Après la convocation dans la Grande Salle...

Couloir du 5ème étage puis escaliers vers la Grande Salle - avec Infini Parker

Dans les bras d'Infini dans les couloirs, il me demandait si j'avais mal là. Pointant la peau de mon cou qui ne picotait pourtant plus. En le sentant à mes côtés, je me le répétais, et lui répétais qu'il avait *le courage de notre maison*, qu'il était *Gryffonfort*, qu'*il allait garder ma place dans le dortoir, parce que sinon on ne pourrait plus faire de soirée anecdotes et drôles d'histoires*. Sa façon de s'approcher physiquement me faisait réaliser à quel point le Gryffon comptait pour moi.

Je ne voulais pas lui mentir, lui dire que je partais en vacances avec mon cerf-volant comme avec lui dans la Somme en étant un peu moins grand. Pas plus que lui dire la vérité de manière trop acérée. C'était une forme très agréable de communication avec le première année que cette habitude des questions détournées et des anecdotes imagées. Depuis que Lee avait raconté pour le tatouage magyar d'Harry Potter, on avait même appris à ironiser de ces *ronces qui avaient remplacé la mode des magyars*. Quant aux bracelets de force, nous les avions intégré progressivement dans nos petites conversations, quelque part dans le répertoire alphabétique entre les *balais en pain d'épice, un délice* et les *crashs d'avion magique*. Entre les *sortis'* comme on appelait les leçons de sortilège de Lee et les *sorties*.

Avec sa question, Infini avait raison. J'avais une blessure, bien sûr. Mais pas au niveau de cou. Plutôt de perdre plusieurs amis d'un coup. Savoir que Max irait à la table des Serpentard ou Théo à l'autre bout de la table des Gryffondor pendant ce repas serait plus dur que ce collier qui croisait plutôt les regards des autres que les miens.

Mais je profitais de la présence appréciée du première année pour doucement sourire :"Mais oui, ça va !".

Je suivais un instant du regard le flot des Gryffondor descendant me demandant où était une certaine rousse que j'aurais vivement aimé voir avant d'aller là-bas. J'échangeais encore doucement quelques mots dans les escaliers avec mon puîné sur le dortoir - réglant entre deux anecdotes sur les escaliers, le temps dehors et le dortoir les quelques derniers détails avant mon départ : je lui donnais mes chocogrenouilles, à charge de revanche à mon retour. Une façon de ne pas prononcer l'idée du départ trop fort et la faire suivre de l'idée du retour, encore, tout en donnant un avant-goût. Et lui demandais de passer de temps en temps voir mon hibou dans la volière. Il savait déjà où était le miamhibou. "Tu n'oublies pas de retenir si tu trouves des astuces pour duper le hibou fou." souriais-je, en repensant aux moments mouvementés qui avaient marqué la présence du volatile à nos côtés.

Nous allions entrer dans la Grande Salle, dans l'idée d'avancer chacun d'un des côtés de la table jusqu'à trouver Leo et nous arrêter à cet endroit. Mais avant d'y entrer j'ajoutais doucement dans l'oreille d'Infini : "Tu vas beaucoup me manquer."


(1) action convenue par la plume d'Infini
Sur le principe, si vous avez croisé mon personnage dans les couloirs et attendez une réaction de sa part, envoyez-moi un hibou pour en convenir avec vous.

Après l'arrivée dans la Grande Salle...

A la table des Gryffondor : avec pour voisin d'en face Infini Parker et voisine Leo Ginger.

Je suis ma rangée habituelle, celle qui donne un point de vue panoramique sur le paysage coloré des trois tables de Poudlard en levant un peu la tête. Ce qui me permet d'adresser un petit signe de main à Edward qui s'asseoit à la table des Serdaigle avec sa soeur. Hop, hop, hop, j'avance quant à moi pas à pas et salue les Gryffons que je croise : Elfie, Siobhán et Linda sur qui j'ai pu fortement compter déjà. Je file surtout façon éclair-de-feu-même-à-ronces-intégrées à la recherche de Leo. Viou, ni une, ni deux, passant une jambe de l'autre côté du banc de bois, je chipe la place à côté d'elle en lui souriant, me plaçant juste en face d'Infini.

La table est agitée et le gaietétomètre atteint joyeusement les niveaux souterrains. Dans l'ambiance réunion de Sombrals en train de s'installer, je glisse un regard vers Infini pour m'assurer qu'il ne cède pas à l'anxiété. Désormais bien assis sur le banc, je place mes mains sur mes genoux -et toc, plus de bracelet de force en vue !-, et évite surtout de les mettre autour de mon cou pour ne pas attirer le regard sur le tatouage désormais couleur fantôme.

Leo m'interpelle, mes yeux se tournent vers elle. Je sens son bras contre mon épaule. Tourne alors totalement mon buste vers elle, pour placer à mon tour mon bras sur son épaule. Je lui adresse un regard souriant à son contact, ignorant totalement l'atmosphère qui pèse lourd alentour.

"Jacob, oublie pas de revenir. S'il te plaît.". Toute ma force doit passer dans mon bras et mes yeux. Je souffle : "On n'en a pas fini ! Je ferai vraiment tout en mon pouvoir." Je veux te revoir. Je sens que dans son regard que je connaîs Leo cherche à résister et à ne pas céder à l'abattement ; je me rapproche un peu, tout doucement. J'entends qu'elle glisse très bas *courage*, je réponds sur un ton tout aussi bas : "Je t... merci, merci d'avoir été là ces dernières semaines.".

Ne voulant pas trop ajouter de mots sur le passé pour ne pas alourdir le fardeau sur ses épaules, nous finissons par retirer nos bras et je cherche à lui adresser d'yeux à yeux tout le bien que je pense d'elle, mêlant grande admiration et affection. *Allez Leo*

Infini Parker (re- ), @Leo Ginger pour les interactions
@Elfie Chassin, @Siobhán Benedict, @Linda Layton : vous êtes sur le chemin de Jacob si je ne me trompe pas alors coucou !
@Unna Bright pour le signe à Edward

Après l'arrivée de July dans la Grande Salle...

A la table des Gryffondor... Post avec le point de vue de July Dale et fiche d'Edmund pour plus de détails sur le PNJ.

Schéma spatial du coin de table de Jacob après l'arrivée de July et Edmund Dale.

Reducio

autres tables

E.Co. | I.P. | E.D. | L.E.
------------------------------------------
PORTE _____________| TABLE DE GRYFFONDOR| ________ TABLE DES PROFS
------------------------------------------
L.G. | J.T. | J.D. | xxx

mur

ECo = Elena, IP = Infini, ED = Edmund, LE = Lahya, LG = Leo, JT = Jacob, JD = July, xxx = place libre

Je me tiens assis là, et tout à coup July surgit près de moi et m'entoure dans ses bras, je me lève pour lui tendre les mains et je ne sais pas. Je la regarde déverser tant de paroles sur moi : « Surveille toujours tes arrières, n'hésite pas à utiliser Têtenbulle si tu te retrouves dans l’eau, pense à bien te connecter avec ta baguette tout le temps. Et surtout, surtout, reviens. Promets-le-moi. Promets-le moi ! » et ne sait pas comment l’arrêter. Stopper net l'anxiété qui se voit et s'entend. Je resserre un peu mon étreinte, la regarde droit dans les yeux, continue à l’écouter.

Je ne la reconnais pas. Elle qui se pare de ce masque de fierté qui fait sa puissance désarmante, se laisse aller à ses sentiments, si entièrement. Je la serre dans mes bras, ne sait pas que dire à tout cela, elle est en train de faire fuir cette résistance de façade que j'avais. J'essaie de m'accrocher à une neutralité pour ne pas à mon tour céder.

Essayant de l’aider à se ressaisir par gestes lents en remettant doucement ses cheveux autour de son visage, je la serre doucement, en articulant lentement que j'y penserai totalement, mais elle est sur ses grands abraxans, à contre-temps. J'aimerais lui promettre ce qu'elle me demande. J'aimerais mais je ne peux pas. Et en me le demandant encore une fois, je ne sais que lui dire.

En regardant mon coin de table, j’ai un arrière-goût qui ne me quitte pas. Je la déteste. La sensation de laisser tomber. De fuir. Comme si partir de Poudlard c’était abandonner ceux auxquels je tiens, abandonner les miens. Je devine les moments où ils seront absents, je les sens. Certains auraient crié, se seraient révolté, auraient frappé, hurlé, pleuré, devant tous ces cris de July que je n'ai jamais, jamais connu ainsi, tout se passe pour moi intérieurement, je cache l'effondrement de la voir ainsi pleurer autant. Pleurer à cause de moi. J'ai irrésistiblement envie de croire que ce n'est pas vrai, que ce n'est pas en train de se passer. Que je ne suis pas devenu cette personne qui aspire toute la bonne humeur. Je résiste de toutes mes forces dans la neutralité de mon visage pour ne pas me laisser emporter.

Te promettre, te rassurer, je ne sais pas. Et cela creuse un fossé entre July et moi. Alors même qu’elle est en train de se révéler, plus qu’elle ne l’a jamais fait. L’intensité de son regard habituel est puissante, déstabilisante, elle fait tout voler en éclats. Je plisse les yeux pour ne pas lâcher son regard embué, je fais du mieux que je peux pour ne pas lui faire voir qu’elle a raison, avec sa rationalité coupante. Elle risque de continuer à souffrir. Et je ne pourrai pas l’en empêcher.

Elle augmente son emprise, et je suis de plus en plus en difficulté. Je lui chuchote sur *cette fierté d’aller dans le Dominion*, que je n’ai jamais pu partager mais que je suis prêt à lui indiquer *puissance*, *savoir* et tous ces mots argentés auxquels elle pourrait s’accrocher. On le sait tous les deux qu'entre nous deux c'est elle la plus douée. Je voudrais lui dire qu’avec Lee je me suis entraîné. Mais c’est aussi lui rappeler cette différence d’année. Alors je me contente de doucement me détacher, en lui versant un dernier regard dépourvu de toute émotion noire.

La clé : juste avant de la recevoir, au moment de la recevoir et juste après.

A partir du départ de Jacob, voir l'aventure de la prison noire côté Jacob pour les détails sur le nouvel environnement.

*La clé*. Je rejoins sourcils arqués à pas déterminés l'endroit où les autres candidats sont placés ou vont se placer et vois la directrice arriver. Je crois que je ne l'ai jamais vue d'aussi près quand elle s'apprête à tendre l'objet. Ce n'est pas très courant pour elle de câliner des élèves comme Elowen ni de leur remettre des objets, j'imagine. Je tends un peu les traits de mon visage pour ne rien laisser transparaître. Quand je reconnais l'objet qu'elle apporte, je pivote à la recherche du regard de Leo et à peine croisé, dois déjà me retourner pour récupérer la clé.

*Pop !* Leo a disparu ! Elle a échappé à ma vue, je n'ose imaginer tout ce que la clé a pu éveiller en elle. Gryffondrement pour lequel je serai absent. Je suis transporté et ne peux laisser cours à aucun geste de rage qui couperait court un instant à cette impuissance détestée. Le trajet est éblouissant de blanc. Tous repères brouillés, je me cramponne à mes pensées. Ce qu'il vient de se passer. Je ne m'attendais à rien de tout cela, peut-être de July encore moins entre tous. Elle est si puissante, à posséder les regards, à capturer l’attention. Elle est si fière, si droite, si… July. Et... pfuit.

Tout à coup, toute la tension de la présence perdue de mes proches chute en même temps que moi, des larmes qui ont tant résisté dévalent mes joues, salvatrices, laissant un peu de pression s'échapper. Des larmes d'étonnement, de rage face à cette impossibilité de faire quoi que ce soit, d'être exilé là aussi brutalement que cela loin des problèmes de là-bas. Un long frisson de froid parcourt ma peau. Je passe quelques secondes à tenter de me retrouver dans ce nouveau lieu. Enfermé. *Ils nous ont séparé. Lilly ! Elow... Où est Lilly ?* La Poufsouffle qui était à côté semble s'être volatilisée. Je vois une silhouette passer : que cherche-t-elle ? fuit-elle ? Elle a sans doute des raisons de le faire. Il faut sortir, je veux la suivre. Elle vient de gauche, elle va à droite, elle aura peut-être vu Lilly ?

J'ai entendu des cris résonner : qui c'était ? Elowen avait crié à la table la dernière fois, elle pourrait encore crier ? Ce lieu était des plus curieux : éclairé par des flammes mais si froid et terrifiant pourtant. *Flammes de niveau boursouflet à trois pattes face aux flammes de Gryffondor* pensais-je un instant pour dérider mes traits, arborer un sourire assuré et ne pas m'attarder sur cette drôle d'atmosphère renfermée.

@Kristen Loewy pour la mention de la remise de la clé.
@Lilly Zarbi et @Elowen Livingstone et @Irene Gates : comme Jacob ne doit pas être loin de vous quand la clé est remise. Voilà, voilà, courage à vos trois personnages

Fin du RP dans la Grande Salle précédant le départ. Pour plus de clarté, je crée un nouveau sujet pour le nouveau lieu : le Dominion.