heures de cours, mais ils
sont ouverts à tous les élèves. On y parle de la magie dans le monde.

Même si certains m’appelaient « Serdaigle-refoulée », j’ai fait ma scolarité
à Gryffondor. Je sais que la cérémonie de répartition est redoutée chez les
nouveaux élèves, mais je suis certaine que tu t’en sortiras bien. Toutes les
maisons ont de grandes qualités.

Je te remercie pour cette lettre qui m’a fait très plaisir,

Kristen



En signant, Kristen réalisa qu’il serait difficile d’être tout à fait impartiale avec Elena, mais elle ferait de son mieux. Elle ne pouvait pas non plus ignorer les circonstances de leur rencontre.
Kristen roula le parchemin, l’attacha à la patte de Feuxnoyr, et celui-ci s’envola vers sa petite maîtresse.

Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
~ if i wasn’t a narcissist i wouldn’t like me either ~

@Mentionnez-moi pour activer le Tabou

14 juin 2017, 23:27
La Volière
Manel entra dans la volière pour voir si ses parents lui ont envoyé un hibou mais cela n'était pas le cas, avec tout leurs travail, ils étaient assez absents et envoyaient de moins en moins de hibou à leur petite fille, alors Manel decida à leur envoyer à eux les deux une lettre avec un beau petit hibou de l'école car elle n'avait pas pour l'instant même si elle en rêvait. Elle alla s'assoir sur une chaise d'un bureau prit sa plume de son petit sac rond, son ancre à la couleur turquoise et un parchemin qu'elle prit du bureau, elle réfléchissait​ à comment commencer sa lettre à ses deux parents, *Mes chers parents, non c'est un peu vieux. Mes parents ! Non je vais les surprendre et c'est un peu agressif. Mes petits parents, non ils sont grands. Salut mes parents, ça oui !* Elle prit sa lettre et commença à écrire sa petite lettre et fit très attention à ne pas faire de fautes, elle écrit avec amour et avec sa plus belle écriture, elle raconta à ses parents tout ce qu'elle a fait à Poudlard, des nouvelles rencontres ou des anciennes. Dès qu'elle finit, elle lue sa lettre :
Salut papa et maman,
Je vous écris cette lettre pour vous dire que vous me manquais beaucoup beaucoup. Je fais commencer par le commencement, j'ai était répartie dans la même maison que vous, la maison des créatifs et des originaux, Serdaigle, je me suis fait des amies et des meilleures amies comme Amy Phosaint ou des anciens amis comme Tim, Vous savez, notre ancien voisin qui était longtemps mon meilleur ami, j'ai pour le moment des bonnes notes et j'espère vous rendre fières. La beauté de Poudlard est majestueuse, c'est super beau ici, j'ai eu la chance de visiter tout les lieux que l'on connait à Poudlard sauf les endroits vraiment caché ou les salles communes d'autres maisons .Je ne sais pas quoi vous raconter de plus et j'espère revoir Holen le nouveau hibou que vous aviez acheté avec une lettre qui m'est destiné.
Votre fille, Manel.

Elle prit son parchemin, le plia et le mit dans une enveloppe, elle s'approcha d'un hibou, le caressa tendrement son dos et lui accrocha la lettre à la patte. Elle attendait avec impatience la prochaine lettre de ses parents et espérait qu'ils trouveraient du temps pour elle dans leur emploi du temps déjà rempli.

Manel Tovery, 1ère année au college Poudlard.
“L’été arrive, et la vie devient facile.”
"Mais vous savez, on peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres... Il suffit de se souvenir, d'allumer la lumière."
Ma Couleur : #2C75FF