Une cascade ratée
OCTOBRE 2027 — 7ème ANNÉE
@Sarah Priddy
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@Sarah Priddy
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Cela faisait un petit peu plus d’un mois que Rafael était revenu à Poudlard pour sa dernière année si tout se passait bien. Il avait encore du mal à se rendre compte qu’il ne reverrait bientôt plus le château et qu’il allait devoir faire ses vœux pour l’année prochaine. Un parchemin avait été affiché dans sa salle commune le matin même pour rappeler au septième année de la maison de prendre rendez-vous avec leur directeur de maison. Le jeune adulte hésitait encore entre poursuivre des études dans le soins ou plutôt dans le sport et notamment le Quidditch. Dés sa troisième année, il avait su qu’il ferait une carrière dans un de ces domaines et avait choisi la filière en fonction mais les années qui avaient suivi ne lui avaient pas permis de se décider entre ces deux filières.
Préférant repousser ce choix et ne pas se prendre la tête pour le moment, le Poufsouffle avait décidé de prendre son Nimbus 2001 et se rendre sur le terrain d’entraînement de Quidditch. Pour la troisième année consécutive, il avait reçu l’insigne de Capitaine de l’équipe de Quidditch de sa maison et il allait de nouveau jouer au poste de poursuiveur pour cette saison. Le garçon était fier d’avoir reçu de nouveau cet insigne et comptait bien gagner, à l’aide de son équipe, la coupe de Quidditch de Poudlard pour sa dernière année ici. N’ayant personne avec qui s’entraîner, le jeune homme décida de s’entraîner sur sa capacité à voler.
Arrivé sur le terrain et après avoir poussé son balai à son maximum, le Poufsouffle essaya de trouver un nouvel exercice. L’imagination débordante dans ce domaine, il n’eut aucun mal à trouver ce qu’il pouvait faire. Il allait s’entraîner à réaliser des figures qu’il pourrait, avec de l’entraînement, réaliser lors de son dernier match. Il se rappelait avoir vu une figure incroyable réalisée par le poursuiveur de l’équipe du Brésil lors de la dernière coupe du monde qui consistait à se mettre debout sur un balai avec le souafle dans la main. Une fois que le poursuiveur était stable, il avait lancé le Souafle dans les airs et s’était emparé de son balai afin de s’en servir comme d’une batte de baseball et marquer un but. Rafael n’était pas sur que ce soit dans les règles mais il lui semblait que le joueur n’avait pas été sifflé. Plus il y repensait et plus l’envie d’essayer grandissait et il n’en fallu pas plus au sportif pour essayer de se mettre debout sur son balai.
Miss @Irene Gates, j’espère que vous ne m’en voudrez pas d’avoir pris l’idée de votre examen 2046
Une cascade ratée
Octobre 2027 - 4ème année
Une petite routine s'était désormais installée après ce mois passé à Poudlard. Sarah ne regrettait pas les vacances bien au contraire, la jeune Serdaigle aimait apprendre et apprendre la magie plus que tout le reste. L'adolescente avait vite repris ses habitudes : travail sans fin à la bibliothèque, fabrication de petites cartes pour sa sœur et, son petit secret, vol en balai. Sarah ne faisait pas partie des sportifs de l'école, loin s'en faut. Plutôt ronde, elle se méfiait des élèves aux courbes parfaites qui n'hésitaient pas à lancer sur leur passage quelques piques pour paraître drôles, intéressants ou du moins supérieurs aux autres.
Cette petite passion secrète avait commencé non pas par l'envie de voler mais plutôt par des interrogations sur le fonctionnement des balais. Comment pouvait-on faire voler un balai ? Armée de livre, la galloise avait étudié le sujet et s'était ensuite amusée à inspecter les balais dans la réserve, à les comparer pour voir si les soit disant sortilèges de freinage des uns étaient plus efficaces que les sortilèges des autres. Finalement, elle avait pris goût à ses petits vols expérimentaux et, depuis un an, elle s'octroyait régulièrement des petites récréations aériennes de bonne heure le dimanche matin. Elle ne croisait en général personne ou du moins assez peu de monde pour que l'information ne circule et ça lui convenait très bien.
Le temps était beau mais l'air froid rappelait à tous que l'été était définitivement terminé. Sarah marchait d'un bon pas en direction de la réserve de l'école pour sélectionner son balai du jour car elle n'en possédait pas. Elle râlait intérieurement chaque fois que ses pieds s'enfonçaient sur le chemin de terre dans des zones qui, avec la pluie des derniers jours, commençaient à se transformer en de petites flaques de boue. La Serdaigle réajusta son écharpe aux couleurs de sa maison pour ne pas prendre froid. Elle ne tenait pas à avoir les oreilles fumantes pendant trois jours à cause de cette stupide potion. D'ailleurs, en y pensant, c'était étonnant que, depuis toutes ces années, personne n'ait encore trouvé un moyen d'éviter ces fumerolles ridicules.
Elle passa la porte de la réserve et fit face au mur contre lequel les balais étaient rangés, proprement, chacun à sa place. Hésitante, elle finit par se décider pour un Comète 140. Ce balai avait un bon système de frein, ce qui permettait de s'amuser sur des petites pointes de vitesse sans prendre trop de risques. Le sourire désormais aux lèvres avec son balai en main, l'adolescente se dirigea vers le terrain d'entrainement.
Arrivée sur place elle ne put retenir un soupire de déception, la place n'était pas libre. La Serdaigle s'approcha prudemment pour tenter de discerner l'identité de la personne qui volait ce matin là. Il y avait de la place pour deux, mais Sarah n'aimait pas partager ses petits moments et se méfiaient de certains sportifs prompts à se moquer des mauvais élèves ou du moins de ceux qui ne jouaient pas au Quidditch. D'ailleurs, elle n'aimait pas particulièrement le Quidditch ; attraper des ballons et éviter des cognards ne la passionnait pas et se mêler aux autres encore moins. Ce qu'elle aimait c'était la vitesse, les slaloms, l'impression de liberté. Elle plissa des yeux avant de les écarquiller en voyant ce qui semblait être un garçon plutôt âgé se redresser imprudemment. Il voulait se mettre debout sur son balai ? A cette vitesse ?
Professeure de Sortilèges depuis Septembre 2046
DDM de Serpentard mars- juin 2047 / DDM de Poufsouffle septembre 2047 à février 2049
DDM de Serpentard mars- juin 2047 / DDM de Poufsouffle septembre 2047 à février 2049
Une cascade ratée
Ce n’était pas la première fois que le Poufsouffle tentait quelque chose d’irresponsable mais il avait tendance à ne pas voir le danger lorsqu’il volait sur un balai. Lors de sa quatrième année, il avait fait une chute et avait atterri sur son bras droit. Sans grande surprise, le diagnostic de l’infirmière avait été sans appel, fracture de l’humérus. Cela lui avait valu quelques jours à l’infirmerie. Bien que ce ne soit pas directement de sa faute, il avait reçu beaucoup de Cognards qui avaient provoqué des contusions et des hématomes un peu partout sur le corps. Mais ce jour-là, Rafael ne pensait pas à ça, il était confiant et ne s’imaginait pas faire un tour à l’infirmerie.
Couché sur son balai, le poursuiveur faisait des tours de terrain pour gagner un peu de vitesse. Il était persuadé que la figure serait plus facile à réaliser avec une cinétique plus élevée. L’air qu’il sentait sur son visage l’enivrait et lui donnait envie d’aller plus vite mais il avait autre chose en tête et se concentrait sur ça. Après avoir fait un dernier virage sur la droite, Rafael se décida à tenter de se mettre debout sur son balais. Doucement, il plia sa jambe droite pour pouvoir poser le pied sur le balai et en forçant sur ses bras, il fit de même avec l’autre jambe.
Désormais à quatre pattes sur son balai, le Poufsouffle évaluait sa stabilité pour savoir s’il pouvait se redresser ou non. En y réfléchissant, il avait l’impression de faire du paddle, il avait essayé ce sport l’été dernier alors qu’il avait rendu visite à sa famille maternelle sur les Îles Canaries. Tout était dans l’équilibre et avec de l’entraînement, ça en devenait presque facile. Arrivée à la moitié du terrain, le jeune homme se décida à se redresser, il lâcha les mains lentement et persuadé d’être suffisamment stable il se redressa en contractant ses abdominaux.
Fier de lui, il leva la tête pour regarder en face. Il n’avait jamais essayé de se mettre dans cette position et une bouffé d’adrénaline traversa son corps. Excité, Rafael réfléchissait à l’étape suivante mais il savait, au fond de lui, qu’il n’était pas assez entrainé pour cela. Malgré tout, il se prépara à sauter pour attraper son balai et c’est à ce moment là qu’il perdit l’équilibre. Il ne s’y était pas attendu mais il se sentit dévier à droite et leva son pied droit ce qui le fit tomber de son balai. Il tenta tant bien que mal de se rattraper avec ses mains mais ce fut un échec. Il parvint seulement à tirer sur son balai et le faire voler directement vers le sol. Quant à lui, il n’avait plus rien pour se rattraper et voyait le sol se rapprocher rapidement sans qu’il ne puisse rien faire. Les cinq mètres qui les séparaient du sol se réduisirent rapidement au néant.
Couché sur son balai, le poursuiveur faisait des tours de terrain pour gagner un peu de vitesse. Il était persuadé que la figure serait plus facile à réaliser avec une cinétique plus élevée. L’air qu’il sentait sur son visage l’enivrait et lui donnait envie d’aller plus vite mais il avait autre chose en tête et se concentrait sur ça. Après avoir fait un dernier virage sur la droite, Rafael se décida à tenter de se mettre debout sur son balais. Doucement, il plia sa jambe droite pour pouvoir poser le pied sur le balai et en forçant sur ses bras, il fit de même avec l’autre jambe.
Désormais à quatre pattes sur son balai, le Poufsouffle évaluait sa stabilité pour savoir s’il pouvait se redresser ou non. En y réfléchissant, il avait l’impression de faire du paddle, il avait essayé ce sport l’été dernier alors qu’il avait rendu visite à sa famille maternelle sur les Îles Canaries. Tout était dans l’équilibre et avec de l’entraînement, ça en devenait presque facile. Arrivée à la moitié du terrain, le jeune homme se décida à se redresser, il lâcha les mains lentement et persuadé d’être suffisamment stable il se redressa en contractant ses abdominaux.
Fier de lui, il leva la tête pour regarder en face. Il n’avait jamais essayé de se mettre dans cette position et une bouffé d’adrénaline traversa son corps. Excité, Rafael réfléchissait à l’étape suivante mais il savait, au fond de lui, qu’il n’était pas assez entrainé pour cela. Malgré tout, il se prépara à sauter pour attraper son balai et c’est à ce moment là qu’il perdit l’équilibre. Il ne s’y était pas attendu mais il se sentit dévier à droite et leva son pied droit ce qui le fit tomber de son balai. Il tenta tant bien que mal de se rattraper avec ses mains mais ce fut un échec. Il parvint seulement à tirer sur son balai et le faire voler directement vers le sol. Quant à lui, il n’avait plus rien pour se rattraper et voyait le sol se rapprocher rapidement sans qu’il ne puisse rien faire. Les cinq mètres qui les séparaient du sol se réduisirent rapidement au néant.
Une cascade ratée
Cette ronde aérienne avait quelque chose de captivant, d'hypotique. Sarah suivait des yeux l'acrobate tout en s'avançant vers le centre du terrain, le visage tourné vers le ciel. Quelque chose au fond d'elle enviait le garçon pour son audace et pour la sensation qu'il devait éprouver à cet instant mais son cerveau hurlait à l'inconscience. Mais qu'est ce qui lui prenait de faire un truc pareil ? Ça allait forcément mal finir non ?
D'ailleurs... Sarah observa rapidement autour d'elle pour se rendre à l'évidence, elle était probablement le seul témoin de cette séance d'accrovol. Soudain un peu paniquée à l'idée de devoir agir toute seule en cas d'accident, elle sortit sa baguette en se remémorant déjà les sortilèges de soins appris l'an dernier.
C'est à ce moment là, que le garçon fit un geste étrange et que Sarah, de son côté, se rendit compte qu'avant de lui prodiguer un soin, il allait falloir que cet élève reste en vie. Sans plus réfléchir, elle pointa sa baguette vers la cible désormais en chute libre à quelques mètres d'elle seulement.
"Immobulus !"
L'adolescente n'était pas douée pour créer des liens avec ses camarades mais lancer des sorts et préparer des potions, ça la connaissait. Une raie de lumière bleutée fila à toute vitesse, heurtant l'acrobate à mi-parcours et l'immobilisant soudain.
Arrêter des oiseaux ou des feuilles c'était une chose mais stopper un corps d'adulte en pleine chute, s'en était une autre. L'arrêt sur image ne dura qu'un instant. Sarah sentit sa baguette chauffer étrangement dans sa main au moment où elle s'obligea à fermer les yeux pour ne pas voir la collision désormais inévitable entre le sol et le jeune homme.
Mais quelle idiote elle faisait ! Pensait-elle vraiment pouvoir arrêter quelqu'un de la sorte ! Et combien même elle y serait parvenue, qu'aurait elle fait ensuite avec un type suspendu à un mètre au dessus de sa tête ? Elle aurait bien mieux fait de... de... de quoi d'ailleurs ? La Serdaigle avait beau faire défiler mentalement les sorts à sa disposition, aucun ne semblait convenir. Soudain, elle se reprit. Ce n'était pas elle l'idiote mais bien lui le troll de l'histoire. Après tout, c'est lui qui se lançait dans des exercices périlleux sans prévoir la moindre protection. Même les moldus prévoyaient des filets pour ce genre d'exercice. Et maintenant, c'est elle qui allait avoir des ennuis alors qu'elle venait simplement voler tranquillement. Oui. C'était lui le fautif et lui seul.
Sarah poussa un soupir contrarié en sortant de sa réflexion qui avait duré bien trop longtemps à son goût. Elle rouvrit les yeux, se rendant compte par la même occasion qu'elle avait toujours la baguette inutilement pointée sur le garçon désormais au sol, et se demandant ce qu'elle allait trouver sur l'herbe humide et boueuse. Était il seulement en un seul morceau ? Vivant ? Un peu anxieuse maintenant, elle commença à parcourir les quelques mètres qui la séparait de ce qui semblait être à première vue un élève de Poufsouffle si on en croyait les teintes jaunes de sa tenue.
D'ailleurs... Sarah observa rapidement autour d'elle pour se rendre à l'évidence, elle était probablement le seul témoin de cette séance d'accrovol. Soudain un peu paniquée à l'idée de devoir agir toute seule en cas d'accident, elle sortit sa baguette en se remémorant déjà les sortilèges de soins appris l'an dernier.
C'est à ce moment là, que le garçon fit un geste étrange et que Sarah, de son côté, se rendit compte qu'avant de lui prodiguer un soin, il allait falloir que cet élève reste en vie. Sans plus réfléchir, elle pointa sa baguette vers la cible désormais en chute libre à quelques mètres d'elle seulement.
"Immobulus !"
L'adolescente n'était pas douée pour créer des liens avec ses camarades mais lancer des sorts et préparer des potions, ça la connaissait. Une raie de lumière bleutée fila à toute vitesse, heurtant l'acrobate à mi-parcours et l'immobilisant soudain.
Arrêter des oiseaux ou des feuilles c'était une chose mais stopper un corps d'adulte en pleine chute, s'en était une autre. L'arrêt sur image ne dura qu'un instant. Sarah sentit sa baguette chauffer étrangement dans sa main au moment où elle s'obligea à fermer les yeux pour ne pas voir la collision désormais inévitable entre le sol et le jeune homme.
Mais quelle idiote elle faisait ! Pensait-elle vraiment pouvoir arrêter quelqu'un de la sorte ! Et combien même elle y serait parvenue, qu'aurait elle fait ensuite avec un type suspendu à un mètre au dessus de sa tête ? Elle aurait bien mieux fait de... de... de quoi d'ailleurs ? La Serdaigle avait beau faire défiler mentalement les sorts à sa disposition, aucun ne semblait convenir. Soudain, elle se reprit. Ce n'était pas elle l'idiote mais bien lui le troll de l'histoire. Après tout, c'est lui qui se lançait dans des exercices périlleux sans prévoir la moindre protection. Même les moldus prévoyaient des filets pour ce genre d'exercice. Et maintenant, c'est elle qui allait avoir des ennuis alors qu'elle venait simplement voler tranquillement. Oui. C'était lui le fautif et lui seul.
Sarah poussa un soupir contrarié en sortant de sa réflexion qui avait duré bien trop longtemps à son goût. Elle rouvrit les yeux, se rendant compte par la même occasion qu'elle avait toujours la baguette inutilement pointée sur le garçon désormais au sol, et se demandant ce qu'elle allait trouver sur l'herbe humide et boueuse. Était il seulement en un seul morceau ? Vivant ? Un peu anxieuse maintenant, elle commença à parcourir les quelques mètres qui la séparait de ce qui semblait être à première vue un élève de Poufsouffle si on en croyait les teintes jaunes de sa tenue.
Professeure de Sortilèges depuis Septembre 2046
DDM de Serpentard mars- juin 2047 / DDM de Poufsouffle septembre 2047 à février 2049
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Une cascade ratée
La chute allait trop vite à son goût et Rafael se préparait déjà au choc sans savoir ce qu’il pouvait faire de plus. Il ferma les yeux, retint un cri mais le choc mit du temps à arriver. À mi-hauteur, il sentit une résistance le tirer vers le haut et ralentir considérablement sa chute. Il ouvrit les yeux pour essayer de comprendre ce qu’il lui arrivait mais déjà, la chute s’accélérait de nouveau. Néanmoins, grâce à ce bref épisode, il put appréhender plus facilement la réception. Il évita par chance plus que par libre arbitre de tomber sur le crâne ou les genoux mais il sentit son poignet gauche craquer lors de l’impact provoquant une douleur dans tout son bras gauche.
Un cri bref sortit de sa bouche et une douleur vive dans tout le côté gauche se fit ressentir. L’adolescent s’empressa de mettre son poignet gauche contre son torse en espérant soulager la douleur mais le mouvement provoqua le contraire. Il grimaça de nouveau mais essaya tant bien que mal de s’asseoir doucement. La douleur semblait se concentrer dans son bras gauche, le reste était plus que supportable et il parvint à tenir une position assise. En revanche, son bras continuait de lui faire un mal de chien. De sa main valide, il toucha doucement son bras en essayant de déterminer s’il y avait quelque chose de déplacé. Rassuré de constater que son épaule était en place, il descendit jusqu’au poignet où la douleur était la plus importante.
Le Poufsouffle se concentra sur sa respiration pour essayer de soulager un petit peu la douleur. Après quelques secondes il constata que l’exercice portait ses fruits, la douleur était toujours présente et son poignet lui faisait toujours aussi mal mais il arrivai malgré tout à retenir ses cris. Il leva enfin la tête pour comprendre ce qui avait ralentit sa chute et qui lui avait très certainement protéger d’une chute bien plus grave. Il aperçu son balai au loin, il ne semblait pas être très touché par cette chute et cela rassura une fois encore l’adolescent.
Rafael se trouvait au beau milieu d’une flaque de boue qui avait certainement participé à limiter les dégâts de sa chute. Il se tourna doucement en faisant une petite grimace de douleur pour découvrir une jeune fille qui marchait dans sa direction. Elle était plus petite et sans aucun doute plus jeune que lui, son visage était bordé par des cheveux châtains ondulés. Rafael fouillait dans sa mémoire pour essayer de se rappeler d’elle, en vain, il n’était pas sur de lui avoir déjà parlé. Comprenant alors que c’était grâce à elle qu’il s’en sortait avec si peu de traumatisme, il voulait la remercier, elle lui avait peut-être même sauver la vie. Il tenta de se lever avant qu’elle n’arrive à sa hauteur mais le mouvement qu’il tenta raviva la douleur dans le bras gauche et il se laissa retomber doucement dans la boue sous ses fesses.
Un cri bref sortit de sa bouche et une douleur vive dans tout le côté gauche se fit ressentir. L’adolescent s’empressa de mettre son poignet gauche contre son torse en espérant soulager la douleur mais le mouvement provoqua le contraire. Il grimaça de nouveau mais essaya tant bien que mal de s’asseoir doucement. La douleur semblait se concentrer dans son bras gauche, le reste était plus que supportable et il parvint à tenir une position assise. En revanche, son bras continuait de lui faire un mal de chien. De sa main valide, il toucha doucement son bras en essayant de déterminer s’il y avait quelque chose de déplacé. Rassuré de constater que son épaule était en place, il descendit jusqu’au poignet où la douleur était la plus importante.
Le Poufsouffle se concentra sur sa respiration pour essayer de soulager un petit peu la douleur. Après quelques secondes il constata que l’exercice portait ses fruits, la douleur était toujours présente et son poignet lui faisait toujours aussi mal mais il arrivai malgré tout à retenir ses cris. Il leva enfin la tête pour comprendre ce qui avait ralentit sa chute et qui lui avait très certainement protéger d’une chute bien plus grave. Il aperçu son balai au loin, il ne semblait pas être très touché par cette chute et cela rassura une fois encore l’adolescent.
Rafael se trouvait au beau milieu d’une flaque de boue qui avait certainement participé à limiter les dégâts de sa chute. Il se tourna doucement en faisant une petite grimace de douleur pour découvrir une jeune fille qui marchait dans sa direction. Elle était plus petite et sans aucun doute plus jeune que lui, son visage était bordé par des cheveux châtains ondulés. Rafael fouillait dans sa mémoire pour essayer de se rappeler d’elle, en vain, il n’était pas sur de lui avoir déjà parlé. Comprenant alors que c’était grâce à elle qu’il s’en sortait avec si peu de traumatisme, il voulait la remercier, elle lui avait peut-être même sauver la vie. Il tenta de se lever avant qu’elle n’arrive à sa hauteur mais le mouvement qu’il tenta raviva la douleur dans le bras gauche et il se laissa retomber doucement dans la boue sous ses fesses.
Une cascade ratée
Un cri avait retenti. Bref mais bien réel. Avec un certain soulagement malgré sa mauvaise humeur Sarah vit le garçon se redresser sur son séant. Intérieurement l'adolescente oscillait entre colère et crainte. Elle ne savait jamais sur quel pied danser avec les autres élèves et d'ailleurs s'intéressait peu à eux. Toutes les histoires ridicules, les chamailleries, les railleries, tout cela l'embêtaient et, même si elle refusait bien de l'admettre, lui faisait peur. Pour rien au monde elle ne voulait avoir à se mêler à d'autres personnes qui finiraient probablement un jour ou l'autre par lui poser problème. C'était l'avantage des livres. Ils ne peuvent pas trop vous décevoir et si cela arrive, il suffit de les laisser dans une étagère pour les années à venir ; pas de plainte, pas de remord.
Seulement là, il allait falloir échanger avec quelqu'un et pas n'importe qui. Sarah avait face à elle un double problème. D'abord c'était un grand. Bien plus âgé qu'elle. Les petits ne lui posaient pas vraiment de soucis. Elle les ignorait superbement ou les envoyait paître sans remord, utilisant au besoin un petit sortilège bien placé ou une moue dédaigneuse. Les grands, c'était plus compliqué. Sarah ne pouvait que respecter leur puissance magique et leurs connaissances ce qui la mettait très mal à l'aise. Deuxième soucis et de taille, même si elle ne suivait pas le championnat de près, Sarah avait désormais identifié l'élève assis par terre dans la boue. Il s'agissait d'un membre de l'équipe de Poufsouffle. Enfin un membre... le capitaine. Elle avait donc devant elle le prototype exact des gens qu'elle tâchait d'éviter depuis le début de sa scolarité et aucun échappatoire possible. Elle n'allait tout de même pas partir en courant en le laissant planter dans la boue au milieu du terrain. Même pour elle, un tel comportement était inconcevable.
Sarah s'arrêta à un mètre du garçon à peine son balai toujours dans sa main gauche et sa baguette à laquelle elle s'accrochait avec un peu trop d'insistance à droite. Fichtre... il allait falloir aligner quelques mots maintenant. Le traditionnel "salut, ça va" lui resta dans le fond de la gorge au moment où elle ouvrit la bouche. Évidemment que non ça n'allait pas. Il ne resterait pas assi dans la gadoue si tout allait bien. A moins qu'il ne s'agisse d'une habitude étrange des joueurs de Quidditch.
"Je peux faire quelque chose pour t'aider ?"
La question la surprit elle-même. Depuis quand aidait-elle les gens qu'elle croisait ? Et d'ailleurs, elle n'avait aucune envie de l'aider. Il était couvert de boue et elle ne le connaissait pas. A tous les coups, c'était un type prétentieux et arrogant, fier de son petit statut de capitaine qui avait, au fond, peut-être bien mérité de finir le derrière dans la fange.
Seulement là, il allait falloir échanger avec quelqu'un et pas n'importe qui. Sarah avait face à elle un double problème. D'abord c'était un grand. Bien plus âgé qu'elle. Les petits ne lui posaient pas vraiment de soucis. Elle les ignorait superbement ou les envoyait paître sans remord, utilisant au besoin un petit sortilège bien placé ou une moue dédaigneuse. Les grands, c'était plus compliqué. Sarah ne pouvait que respecter leur puissance magique et leurs connaissances ce qui la mettait très mal à l'aise. Deuxième soucis et de taille, même si elle ne suivait pas le championnat de près, Sarah avait désormais identifié l'élève assis par terre dans la boue. Il s'agissait d'un membre de l'équipe de Poufsouffle. Enfin un membre... le capitaine. Elle avait donc devant elle le prototype exact des gens qu'elle tâchait d'éviter depuis le début de sa scolarité et aucun échappatoire possible. Elle n'allait tout de même pas partir en courant en le laissant planter dans la boue au milieu du terrain. Même pour elle, un tel comportement était inconcevable.
Sarah s'arrêta à un mètre du garçon à peine son balai toujours dans sa main gauche et sa baguette à laquelle elle s'accrochait avec un peu trop d'insistance à droite. Fichtre... il allait falloir aligner quelques mots maintenant. Le traditionnel "salut, ça va" lui resta dans le fond de la gorge au moment où elle ouvrit la bouche. Évidemment que non ça n'allait pas. Il ne resterait pas assi dans la gadoue si tout allait bien. A moins qu'il ne s'agisse d'une habitude étrange des joueurs de Quidditch.
"Je peux faire quelque chose pour t'aider ?"
La question la surprit elle-même. Depuis quand aidait-elle les gens qu'elle croisait ? Et d'ailleurs, elle n'avait aucune envie de l'aider. Il était couvert de boue et elle ne le connaissait pas. A tous les coups, c'était un type prétentieux et arrogant, fier de son petit statut de capitaine qui avait, au fond, peut-être bien mérité de finir le derrière dans la fange.
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Une cascade ratée
Le jeune homme se sentait bête de rester assis ainsi dans la boue mais il était sur de ne pas réussir à se lever tout seul. Avant que la jeune fille, hésitante, ne vienne vers lui, Rafael s’empressa de mettre la main dans la poche intérieure de sa cape afin de s’assurer que sa baguette ne s’était pas envolée pendant sa chute et qu’elle ne s’était pas cassée. Le contact de sa main contre le bois intact le rassura et il sortit sa main au moment où la jeune fille arrivait à sa hauteur.
Il identifia rapidement, grâce aux couleurs de sa cape, qu’elle faisait partie de la maison Serdaigle. Il avait beau essayer de se rappeler de son nom, il n’y arrivait pas, il n’était pas sur de lui avoir déjà parlé. L’adolescente semblait gênée de la situation, elle tenait fermement son balai d’une main tandis que l’autre s’accrochait à sa baguette. Cela confirma les soupçons de Rafael, c’est elle qui avait jeté un sort pour ralentir sa chute et qui lui avait permis de ne pas se fracturer plusieurs os. Elle ouvrit la bouche quelques secondes mais aucun son n’en sortit et Rafael se demanda ce qui la gênait autant. C’était plus lui qui devait être dans cette position, il s’était ridiculisé en tombant et était désormais immobile dans une flaque de boue. Alors qu’il allait lui même la remercier, elle finit par réussir à parler et lui demanda si elle pouvait faire quelque chose pour l’aider.
Rafael la rassura d’un sourire, il lui était très reconnaissant et n’avait pas envie qu’elle soit gênée pour quelle raison que ce soit avec lui. Avant toute chose, il s’empressa de la remercier:
« — Tu as déjà fait beaucoup de choses pour moi. C’est toi qui a jeté ce sort non? C’est grâce à toi que je n’ai pas le bras à la place d’une jambe. Merci beaucoup pour ton aide!
Malgré la douleur qui lui chatouillait toujours le bras, Rafael tenait à montrer à la Serdaigle qu’il était très reconnaissant de son geste. Elle avait réagit très vite et de manière adaptée. Peu d’élève de son âge aurait eu la maitrise qu’elle dont elle avait fait preuve, Rafael ne savait pas si lui aurait réagi aussi rapidement. Une lueur de respect apparut dans les yeux du Poufsouffle. Réalisant qu’il était toujours dans cette flaque de boue, il se décida à demander de l’aide à la jeune fille:
— En fait, je veux bien que tu m’aides à me relever. J’ai essayé mais je n’y arrive pas. Je pense que j’ai le poignet cassé et quelques contusions sur le côté gauche mais rien de trop grave. Ça te dérangerait de m’aider de mon côté valide s’il te plaît? »
Il identifia rapidement, grâce aux couleurs de sa cape, qu’elle faisait partie de la maison Serdaigle. Il avait beau essayer de se rappeler de son nom, il n’y arrivait pas, il n’était pas sur de lui avoir déjà parlé. L’adolescente semblait gênée de la situation, elle tenait fermement son balai d’une main tandis que l’autre s’accrochait à sa baguette. Cela confirma les soupçons de Rafael, c’est elle qui avait jeté un sort pour ralentir sa chute et qui lui avait permis de ne pas se fracturer plusieurs os. Elle ouvrit la bouche quelques secondes mais aucun son n’en sortit et Rafael se demanda ce qui la gênait autant. C’était plus lui qui devait être dans cette position, il s’était ridiculisé en tombant et était désormais immobile dans une flaque de boue. Alors qu’il allait lui même la remercier, elle finit par réussir à parler et lui demanda si elle pouvait faire quelque chose pour l’aider.
Rafael la rassura d’un sourire, il lui était très reconnaissant et n’avait pas envie qu’elle soit gênée pour quelle raison que ce soit avec lui. Avant toute chose, il s’empressa de la remercier:
« — Tu as déjà fait beaucoup de choses pour moi. C’est toi qui a jeté ce sort non? C’est grâce à toi que je n’ai pas le bras à la place d’une jambe. Merci beaucoup pour ton aide!
Malgré la douleur qui lui chatouillait toujours le bras, Rafael tenait à montrer à la Serdaigle qu’il était très reconnaissant de son geste. Elle avait réagit très vite et de manière adaptée. Peu d’élève de son âge aurait eu la maitrise qu’elle dont elle avait fait preuve, Rafael ne savait pas si lui aurait réagi aussi rapidement. Une lueur de respect apparut dans les yeux du Poufsouffle. Réalisant qu’il était toujours dans cette flaque de boue, il se décida à demander de l’aide à la jeune fille:
— En fait, je veux bien que tu m’aides à me relever. J’ai essayé mais je n’y arrive pas. Je pense que j’ai le poignet cassé et quelques contusions sur le côté gauche mais rien de trop grave. Ça te dérangerait de m’aider de mon côté valide s’il te plaît? »
Une cascade ratée
Le sourire que lui adressa l'acrobate du dimanche lui fit un drôle d'effet. Il semblait... reconnaissant ? Elle l'avait juste maintenu en mode planeur pendant quelques secondes et encore.
"Je n'suis pas sûre que mon intervention est servie à grand chose. Je... J'ai été un peu prise de court je crois. J'avais ma baguette en main mais je réfléchissais surtout aux sortilèges de remise en état. J'ai réagit un peu tard."
Sarah haussa les épaules pour faire savoir que son intervention avait assez peu d'importance. Elle acquiesça à contre cœur à la demande du Poufsouffle faisant même l'effort de lui adresser un petit sourire qui se voulait compatissant. S'il n'avait qu'un poignet cassé, il s'en sortait bien. Sarah le revoyait tournoyant dans les airs et de nouveau ses idées se mélangèrent dans sa tête : une part d'elle même blâmait le garçon pour son imprudence et une autre part lui soufflait que c'était une expérience des plus tentantes à réaliser.
Après avoir finalement ranger sa baguette et déposer son balai au sol. Elle s'approcha un peu plus du garçon puis, tout en essayant de ne pas finir à son tour l'arrière train dans la marre de boue en dérapant bêtement, elle tenta de lui porter secours. Accroupie, elle glissa son bras sous le bras droit à priori encore valide et se redressa, tirant à sa suite le blessé vers le haut. Une fois qu'il fut sur ses pieds, elle le lâcha prudemment. Pas question qu'il retombe de toute sa hauteur. Déjà que sa tenue était à moitié couverte de boue grâce à lui.
Après un instant de prudence, Sarah se sentit étrangement près de ce type qu'elle ne connaissait même pas. Elle fit donc un pas en arrière, retrouvant par la même occasion son espace vital habituel. La présence des gens tout près d'elle était une chose dont elle n'avait pas ou du moins plus l'habitude. Elle secoua vainement son pied avant de frotter sa bottine noire dans l'herbe pour en tirer le gros de la boue. Elle se rappela ensuite qu'elle était sorcière non de non et sans plus attendre, elle ressortit sa baguette pour s'auto-lancer un Recurvite.
Une fois cela fait, elle pointa sa baguette sur le Poufsouffle dont elle n'avait toujours pas réussi à retrouver le nom.
"Tu veux un coup de nettoyage rapide ? Les grosses taches ne partiront pas aussi facilement je pense mais..."
Songeant soudain qu'il devait savoir lancer des sortilèges de nettoyage bien plus efficaces, elle laissa sa phrase en suspens et songea qu'il était peut être judicieux de changer de sujet. Lui demander s'il avait mal était absolument stupide vu la façon dont il se tenait et Sarah laissa donc ce qui lui brulait les lèvres sortir.
"Tu fais souvent ce genre de truc ? Des acrobaties sur ton balai."
D'ailleurs son balai où était-il maintenant ? Elle tourna la tête pour tenter de repérer l'objet.
"Je n'suis pas sûre que mon intervention est servie à grand chose. Je... J'ai été un peu prise de court je crois. J'avais ma baguette en main mais je réfléchissais surtout aux sortilèges de remise en état. J'ai réagit un peu tard."
Sarah haussa les épaules pour faire savoir que son intervention avait assez peu d'importance. Elle acquiesça à contre cœur à la demande du Poufsouffle faisant même l'effort de lui adresser un petit sourire qui se voulait compatissant. S'il n'avait qu'un poignet cassé, il s'en sortait bien. Sarah le revoyait tournoyant dans les airs et de nouveau ses idées se mélangèrent dans sa tête : une part d'elle même blâmait le garçon pour son imprudence et une autre part lui soufflait que c'était une expérience des plus tentantes à réaliser.
Après avoir finalement ranger sa baguette et déposer son balai au sol. Elle s'approcha un peu plus du garçon puis, tout en essayant de ne pas finir à son tour l'arrière train dans la marre de boue en dérapant bêtement, elle tenta de lui porter secours. Accroupie, elle glissa son bras sous le bras droit à priori encore valide et se redressa, tirant à sa suite le blessé vers le haut. Une fois qu'il fut sur ses pieds, elle le lâcha prudemment. Pas question qu'il retombe de toute sa hauteur. Déjà que sa tenue était à moitié couverte de boue grâce à lui.
Après un instant de prudence, Sarah se sentit étrangement près de ce type qu'elle ne connaissait même pas. Elle fit donc un pas en arrière, retrouvant par la même occasion son espace vital habituel. La présence des gens tout près d'elle était une chose dont elle n'avait pas ou du moins plus l'habitude. Elle secoua vainement son pied avant de frotter sa bottine noire dans l'herbe pour en tirer le gros de la boue. Elle se rappela ensuite qu'elle était sorcière non de non et sans plus attendre, elle ressortit sa baguette pour s'auto-lancer un Recurvite.
Une fois cela fait, elle pointa sa baguette sur le Poufsouffle dont elle n'avait toujours pas réussi à retrouver le nom.
"Tu veux un coup de nettoyage rapide ? Les grosses taches ne partiront pas aussi facilement je pense mais..."
Songeant soudain qu'il devait savoir lancer des sortilèges de nettoyage bien plus efficaces, elle laissa sa phrase en suspens et songea qu'il était peut être judicieux de changer de sujet. Lui demander s'il avait mal était absolument stupide vu la façon dont il se tenait et Sarah laissa donc ce qui lui brulait les lèvres sortir.
"Tu fais souvent ce genre de truc ? Des acrobaties sur ton balai."
D'ailleurs son balai où était-il maintenant ? Elle tourna la tête pour tenter de repérer l'objet.
Professeure de Sortilèges depuis Septembre 2046
DDM de Serpentard mars- juin 2047 / DDM de Poufsouffle septembre 2047 à février 2049
DDM de Serpentard mars- juin 2047 / DDM de Poufsouffle septembre 2047 à février 2049
Une cascade ratée
Rafael avait l’impression que la jeune fille était gêné de ses remerciements et il décida de ne pas insister bien que pour lui elle lui avait sauvé la vie. Elle minimisa d’ailleurs son intervention en lui rétorquant qu’elle avait réagit trop tard selon elle. Après une petite réflexion, la jeune fille se décida à venir en aide au Poufsouffle qui lui tendait le bras. Elle s’approcha de lui et glissa son bras sous le sien pour l’aider à se lever. Au moment de retrouver une position debout, l’adolescent sentit une douleur furtive dans sa cuisse gauche et ne put réprimer une grimace mais parvint malgré tout à ne pas crier. La douleur se fit moins pesante une fois qu’il redressa les épaules et il souffla doucement.
Sans aller trop vite, la Serdaigle s’éloigna du blessé en veillant tout de même à prévenir une nouvelle chute. Ce-dernier testa doucement la mobilité et malgré une douleur supportable dans la jambe, il ne sentait rien d’inhabituel, il avait réellement évité le pire. Alors qu’il se retournait vers sa sauveteuse, il la vit tendre sa baguette dans sa direction et se demanda ce qu’elle allait faire mais elle lui proposa alors de nettoyer un petit peu sa cape qui était recouverte de boue. Il allait répondre par l’affirmative mais elle sembla de nouveau gênée et changea alors de sujet en s’intéressant à la récurrence de ses essaies de voltiges aériennes.
La question qu’elle posa fit sourire Rafael, elle ne le disait pas mais il lui semblait percevoir un petit ton réprobateur. Elle ne comprenait certainement pas pourquoi il faisait ce genre de choses. Avant de lui expliquer la raison de ces entraînements, Rafael répondit à la question qu’elle n’avait pas posée entièrement.
« — Je veux bien que tu jettes un sort pour nettoyer ma cape. Je pense que tu es plutôt douée pour les sortilèges, tu me l’as prouvé en me lançant un sort. Et je ne suis pas sur d’être le mieux placé pour me nettoyer moi même.
Rafale désigna les taches de boue qui se trouvaient partout sur sa cape. Il n’était pas sur de réussir à toutes les atteindre avec sa mobilité réduite et il ne faisait aucun doute que la jeune fille y parviendrait sans aucun mal. Avant qu’elle ne se mette à exécution, il répondit à son autre question:
— En réalité, j’aime bien faire quelques figures sur un balai mais je t’avoue que je n’avais jamais essayé une aussi compliquée et je me suis peut-être un petit peu emballée. La prochaine fois je ferai en sorte de mettre des filets ou quelques chose comme ça.
Réalisant qu’il ne connaissait pas le prénom de la personne qui l’avait sauvé, il s’empressa d’ajouter:
— Au fait tu t’appelles comment, je ne t’ai même pas demandé. Moi c’est Rafael. »
Sans aller trop vite, la Serdaigle s’éloigna du blessé en veillant tout de même à prévenir une nouvelle chute. Ce-dernier testa doucement la mobilité et malgré une douleur supportable dans la jambe, il ne sentait rien d’inhabituel, il avait réellement évité le pire. Alors qu’il se retournait vers sa sauveteuse, il la vit tendre sa baguette dans sa direction et se demanda ce qu’elle allait faire mais elle lui proposa alors de nettoyer un petit peu sa cape qui était recouverte de boue. Il allait répondre par l’affirmative mais elle sembla de nouveau gênée et changea alors de sujet en s’intéressant à la récurrence de ses essaies de voltiges aériennes.
La question qu’elle posa fit sourire Rafael, elle ne le disait pas mais il lui semblait percevoir un petit ton réprobateur. Elle ne comprenait certainement pas pourquoi il faisait ce genre de choses. Avant de lui expliquer la raison de ces entraînements, Rafael répondit à la question qu’elle n’avait pas posée entièrement.
« — Je veux bien que tu jettes un sort pour nettoyer ma cape. Je pense que tu es plutôt douée pour les sortilèges, tu me l’as prouvé en me lançant un sort. Et je ne suis pas sur d’être le mieux placé pour me nettoyer moi même.
Rafale désigna les taches de boue qui se trouvaient partout sur sa cape. Il n’était pas sur de réussir à toutes les atteindre avec sa mobilité réduite et il ne faisait aucun doute que la jeune fille y parviendrait sans aucun mal. Avant qu’elle ne se mette à exécution, il répondit à son autre question:
— En réalité, j’aime bien faire quelques figures sur un balai mais je t’avoue que je n’avais jamais essayé une aussi compliquée et je me suis peut-être un petit peu emballée. La prochaine fois je ferai en sorte de mettre des filets ou quelques chose comme ça.
Réalisant qu’il ne connaissait pas le prénom de la personne qui l’avait sauvé, il s’empressa d’ajouter:
— Au fait tu t’appelles comment, je ne t’ai même pas demandé. Moi c’est Rafael. »
Une cascade ratée
Ainsi donc, le Poufsouffle acceptait son aide pour la lessive magique. Sarah ne put s'empêcher de sourire quand il complimenta ses capacités à lancer des sorts. Il faut dire que c'était là son objectif depuis son arrivée à Poudlard : maîtriser sa magie ou plutôt la magie tout entière.
Avec une pointe de fierté, Sarah se concentra donc sur la cape du garçon pour la nettoyer du mieux possible. Après plusieurs lancers, elle vint a bout de toutes les zones boueuses visibles. Tout en s'activant, elle écoutait la réponse de l'adolescent. Elle acquiesça silencieusement à sa remarque. Oui, il s'était un peu emballé. Un peu beaucoup même.
Rafael. Ce prénom, Sarah ne l'aurait jamais trouvé. Son nom de famille peut-être. Elle se renseignerait plus tard.
- Moi c'est Sarah. Bouge pas, je vais chercher ton balai.
La Serdaigle prit la direction de l'objet qu'elle avait repéré un instant plus tôt. Elle trottina jusqu'à sa cible et découvrit avec intérêt un balai qu'elle n'avait jamais vu dans la réserve. Malgré la boue qui recouvrait une partie du manche, l'adolescente le trouvait beau et élégant. Sa couleur légèrement grisée changeait des traditionnels manches en bois naturel. Sarah répertoriait mentalement la liste des balais qu'elle connaissait grâce à ses lectures dans les rayonnages de la bibliothèque. Un sourcil se fronça sous la frustration tandis qu'elle se penchait pour ramasser l'objet. La petite inscription dorée sur le manche répondit à son interrogation, il s'agissait d'un Nimbus 2001. Evidement, ce n'était pas un éclair de feu mais tout de même, ça devait être autre chose que les vieux balais mis à disposition des élèves. Mieux valait ne pas arriver dernier en cours de vol parfois. Même si tous les appareils étaient fonctionnels et sécurisés, ils n'étaient pas tous très performants.
Sarah déglutit resserrant ses doigts sur le manche du balai. Qu'est ce qu'elle aurait aimé avoir en sa possession un pareil objet. Un jour, elle s'achèterait un Nimbus 2001, c'était décidé. L'adolescente se fit cette promesse silencieuse avant de faire demi-tour. En marchant, elle s'assura qu'il n'était à priori pas endommagé. Les brindilles étaient bien régulières, les cales pieds étaient toujours bien fixés et aucune écharde ou brisure ne se voyait sur le manche à première vue. Une fois devant le garçon, Rafael se répéta t'elle, elle s'arrêta.
- Tu vas réussir à le porter ou tu préfères que je le porte jusqu'à la réserve ? Enfin... je suppose que tu ne comptais pas reprendre l'entrainement tout de suite.
Au fond d'elle même, elle mourrait d'envie de le garder ce balai mais elle n'était pas une voleuse. Elle allait évidement le rendre. Alors qu'elle observait de nouveau la petite inscription dorée, elle sourit en imaginant la scène. Elle, enfourchant le balai et laissant en plan le pauvre... le pauvre... Rafael c'est ça. Décidément, retenir les prénoms semblait lui poser problème. Sarah sortit de sa rêverie et ramassa son propre balai enfin du moins celui qu'elle avait pris dans la réserve destinée aux élèves.
Avec une pointe de fierté, Sarah se concentra donc sur la cape du garçon pour la nettoyer du mieux possible. Après plusieurs lancers, elle vint a bout de toutes les zones boueuses visibles. Tout en s'activant, elle écoutait la réponse de l'adolescent. Elle acquiesça silencieusement à sa remarque. Oui, il s'était un peu emballé. Un peu beaucoup même.
Rafael. Ce prénom, Sarah ne l'aurait jamais trouvé. Son nom de famille peut-être. Elle se renseignerait plus tard.
- Moi c'est Sarah. Bouge pas, je vais chercher ton balai.
La Serdaigle prit la direction de l'objet qu'elle avait repéré un instant plus tôt. Elle trottina jusqu'à sa cible et découvrit avec intérêt un balai qu'elle n'avait jamais vu dans la réserve. Malgré la boue qui recouvrait une partie du manche, l'adolescente le trouvait beau et élégant. Sa couleur légèrement grisée changeait des traditionnels manches en bois naturel. Sarah répertoriait mentalement la liste des balais qu'elle connaissait grâce à ses lectures dans les rayonnages de la bibliothèque. Un sourcil se fronça sous la frustration tandis qu'elle se penchait pour ramasser l'objet. La petite inscription dorée sur le manche répondit à son interrogation, il s'agissait d'un Nimbus 2001. Evidement, ce n'était pas un éclair de feu mais tout de même, ça devait être autre chose que les vieux balais mis à disposition des élèves. Mieux valait ne pas arriver dernier en cours de vol parfois. Même si tous les appareils étaient fonctionnels et sécurisés, ils n'étaient pas tous très performants.
Sarah déglutit resserrant ses doigts sur le manche du balai. Qu'est ce qu'elle aurait aimé avoir en sa possession un pareil objet. Un jour, elle s'achèterait un Nimbus 2001, c'était décidé. L'adolescente se fit cette promesse silencieuse avant de faire demi-tour. En marchant, elle s'assura qu'il n'était à priori pas endommagé. Les brindilles étaient bien régulières, les cales pieds étaient toujours bien fixés et aucune écharde ou brisure ne se voyait sur le manche à première vue. Une fois devant le garçon, Rafael se répéta t'elle, elle s'arrêta.
- Tu vas réussir à le porter ou tu préfères que je le porte jusqu'à la réserve ? Enfin... je suppose que tu ne comptais pas reprendre l'entrainement tout de suite.
Au fond d'elle même, elle mourrait d'envie de le garder ce balai mais elle n'était pas une voleuse. Elle allait évidement le rendre. Alors qu'elle observait de nouveau la petite inscription dorée, elle sourit en imaginant la scène. Elle, enfourchant le balai et laissant en plan le pauvre... le pauvre... Rafael c'est ça. Décidément, retenir les prénoms semblait lui poser problème. Sarah sortit de sa rêverie et ramassa son propre balai enfin du moins celui qu'elle avait pris dans la réserve destinée aux élèves.
Professeure de Sortilèges depuis Septembre 2046
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