Miss, qu'est-ce que je dois faire ?
Mercredi 19 février 2048
9h45
Avec @Mia Vermillon
Honor avait refusé tout soin. Elle avait refusé que Mister O'Belt touche à sa cicatrice. En s'adossant à un mur, il relut encore la lettre, froissée désormais.
Narcisse ferma ses yeux, les sentant s'humidifier, incapable, totalement incapable de comprendre ce qu'il ressentait. Colère, dégoût, peur, trahison, effroi, vengeance, tristesse, regret, culpabilité. Il ignorait, il ne savait pas comment se sentir, comment l'aurait-il pu, il n'avait que 11 ans.ReducioNarcisse,
Je suis sincèrement navrée de t'avoir fait attendre si longtemps avant de t'envoyer le compte-rendu de la consultation avec l'infirmier de Poudlard. Mais il me fallait du temps pour remettre mes pensées en ordre et pour savoir ce que je voulais, comment je le voulais. Ton père m'a été d'une aide essentielle, comme à son habitude, ne lui dis pas.
Bref, par où commencer... Cela fait si longtemps que je pense à tout te dire, mais les occasions ont manqué. Autant te l'écrire sans détour : Je savais que le monde sorcier existait avant que Angie Miller ne sonne à notre porte. Je le savais depuis novembre 2044 pour être plus précise. Oui, tu sais à quel événement je fais référence, tu es un enfant intelligent. Enfin, tu ne sais peut-être pas exactement ce qu'il s'est passé ce jour-là, je redoutais que tu l'apprennes à Poudlard et que je ne puisse pas être là pour te raconter moi-même... Lorsque j'ai été pour la première fois à l'hôpital, légèrement blessée, vous êtes venu me voir, je ne pouvais rien vous dire. Mais en réalité, je venais d'être démobilisée. J'avais refusé de combattre les sorciers, qui avaient détruit un bâtiment à Londres.
La vidéo avec les Obscurus, celle que tu croyais truquée, était vraie. J'étais là. J'ai eu de la chance de m'en sortir, mais tout mon équipage fut décimé dans l'accident. Je considérais malgré tout que je ne devais pas combattre ces gens... Ces... Les gens comme toi... Les sorciers. Lorsque je te regardais, je ne pouvais pas m'empêcher de m'imaginer : et si tu avais été l'un d'eux ? Aurais-je pu te regarder dans les yeux après cela ? Non, impossible. J'aurais voulu mettre tout cela derrière moi, mais j'aurais pu finir en cour martiale, et les conséquences pour vous auraient été abominables, je ne voulais pas ça pour vous.
En janvier 2045, oui, tu te souviens ? Quand je partais régulièrement ? J'ai dû aller à l'ancien Ministère de la magie, tu dois désormais mieux savoir ce que c'est. Mais... J'étais là-bas aussi. Je n'ai pas participé aux affrontements, je suis arrivée après, et je n'avais pas d'arme, j'ai refusé d'en porter. Et... Plusieurs fois, j'ai dû revenir, pour apporter mes observations, mes commentaires. Je voyais ce qu'ils avaient fait de cet endroit, et jamais mon choix de ne pas me battre n'avait été autant conforté. Je voulais que ça se termine... Ces gens... On les tuait simplement parce qu'on en avait peur.
Et puis... Le 26 mars est arrivé. *Une infime hésitation dans l'écriture, une petite patte de mouche, un léger tremblement* Les sorciers... Je ne sais pas qui, quelqu'un, j'ignore encore aujourd'hui qui, a incendié le ministère. Tué mes... Ceux qui étaient autrefois mes hommes et mes femmes, mes camarades. Ils les ont violentés, abattus, et la majorité a brûlé dans l'incendie abominable du bâtiment. Ce feu était affreux, terrifiant. J'ai à peine eu le temps de l'observer avant d'être blessée... Cette blessure, tu la connais, la suite, tu la connais...
Maintenant tu sais tout. Je ne pouvais rien te dire à l'époque, pour te protéger, comme convenu, mais... Quand j'ai su, que tu étais un sorcier... J'ai eu si peur, je t'ai vu partir, à tout jamais, pour ne plus jamais revenir, je t'ai vu être plongé dans ce monde, pour en ressortir changé, déformé, torturé. J'ai... J'ai vu ce qu'ils peuvent faire. Et j'ai peur. C'est irrationnel, ridicule et honteux de ma part. Indigne de la mère que je suis et de l'amour que je te porte. Je comptais tout de te dire le plus tôt possible, mais les occasions m'ont encore manqué, le temps aussi. Et là, l'infirmier est arrivé. Je ne voulais pas être forcée de tout te révéler sans être prête.
Je le suis maintenant. Je suis désolée de t'avoir tenu dans le secret si longtemps. Nous pourrons en parler quand tu reviendras évidemment, mais je voulais tout te dire le plus vite possible.
Honor, ta mère, qui t'aime malgré tout plus que tout, tu reste et resteras mon enfant chéri.
Je t'aime.
PS : Oscar ne savait rien non plus, il a appris en même temps que toi. Il t'aime aussi très fort, tu le sais... À très vite mon cœur, je t'aime.
Ses pas le portèrent jusqu'à devant la porte de la psychomage. Peut-être que Miss Miller aurait quelques réponses ? Il n'était pas au courant du changement de personnel, et ne remarqua pas le changement de décoration. En cet instant, rien ne pouvait le sortir de l'étant dans lequel il était : totalement apathique, sans émotion, le regard vide, la tête légèrement baissée. Et il toqua doucement à la porte, attendant devant, tel un zombie, sans savoir ce qu'il faisait.
Dernière modification par Narcisse Brando le 03 juil. 2023, 17:38, modifié 1 fois.
0131b4
2A RP - 13 ans - 1m40
Avatar par Merinda Swart
2A RP - 13 ans - 1m40
Avatar par Merinda Swart
Miss, qu'est-ce que je dois faire ?
Comme à mon habitude, les mercredis matins étaient toujours des périodes ou je gardais ce temps pour me mettre à jour sur les différentes choses que je n'avais pas eu le temps de faire. Envoyer des courriers, faire quelques recherches sur les dernières choses apprises sur la psychomagie ou des nouvelles recherches apparente et qui m'intéressaient. C'est alors qu'on toqua à ma porte et je sortis le nez du livre que j'étais en train de lire. Un livre pourtant passionnant sur la psychomagie adolescente.
Je me leva en me demandant bien qui pouvait bien se trouver derrière la porte et ouvra la porte de manière à ce que la personne puisse rentrer. Un élève se trouvait devant ma porte, Poufsouffle à la couleur de sa tenue mais je n'avais aucune idée de qui il était. La chose qui me choqua et qu'il était absolument vide d'émotion, son regard était vide et je ne pus m'empêcher d'être inquiète, perdant mon sourire pendant un moment. Une lettre dans les mains ne fit que confirmer ce que je pensais, cet élève était en plein état de choc et je n'avais absolument aucune idée de pourquoi. Très vite, je lui fis de la place pour qu'il puisse rentrer. Les différentes réactions dans ses moments pouvaient être absolument opposées, certains avaient besoin de parler, d'autres d'une présence silencieuse...
Cependant s'il était ici je pouvais supposé qu'il avait une petite envie de parler ? "Viens rentre et assieds toi si tu veux, n'hésite pas je n'ai personne." dis-je en lui posant une main sur l'épaule délicatement, pour l'inciter à rentrer et fermer la porte derrière lui. Les autres personnes dans la salle sensorielle ou du couloir n'étaient pas obligé de le voir comme ça, ni d'entendre ce qu'il avait à dire. "Est-ce que tu veux m'expliquer ce qui se passe ?" demandais-je encourageante, une fois que le jeune garçon était rentré dans la pièce. Je restais proche de lui, l'idée d'un philtre revigorant n'étant pas très loin dans mon esprit.
@Narcisse Brando, dis moi si ça te conviens.
Psychomage de Poudlard depuis janvier 2048.
Tu peux me tutoyer sans soucis !
Absence(s) - Merci Erin pour l'avatar
Je me leva en me demandant bien qui pouvait bien se trouver derrière la porte et ouvra la porte de manière à ce que la personne puisse rentrer. Un élève se trouvait devant ma porte, Poufsouffle à la couleur de sa tenue mais je n'avais aucune idée de qui il était. La chose qui me choqua et qu'il était absolument vide d'émotion, son regard était vide et je ne pus m'empêcher d'être inquiète, perdant mon sourire pendant un moment. Une lettre dans les mains ne fit que confirmer ce que je pensais, cet élève était en plein état de choc et je n'avais absolument aucune idée de pourquoi. Très vite, je lui fis de la place pour qu'il puisse rentrer. Les différentes réactions dans ses moments pouvaient être absolument opposées, certains avaient besoin de parler, d'autres d'une présence silencieuse...
Cependant s'il était ici je pouvais supposé qu'il avait une petite envie de parler ? "Viens rentre et assieds toi si tu veux, n'hésite pas je n'ai personne." dis-je en lui posant une main sur l'épaule délicatement, pour l'inciter à rentrer et fermer la porte derrière lui. Les autres personnes dans la salle sensorielle ou du couloir n'étaient pas obligé de le voir comme ça, ni d'entendre ce qu'il avait à dire. "Est-ce que tu veux m'expliquer ce qui se passe ?" demandais-je encourageante, une fois que le jeune garçon était rentré dans la pièce. Je restais proche de lui, l'idée d'un philtre revigorant n'étant pas très loin dans mon esprit.
@Narcisse Brando, dis moi si ça te conviens.
Psychomage de Poudlard depuis janvier 2048.
Tu peux me tutoyer sans soucis !
Absence(s) - Merci Erin pour l'avatar
Miss, qu'est-ce que je dois faire ?
Narcisse ne réagit pas à l'ouverture de la porte. En temps normal, il aurait sourit, se serait présenté et serait joyeusement rentré. Mais là, rien ne sortait, tout restait bloqué, au fond de sa poitrine. Il nota évidemment que ce n'était pas Miss Miller qui l'accueillit, et il en aurait été surpris, intrigué, il aurait voulut savoir ce qu'elle était devenue, pour ensuite faire la connaissance de cette nouvelle personne. Mais rien ne sortit, il se laissa guider comme un fantôme, sans la moindre résistance, entendant à peine la voix de la psychomage. Il se serait bien assit, mais il préférait rester debout pour le moment.
Et soudain, il se dit que ce n'était pas si grave. C'était faux, bien évidemment, mais son cerveau choisi de plonger en plein déni, pour le protéger, et un semblant d'étincelle de vie se ralluma au fond ses yeux, alors que son visage semblait se ranimer artificiellement. Il regarda la psychomage, eut un sourire non naturel, avant de se frotter l'arrière de la tête.
- Oh... Euh... Pardon Miss, j'ai...
Sa gorge se serra, alors que son cœur luttait pour le forcer à voir les choses en face tandis que son cerveau s'efforçait de bloquer la vérité. Au moins un temps.
- Hrm... Euh, j'ai appris un truc. Ouais, ouais on peut dire ça.
Et c'est épouvantable, horrifiant, je n'en reviens pas de ce que j'ai lu, comment ma mère a pu ne pas me dire plus tôt ? Pourquoi a-t-elle été blessée ? Elle n'a rien fait. Est-ce qu'elle est encore en danger ? Je suis en train de la trahir par ma simple existence c'est évident.
- C'est ma mère. Euh... Ok, en fait, j'sais absolument pas comment réagir... Vous... Euh...
Ok, ok... Son cerveau eut une idée, détourner le sujet, le faire penser à autre chose, ne serait-ce qu'un instant.
- Vous savez c'qui s'est passé le...
Il jeta un coup d'œil à la lettre, s'efforçant de ne pas cligner des yeux pour ne laisser une larme couler, qui s'agglomérait au coin de son œil.
- Le 26 mars 2045 ?
La respiration un peu courte, il replia rapidement la lettre, la glissant à nouveau dans sa main, avant de lever les yeux vers la psychomage.
Et soudain, il se dit que ce n'était pas si grave. C'était faux, bien évidemment, mais son cerveau choisi de plonger en plein déni, pour le protéger, et un semblant d'étincelle de vie se ralluma au fond ses yeux, alors que son visage semblait se ranimer artificiellement. Il regarda la psychomage, eut un sourire non naturel, avant de se frotter l'arrière de la tête.
- Oh... Euh... Pardon Miss, j'ai...
Sa gorge se serra, alors que son cœur luttait pour le forcer à voir les choses en face tandis que son cerveau s'efforçait de bloquer la vérité. Au moins un temps.
- Hrm... Euh, j'ai appris un truc. Ouais, ouais on peut dire ça.
Et c'est épouvantable, horrifiant, je n'en reviens pas de ce que j'ai lu, comment ma mère a pu ne pas me dire plus tôt ? Pourquoi a-t-elle été blessée ? Elle n'a rien fait. Est-ce qu'elle est encore en danger ? Je suis en train de la trahir par ma simple existence c'est évident.
- C'est ma mère. Euh... Ok, en fait, j'sais absolument pas comment réagir... Vous... Euh...
Ok, ok... Son cerveau eut une idée, détourner le sujet, le faire penser à autre chose, ne serait-ce qu'un instant.
- Vous savez c'qui s'est passé le...
Il jeta un coup d'œil à la lettre, s'efforçant de ne pas cligner des yeux pour ne laisser une larme couler, qui s'agglomérait au coin de son œil.
- Le 26 mars 2045 ?
La respiration un peu courte, il replia rapidement la lettre, la glissant à nouveau dans sa main, avant de lever les yeux vers la psychomage.
0131b4
2A RP - 13 ans - 1m40
Avatar par Merinda Swart
2A RP - 13 ans - 1m40
Avatar par Merinda Swart
Miss, qu'est-ce que je dois faire ?
J'observe l'élève de Poufsouffle rentrer dans la pièce, grâce à mon bras sur son épaule, rien ne ressort de lui, il avance tel un patin auquel on aurait lancé un sortilège impardonnable. Cet optique me dégoute immédiatement, une question tourne en boucle dans mon esprit : que s'est-il passé ? Finalement, d'un seul coup il se réveil et je m'éloigne de lui, j'avoue que la situation est assez étrange, le voir d'un coup avec un sourire même s'il m'apparait peu naturel. Il tentait de trouver des mots pour expliquer sa venue et je lui laissais le temps de s'exprimer, sans le presser ni même essayer d'acquérir une quelconque information. Cela ne me semblait pas utile pour le moment.
Tandis qu'il tentait de trouver ce qu'il voulait me dire, je sentais qu'une chose voulais sortir mais n'y arrivait pas, une vérité probablement très dur à accepter et qui pouvait sans aucuns doutes être du à beaucoup de chose. Le fait que cela avait été fait par une lettre, ne devait probablement pas arranger les choses. En entendant la date, mon sourire déjà très faible disparu. Je déglutis en essayant de ne rien montrer à l'élève, garder un visage neutre. 2045 était une année plus que difficile pour le monde sorcier, il s'était passé pas mal de choses et malheureusement peu de joyeuse. Je ne me souvenais pas exactement de tout mais en mars 2045, difficile d'oublier l'incendie meurtrier qu'il y avait eu au ministère de la magie.
J'hochais la tête. Oui je le savais, mais je ne faisais pas encore le lien avec ce qu'il pouvait bien se passer dans le cerveau du jeune homme. Cela faisait presque 3 ans maintenant, pourquoi ce souvenir faisait-il surface ? Il était jeune en plus alors... Pourquoi ? Pourquoi cet évènement semblait si douloureux pour lui ? Après un instant je répondis simplement à voix haute. "Oui, il y a eu un incendie au ministère de la magie" Je passais le nombre de morts qui résonnait dans ma tête. "Est-ce que tu veux bien m'expliquer pourquoi tu me poses cette question ?" demandais-je encourageante, en me mettant à sa hauteur.
Psychomage de Poudlard depuis janvier 2048.
Tu peux me tutoyer sans soucis !
Absence(s) - Merci Erin pour l'avatar
Tandis qu'il tentait de trouver ce qu'il voulait me dire, je sentais qu'une chose voulais sortir mais n'y arrivait pas, une vérité probablement très dur à accepter et qui pouvait sans aucuns doutes être du à beaucoup de chose. Le fait que cela avait été fait par une lettre, ne devait probablement pas arranger les choses. En entendant la date, mon sourire déjà très faible disparu. Je déglutis en essayant de ne rien montrer à l'élève, garder un visage neutre. 2045 était une année plus que difficile pour le monde sorcier, il s'était passé pas mal de choses et malheureusement peu de joyeuse. Je ne me souvenais pas exactement de tout mais en mars 2045, difficile d'oublier l'incendie meurtrier qu'il y avait eu au ministère de la magie.
J'hochais la tête. Oui je le savais, mais je ne faisais pas encore le lien avec ce qu'il pouvait bien se passer dans le cerveau du jeune homme. Cela faisait presque 3 ans maintenant, pourquoi ce souvenir faisait-il surface ? Il était jeune en plus alors... Pourquoi ? Pourquoi cet évènement semblait si douloureux pour lui ? Après un instant je répondis simplement à voix haute. "Oui, il y a eu un incendie au ministère de la magie" Je passais le nombre de morts qui résonnait dans ma tête. "Est-ce que tu veux bien m'expliquer pourquoi tu me poses cette question ?" demandais-je encourageante, en me mettant à sa hauteur.
Psychomage de Poudlard depuis janvier 2048.
Tu peux me tutoyer sans soucis !
Absence(s) - Merci Erin pour l'avatar
Miss, qu'est-ce que je dois faire ?
- Ah...
L'apparente nouvelle psychomage venait de confirmer la lettre de sa mère. Non pas qu'il en doutait, il croyait toujours aveuglément sa mère. Mais en l'occurrence, il avait un besoin inconscient d'entendre oralement la vérité. Les mots écrits avaient été bloqués par son inconscient pour le protéger, l'empêchant de pleinement réaliser la réalité. Petit à petit, il aurait fini par l'accepter s'il avait pris son temps. Mais il était du genre à prendre ses problèmes à bras le corps, sans attendre.
Il relut la lettre, les mots de sa mère, essayant de ne pas froisser le papier davantage qu'il ne l'avait déjà fait.
- Et... et en novembre 2044 ?.. Il s'est passé quoi ?..
Son cerveau n'avait pas traité la question de la psychomage, étant trop occupé à protéger la santé mentale de son propriétaire. Jamais Narcisse n'avait eu autant l'impression de ne pas appartenir à son propre corps. Vous savez, cette sensation que vous avez lorsque vous vous observez dans vos rêves ? Lorsque vous assistez aux scènes oniriques de votre esprit lors de votre sommeil, vous observez, vous savez, vous êtes là, mais sans réellement être là, sans réellement être actif. C'était ce qui se passait. Mais après quelques secondes, il réalisa la question, et secoua la tête, l'air embarrassé, se frottant l'arrière de la tête, un nouveau sourire forcé.
- Oh, pardon... euh... J'ai reçu une lettre de ma mère. Elle dit...
Sa gorge se serra, il tenta de rejeter toutes les pensées qui montèrent soudainement, toutes les émotions, alors qu'il fit de son mieux pour calfeutrer les portes de son cœur.
- Elle dit...
Au tour de sa bouche de s'assécher, de sa langue de se changer en bois. Il pencha la tête sur le côté en se mordant la lèvre. Puis il eut une idée. Si la psychomage lisait la lettre, il n'aurait pas besoin de verbaliser cette réalité. N'est-ce pas ?
- Vous... Vous voulez la lire ? Ce s'ra p't'être plus simple...
Sa voix était devenue enrouée, presque cassée.
L'apparente nouvelle psychomage venait de confirmer la lettre de sa mère. Non pas qu'il en doutait, il croyait toujours aveuglément sa mère. Mais en l'occurrence, il avait un besoin inconscient d'entendre oralement la vérité. Les mots écrits avaient été bloqués par son inconscient pour le protéger, l'empêchant de pleinement réaliser la réalité. Petit à petit, il aurait fini par l'accepter s'il avait pris son temps. Mais il était du genre à prendre ses problèmes à bras le corps, sans attendre.
Il relut la lettre, les mots de sa mère, essayant de ne pas froisser le papier davantage qu'il ne l'avait déjà fait.
- Et... et en novembre 2044 ?.. Il s'est passé quoi ?..
Son cerveau n'avait pas traité la question de la psychomage, étant trop occupé à protéger la santé mentale de son propriétaire. Jamais Narcisse n'avait eu autant l'impression de ne pas appartenir à son propre corps. Vous savez, cette sensation que vous avez lorsque vous vous observez dans vos rêves ? Lorsque vous assistez aux scènes oniriques de votre esprit lors de votre sommeil, vous observez, vous savez, vous êtes là, mais sans réellement être là, sans réellement être actif. C'était ce qui se passait. Mais après quelques secondes, il réalisa la question, et secoua la tête, l'air embarrassé, se frottant l'arrière de la tête, un nouveau sourire forcé.
- Oh, pardon... euh... J'ai reçu une lettre de ma mère. Elle dit...
Sa gorge se serra, il tenta de rejeter toutes les pensées qui montèrent soudainement, toutes les émotions, alors qu'il fit de son mieux pour calfeutrer les portes de son cœur.
- Elle dit...
Au tour de sa bouche de s'assécher, de sa langue de se changer en bois. Il pencha la tête sur le côté en se mordant la lèvre. Puis il eut une idée. Si la psychomage lisait la lettre, il n'aurait pas besoin de verbaliser cette réalité. N'est-ce pas ?
- Vous... Vous voulez la lire ? Ce s'ra p't'être plus simple...
Sa voix était devenue enrouée, presque cassée.
0131b4
2A RP - 13 ans - 1m40
Avatar par Merinda Swart
2A RP - 13 ans - 1m40
Avatar par Merinda Swart
Miss, qu'est-ce que je dois faire ?
Sa réaction me surpris et me fis instinctivement tomber la tête, je ne savais plus quoi dire, ni quoi faire, s'en était déroutant. Sa deuxième question avait eu le don de m'achever. J'étais un peu dans une impasse, ce moment ou en tant que thérapeute, on se demande si nous allons réussir à aider le patient, si on est la bonne personne, celle qui arrivera à l'aider. Là pour moi c'était difficile, j'attrapais mes mains comme pour me faire une carapace avant, ma protection à moi entre guillemet. Toujours au même niveau du jeune homme, il pouvait surement prendre cette réaction pour une réflexion ou une adulte n'ayant pas envie d'en dire plus mais en réalité. Mais j'étais simplement là, impuissante, face à sa demande, la réponse ne voulant pas sortir de ma gorge, l'impression d'avoir un poids au dessus de la nuque m'empêchant de relever la tête. Je toussa, comme pour reprendre de la contenance.
Non, je n'avais pas le droit de flancher, cet épisode était passé pour moi et je devais y faire face. Je n'avais pas le droit de montrer une faiblesse à cet enfant qui était venu me voir pour que je l'aide. Je n'avais pas le droit de le laisser comme ça et devait répondre à sa question. Relevant la tête, je répondis simplement. "La... La destruction de Sainte mangouste." Cela aurait pu ressembler à de l'hésitation si je n'avais pas terminé la fin de ma phrase avec autant de détermination. J'étais sûre de moi, convaincue, et abattue. Cet enfant ne devait pas, n'avait pas à être au courant de toutes les horreurs que j'avais pu voir là bas. Lorsqu'il me tendit la lettre, je la lu en me relevant, impassible.
Cette lettre était littéralement un bombarda dissimulé, se prendre l'effet d'une tornade, le souffle d'un dragon aurait eut probablement le même effet. Il était si jeune... Faire ça avec une lettre était peut-être la pire chose que sa mère avait put faire, même si je n'en dis rien. J'étais sans voix, ébahi que l'on puisse faire quelque chose pareil. Je n'étais pas habituée à recevoir les personnes immédiatement en état de choc, généralement, ils remuaient avant de venir me voir. Seulement, cela était la version moldu, celle d'une moldue qui avait refusé de se battre se que je saluais. Je pris la parole, aucun sourire sur les lèvres, de nouveau à son niveau. "Tu sais, la vie n'est pas faite d'un côté méchant et d'un côté gentil. Les sorciers et les moldus ne sont ni l'un ni l'autre, il existe des personnes horribles qui font des choses horribles dans les deux camps. Les années 2044 et 2045 sont probablement les deux pires années pour les deux camps, et ont fait de nombreuses victimes." Je fis une petite pause, me relevant et lui faisant un geste, l'incitant à aller s'assoir, je prendrais le fauteuil à côté de lui pas en face. "Viens, on va s'assoir un coup, si tu veux on va prendre le temps de voir tout ça et je vais répondre à tes questions. Est-ce que tu aimerais que je t'explique ce qu'il s'est passé en détail durant cette période ? Ce sera peut-être plus clair qu'une rapide explication par lettre." lui proposais-je, attendant de voir si cela lui convenait ou s'il avait des questions.
Psychomage de Poudlard depuis janvier 2048.
Tu peux me tutoyer sans soucis !
Absence(s) - Merci Erin pour l'avatar
Non, je n'avais pas le droit de flancher, cet épisode était passé pour moi et je devais y faire face. Je n'avais pas le droit de montrer une faiblesse à cet enfant qui était venu me voir pour que je l'aide. Je n'avais pas le droit de le laisser comme ça et devait répondre à sa question. Relevant la tête, je répondis simplement. "La... La destruction de Sainte mangouste." Cela aurait pu ressembler à de l'hésitation si je n'avais pas terminé la fin de ma phrase avec autant de détermination. J'étais sûre de moi, convaincue, et abattue. Cet enfant ne devait pas, n'avait pas à être au courant de toutes les horreurs que j'avais pu voir là bas. Lorsqu'il me tendit la lettre, je la lu en me relevant, impassible.
Cette lettre était littéralement un bombarda dissimulé, se prendre l'effet d'une tornade, le souffle d'un dragon aurait eut probablement le même effet. Il était si jeune... Faire ça avec une lettre était peut-être la pire chose que sa mère avait put faire, même si je n'en dis rien. J'étais sans voix, ébahi que l'on puisse faire quelque chose pareil. Je n'étais pas habituée à recevoir les personnes immédiatement en état de choc, généralement, ils remuaient avant de venir me voir. Seulement, cela était la version moldu, celle d'une moldue qui avait refusé de se battre se que je saluais. Je pris la parole, aucun sourire sur les lèvres, de nouveau à son niveau. "Tu sais, la vie n'est pas faite d'un côté méchant et d'un côté gentil. Les sorciers et les moldus ne sont ni l'un ni l'autre, il existe des personnes horribles qui font des choses horribles dans les deux camps. Les années 2044 et 2045 sont probablement les deux pires années pour les deux camps, et ont fait de nombreuses victimes." Je fis une petite pause, me relevant et lui faisant un geste, l'incitant à aller s'assoir, je prendrais le fauteuil à côté de lui pas en face. "Viens, on va s'assoir un coup, si tu veux on va prendre le temps de voir tout ça et je vais répondre à tes questions. Est-ce que tu aimerais que je t'explique ce qu'il s'est passé en détail durant cette période ? Ce sera peut-être plus clair qu'une rapide explication par lettre." lui proposais-je, attendant de voir si cela lui convenait ou s'il avait des questions.
Psychomage de Poudlard depuis janvier 2048.
Tu peux me tutoyer sans soucis !
Absence(s) - Merci Erin pour l'avatar
Miss, qu'est-ce que je dois faire ?
Le sourire de Narcisse se crispa, la commissure de ses lèvres agité par un léger tic nerveux. La vérité était confirmée, verbalisée, avérée. Plus d'échappatoire. Son cœur tonna dans sa poitrine, l'envahissant d'un abîme de tristesse et de douleur qui lui serrèrent la gorge. Il eut un petit rire nerveux.
- Bon... Et ben... C'est comme ça...
Une grande inspiration compulsive, il la bloqua, moins longtemps qu'il ne l'aurait voulu, et expira lentement. Il n'écouta guère le début des explications de la psychomage, ou plus exactement, les sons ne parvinrent pas totalement à ses oreilles. Enfin, si, le son arrivait à ses oreilles, mais son cerveau ne traitait presque plus aucune information extérieure. Tel un automate, il se leva en suivant le geste de la main de la psychomage, mais au moment où il s'assit, il sentit les larmes couler sans interruption. Sans sangloter toutefois. Simplement, les larmes coulaient. Il n'en tint pas compte, ne les essuya pas, il ne s'en formalisait pas. Narcisse secoua doucement la tête.
- Je... Pas vraiment, c'est pas super important. Enfin, si, j'suppose... Mais c'est du passé...
Un léger tremblement, ses mains serrèrent le tissu de son pantalon.
- Elle m'avait demandé de pas chercher à savoir c'qui s'était passé. Elle m'avait dit qu'c'était pour me protéger, et mon père aussi. Et puis toutes ces histoires d'sorciers... Oh non...
Sa bouche se déforma en un rictus de pure souffrance, réalisant encore un peu davantage la réalité. Il était à la fois immensément soulagé qu'elle n'ait pas participé aux affrontements, mais de son point de vue, peut-être qu'elle n'aurait pas été blessée si elle avait été armée ce jour-là. Mais cette pensée fut instantanément balayée par une autre, ces dernières s'enchaînaient sans arrêt.
- Elle a failli mourir... Et... et moi... et moi... J'vais lui rappeler tous les jours que je suis pareil qu'eux... Et... Et... Elle a foutu en l'air sa carrière... C'était si important pour elle j'le sais ! Oh punaise...
Il prit sa tête entre les mains, inspirant un grand coup, les larmes continuant de goutter sur ses vêtements et le sol.
- C'est pour ça... C'est pour ça qu'elle était comme ça...
Soudainement, une nouvelle pensée s'imposa à lui. Mais cette pensée, cette idée, elle balaya tout le reste. Il se redressa, les larmes n'avaient pas cessé de couler, mais il fronçait désormais les sourcils. Ses yeux noirs trahissaient une fureur sans commune mesure. Ses tremblements étaient désormais dus à la colère.
- Qui a fait ça ? Qui a incendié le ministère ?
Narcisse ne connaissait pas la vengeance, il n'aimait pas ça, mais en cet instant, il aurait tout donné pour avoir les responsables en face de lui. Jamais il n'avait eu autant soif de violence que maintenant. Telle mère, tel fils.
- Bon... Et ben... C'est comme ça...
Une grande inspiration compulsive, il la bloqua, moins longtemps qu'il ne l'aurait voulu, et expira lentement. Il n'écouta guère le début des explications de la psychomage, ou plus exactement, les sons ne parvinrent pas totalement à ses oreilles. Enfin, si, le son arrivait à ses oreilles, mais son cerveau ne traitait presque plus aucune information extérieure. Tel un automate, il se leva en suivant le geste de la main de la psychomage, mais au moment où il s'assit, il sentit les larmes couler sans interruption. Sans sangloter toutefois. Simplement, les larmes coulaient. Il n'en tint pas compte, ne les essuya pas, il ne s'en formalisait pas. Narcisse secoua doucement la tête.
- Je... Pas vraiment, c'est pas super important. Enfin, si, j'suppose... Mais c'est du passé...
Un léger tremblement, ses mains serrèrent le tissu de son pantalon.
- Elle m'avait demandé de pas chercher à savoir c'qui s'était passé. Elle m'avait dit qu'c'était pour me protéger, et mon père aussi. Et puis toutes ces histoires d'sorciers... Oh non...
Sa bouche se déforma en un rictus de pure souffrance, réalisant encore un peu davantage la réalité. Il était à la fois immensément soulagé qu'elle n'ait pas participé aux affrontements, mais de son point de vue, peut-être qu'elle n'aurait pas été blessée si elle avait été armée ce jour-là. Mais cette pensée fut instantanément balayée par une autre, ces dernières s'enchaînaient sans arrêt.
- Elle a failli mourir... Et... et moi... et moi... J'vais lui rappeler tous les jours que je suis pareil qu'eux... Et... Et... Elle a foutu en l'air sa carrière... C'était si important pour elle j'le sais ! Oh punaise...
Il prit sa tête entre les mains, inspirant un grand coup, les larmes continuant de goutter sur ses vêtements et le sol.
- C'est pour ça... C'est pour ça qu'elle était comme ça...
Soudainement, une nouvelle pensée s'imposa à lui. Mais cette pensée, cette idée, elle balaya tout le reste. Il se redressa, les larmes n'avaient pas cessé de couler, mais il fronçait désormais les sourcils. Ses yeux noirs trahissaient une fureur sans commune mesure. Ses tremblements étaient désormais dus à la colère.
- Qui a fait ça ? Qui a incendié le ministère ?
Narcisse ne connaissait pas la vengeance, il n'aimait pas ça, mais en cet instant, il aurait tout donné pour avoir les responsables en face de lui. Jamais il n'avait eu autant soif de violence que maintenant. Telle mère, tel fils.
0131b4
2A RP - 13 ans - 1m40
Avatar par Merinda Swart
2A RP - 13 ans - 1m40
Avatar par Merinda Swart
Miss, qu'est-ce que je dois faire ?
Le poufsouffle en face de moi retenait tellement de choses en lui, que je ne savais même plus sur quoi me pencher. Sa souffrance était tellement pur si bien qu'il était difficile de ne pas céder aux larmes également de mon côté. Voir un enfant de son âge, aussi triste et autant en souffrance me brisait le cœur. Sympathie et empathie, deux mots qui se ressemblent et pourtant si différent, l'un entraînait l'autre mais ne devrait pas le faire. Je devais rester sous un regard professionnel. Même si je n'avais pas l'habitude de recevoir des adolescents en état de choc, cela devait maintenant faire partie de mon métier. Ça malheureusement on ne nous l'apprenait pas, pendant toute mes formations, je ne me souvenais pas qu'une seule fois on m'ait expliqué comment réagir face à un adolescent en état de choc, savoir réagir alors que chaque situations est différente.
Je pris une grande inspiration, en voyant ses mains se crisper. S'il ne voulait pas que je lui explique je n'insisterai pas. Je le laissais s'exprimer, je pense qu'une bonne conversation avec sa mère ne lui aurait pas fait de mal. Pourquoi avait-il fallu que cela se fasse par une lettre ? J'aurais aimé l'appeler par son prénom, comme pour le ramener un peu plus vers cette conversation que le monde dans lequel il s'imaginait avec sa mère. "Regarde moi, ta maman t'aime. Elle l'écrit dans sa lettre. Elle t'aime de tous son cœur, ta famille t'aime, que tu sois sorcier ou moldu n'y change rien." dis-je d'une voix douce qui se voulait rassurante. "Sa carrière était peut être importante mais elle semble avoir trouvé de nouvelles choses, elle même remet en doute le bien fondé de cette attaque. Elle t'aime, comme une mère aime son fils, c'est à dire plus que tout au monde, ne perd pas cela de vue." continuais-je en espérant le rassurer sur ce point.
Après la tristesse du choc, des larmes sans sanglots, la colère, contre qui ? Le monde entier sans aucuns doutes. Moldus sorciers, sans distinction. Il voulait des réponses à sa question. "L'incendie a été provoqué par un feudeymon. C'est un sortilège particulièrement puissant, souvent incontrôlable qui a un don particulier pour ravager tous ce qui se trouve sur son passage. Je ne saurais même pas te dire qui a déclenché cet incendie, il ne me semble pas que cela ait été mentionné quelques part et je n'ai jamais souhaité me mélanger à ces affaires. La seule chose dont on peut-être sûre c'est que c'était un sorcier." dis-je franchement pas heureuse de ma réponse, mais simplement la véritée. "Les moldus et les sorciers ont tous fait des choses horrible, ce qu'il faut retenir c'est qu'aujourd'hui, le secret magique à été rétabli, et c'est probablement pour le mieux." Finissais-je dans un soupire.
Psychomage de Poudlard depuis janvier 2048.
Tu peux me tutoyer sans soucis !
Absence(s) - Merci Erin pour l'avatar
Je pris une grande inspiration, en voyant ses mains se crisper. S'il ne voulait pas que je lui explique je n'insisterai pas. Je le laissais s'exprimer, je pense qu'une bonne conversation avec sa mère ne lui aurait pas fait de mal. Pourquoi avait-il fallu que cela se fasse par une lettre ? J'aurais aimé l'appeler par son prénom, comme pour le ramener un peu plus vers cette conversation que le monde dans lequel il s'imaginait avec sa mère. "Regarde moi, ta maman t'aime. Elle l'écrit dans sa lettre. Elle t'aime de tous son cœur, ta famille t'aime, que tu sois sorcier ou moldu n'y change rien." dis-je d'une voix douce qui se voulait rassurante. "Sa carrière était peut être importante mais elle semble avoir trouvé de nouvelles choses, elle même remet en doute le bien fondé de cette attaque. Elle t'aime, comme une mère aime son fils, c'est à dire plus que tout au monde, ne perd pas cela de vue." continuais-je en espérant le rassurer sur ce point.
Après la tristesse du choc, des larmes sans sanglots, la colère, contre qui ? Le monde entier sans aucuns doutes. Moldus sorciers, sans distinction. Il voulait des réponses à sa question. "L'incendie a été provoqué par un feudeymon. C'est un sortilège particulièrement puissant, souvent incontrôlable qui a un don particulier pour ravager tous ce qui se trouve sur son passage. Je ne saurais même pas te dire qui a déclenché cet incendie, il ne me semble pas que cela ait été mentionné quelques part et je n'ai jamais souhaité me mélanger à ces affaires. La seule chose dont on peut-être sûre c'est que c'était un sorcier." dis-je franchement pas heureuse de ma réponse, mais simplement la véritée. "Les moldus et les sorciers ont tous fait des choses horrible, ce qu'il faut retenir c'est qu'aujourd'hui, le secret magique à été rétabli, et c'est probablement pour le mieux." Finissais-je dans un soupire.
Psychomage de Poudlard depuis janvier 2048.
Tu peux me tutoyer sans soucis !
Absence(s) - Merci Erin pour l'avatar
Miss, qu'est-ce que je dois faire ?
Si Narcisse plongea son regard dans celui de la psychomage comme elle lui avait demandé, il écarquilla ensuite les yeux en entrouvrant la bouche, interloqué par ses paroles. Il l'écouta, perplexe et légèrement confus. Il... ne comprenait pas pourquoi elle précisait cela... Il savait que sa mère l'aimait, et son père aussi. Et Narcisse, en retour, les aimait bien plus que n'importe qui d'autre. Son amour envers eux était inconditionné et inconditionnel, sans limite, et il savait au plus profond de lui que c'était réciproque, jamais il n'avait douté de ça. Et jamais il n'en douterait, c'était impossible. Il tourna légèrement sa tête sur le côté, circonspect, cherchant la logique d'une telle déclaration. Mais son cerveau peu prompt à lier les éléments implicites entre eux était déjà bien affaibli par la lettre qu'il avait reçu. Il ne put arriver à une conclusion satisfaisante à ses yeux, et la seule explication qu'il put trouver était qu'elle tentait de le rassurer car elle ne savait pas quoi dire d'autre. Elle aurait pu tout simplement le dire, non ? Ce n'était pas bien grave.
De sa manche, il essuya grossièrement ses larmes, son esprit désormais concentré sur autre chose.
- Mais... Je l'sais ça. Enfin, c'était pas la question, je sais qu'elle m'aime, et moi aussi.
Son cœur s'ouvrit littéralement en deux alors qu'il comprenait lentement que c'était justement ce facteur qui allait être le plus cruel pour elle. Sa bouche se déforma en un rictus de douleur tandis qu'il ferma les yeux en laissant à nouveau couler une rivière de larmes.
- C'est ça l'problème... Elle m'aime vraiment beaucoup vous savez ?... Elle fait toujours tellement pour moi, c'est encore plus visible depuis qu'elle est devenue stérile vous savez ? Parfois ça en dev'nait assez ridicule, mais toujours touchant...
Il secoua doucement la tête, s'essuyant désormais compulsivement et inefficacement les larmes, saturant ses manches d'humidité.
- C'est pas l'problème... C'est trop... Ça a dû être tellement dur pour elle... Si vous aviez vu sa réaction quand Miss Miller était v'nu nous annoncer qu'j'étais un sorcier... J'avais aucune idée ! Au début, j'pensais juste qu'elle se faisait trop de souci, comme d'habitude, mais si j'avais su... J'en avais aucune idée...
Il en voulut un instant à sa mère de ne lui avoir rien dit. Et cet instant se prolongea beaucoup plus longtemps qu'il ne l'aurait voulu.
- Si elle m'aimait pas, ce s'rait beaucoup plus facile pour elle... Elle pourrait s'éloigner de moi, et de tout ça... J'veux pas qu'elle souffre moi... Sérieux... c'est dégueu, purée, c'est dégueu...
Il tenta de se rattraper à l'explication rationnelle que Mia commençait à lui donner. Cette dernière ne lui apporta pas pleinement satisfaction. Il voulait des noms, il voulait savoir, précisément. Feudeymon hein ? Il allait tout apprendre sur ce sort maudit, et il allait tout apprendre sur cet événement, et il questionnerait chaque adulte de cette école s'il le fallait, jusqu'à trouver des réponses. Il n'allait pas lâcher le morceau, oh que non. La dernière phrase le plongea dans une colère encore plus profonde.
- Mieux pour les sorciers ouais... Qu'est-ce qu'on fait des gens qui ont comme ma mère assisté à ça ? On fait quoi pour eux ?! Vous savez qu'elle prend des médicaments depuis l'début d'l'année ? Du Paroxétine... Un truc comme ça... elle nous en parlé avec mon père, c'est sa psychiatre qui lui a prescrit. Et à cause du secret magique, elle peut même pas tout lui dire ! Elle doit mentir, encore et encore... C'est la seule qui sait mentir dans ma famille vous savez...
Il eut un petit rire nerveux, et renifla avant de secouer la tête. Puis il prit une grande inspiration, et se claqua les joues, le monde reprit ensuite un peu de couleur et de netteté.
- Pardon... Vous avez rien fait... Mais ça m'énerve. Genre, on prend les non-sorciers pour des gosses, et puis même, les victimes sorcières de tout ça, elles sont où aujourd'hui ? J'suis sûr qu'on leur a dit d'se taire et tout... Ça m'énerve... pourquoi on peut pas juste tout dire, ce s'rait plus simple. Si j'avais su... Pourquoi elle pouvait pas m'dire ?
Il se mordit brusquement la lèvre, inspirant profondément, le regard peiné embué de larmes, essayant de ne pas détourner le regard.
- Désolé... Vous avez rien fait... C'est pas contre vous.
De sa manche, il essuya grossièrement ses larmes, son esprit désormais concentré sur autre chose.
- Mais... Je l'sais ça. Enfin, c'était pas la question, je sais qu'elle m'aime, et moi aussi.
Son cœur s'ouvrit littéralement en deux alors qu'il comprenait lentement que c'était justement ce facteur qui allait être le plus cruel pour elle. Sa bouche se déforma en un rictus de douleur tandis qu'il ferma les yeux en laissant à nouveau couler une rivière de larmes.
- C'est ça l'problème... Elle m'aime vraiment beaucoup vous savez ?... Elle fait toujours tellement pour moi, c'est encore plus visible depuis qu'elle est devenue stérile vous savez ? Parfois ça en dev'nait assez ridicule, mais toujours touchant...
Il secoua doucement la tête, s'essuyant désormais compulsivement et inefficacement les larmes, saturant ses manches d'humidité.
- C'est pas l'problème... C'est trop... Ça a dû être tellement dur pour elle... Si vous aviez vu sa réaction quand Miss Miller était v'nu nous annoncer qu'j'étais un sorcier... J'avais aucune idée ! Au début, j'pensais juste qu'elle se faisait trop de souci, comme d'habitude, mais si j'avais su... J'en avais aucune idée...
Il en voulut un instant à sa mère de ne lui avoir rien dit. Et cet instant se prolongea beaucoup plus longtemps qu'il ne l'aurait voulu.
- Si elle m'aimait pas, ce s'rait beaucoup plus facile pour elle... Elle pourrait s'éloigner de moi, et de tout ça... J'veux pas qu'elle souffre moi... Sérieux... c'est dégueu, purée, c'est dégueu...
Il tenta de se rattraper à l'explication rationnelle que Mia commençait à lui donner. Cette dernière ne lui apporta pas pleinement satisfaction. Il voulait des noms, il voulait savoir, précisément. Feudeymon hein ? Il allait tout apprendre sur ce sort maudit, et il allait tout apprendre sur cet événement, et il questionnerait chaque adulte de cette école s'il le fallait, jusqu'à trouver des réponses. Il n'allait pas lâcher le morceau, oh que non. La dernière phrase le plongea dans une colère encore plus profonde.
- Mieux pour les sorciers ouais... Qu'est-ce qu'on fait des gens qui ont comme ma mère assisté à ça ? On fait quoi pour eux ?! Vous savez qu'elle prend des médicaments depuis l'début d'l'année ? Du Paroxétine... Un truc comme ça... elle nous en parlé avec mon père, c'est sa psychiatre qui lui a prescrit. Et à cause du secret magique, elle peut même pas tout lui dire ! Elle doit mentir, encore et encore... C'est la seule qui sait mentir dans ma famille vous savez...
Il eut un petit rire nerveux, et renifla avant de secouer la tête. Puis il prit une grande inspiration, et se claqua les joues, le monde reprit ensuite un peu de couleur et de netteté.
- Pardon... Vous avez rien fait... Mais ça m'énerve. Genre, on prend les non-sorciers pour des gosses, et puis même, les victimes sorcières de tout ça, elles sont où aujourd'hui ? J'suis sûr qu'on leur a dit d'se taire et tout... Ça m'énerve... pourquoi on peut pas juste tout dire, ce s'rait plus simple. Si j'avais su... Pourquoi elle pouvait pas m'dire ?
Il se mordit brusquement la lèvre, inspirant profondément, le regard peiné embué de larmes, essayant de ne pas détourner le regard.
- Désolé... Vous avez rien fait... C'est pas contre vous.
0131b4
2A RP - 13 ans - 1m40
Avatar par Merinda Swart
2A RP - 13 ans - 1m40
Avatar par Merinda Swart
Miss, qu'est-ce que je dois faire ?
Le jeune homme en face de moi semblait faire fausse route et il semblait que je n'ai pas été du bon côté ou du moins que ma formulation n'étais pas assez correcte pour qu'il comprenne dans cet état. Il pensait convaincue que sa mère souffrait énormément, mais ce n'était pas l'impression que je m'en étais fais en lisant la lettre. Je me pinça la lèvre, essayant de mettre de côté mes ressentis pour me concentrer sur le Poufsouffle et lui tendis un paquet de mouchoirs. "Ne t'excuse surtout pas, je comprends même si je ne peux sans aucuns doutes pas ressentir ta douleur. Tu traverses un moment difficile et ne t'excuse pas car tu te sens mal, tu as le droit, tu as le droit d'être perdu et venir ici est probablement le meilleur réflexe que tu as eu. "
Je marquais une petite pause, tenter de le rassurer était vain, alors je lui proposais quelque chose."Je pense qu'il ne faut pas que tu fasses des suppositions concernant ta maman, ce qu'elle ressent ce n'est, ni à toi, ni à moi d'essayer de le deviner. Ce que tu ressens est légitime et j'ai une question. Souhaite tu aller la voir avec moi ? Je pourrais essayer d'aller voir la direction afin que je puisse t'accompagner voir ta mère... Mais ça, c'est que si tu le souhaite, je pense que cela pourrais t'aider, mais je ne te connais pas, je ne connais pas ta maman, seul toi est capable de me dire si tu en ressens l'envie, le besoin..." Après un hochement de tête et un léger sourire je termina. "Sinon on peut simplement continuer de discuter tout les deux encore, et tu peux me dire tout ce que tu as sur le cœur. Je ne peux malheureusement pas arranger la situation de ta maman, ce n'est pas en mon pouvoir, mais je peux aller la voir, discuter avec elle et avec toi."
Psychomage de Poudlard depuis janvier 2048.
Tu peux me tutoyer sans soucis !
Absence(s) - Merci Erin pour l'avatar
Je marquais une petite pause, tenter de le rassurer était vain, alors je lui proposais quelque chose."Je pense qu'il ne faut pas que tu fasses des suppositions concernant ta maman, ce qu'elle ressent ce n'est, ni à toi, ni à moi d'essayer de le deviner. Ce que tu ressens est légitime et j'ai une question. Souhaite tu aller la voir avec moi ? Je pourrais essayer d'aller voir la direction afin que je puisse t'accompagner voir ta mère... Mais ça, c'est que si tu le souhaite, je pense que cela pourrais t'aider, mais je ne te connais pas, je ne connais pas ta maman, seul toi est capable de me dire si tu en ressens l'envie, le besoin..." Après un hochement de tête et un léger sourire je termina. "Sinon on peut simplement continuer de discuter tout les deux encore, et tu peux me dire tout ce que tu as sur le cœur. Je ne peux malheureusement pas arranger la situation de ta maman, ce n'est pas en mon pouvoir, mais je peux aller la voir, discuter avec elle et avec toi."
Psychomage de Poudlard depuis janvier 2048.
Tu peux me tutoyer sans soucis !
Absence(s) - Merci Erin pour l'avatar