Je me dirigeai d'un pas tranquille vers la volière, ma lettre à la main. Je gravis sans me presser les nombreuses marches qui y menaient, répétant une dernière fois dans ma tête la lettre que je destinais à mes parents. Je ne voulais pas les inquiéter, surtout mon moldu de père, qui ne connaissait rien à la magie...

Cher Papa, chère Maman,
comment allez-vous ? Moi, ça va, et même plus que bien ! La magie, c'est fantastique. Je m'intègres bien aux cours, et j'ai des résultats plutôt satisfaisants. Je me suis déjà fait quelques amis, qui me sont très chers. J'ai aussi été prise d'animosité pour une autre fille, mais c'est une autre histoire. J'ai hâte d'être aux prochaines vacances pour pouvoir vous revoir !
Bisous bisous,
Ludmilla.
PS : tu ne vas peut être pas lire ce message, maman, mais je voulais tout de même te demander ce que je pouvais faire : mes insomnies sont de retours, et encore plus virulentes qu'avant...

J'espérais qu'ils ne se feraient pas trop de mouron... En tout cas, ma mère s'en ferait sûrement si elle me connaissait assez bien pour lire le petit message, tout en bas, écrit avec du jus de citron. Et ce serait le cas, assurément. Mais j'espérais qu'elle pourrait m'aider. Tout à mes pensées, je parvins finalement dans la petite salle où nichaient les hiboux. J'en choisis un qui m'avait l'air assez robuste, et je lui attachai ma lettre à sa patte.
"Prends-en bien soin, d'accord ?" lui murmurai-je à l'oreille, avant de le laisser partir. Ce dont j'étais sûre, c'est que j'attendrais son retour avec impatience.

@Emily Baker, j'espère que ça te plaît !

Cela faisait à présent un peu plus d’un an que ma cousine avait quitté Poudlard pour son bien-être personnel, de manière assez brutale. Je ne prenais que bien trop peu souvent de ses nouvelles, et je m’en voulais énormément pour cela. Je ne savais même plus à quand remontant mon dernier hibou. Quelle mauvaise cousine je faisais. Enfin, pour ma défense, elle avait, comme Savannah, surgi dans ma vie du jour au lendemain, sans que je ne m’y attende. Nous n’avions pas eu l’occasion de passer énormément de temps ensemble, et mes relations avec ma famille étaient telles que je n’avais jamais osé l’inviter à la maison ni aller chez elle. Mais les hibou restaient un bon moyen de communication, bien que rares.

Plume en main, je m’installais en salle commune, et grattais le parchemin.

Lexie,

J’espère que tout va bien de ton côté, ou qu’en tout cas tu vas un peu mieux. Tu me manques, tu sais. Enfin, je regrette que nous n’ayons pas eu l’occasion de faire davantage connaissance, mais avec une famille comme la nôtre, rien n’est simple, ils nous l’ont assez prouvé.
Ici, on fait aller. Tout est différent à Poudlard, et me concernant...Rien ne bouge après la nouvelle-ouragan de l’an dernier. Ma vie n’a plus trop de sens, il m’arrive d’être un peu perdue entre fierté et sentiments.

Je pense bien à toi, et espère recevoir un retour de hibou des plus positifs.

Bisous,

Emily

Quelques minutes plus tard, je me trouvais en haut de la volière, emmitouflée dans ma cape bien chaude pour braver la neige. Aucun doute, l’hiver était bel et bien là. Et les hiboux aussi, prêts à remplir leur mission principale dans le monde des sorciers : envoyer notre courrier. Je n’étais pas seule, une autre Poufsouffle était là. Nous avions été alliées le temps d’une bataille d’oreillers, il y a quelques jours. Ravie de croiser un visage familier, je souris chaleureusement.

- Oh, salut ! Ludmilla, c’est ça ? Tu ne caches pas un oreiller derrière toi, j’espère ?

N’attendant pas sa réponse pour faire ce que j’avais à faire, je scrutais les alentours à la recherche d’un hibou capable de porter ma lettre jusqu’à sa destinataire. Là, un grand hibou aux plumes marrons. Malheureusement, tandis que j’attachais la lettre à la patte de l’oiseau, un autre entra en trombe dans la volière, et ne semblant pas maîtriser totalement son atterrissage, il percuta violemment mon hibou. Si ce dernier avait été un humain, il l’aurait probablement injurié et lui aurait craché au visage, tant il semblait furieux. Dans un battement d’ailes, mon hibou temporaire vola dans les plumes du second, lui donnant plusieurs coups de becs.

- Mais c’est pas possible...Ca n’arrive qu’à moi ce genre de choses. Ludmilla recule !

Les deux oiseaux avaient tout deux l’air décidés à avoir le dernier mot, enfin le dernier hululement. Je n’étais pas très rassurée, d’autant plus que toute cette agitation semblait agacer les autres hiboux, ce qui ne me rassurait pas vraiment. Bras croisés, je levais les yeux au ciel, rejoignant le centre de la pièce, pour me retrouver à la même distance des différents oiseaux.

Je regardai l'oiseau partir par la fenêtre, ma précieuse missive accrochée à sa patte. Il battait des ailes vigoureusement pour affronter le blizzard. Comme à mon habitude, je fus prise de pensées pleines de pitié.
Pourquoi est-ce qu'on ne pourrait pas inventer un sort qui enverrait nos lettres à la place de ces pauvres hiboux ? Ils n'ont rien demandé ! Ils doivent affronter de grandes distances, et des vents des fois plus durs que celui-ci, juste pour porter nos lettres à nos familles ou nos proches ! Et les leurs, de familles ? Et si un jour ils voulaient se révolter ?
Je fus tirée de mes pensées par une voix que j'avais déjà entendue autre part...

Oh, salut ! Ludmilla, c’est ça ? Tu ne caches pas un oreiller derrière toi, j’espère ?

Ah, Emily ! Une de mes coéquipières durant la grande bataille d'oreillers, il y a une dizaine de jours !

Oh, salut, Emily, je crois ? Ah, pas d'oreiller cette fois-ci ! Et pas contre toi, chère coéquipière !

Pendant que je parlais, elle s'était approchée d'un grand hibou aux plumes marrons et, tandis qu'elle s'apprêtait à lui accrocher sa lettre à la patte, un autre hibou déboucha en trombe de la fenêtre, pile sous le messager choisi par Emily. Le hibou qui avait été percuté n'avait, soit dit en passant, pas l'air très très calme... Il avait même l'air plutôt très énervé !

Mais c’est pas possible...Ca n’arrive qu’à moi ce genre de choses. Ludmilla recule ! ordonna Emily.

Couardise... ou sagesse ? Dans tous les cas, le résultat fut le même : j'obtompérai sans rechigner. Emily gagna le centre de la salle, pour être à distance égale de tous les autres hiboux qui commençaient également à sérieusement s'échauffer. Par crainte de mourir dévorée par des hiboux en colère, je la suivis.

Hum.... il se passe quoi, exactement ? demandai-je, tandis que des hiboux volaient au ras de nos têtes.

C'est lorsque la première déjection parvint sur mes pieds que je commençai à paniquer.

Beurk ! Mais il se passe quoi ? Pourquoi ils deviennent tous fous ? Ils se révoltent ? Comme je l'ai pensé tout à l'heure ?

Puis, me penchant vers un volatile, je lui demandai :

C'est parce que tu vois pas ta famille ? Du coup t'es pas content ? Tu sais, nous aussi, à Poudlard, on voit pas être famille !

Apparemment, j'étais en train de devenir complètement folle. Pour ne pas le paraître plus encore aux yeux de mon ancienne coéquipière de bataille d'oreillers, je me relevai et, avec le peu de dignité qui me restait, sortit un mouchoir afin d'essuyer mes chaussures souillées. Mais bon, pendant ce temps-là, les oiseaux en folie volaient toujours dans tous les sens, et des plumes et déjections en tout genre commençaient à pleuvoir de plus en plus fréquemment...

A priori, celle qui fut ma coéquipière le temps d’une bataille n’avait nulle intention de m’attaquer, et ça m’arrangeait plutôt pas mal. Mais nous n’avions pas le temps de bavarder, en raison de l’agitation des hiboux. Je commence à me demander si j’aurais l’occasion de discuter tranquillement avec Ludmilla, un de ces jours, ou si nous étions condamnées à ne nous rencontrer que dans des circonstances pour le moins complexes. J’ouvre alors la bouche, prête à répondre à la brunette qui semble apeurée, mais un hibou décide de se lâcher sur ses chaussures, ce qui me fait sourire. Dans d’autres circonstances, j’aurais éclaté de rire face au ridicule de la situation. Mais pour le moment, il faut trouver un moyen de calmer ces maudits piafs. C’est alors que l’une de ses questions me surprend, et je fronce les sourcils, tournant la tête dans sa direction.

- Euh...j’suis pas legilimens, j’ai aucune idée de ce à quoi t’as pensé tout à l’heure. Mais j’pense pas qu’ils se révoltent. A mon avis, vu que deux hiboux se sont rentrés dedans et se prennent le bec, les autres sont énervés par le bruit. Enfin j’en sais trop rien.

Je ne suis visiblement pas au bout de mes surprises, puisque la jeune fille est à présent penchée vers un hibou et lui parle comme à un enfant, lui demandant s’il était triste de ne pas voir sa famille, comme nous. Je hausse légèrement un sourcil. Bizarre, celle-là. Enfin, j’ai vu pire en quatre ans dans ce château. Après tout, elle a parfaitement le droit de se soucier des états d’âme des oiseaux. Ce n’est pas trop mon truc, ces choses-là. Mais il faut bien que certains s’en inquiètent, j’imagine. Pendant qu’elle se penche vers sa chaussure sale pour la nettoyer, je réfléchis, mon cerveau bouillonne. Je ne sais pas trop quoi faire, mais il faut absolument calmer ces oiseaux, que j’envoie mon hibou et que l’on quitte cet endroit dont le sol est à présent couvert de plumes de différentes couleurs.

- J’aurais pu nettoyer ta chaussure. Un petit coup de baguette, et hop. Ca t’aurait évité d’utiliser un mouchoir.

Je m’accroupis, et prends ma tête entre mes mains, coudes appuyés sur mes genoux, pour mieux me concentrer. Je récite mentalement tous les sortilèges que j’ai appris jusqu’ici, mais aucun ne semble coller. Je crois que ne pouvons qu’attendre patiemment, et éviter les coups de serres.

- Un chance qu’on n’ait pas peur des oiseaux. On serait mal barrées, sinon. J’vois que tu leur parles, tout ça. Tu t’y connais un peu en hiboux, tu saurais comment les calmer ? En plus j’crois que c’est carnivore, j’vais quand même pas m’amuser à chasser pour leur apporter à manger et les divertir...si ?

Si j’avais simplement dû faire un “accio graines”, ça aurait été plus simple. Mais si je ne me trompe pas, ces bestioles se nourrissent de rongeurs, d’insectes ou de petits oiseaux. Je n’ai donc rien de tout ça sous la main. Et quand bien même je parviendrais à trouver une fourmi ou deux, ça ne suffirait pas à les calmer. Ils risqueraient au contraire de s’entretuer.

Désolée pour le retard !

En effet, Emily semblait croire que j'étais folle. Quand je me penchais vers l'oiseau, elle haussa un sourcil. Mais bon... Peut m'importait ! Tout être vivant avait droit à du réconfort, et ces oiseaux en folie me semblaient en avoir bien besoin. Ils avaient l'air très triste. Enfin, cela, c'était ce que je pensais, jusqu'à ce que mon ancienne coéquipière m'expose sa théorie : les hiboux ne seraient pas en train de se rebeller, mais ils étaient juste en colère parce que deux d'entre eux s'étaient rentrés dedans.
Juste pour ça ?... Eh bien, ils s'énervent facilement, ces hiboux !
Si ils sont aussi susceptibles... ça va être difficile de les calmer. Semblant plongée dans ses pensées, et ne semblant pas trop faire attention à ce qu'elle disait, Emily déclara qu'elle aurait pu épargner mon mouchoir en nettoyant ma chaussure d'un coup de baguette magique.
Génial... J'ai juste l'air encore plus ridicule, maintenant !
J'aimerai bien me racheter...
Un autre oiseau me passa au-dessus de la tête.
Oui, bon, j'ai compris, faut d'abord trouver une solution...
Plusieurs sortilèges me vinrent à l'esprit, mais je ne savais en lancer qu'un seul. Ça n'allait pas beaucoup nous aider... Mais peut-être qu'Emily, elle, pourrait faire quelque chose. En effet, elle avait l'air bien plus âgée que moi. C'est à ce moment-là qu'elle évoqua mon bref dialogue avec le volatile, me demandant si je savais leur parler, et si je m'y connaissais.
Non, absolument pas...
Selon elle, ils étaient carnivores. Sûrement. Mais bon... J'en savais trop rien.

Ben... Non, j'pense pas qu'aller chasser pour eux serait la solution. De toute façon, on peut pas sortir... fis-je en désignant les oiseaux qui se donnaient des coups de bec devant la sortie.
Après, j'ai pensé à deux trois sorts qui pourraient nous aider, mais je ne sais en lancer qu'un seul. Si tu connais des sorts, on pourrait les immobiliser, ou réduire leur taille... Ou alors crier très fort, mais ça, c'est l'option qui empirera sûrement les choses... Et sinon, pour la nourriture, y'a sans doute des sortilèges pour faire apparaître des petits rongeurs, serpents, lézards, ou j'sais pas trop quoi, non ? Sinon, y'a la diversion, avec Avifors...

Ma mère m'avait souvent parlé de nombreux sortilèges, qui nous auraient été bien utiles en cette situation. Malheureusement pour moi, je n'avais que leurs noms, je ne savais pas les lancer. Petrificus Totalus, Reducto, Sonorus ou encore Crache-Limace ne me seraient donc d'aucune utilité actuellement. Seul Avifors pouvait encore marcher... Restait juste à croiser les doigts !

Décidément, Ludmilla ne manque pas de ressources. En quelques secondes, elle me débite un certain nombre de solutions, plus ou moins bonnes. Je hausse les sourcils, étonnée. Cette petite a du potentiel. Enfin, c’est ce que j’aurais dit si j’étais un vieux sorcier. Là, en ayant seulement trois ans de plus qu’elle, je ne peux pas faire comme si j’avais une expérience exceptionnelle, et des millions de duels gagnés à mon actif. Autour de nous, les oiseaux se fichent pas mal des idées exposées par la Poufsouffle, leur guéguerre n’en finit plus. Leurs hululements incessants sont en train de me donner la migraine.

- T’as bien réfléchi, à c’que j’vois. Merci en tout cas, c’est bien qu’au moins l’une de nous deux n’ait pas le cerveau en compote.

Joignant le geste à la parole, je désigne ma tête en fronçant les sourcils.J’ai un peu de mal à réfléchir lorsque j’ai mal à la tête, en revanche, je peux toujours lancer des sorts, ce que je m’apprête à expliquer à la jeune fille.

- Je...Eh, lâche-moi, toi !

D’un coup de main, j’éloigne le volatile dont les serres se sont prises dans mes cheveux. Secouant la tête, je me relève pour me retrouver au niveau de la brunette, et réagis à ses différentes propositions.

- Alors. Les voir rétrécir ne m’enchante pas vraiment, j’avoue que les voir petits et vulnérables me ferait un petit pincement au cœur. Ensuite, crier ne ferait que les énerver davantage, t’as raison. Je marque une pause pour reprendre mon souffle, et reprends mes explications. Ensuite, si je fais apparaître de petits animaux, ce qui demande une certaine maîtrise de la métamorphose, je doute qu’ils se laissent berner.

Bon, j’ai écarté toutes les pistes qui sont à mon sens inenvisageables. Il en reste donc deux. A voir ce qu’elle préfère. De toute façon, je crois que dans tous les cas, c’est moi qui devrai m’en charger, elle n’a appris aucun des deux sorts, si ma mémoire est bonne. Je passe la main dans mes cheveux pour remettre ma frange en place, avant de passer aux options que j’ai jugées bonnes et réalisables.

- Il reste donc deux solutions...je propose le maléfice du saucisson, puis la fuite, ce qui permettrait de les laisser se calmer dans leur coin pendant qu’on s’éloignera. Ou alors comme tu l’as dit, avifors. Des petits oiseaux pourraient attirer leur attention, je pense, et les détourner de leur conflit initial. On peut espérer qu’ils voudront se lier d’amitié et se calmeront. Sinon, on pourra toujours fuir.

Je croise les bras sur ma poitrine, je ne vois pas d’autres solutions que celles-ci. De toute façon, je crois que Ludmilla a exploré toutes les pistes possibles, je n’ai pas mieux à lui proposer. Elle a trouvé les idées, je suis en mesure de les mettre en pratique. Reste à savoir ce qui lui conviendra le mieux.

- T’en dis quoi ? On fuit, ou on fait diversion ?

Quand même, c'est plus pratique que Emily soit là. Parce que toute seule... Ben... Je n'aurais clairement rien pu faire ! Même si elle avait l'air de penser le contraire, étant donné qu'elle dit, en désignant sa tête pour appuyer ses propos, que son cerveau était en compote, et que j'avais apparemment bien réfléchis.
Peut-être... J'en sais rien. Tout m'est venu sur le tas...
En tout cas, c'est pas possible comme le bruit de ces oiseaux est insupportable !
Rapidement, Emily écarta un hibou dont les serres s'étaient prises dans ces cheveux, puis elle réagit à mes propositions. Sur le point des cris, nous étions du même avis, mais elle souleva un autre problème par rapport aux petits animaux, par exemple. Ce qui prouve que c'est toujours mieux pour réfléchir, à deux.
Restait donc deux solutions, que ma coéquipière rappela quelques instants après : le maléfice du saucisson, ou avifors.
Venait donc le choix crucial : fuite... ou diversion ?
Rhalalah, je DÉTESTAIS choisir ! Bon... Ne me restais plus qu'à faire amstramgram, et à demander à Emily si elle était d'accord !
Sérieusement ? Je ne vais pas faire au pif, comme ça... Non !
Bon, réflechissons...
Soucieuse, je me grattai la tête.
Prendre la fuite grâce au maléfice du saucisson semblait être une bonne alternative, mais cela marcherait-il seulement ? Et puis... Mon honneur en prendrait un sacré coup...
Et alors ? C'est important ? Tu t'apprêtes à te faire piétiner par des oiseaux, et tu penses À TON HONNEUR ??!!
Bon... La technique des oiseaux était tout aussi bien mais à mon avis, elle avait moins de chances de marcher. Restait à voir ce qu'Emily en pensait... Évitant de justesse un coup de bec, je m'approchai pour lui chuchoter à l'oreille, de peur d'exciter encore plus les oiseaux :

Je partirai plutôt sur la fuite... Je crois qu'il y a plus de chances pour que ça fonctionne... T'en penses quoi ?