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16 avr. 2023, 13:16
 Terminé  Dansons sous l'orage  RP+   Nuit 
And I step outside
And I take a deep breath and I get real high
Image
And I scream at the top of my lungs :
What's going on ?

Samedi 06 mars 2048, 20h30
Dortoirs puis Parc
Avec @Merinda Swart


Clac, clac, clac, clac ! Le bruit de la pluie cognait contre les fenêtres du dortoir rouge et or. L'enfant était en train de se préparer pour la nuit, son serpent enroulé autour de son cou, caché sous ses longues boucles rousses, lorsque l'averse s'était déclenchée, inondant le parc du château et battant contre les murs. Mais le vent avait suivi peu après et tout le monde pouvait entendre les vitres et les volets claquer, presque prêts à se détacher.
Un flash de lumière apparut alors derrière la fenêtre tandis qu'un rugissement rugit quelques instants plus tard. Orlaith se rapprocha des vitres, posant ses deux mains contre l'une d'entre elles et approchant son visage au milieu. Elle passa plusieurs minutes à observer le déchaînement des évènements.
Le vent malmenait les arbres du parc et même le Saule Cogneur, que l'on pouvait apercevoir de loin à travers la nuit grâce aux éclairs était bousculé dans tous les sens. L'herbe était inondée et de petits ruisseaux se formaient d'eux-même pour évacuer la pluie des endroits les plus élevés vers les creux.

La Gryffone sourit. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas assisté à un tel orage. Elle avait presque finit par croire qu'ils ne pouvaient atteindre Poudlard. Elle pensa à ouvrir la fenêtre pour pouvoir respirer l'odeur de la pluie, la sentir sur sa peau et entendre son grondement de plus près, mais elle se ravisa en imaginant la réaction de ses camarades si elles rentraient ce soir dans un dortoir inondé.
Mais elle avait tellement envie de descendre dans le parc, de vivre cet orage de l'intérieur, de... D'enfin s'échapper du carcan scolaire dans lequel elle était empêtrée depuis des mois. D'enfin revivre. Elle observa l'heure rapidement. 20h30. Ce n'était pas encore le couvre-feu, la grande porte n'était pas encore fermée. Elle pouvait sortir.
Sans hésiter une minute, elle enfila rapidement ses baskets, et sans même prendre de manteau ou d'enlever son pyjama, ou de poser Telio à terre, elle courut jusqu'à la porte.

Elle la traversa et arriva enfin dans le Parc. Il faisait complètement nuit et seule la lueur de quelques éclairs éclairait le paysage. La pluie tombait, cinglante, sur le crane de l'enfant et en deux minutes ses habits se retrouvèrent trempés. Mais son sourire ne s'enleva absolument pas, et elle tourna sur elle-même, les yeux fermés et la tête plongée en arrière pour ressentir les gouttes sur son visage.
Elle courut vers un arbre qui se trouvait à proximité. Elle sauta et ses mains agrippèrent la première branche. Elle tira sur ses bras et monta son corps en s'appuyant de ses pieds escaladant le tronc. Telio, sentant sûrement la présence de la nature autour de lui, se déroula du coup de sa propriétaire pour monter seul à l'arbre, glissant au même rythme que l'enfant grimpait.
Une fois arrivée sur sa branche, elle se mit debout et commença son ascension. Une fois arrivée à peu près au milieu de l'arbre, elle s'assit. La pluie était moins violente ici, sûrement stoppée par les branches et les feuillages supérieurs, mais elle la ressentait tout de même et elle pouvait voir le déchaînement des évènements qui se déroulait devant ses yeux. Telio s'enroula autour de la branche et déposa sa tête sur la cuisse de la petite sorcière.
Les éclairs s'enchaînaient, suivis de près par le grondement du tonnerre, et accompagnés par le bruit des arbres malmenés par le vent. La Gryffone était installée confortablement et était presque prête à passer la nuit ici.

De ce qu'elle savait sur les orages, il n'y avait aucun risque à se placer dans l'arbre puisqu'il y avait le château juste à côté, bien plus haut et donc bien plus à même d'attirer les éclairs. Ils allaient toujours à la rencontre du point culminant, et ce n'était sûrement pas son arbre.
Mais alors qu'elle se penchait du haut de son perchoir, elle aperçut une silhouette qui s'approchait. Professeur qui venait chercher les derniers élèves dehors avant de fermer les portes ? Autre élève qui profitait de la tempête ? Garde-chasse qui se rendait à son domicile ?
A cette distance là, elle était incapable de voir qui cela pouvait être. Elle choisit donc de rester en hauteur, attendant de voir de quoi il ressortait. Ce n'était pas fréquent de voir des gens se balader dehors sous ce genre de météo, et elle n'avait absolument pas envie d'être envoyée dormir. Mieux valait donc rester cachée. Et observer.
Dernière modification par Orlaith Ó Súilleabháin le 18 févr. 2024, 17:22, modifié 5 fois.

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17 avr. 2023, 14:57
 Terminé  Dansons sous l'orage  RP+   Nuit 
Ce soir-là, Merinda était tranquillement installée dans la salle commune de Serpentard, au fond d'un canapé qu'elle occupait à elle seule, un livre dans les mains, Cleo qui se reposait tranquillement en haut de son bras, sa petite tête posée sur son épaule.
Soudain se fit entendre un de ses bruits préférés, le craquement d'un orage dans le ciel. Sautant du canapé en laissant son roman sur le canapé, elle se précipita vers une fenêtres - ce qui réveilla la vipère -, essayant en vain de percer les eaux du lac noir pour voir les éclairs. Jetant un coup d'œil à l'heure, elle fut heureuse de constater qu'il n'était que 20h30. Le couvre-feu n'était pas encore en place !
Sans penser au fait qu'elle portait sur elle sa robe de sorcière de son uniforme, qu'elle devrait endosser le lendemain pour aller en cours, elle enfila ses baskets, se précipita hors des cachots, et monta quatre à quatre les escaliers ce qui fit rebondir Cleo sur son bras. Devant les grandes portes, elle prit une grande inspiration : enfin, un orage et des éclairs et de la pluie, enfin le déchaînement des éléments ! puis elle ouvrit les portes juste assez pour se glisser dans la nuit.
Dévalant les marches qui menaient aux portes, elle courut à travers le parc avant de s'arrêter, à la merci de l'orage. Ouvrant grand les bras, accueillant avec joie les torrents de pluie qui dégoulinaient sur ses cheveux courts et sur son visage, elle sourit aux nuages en découvrant ses dents. Le vent était puissant lui aussi ce soir-là, et ses bras ouverts lui permettait d'être la proie du vent et de se faire balancée d'avant en arrière, de droite à gauche de manière brutale et grisante. Cleo semblait apeurée et remonta le long de son bras afin de se nicher autour de ses épaules, dans une position qu'elle considérait sûrement comme plus sécuritaire.
Merinda aurait voulu crier pour expulser le trop-plein de joie qui l'assaillait, mais peut-être aurait-elle alerté quelqu'un. Or elle souhaitait tout simplement rester dehors toute la nuit, à vivre ; à revivre.
Aussi se contenta-t-elle de courir de nouveau, s'approchant d'un arbre. Arrivant sous ses branches, elle sentit la pluie perdre son intensité, les feuilles et la ramure de l'arbre lui faisant obstacle. Elle caressa le bois mouillé du tronc, laissant ses doigts effleurer l'écorce humide, tandis que l'orage continuait de se déchaîner, grondant toujours plus fort, comme s'il criait pour annoncer son retour. La jeune Serpentard fit le tour du tronc en appuyant ses mains sur le bois, laissant parfois ses épaules s'y adosser ou son front s'y appuyer pour ressentir l'harmonie qui la liait en ce moment même aux forces de la nature. Cleo était descendue de son bras pour aller serpenter sur le tronc elle aussi.
Plus que jamais, elle savait que c'était dans ces moments-là qu'elle vivait et était elle-même. Elle finit par s'adosser à l'arbre, se laissant glisser jusqu'à terre, sans penser à son uniforme qui se mouillait de plus en plus. Sa vipère la rejoignit et se nicha au creux de son cou et sur son épaule gauche, ce qui eut pour effet de détendre encore plus la jeune fille. Cleo frottait doucement et affectueusement sa petite tête dans la chaleur du cou de la Serpentard, toute mignonne.
L'orage hurlait, les éclairs illuminaient le ciel, la pluie ruisselait sur la peau de Merinda. Et ses pensées s'enfuiaient.
Soudain, elle sentit de l'eau salée s'immiscer entre ses lèvres entrouvertes. Elle n'eut même pas besoin de toucher ses yeux pour savoir qu'elle pleurait. Ses larmes se mélangeaient à la pluie, si bien que cela ne se voyait pas.
Merinda ne savait pas pourquoi elle pleurait, mais elle était sûre de ne ressentir aucune tristesse en ce moment-là. Ce devait être des larmes de joie.
Des larmes de paix.
642
@Orlaith Ó Súilleabháin

La plus belle fille de Poudlard selon Orlaith
2A RP, 13 ans inRP / color=#047c38 / Présidente de l'OURAGAN / Fiche PR / Marraine / La Péliade ❤ / Vava modifié par Astrid K. / Nyxis m'a femme jusqu'à ce qu'Orlaith nous sépare

21 mai 2023, 11:37
 Terminé  Dansons sous l'orage  RP+   Nuit 
La silhouette qui se dessinait à travers le rideau de pluie se mit rapidement à courir, à courir vers l'arbre qui abritait justement Orlaith. Celle-ci se colla au tronc, effrayée d'avoir été repérée et d'être renvoyée dans le dortoir. En même temps, cela devait bien faire plus d'une demi-heure qu'elle était dehors...
Mais la personne au sol se contenta de se rapprocher du tronc et d'y apposer ses mains puis son front. La Gryffone la voyait d'en haut et elle pouvait déceler, malgré l"obscurité, qu'elle avait des cheveux très foncés et plutôt longs. Elle avait décidé que ce devait être une fille mais elle n'en avait aucune preuve.
Mais l'intruse finit par tomber au sol, le dos collé au tronc et la rouquine put voir qu'elle avait un uniforme d'élève, même si sa maison n'était pas visible de cet angle.

L'enfant était étonnée. Il était rare de voir d'autres personnes profiter ainsi de la pluie, aussi simplement. Heureusement, la fille ne semblait pas l'avoir vue. Elle gâchait un peu le plaisir de la petite sorcière à se savoir isolée au cœur de l'orage mais, sans qu'elle ne sache pourquoi, cela la touchait un peu de voir quelqu'un d'autre apprécier ce déchaînement des éléments.
Mais combien de temps allait-elle rester ? La pluie et le tonnerre ne semblaient pas se calmer, au contraire, et elle qui était au sol n'était que peu protégée par les branches de l'arbre. Et elle ne voudrait sûrement pas passer la nuit dehors, tandis que cela ne dérangeait absolument pas la Gryffone.

L'enfant s'adossa donc au tronc, sentant les quelques gouttes qui l'atteignaient glisser le long de ses cheveux déjà trempés. Ils étaient attachés en deux longues tresses qui goutaient sur ses habits. Mais alors qu'Orlaith tendait sa main vers son serpent, qui était tout à l'heure enroulé autour de la branche qui lui servait de siège, elle ne le trouva pas.
Pourtant, il avait tout à l'heure posé sa tête contre sa cuisse... Mais concentrée comme elle l'était sur la silhouette, elle ne l'avait pas senti partir. Qu'est-ce qu'il était allé faire... L'enfant n'était pas réellement inquiète. Connaissant Telio, il était si calme qu'il ne pouvait être parti bien loin. Mais c'était tout de même étrange...
Non ! C'est bon, elle l'avait retrouvé ! Il glissait le long du tronc, mais le descendait cette fois. Et elle ne put que constater qu'il arrivait au niveau de la fille et qu'il arrivait le long de son épaule... Mais quel imbécile ! Qu'est-ce qu'il lui prenait d'aller la déranger ?! De trahir leur présence ?!


Telio sentait une odeur. Une odeur de serpent, mais... Il ne l'avait jamais sentie jusqu'ici. Ça venait d'en bas... En bas de l'Arbre. Oui, il fallait qu'il aille voir. Qu'il aille rencontrer cette femelle. Et son humaine pourrait se passer de lui quelques minutes, elle l'attendrait...

Il glissa, descendant lentement de l'Arbre, sentant sa congénère se rapprocher. Il arrivait en bas et découvrit une autre humaine mais pas la Sienne, non, une autre... Mais elle avait cette serpent sur son corps, sous les poils de sa tête... Telio se glissa sur l'humaine, tentant de rejoindre la serpent.

Il parvint à la toucher et glissa à ses côtés afin que ses écailles touchent les siennes. Lorsque leurs têtes se rencontrèrent, il lâcha un long sifflement. Il voulait la saluer le plus poliment possible, témoignant ainsi de tout le respect qu'il avait pour elle.
@Merinda Swart toutes mes excuses pour ce retard ! Telio s'est un peu laissé emballer, j'espère que ça te convient :lol:

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14 juin 2023, 19:56
 Terminé  Dansons sous l'orage  RP+   Nuit 
Confortablement installée autour du cou et des épaules de mon humaine, ma tête frottant doucement sa peau chaude, j'étais bien. Prête à me rendormir.
Seulement, soudain, une odeur et un mouvement attirèrent mon attention. Le long de l'arbre, un serpent descendait. Un magnifique mâle, plus âgé et plus long que moi, d'un bleu plutôt sombre. Je redressai la tête pour mieux l'observer. Il continua son chemin, et s'approcha de moi, glissant sur mon humaine jusqu'à ce que nos écailles se touchent. Je frissonne. Il s'approche encore, et sa tête vient vers la mienne. Lorsqu'elles se rencontrent, il émet un long sifflement respectueux. Charmée par sa politesse et son respect, je fais de même, sifflant doucement tout en frottant doucement ma tête contre la sienne.
Merinda, toujours aussi calme, profitant toujours autant de l'orage et de la pluie qui ruisselle sur son visage, sentit soudain quelque chose dans sa nuque. Levant doucement la tête, elle remarqua un long serpent qui était descendu le long du tronc et qui se glissait sur son épaule jusque dans sa nuque, comme pour rejoindre Cleo. Celle-ci bougea d'ailleurs, comme pour se rapprocher du nouveau venu.
Merinda laissa les deux serpents faire connaissance, elle savait qu'elle n'avait rien à craindre. Soudain, elle réalisa que le parc n'était pas infesté de serpent, et que celui-ci était trop docile pour être sauvage. Il s'agissait forcément d'un animal domestique. Alors, deux possibilités. Ou son propriétaire l'avait abandonné dans le parc, ou son propriétaire était dans le parc. Comme le serpent était descendu, elle leva automatiquement la tête - peut-être un peu trop brutalement pour les deux serpents qui étaient dans sa nuque - et elle remarqua ce qui semblait être des jambes, plus haut dans les branches.
La Serpentard n'hésita pas une seconde. Elle se leva doucement et, les deux serpents juchés sur ses épaules et sa nuque, elle entreprit de monter dans l'arbre. Plus elle montait, plus elle discernait quelqu'un. Enfin, elle arriva à la même branche que l'inconnu, et elle s'assit à son tour, détaillant l'autre. Une jeune fille, sûrement son âge. Rousse, vêtue d'un pyjama. Merinda désigna de l'index le serpent qui avait pris place sur ses épaules, à côté de Cleo.
"Il est à toi ? murmura-t-elle, afin de ne pas parler trop fort. Comment tu t'appelles ?
Mon humaine se redresse soudain et entreprent de monter à l'arbre. Qu'est-ce qu'elle va faire là-haut ? Ce n'est pas très confortable d'être trimballée de cette manière. Je me rapproche un peu plus de l'autre serpent, écailles contre écailles, afin de ne pas tomber des épaules de mon humaine.
@Orlaith Ó Súilleabháin

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18 juin 2023, 21:59
 Terminé  Dansons sous l'orage  RP+   Nuit 
Sale temps pour une fin de semaine. Appuyé contre la rambarde des escaliers et posté en hauteur des marches comme une sentinelle, la grande silhouette émaciée du Maestro Piccolo soupirait en observant l'atmosphère se dégrader à travers les grandes portes ouvertes. Il faisait sombre et une tempête commençait à gronder. Le vent s'insinuait en sifflant dans le hall d'entrée accompagné des premiers éclairs à travers les fenêtres en arche. Tout cela promettait une symphonie nocturne spectaculaire dans le plus grand art écossais.

Le sorcier observait depuis un moment les retardataires qui se précipitaient pour trouver refuge avant de tomber malade et les élèves qui s'amusaient encore à défier les éléments sur le parvis du château. Il s'apprêtait à inviter ces derniers à rentrer quand un énergumène en pyjama fusa comme un Nimbus à l'extérieur. Piccolo s'était figé sur place. S'il s'était d'abord imaginé, crédule, que la petite sorcière voulait aussi s'amuser sur le parvis comme les autres, il dût se rendre compte bien rapidement qu'elle ne s'était en réalité pas arrêtée et avait disparu dans le lointain de la nuit. Se redressant, le sorcier se surprit à chercher le réconfort de quelques témoins.

Comprenant que c'était à lui de réagir, tout adulte responsable qu'il était, il s'approcha précieusement des portes sans mettre le pied dehors, essayant d'apercevoir quelque chose à travers la tempête de sa mine écœurée. Elle allait revenir, n'est-ce pas ? C'était un temps tout à fait horrible et elle portait ses habits de nuit... Alors qu'il essayait toujours de distinguer un indice de son retour, une deuxième bourrasque fusa à ses côtés pour disparaitre dans l'obscurité entrecoupée d'éclairs sans qu'il ne put rétorquer quoi que ce soit de cohérent. Cette fois-ci, aucun doute n'était possible : quelque chose de grave se tramait.

C'était odieux de lui faire ça la soirée où il était en charge de surveiller la sortie de la Grande Salle et surtout durant les pires conditions météorologiques. Refusant tout simplement de se rendre tout seul dans le parc par ce temps, le Maestro tourna le dos à la nuit dans un mouvement de cape dramatique. Etait-ce de sa faute, si ces petites sottes avaient décidé de mourir de froid cette nuit ? Il déglutit. Sa jolie paire de chaussures ou la perte de deux élèves... Traversant le hall d'un air aussi digne que possible, il tourna à l'angle des portes de la Grande Salle.

« Mia ! » appela-t-il comme s'il ordonnait qu'elle apparaisse à l'instant.

Il la savait encore à l'intérieur de la salle, mais lorsqu'il tomba nez à nez avec elle, il se sentit tout petit.

« Ah, vous êtes là... Il semblerait que nous ayons un problème : deux jeunes filles fort peu équipées pour la nuit viennent de filer dans le parc en courant. »

Un horrible coup de tonnerre choisit son exposition pour retentir. Piccolo ferma les yeux, visiblement mal en point. C'était un peu audacieux d'inclure Mademoiselle Vermillon dans ce problème : il était chargé de retrouver les fillettes. Comme un aveu de faiblesse, il se sentit obligé de se justifier :

« Je pourrais en retrouver une sans souci, bien sûr, mais deux... »

Ses yeux appelaient à l'aide. Sans aucun doute, la sorcière se demandait ce qui l'avait empêché de s'engouffrer immédiatement dehors à leur poursuite, baguette magique en main. Il s'agissait avant tout du soin qu'il portait à ses chaussures à boucles - et peut-être même du bruit que produisait le ciel de façon intempestive. Et puis il était le chef de chœur, lui, pas un marathonien. Les bras croisés, il essaya de se dédouaner le mieux qu'il put, mais le constat était là : ce soir, le Maestro devait remplir son rôle d'éducateur.

Chargeant un aîné de surveiller les allers et venues près des grandes portes jusqu'à leur retour qui se ferait visiblement après le couvre-feu, Piccolo suivit sa collègue dehors, redressant son large capuchon sur son chapeau pointu. Ce n'était pas un agréable moment et ce le serait donc encore moins pour les petites sorcières, décision était prise. Discrètement, il sortit sa baguette magique pour imperméabiliser ses précieuses chaussures, espérant que son sort tiendrait le temps de retrouver les fuyardes.

« Elles sont parties dans la même direction à quelques minutes d'intervalle, par-là », pointa-t-il du bout de sa baguette en se redressant.

Ses premiers pas dans le sol boueux du domaine lui donnèrent envie de vomir, mais le sorcier resta droit et silencieux pour garder la tête haute devant sa collègue. A présent au cœur de la tempête, l'urgence paraissait encore plus urgente : les petites allaient assurément tomber malade ou glisser quelque part et se blesser. Et si elles s'approchaient du Saule Cogneur sans s'en rendre compte... Chacune lui avait paru bien jeune.

« Ne nous séparons pas, voulez-vous ? » s'assura-t-il en sortant son outil de travail.

Il paraissait vouloir dire cela parce qu'il possédait la solution pour retrouver ces deux aiguilles dans la botte du domaine de Poudlard, mais en réalité c'était surtout parce que la présence de Mia le rassurait. Piccolo déplia une carte et tendit le bras devant eux.

« Homonculus... » siffla-t-il entre ses dents.

Une sphère enchantée se créa tout autour d'eux. Aidée par la magie inspectrice, la carte pouvait leur fournir une information qui allait leur faire gagner du temps précieux : deux noms apparurent sur la carte. Le chant d'un chœur pur résonna dans la tête du Maestro : Hallelujah, elles n'étaient pas loin et... Sur le même point ? Son visage se releva du parchemin, les yeux en fentes.

« Mesdemoiselles Swart et Ó Súilleabháin papotent près d'un arbre. Oh elles vont voir de quel bois je me chauffe... » pesta-t-il.

Il commençait réellement à s'en vouloir d'avoir embarqué Mademoiselle Vermillon dans ce micmac, elle allait être témoin de son humeur. La baguette magique allumée sur le parchemin, ils arrivaient rapidement sur un paysage plus arboré.

« Elles sont quelque part autour de nous », informa-t-il plus bas en rangeant la carte.

Tendant l'oreille, se faisant plus discret, il invita sa collègue à le suivre autour des troncs. Le tonnerre et le vent n'aidaient pas, mais il n'y avait pas tant d'arbres que cela autour d'eux. Le grand sorcier s'arrêta, le halo de lumière de sa baguette éclairant soudain une petite sorcière brune assise à l'orée d'un arbre avant de monter jusqu'aux branches pour dévoiler deux serpents et une rouquine en pyjama un peu plus haut. Piccolo se détourna, visiblement affecté.

« Occupez-vous d'elles, Mia. »

Une main tremblante vint tenir l'arrête de son nez. Allait-il pleurer de colère ? Le Maestro était un sorcier qui se trouvait facilement au bord de la crise de nerf pour des choses parfois anodines, mais cette fois-ci il semblait plutôt exprimer un éclat d'humeur légitime : il s'était inquiété pour ces petites sorcières. Cacher ses émotions était signe de grandeur pour lui, alors il tournait le dos aux demoiselles avec dédain bien qu'il avait hâte de pouvoir les ramener dans la chaleur du château pour leur inculquer quelques notions de survie.

Reducio
Trouvées ! :wise: Veuillez patienter que @Mia Vermillon poste juste après moi. Outre l'heure du couvre-feu dépassée, je vous informe que vous êtes en train de rater le cours d'Astronomie du professeur Brennan, tout cela risque de coûter très cher à Orlaith et Merinda (littéralement si le Maestro décide de vous faire payer sa nouvelle paire de chaussures).

Edit du 19/06/2023 : Il a été convenu de décaler la date du RP pour éviter que les élèves ratent le cours d'Astronomie, ce ne sera donc pas une charge retenue contre Orlaith et Merinda.

Maestro Piccolo inRP
En poste depuis le 5 janvier 2048 à Poudlard
Avatar : picmitsuba

19 juin 2023, 11:37
 Terminé  Dansons sous l'orage  RP+   Nuit 
Cette soirée était pleine de promesse et au vu du temps, j'espérais ne pas avoir à aller dehors même si cela me paraissait peu probable. Prête à commencer ma ronde du soir, je me dirigeais vers la grande salle, ravie de voir qu'aucuns n'élèves ne se baladait juste avant le couvre feu pour le moment. Alors que je me dirigeais vers la sortie de la grande salle, décidé à aller dans les couloirs ensuite, j'entendis mon prénom, et accéléra le pas, me demandant ce qu'il pouvait bien se passer. C'est alors que je me retrouva nez à nez avec mon collègue de l'équipe éducative, chef de cœur. En entendant ce qu'il me disait, je soupira, regardant le temps qu'il faisait. Orage, pluie, vent... Mais quelle idée de sortir sous une tempête pareil franchement, et en petite tenue en plus ? Cherchaient-elles à tomber malade ? Moi qui pensait passer une soirée plutôt calme, il semblait que j'allais devoir partir à la recherche de deux filles s'étant échappée.

L'orage grondait dehors et je préférais imaginer qu'il ne leur était rien arrivé, une question me venait à l'esprit mais ce n'était pas le moment de la poser. Le chef de cœur semblait inquiet, et avoir besoin d'aide ce qui fit que je ne posai pas de questions, cela n'était pas utile, la priorité n'était pas là. J'hochais la tête en signe d'approbation. "Bien sûr, je vais vous aider ne vous inquiétez pas" Elle prit alors la direction des portes menant vers le parc. Le temps était vraiment horrible et inquiétant, je me demandais qu'est ce qui pouvait bien les avoir poussé à sortir sous ce temps. J’écoutai ce qu'il me disait, sortant ma baguette et me remercia de ne pas avoir mis de talon pour effectuer ma ronde. Une paire de basket bientôt plus marron que noire mais temps pis, quand il fallait y aller... Je mis la capuche de ma cape.

"Impervius" lançais-je sur ma cape et mes chaussures en espérant ne pas terminer malade d'ici la fin de la soirée, avant de lancer "Umbrella", qui me permit de me protéger ainsi que Placido*. Maintenant ce n'était pas tout mais comment les retrouver ? Mon collègue proposait que nous restions ensemble, cette solution me convenait, enfin si elles étaient ensemble cela serait effectivement plus facile. Il s'occupa alors de les repérer, j'étais bien heureuse de voir qu'il maitrisait ce sortilège à la perfection, cela allait nous éviter bien du temps dehors. "Super, merci Placido, allons-y" dis-je en marchant d'un pas assuré.

Je ne dirais pas que j'étais en colère, du moins pas pour le moment. Placido l'était, cela ne faisait aucuns doutes, bien que je doutais comprendre l'origine de cette colère. Si je ne me trompe pas, c'était à lui de veiller à ce que personne ne sorte alors comment ces deux jeunes filles avaient-elle put passer ? S'il ne voulait pas qu'elles sortent, puisqu'il les avait vus sortir, il lui aurait suffit de les arrêter non ? Bref, ce n'était pas le moment, moi ce qui m'inquiétais le plus était de savoir si elles allaient bien ce qui étaient visiblement le cas au dire de mon collègue. Je reconnue le nom d'une jeune que j'avais déjà vu au bureau à la demande de son père. Je me demandais ce qui pouvait bien l'avoir poussé à sortir comme ça.

Arrivée à l'endroit, la lumière vint éclairé les deux jeunes filles, et leurs serpents... En haut d'un arbre. Plus rien ne m'étonnait à ce niveau de la soirée. Je ne savais pas ce qu'il se passait dans la tête de mon collègue, mais visiblement quelque chose n'allait pas et il me laissa gérer la situation toute seule. Super, alors comme ça c'était probablement sa faute et en plus à moi de rattraper derrière ? *Génial le collègue, j'apprécie* pensais-je en le voyant se retourner après m'avoir donné l'ordre de m'en occuper. La colère commençais un peu à monter mais j'essayai de rester calme, toujours protégée de la pluie par mon sortilège pour le moment. Mon ton était très ferme et j'espérais être clair, je n'étais pas particulièrement ouverte aux protestations et je pense que cela se sentait fortement. Pas question qu'elles restent plus longtemps ici.

"Mesdemoiselles, j'espère que vous êtes conscientes que vous n'avez rien à faire sur cet arbre, sous ce temps de surcroit. Vous n'êtes même pas habillée en conséquence et le couvre feu approche. J'espère que vous êtes consciente de la stupidité de ce que vous êtes en train de faire." Je ne leur laissa pas le temps de répliquer quoi que se soit. "Veuillez descendre de cet arbre immédiatement, prenez vos animaux de compagnie, nous allons vous raccompagner au château afin que la fin de cette discussion ait lieu au chaud. Maestro Piccolo va vous montrer le chemin et je fermerais la marche." terminais-je en lançant un regard appuyé sur mon collègue afin qu'il en m'abandonne pas une fois de plus.

Une fois les deux jeunes filles descendu de l'arbre, j'enlevai ma cape pour la mettre sur les épaules d'Orlaith, bien trop peu habillée à mon gout. Celle-ci était toujours sous Impervius ce qui j'espérais aurait le dont de la protéger. Je lançais un "Impervius" sur la robe de l'autre sorcière. Quand à moi, seul mon Umbrella me protégeait désormais. Je n'avais pas intérêt à apprendre qu'elles étaient à l'infirmerie le lendemain.

*Bonus magie protectrice
Vraiment désolée pour ce roman, vous m'avez inspiré :tongue:

Psychomage de Poudlard depuis janvier 2048.
Tu peux me tutoyer sans soucis !
Absence(s) - Merci Erin pour l'avatar <3

15 juil. 2023, 17:58
 Terminé  Dansons sous l'orage  RP+   Nuit 
Orlaith jura entre ses dents en voyant que Telio était monté sur l'intruse et qu'elle avait repéré la présence du serpent. Si elle n'était pas stupide, elle comprendrait rapidement qu'il avait une propriétaire, et qu'elle ne devait pas être très loin... Ce qui voulait dire qu'elle serait bientôt repérée, et que sa quiétude serait troublée. Elle jura une nouvelle fois, maudissant son compagnon.
Et effectivement, la silhouette se releva et observa la cime de l'arbre. Même si la rouquine était bien cachée, ce ne serait sûrement pas suffisant pour ne pas être repérée. Elle allait donc devoir supporter la présence de l'intruse au milieu de cet orage... Mais si elle s'attendait à être alpaguée, elle n'avait pas prévu que la personne se mettrait à grimper à l'arbre. Son intérêt se raviva d'un coup. Quelqu'un qui profitait seule d'un orage durant la nuit et qui savait escalader... Finalement, peut-être que ça pourrait être une bonne rencontre !
La silhouette alla jusqu'à s'installer sur la branche de la Gryffone, s'asseyant à ses côtés. D'ici, la lumière de la Lune tombait sur son visage et elle pouvait donc la détailler. Elle avait la peau assez mate avec des cheveux assez courts qui semblaient être d'un noir charbon. Ses yeux semblaient clairs, mais dans l'obscurité elle ne distinguait pas leur couleur précise. Elle était jolie. Très jolie, pensa la petite sorcière.

Mais elle bougea alors son doigt pour le pointer sur le serpent qui était sur ses épaules. "Oui... S'appelle Telio. Moi c'est Orlaith." Les présentations étaient faites de son côté. Elle ne savait pas si elle avait envie de retourner la question... Si elle le faisait, ça signifierait qu'elle avait envie d'engager la conversation. Et qu'elle l'acceptait dans sa nuit en solitaire. Mais elle avait envie de la découvrir un peu, parce que c'est pas tous les jours qu'on croise une apparition comme ça.
Alors, après un léger silence, elle lui retourna la question. "Et toi ?" Elle hésitait à poser une autre question. Elle ne savait même pas quoi demander. Pourquoi mon serpent a été attiré par toi ? Qu'est-ce que tu fais sous l'orage ? Où est-ce que tu as appris à grimper aux arbres ? Toutes sonnaient mal. Alors elle garda le silence quelques secondes, attendant la réponse de l'intruse...
Mais elle n'eut même pas le temps d'entendre la réponse que les deux enfants furent interrompues. Une nouvelle apparition... Ça faisait beaucoup en une soirée. Orlaith pesta entre ses dents. Elle était venue pour profiter de l'orage et voilà qu'elle se retrouvait avec toute une troupe autour d'elle ! Et au son de la voix qui les interpellait, elle doutait que ça soit encore une élève.

Et au contenu également. Qui était cette personne pour décider de ce qu'elles avaient ou non à faire de leur soirée ?! Le couvre-feu n'était normalement pas passé, alors de quoi elle se mêlait ? Et en plus elle se permettait de les insulter. Si elle croyait savoir mieux qu'elles ce qu'elles devaient faire, au point de les qualifier de "stupides", c'est que ce devait être une professeure. N'importe quel autre adulte avait un peu plus de respect pour ses cadets.
Elle les enjoignit d'ailleurs à descendre. La rouquine hésita. Qu'est-ce qu'elle ferait si elle refusait de descendre ? Elle saurait probablement grimper assez haut pour que l'adulte ne puisse pas venir la chercher... Mais le problème était l'autre fille. Elle n'était pas seule ce soir. Et elle ne pouvait donc pas se comporter comme si elle l'était.
Elle grimaça. Ce n'était pas dans ses habitudes d'obéir aussi facilement aux ordres. Mais la situation était spéciale. Alors, en jetant un coup d’œil à la brune pour vérifier son accord, elle entreprit de descendre le long du tronc. Elle était séparée de son serpent, et cela la mettait encore moins à l'aise. Une fois revenue à terre, elle prit conscience de la fin des propos de la femme. Maestro Piccolo était également présent. Ce qui faisait 2 adultes au lieu d'1. Elle grimaça et chuchota un nouveau juron. Comme si la soirée n'était pas assez mal partie !

La Gryffone se tourna alors vers la femme qui les avait interpellées, mais au lieu de découvrir une professeure comme elle l'avait imaginé elle se retrouva face à Mia Vermillon, la psychomage de Poudlard avec laquelle elle s'était déjà entretenue. Elle se retint de jurer une nouvelle fois. Elle n'avait même pas été capable de reconnaître sa voix ! Non mais quelle imbécile...
L'adulte se permit de glisser sa cape sur les épaules de l'enfant, la protégeant ainsi de la pluie dans un geste maternaliste. Orlaith frissonna. Elle avait quand même deux-trois choses à dire avant de se faire réprimander. "Z'avez dit que le couvre-feu approchait. Alors on a encore le droit de faire ce qu'on veut il me semble. Et pis dans l'arbre on était protégées, on s'prenait pas la pluie. Donc votre cape, je peux très bien m'en passer !"
Dans un geste de rébellion enfantine, elle retira alors la cape pour la tendre à la psychomage, lui lançant un regard qu'elle espérait être farouche. Comme pour lui dire qu'elle n'avait pas besoin de sa protection et qu'elle se débrouillait très bien sans elle, en haut de son arbre.

Désolée pour ce pavé :lol: J'espère qu'il ne sera pas trop long à lire. Merine, j'espère que les actions d'Orlaith auront pas trop de conséquences sur toi :kiss2:

✭ La rage d'avoir grandi trop vite quand des adultes volent ton enfance. [...] La rage car ce monde ne nous correspond pas ! ✭
Code RP : color=#116050 ✭ 2e Année RP ✭ Fiche RPFiche PRChocogrenouillesMarrainage

16 juil. 2023, 19:49
 Terminé  Dansons sous l'orage  RP+   Nuit 
Le serpent qui avait pris place sur ses épaules se nommait Telio, et la jeune rouquine Orlaith. Un très joli prénom, trouva Merinda. Il y eut ensuite un léger silence , avant qu'Orlaith ne lui renvoie la question :
"Moi c'est Merinda !" sourit-elle, parlant toujours à voix basse.
Mais au même moment, une autre voix se fit entendre. Une voix qui venait d'en-dessous d'elles, une voix d'adulte. La jeune Serpentard jura, avant d'observer Orlaith. Après quelques regards, l'autre fille se mit à descendre, et Merinda la suivit de près, leurs serpents toujours autour des épaules. Arrivée à une branche assez proche du sol, elle hésita à sauter afin de s'amuser encore un peu et d'en profiter pour éclabousser un peu cette adulte qui était venue gâcher leur soirée. Elle descendit finalement de manière normale, car elle ne voulait pas pénaliser Orlaith à cause de son comportement.
En relevant les yeux pour savoir qui était la personne venue les embêter, elle découvrit deux adultes au lieu d'un seul. Vermillon, la psychomage, et Tripplehorn, le chef de chœur. Merinda ne les connaissait pas plus que ça, mais leur présence ce soir-là les fit descendre dans son estime. Ils n'avaient rien à faire là, tout simplement. Qu'est-ce que ça pouvait leur faire, qu'elles passent la nuit dehors ? Elles n'étaient pas en train de faire du bruit dans le château pour réveiller tout le monde, elles profitaient juste de l'orage !
La psychomage imperméabilisa la robe de Merinda, qui ne prit pas la peine de la remercier. Elle était descendu, elle allait pas dire merci en plus.
Merinda eut un grand sourire à la réflexion d'Orlaith. Décidément, cette camarade était très intéressante, et assez similaire à elle-même ! Elle aurait très bien pu éclabousser les deux adultes, en fait, ça n'aurait sûrement pas dérangé la rouquine.
"Qu'est-ce qu'il vous a fait, ce temps ?ronchonna Merinda en faisant référence à ce qu'avait dit la psychomage : qu'elles n'avaient rien à faire dehors, surtout sous ce temps. C'est un orage quoi. Raison de sortir pour en profiter."
Puis, regardant Orlaith dans les yeux avec un sourire taquin, elle continua, baissant un peu la voix, mais elle savait que ça ne serait pas suffisant pour que les adultes ne l'entendent pas :
"Façon, y'a que les adultes pour confondre stupidité avec courage et plaisir !"
Elle ajouta même un clin d'œil la fin de sa phrase, avant d'attraper doucement Telio qui était toujours en train de fricoter avec Cleo autour de ses épaules.
"Tiens ! Je crois qu'il apprécie Cleo !" Dit-elle en riant et en déposant le serpent autour des épaules d'Orlaith, en faisant attention à ne pas blasser l'animal.
@Orlaith Ó Súilleabháin @Placido Tripplehorn @Mia Vermillon

La plus belle fille de Poudlard selon Orlaith
2A RP, 13 ans inRP / color=#047c38 / Présidente de l'OURAGAN / Fiche PR / Marraine / La Péliade ❤ / Vava modifié par Astrid K. / Nyxis m'a femme jusqu'à ce qu'Orlaith nous sépare

26 juil. 2023, 16:52
 Terminé  Dansons sous l'orage  RP+   Nuit 
Je ne m'attendais pas à ce que les jeunes filles obéissent docilement mais leur prétention avait le don de m'exaspérer. Au moins elles étaient descendues de l'arbre et semblait prêtes à nous suivre. Je jetais un coup d’œil à ma montre, c'est vrai que je n'avais aucune idée de quelle heure il était mais c'était sur que le couvre feu n'était pas loin. Il était 20h50, était-elle en train de se moquer de de moi ? Je tournais la tête vers mon collègue, attentive à sa réaction et je réalisa qu'il était sûrement préférable pour les deux adolescente que je prenne les devants, même si ma colère commençait doucement à monter. Je commençais donc avec la cape qu'Orlaith me tendait. "Miss, soit vous mettez cette cape, soit un sortilège de glu ferra l'affaire. A vous de choisir mais je vous conseille de la mettre, sinon je ferrais en sorte qu'elle ne vous lâche plus." Je ne rigolais pas et n'hésiterais pas à le faire. Hors de questions que Diarmuid se retrouve avec plus de boulot, il en avait déjà bien assez comme ça.

Concernant leur protestations, l'avantage est que j'avais l'idée parfaite de punition. Une dissertation de 2 parchemins sur pourquoi est-ce qu'il ne faut pas sortir en petite tenue sous un orage me semblait plus qu'idéal. "Pour répondre à votre question ensuite, il est 20h50. Les portes du château ferment dans dix petites minutes et je n'ai pas envie de vous retrouver dans un état pitoyable demain car vous vous êtes retrouvées coincées dehors sous un orage." La prétention de la verte m'exaspérait et je dû m'efforcer de retenir de lever les yeux aux ciels, retenant par la même occasion un commentaires ironique afin de ne pas envenimer la situation. C'est des adolescentes. Les adolescentes ne réfléchissent pas toujours avant de parler, restons zen. "Ce temps comme vous le dites, ne m'a rien fait, en revanche ce n'est ni le moment, ni la bonne tenue pour en profiter." concluais-je sur les protestations des jeunes filles. "Bien, maintenant si vous voulez bien vous dépêchez et suivre votre chef de cœur, il me semble qu'il est plutôt... pressé" dis-je en repérant l'impatience de mon collègue.

Je ne notai pas la remarque de la jeune fille sur la stupidité des adultes et me contentai de lever les yeux aux ciels, elle aurait au moins pu faire en sorte qu'on ne l'entende pas, ou alors aimait-elle l'idée que cela puisse aggraver son cas ? Je n'en savais rien, mais cela n'était aussi pas ma première préoccupation. Tandis que nous rejoignons les grandes portes, je vérifiais qu'elle avançait bien en pressant leur pas et tenais toujours ma baguette de manière à être protégée de la pluie. Ma baguette était également prête à retenir la fuite d'une jeune fille, mais elle semblait occupées avec leurs animaux de compagnie. Tant mieux j'avais presque envie de penser. Nous arrivions finalement pile poil avant que les portes ne se referment et une fois dans le hall d'entrée, je regardais Placido. J'avais géré la partie extérieur mais cette fois-ci, j'espérais qu'il prenne les devant. Ce n'était pas à moi de tout gérer et maintenant que nous étions à l'intérieur, monsieur devrait aller mieux... pensais-je exaspéré sur tous les bords de cette situation. Dans un petit mouvement de tête, je lui fis signe, à lui de gérer maintenant. Pendant ce temps, je m'occupais de sécher mes zones trempées, avant de m'occuper de récupérer ma cape, et de vérifier que les jeunes filles ne risquaient pas de tomber malade non plus, je jetterais des sorts afin de les sécher si besoin.

Psychomage de Poudlard depuis janvier 2048.
Tu peux me tutoyer sans soucis !
Absence(s) - Merci Erin pour l'avatar <3

10 août 2023, 02:35
 Terminé  Dansons sous l'orage  RP+   Nuit 
A présent que Mademoiselle Vermillon s'occupait des deux jeunes sorcières, le Maestro Piccolo se sentait bien plus vulnérable, le capuchon déjà trempé et les chaussures presque enfoncées dans la gadoue du terrain glissant. Il voulait rapidement trouver refuge, que ce soit sous le parapluie enchanté de la psychomage ou devant l'âtre d'une cheminée au château. Toutefois, les fuyardes ne semblaient pas l'entendre de cette oreille. Le grand sorcier avait du mal à croire ce qu'il entendait : il était impossible pour lui de concevoir que ces jeunes filles utilisaient leurs voix pour présenter autre chose que des excuses ou des regrets. A vrai dire, même un opéra inspiré du pardon n'aurait pas suffit à rétablir une bonne entente avec ces enfants.

Tournant toujours le dos à cette scène stupéfiante, d'un simple mouvement de tête latéral, Tripplehorn sembla tiquer tout en se forçant à ne pas leur attribuer plus d'attention qu'elles ne méritaient. Elles ne réalisaient sûrement pas à quel point il les avait préservées en décidant de laisser Mademoiselle Vermillon s'occuper d'elles. Le halo de lumière que produisait l'extrémité de sa baguette magique s'était mis à vaciller, un bon indice d'une contrariété que Mia avait semblé capter sans difficulté : ils allaient peut-être enfin pouvoir rentrer.

Sa grande figure noire se mit en marche en éclaireur pour retrouver le sentier principal et monter jusqu'au château. Le silence qui l'entourait depuis qu'ils avaient retrouvés les deux enfants avait de quoi installer une certaine ambiance pour les prochaines minutes : c'était comme s'il aiguisait un couteau avant de pouvoir s'en servir.

Atteignant l'entrée principale, Tripplehorn se tourna une dernière fois sur ce paysage orageux qu'ils avaient traversé, comme s'il l'imprimait en promesse de ne pas accorder de cadeaux aux demoiselles.

« Après vous », indiqua-t-il, laconique, le regard lointain pour ne pas croiser le leur.

Sa baguette s'éteignit d'un coup sec à leur passage. Il remercia le jeune sorcier qu'il avait mis en poste devant les portes, assistant à leur fermeture pour la nuit avec un apaisement partiellement retrouvé. Lorsqu'il s'engouffra dans le hall, Mia Vermillon était déjà occupée à se sécher et à observer davantage les sorcières à la lumière des grandes torches projetées sur les murs de pierre. Lui en profita plutôt pour inspecter sa paire de chaussures. Quelques traces inquiétantes qui pouvaient déformer le tissu le rendaient très anxieux mais, lorsqu'il releva le regard sur sa charmante collègue, il surprit son regard sans équivoque : c'était à lui d'entrer en scène à présent. En passant devant elle, sans s'arrêter, le Maestro lui confia sa cape comme un sorcier peut-être un peu trop à l'aise.

« En vous remerciant chère Mia. »

Arrivé au niveau de l'ouverture menant à la Grande Salle, il fit signe aux délinquantes d'approcher en agitant l'un de ses doigts crochus.

« Mademoiselle Swart, Mademoiselle Ó Súilleabháin, on va s'installer devant l'âtre du Foyer. »

Ce n'était pas un horaire où l'on se trouvait ici habituellement... La Grande Salle avait revêtu une atmosphère presque dangereuse de son plafond presque aussi enragé que celui de la Terre jusqu'aux gigantesques fenêtres éclairées par intermittence. L'espace du Foyer était le seul petit noyau de ce lieu qui apportait une dissonance appréciable après avoir vécu une telle frayeur. Le sorcier ne s'installa pas mais pria les jeunes sorcières de s'exécuter.

« Allons bon... On s'est laissées emporter par la grande symphonie du ciel ? L'acoustique n'était pas assez bonne depuis vos salles communes ? »

Il semblait blaguer, excepté qu'il n'exprimait aucune envie de blaguer. Bras croisés, les surplombant de toute sa hauteur, le sorcier parcourait les apprenties sorcières une par une de haut en bas comme s'il essayait de lire ce qu'il pouvait bien se passer dans leurs têtes. S'il le pouvait, il aurait transformé les reptiles qu'elles portaient en une paire de bottines neuve pour qu'elles comprennent leurs méfaits et ne les reproduisent jamais.

« J'allais vous laisser l'occasion de vous excuser - bien que ces excuses auraient manqué cruellement de spontanéité - mais votre attitude dehors avec Mademoiselle Vermillon m'en a finalement dissuadé. Son regard s'obscurcit davantage. Vous êtes la honte de cette école. Regardez-vous... Débraillées, trempées, complètement détachées de tout le tort que vous avez causé auprès de nous. »

Incapable de rester statique plus longtemps, le Maestro joignit ses mains derrière son dos et réalisa plusieurs passages devant les sorcières.

« Concentrez-vous un peu, mesdemoiselles... Sans même prendre en compte votre mise en danger sous l'orage, comment vous auriez fait une fois les portes closes ? Pas de respect pour les horaires... Pas de respect pour les personnes... Mise en danger de soi et des autres... Tenue incorrecte... Et insolence... »

Le sorcier s'arrêta et haussa les épaules, comme s'il n'avait d'autre choix que de leur annoncer une sentence.

« Pour tous ces manquements à vos obligations d'apprenties sorcières - et ce en l'espace d'une seule soirée - vos dossiers scolaires seront déjà noircis d'un blâme... Je laisserais vos directeurs de Maison décider s'ils veulent assortir ce blâme d'autres punitions et informer vos responsables légaux. Pour le moment je soustraie vingt-cinq points à chacun de vos sabliers. »

Nul doute que Sigmund Charleston se contenterait de tapoter l'épaule de son étudiante mais Tripplehorn espérait qu'au moins il lui offrirait de bon cœur l'un de ses horribles gâteaux. Sixtine Valerion, en revanche, allait peut-être réagir plus durement pour dissuader la jeune Swart à réitérer ce genre de comportement durant sa longue carrière d'étudiante. Il n'y avait pas d'entre-deux, entre les professeurs.

« Bien, vous avez déçu assez de monde pour ce soir. Je vais vous raccompagner, Mademoiselle Swart. Votre camarade suivra Mademoiselle Vermillon dans les quartiers de Gryffondor. Il va sans dire que maintenant que nous nous connaissons, un seul écart de votre part suffira à transformer ce blâme en avertissement... »

Le Maestro indiqua à la petite sorcière de Serpentard de passer devant lui. Il valait mieux en rester ici rapidement pour laisser la nuit aider les fautives à réaliser le fil de leurs actions. Son regard ne put s'empêcher de s'aventurer sur la sorcière qui lui avait porté assistance et ainsi permis une telle résolution à cet événement. Comme il ne pouvait décemment pas l'inviter dans sa cabine devant les petites, il se contenta d'émettre le plus grand silence de sa carrière suivi d'un mouvement de dédain à la suite de l'élève. C'était ainsi qu'il montrait sa pleine reconnaissance.

Maestro Piccolo inRP
En poste depuis le 5 janvier 2048 à Poudlard
Avatar : picmitsuba