Contexte

Reducio

Pendant que les lettres arrivent, les adolescents font un peu/beaucoup leurs crise, tandis que certains profs courageux essayent de calmer le moment. Certains crient de colère à cause d’une mauvaise nouvelle qu’ils ont reçu, d’autres pleurent... c’est le bazar.

Règles
Merci de TOUS lire.

Reducio

-Votre post dois faire minimum 220 mots.
-Lisez les posts précédents le votre afin décrire quelques chose un minimum en rapport avec l’histoire, interagissez. (Vous n'écrivez pas un rp solo!)
- Le but initial de ce RP était surtout de construire une histoire sur la crise d'adolescence des élèves, et de montrer leurs différentes « réactions ».
- Vous pouvez ne poster qu'une fois, comme faire plusieurs posts, soyez cependant cohérents et laissez aux gens la possibilité de jouer
- Si vous avez une question/des idées n'hésitez pas à contacter Hermione Anter et/ou Ludmilla Diamond et/ou Gianna Evans!

Si c’est une lettre qui énerve votre protégé(e), n’hésitez pas à la mettre ici et à ajouter le lien dans votre post
Hermione, Ludmilla et Gianna!

29 novembre 2045

Surtout, ai de bonnes notes et sois sage. C’est le plus important.

Père

C’était la fin de la lettre. J’en avais marre! Pourquoi, pourquoi sont-ils si froids? Si distants?
Ce matin, c’est le bazar dans la Grande salle, les élèves sont excités. Ils n’y a pourtant rien de spécial, mais bon, le bruit est fort. Et je déteste ça... je veux sortir, ma tête va exploser. Je suis très, tres loin de la porte, à l’autre extrémité de la table de Serdaigle, près de celle des profs. Je me lève, mais la salle pleine est dure à traverser. Je me fait bousculer plusieurs fois, je tombe aussi. Au quart de la distance qui me séparait de la porte, j'abandonne. Il va falloir attendre.
Je me fais bousculer encore une fois. Je pousse un garçon dans ma chute et m'excuse en me relevant:
Désolée, je me suis fait poussée.
Il m'ignore, grogne et repart.
Je veux m’assoir, mais il n’y a plus de place. Les élèves se sont lever a peu près tous en même temps, il y a plus de monde que d’habitude. Je vois des professeurs gronder des élèves, qui s’en fichent et regardent ailleurs.
Un grand me pousse, je lui jette un très poli:
Tu ne peux pas faire attention? Ah, non, suis-je bête, pour ça il faut réfléchir, et pour réfléchir il faut un cerveau. Que tu n’as pas.
Et je me décale en levant les yeux au ciel.
@Gianna Evans, @Ludmilla Diamond et tous ce qui veulent!

Poudlard...
Scolarité...
Interrompre.....
Poudlard....
Interrompre....
Poudlard ?
J'étais trop choquée pour aligner deux pensées correctes. Elle... Pouvait vraiment faire ÇA ? Non ! tout, mais pas ça ! C'était injuste !
Pourquoi ?
POURQUOI ?
De plus en plus furieuse à mesure que mon esprit prenait conscience de l'ampleur de la chose, je serrai les poings.
Uniquement concentrée sur ce problème épineux, je passai comme une furie entre les élèves, en bousculant la plupart, mais repartant sans m'excuser.
Elle n'avais pas le droit de faire ça ! Poudlard, maintenant que j'y étais, j'y restais. Ce qu'elle voulait faire, c'était... répugnant. C'était comme donner le jouet de ses rêves à un gosse, puis le lui reprendre.
Est-ce que c'était au moins autorisé par la loi ? Ou par le règlement de Poudlard ? Retirer son enfant parce qu'il ne dort pas...
En plus, ce n'est pas moi qui choisit ! Si je pouvais dormir, elle peut bien comprendre que je le ferais, non ?
Non.
Les parents ne comprennent jamais rien, de toute façon.
Je parie qu'ils n'ont même pas pris au sérieux mon histoire de harcèlement, en primaire...
Un goût amer me flottait dans la bouche.
Les larmes aux yeux, je regardai cette salle immense qui faisait partie de ce château que j'aimais tant.
Je la détestait. Pour ce qu'elle voulait faire, je la détestait.
C'est pas juste...
C'EST PAS JUSTE !!

C'est pas juste !!!

Gianna marchait vite au travers de poudlard pour finalement entrer dans la Grande Salle avec à la main, la lettre de ses parents. Elle longeait les grandes tables jusqu'à se trouver une place.
Gianna posait la lettre sur la table ainsi que le parchemin et le stylo qu'elle avait emmenée pour répondre à leur lettres.

Dans la Grande Salle, un brouhaha monstre se faisait entendre. Gianna lisait et relisait sans cesse la lettre de ses parents. Elle n'en revenait pas qu'ils veuillent l'interdire de s'inscrire dans la chorale. Elle pourrait très bien tout gérer !
Elle se faisait mentalement un planning. Elle pourrait faire ses devoirs tous les soirs, elle assisterais aux entrainements de cheerleading le Mercredi après-midi et la chorale... bah elle ne connaissais même pas les horaires. Elle passerait regarder les horaires en allant en métamorphose dans la semaine.

Gianna tournait la tête dans tous les sens pour voir que la Grande Salle était peuplée d'élèves et de professeurs. Les élèves lisaient, répondaient aux lettres de leurs familles, tandis que les professeurs veillaient au calme de la Grande Salle en gérant quelques crise d'ado.

C'est pas juste !!!

Gianna tournait la tête dans la direction de la voix qu'elle avait entendue. Il s'agissait d'une Poufsouffle. Une brune aux cheveux longs. Gianna l'observait quelques temps avant de lui adresser la parole :

- Euh... Salut, ça va ?

Gianna avait déjà croisée cette fille plusieurs fois a détour d'un couloir, mais elle ne la connaissait pas plus que ça.

—————————————————————

_{- Gneugneugneu tu ne te comporte pas tel une jeune fille digne de ce nom, je ne veux plus entendre parler de ça, c’est qu’une phase~} Tsss… Qu’il aille voir ailleurs si j’y suis lui !



@Hermione Anter
@Gianna Evans
@Ludmilla Diamond

Voilà

Depuis hier, Stella avait du mal à respirer. Non qu'elle y prête grande attention, mais son cerveau n'était plus en état de réfléchir. Il y avait comme.....une déconnexion. Des mots tournaient en boucle dans son esprit. Ils la ravageaient et sa protection aussi.

Lydia....
Crise d'hypoglycémie....
Sévère....
Post-scriptum......

Arrivée à ce stade, une colère monstre se lançait dans l'esprit de Stella. Comment avaient-ils osé ? Le lui annoncer dans.....le post-scriptum ? Sa Lydia méritait mieux que ça ! La respiration saccadée, l'Aiglonne entra dans la Grande Salle. Le bruit, la chaleur, l'excitation et la colère faillirent la renverser, telle une vague gigantesque. Mais elle entra tout de même. Aussitôt, un élève de Gryffondor la percuta violemment, lui coupant le souffle. Stella se redressa et.....il lui sembla qu'elle se faisait engloutir par une marée d'élève. Il la percutèrent tous en même temps. Le ventre, les bras, la tête. Rien n'y échappa. Dans ce déluge de coups, un cri monta dans sa gorge. A l'aide ! Aussitôt, une main attrapa la sienne et la tira de cette mêlée. Enfin, Stella put respirer. Elle releva la tête pour remercier son sauveur, quand elle remarqua que.....ce n'était pas un sauveur mais une sauveuse ! Et c'était aussi Hermione Anter, une Serdaigle avec qui la jeune Ruewen s'entendait très bien depuis qu'Hermione l'avait aidé dans une crise de claustrophobie.

- Merci Hermione ! Dis-donc, on dirait que me sauver devient une habitude chez toi !

A ce moment, elle reçut un coud dans les côtes. C'était trop. Stella hurla.

- EH ! NON MAIS CA VA PAS ?

Oups, qu'allait penser son amie ?

@Hermione Anter
@Gianna Evans
@Ludmilla Diamond, je m'incruste !

Après cet accident avec le garçon, je m’arête deux minutes pour souffler. Un grand cri survola les autres:
C'est pas juste !!!
Une réponse ne se dit pas attendre, une fille au cheveux châtains répondis:
Euh... Salut, ça va ?
Je suis pas la seule à être de mauvaise humeur...
Quand on cri comme ça, en général, on va mal! Qui a-t-il? A la jeune fille de Serpentard, je repondis avec une ironie sèche. Par contre, je m’inquiétait un peu pour l’autre, par politesse et par compréhension.
Une autre voix se démarqua:
Tsss… Qu’il aille voir ailleurs si j’y suis lui !
Qui ça? Un problème?
Décidément, le pied gauche a été utilisé pour ce lever ce matin!
Quand soudain j’aperçu quelqu’un en dessous de la marée humaine.
Attendez, en dessous?!?
Ni une ni deux, j’aide la personne à ce relever: Stella Ruewen. Comme le dis la jeune fille, la deuxième fois qu’elle l’a sauvait.
Ça devient une habitude de t’attirer des ennuis!
Je réponds du tac au tac.
Un coude. Dans les côtes de Stella. Elle hurle. S’en ai trop. J’explose!
J’attrape le poignet de la personne en question:
Ça va pas! Tu pourrais au moins t’excuser! Non mais sérieux!
Je continue, plus à l’adresse de Stella:
Et qu’avez-vous tous? Vous criez, vous pousser, vous sembler énervé... et j’en passe! Que quelques personnes soit énervée, c’est normal, mais toute l’ecole, s’en ai trop!
Je sais bien que je suis dans le tas. Mais je n’ai frappé personne, et jusqu'à maintenant pas crier. Ça m'énerve. Un filtre rouge de colère colore ma vision. J’en ai ras le bol!!!

La situation s'envenimait autour de moi.
À croire que tout le monde était comme moi, et vivait une journée horrible...
Mais je autres, je m'en fichais. Aujourd'hui, j'avais décidé d'être égoïste. Parce que mes parents s'étaient apparemment ligués contre moi. Si je n'arrivais pas à dormir, je... je... Mais ce n'était même pas de ma faute !

Euh... Salut, ça va ?

Non. Ça va pas.
Je ne tournai même pas la tête vers la brune qui venait de parler.
J'en avais marre. Les mots tournaient dans ma tête. En boucle. Inlassablement. Il me fallait une solution.
J'avais mal à la tête, le monde tournait autour de moi...

Non. Ça va pas, fis-je, la gorge nouée.

Des gens criaient autour de moi. S'énervaient.
"Qu'il aille voir ailleurs, si j'y suis !" cria une fille.
"A l'aide !"
"Mais ça va pas ?!"
"Tu pourrais t'excuser !"
"Vous semblez énervés..."
C'est comme si une machine venait de se mettre en marche.
Les voix s'élevaient. Les mouvements se faisaient plus brusques.
La tension se faisait sentir dans l'air. L'atmosphère était lourde, lourde, lourde... L'ambiance était pensante, le tout pesait sous mes épaules.
J'étais en colère contre tout le monde. Puis...
Non. Ce sont les seuls qui peuvent me comprendre. J'ai l'impression qu'eux seuls vivent le même enfer que moi. Les autres élèves. Et tous ça, c'est la faute des parents.
À moins que seuls les miens soient comme ça ? Les autres sont... sympas ?
Alors pourquoi seuls les miens seraient si injustes ?
Une larme perla au coin de mon oeil.

J'EN AI MARRE ! hurlai-je. Du plus fort que je le pouvais. Comme si ça pouvait me soulager. Comme si ça pouvait régler les choses.

Essoufflée, Stella reprit son souffle. Elle redressa la tête et sourit à l'adresse de son amie.

- Ça devient une habitude de t’attirer des ennuis !

L'Aiglonne sourit, un peu mal à l'aise. Décidément ! Sans Hermione elle n'aurait jamais pu survivre à Poudlard ! Les Toilettes et la crise de claustrophobie, et maintenant le sauvetage de la Grande Salle !
Ouille, un coup dans les côtes ! Le cri. Quelques têtes qui se tournent vers elle. Puis Hermione. Son amie attrapa le poignet du responsable des côtes douloureuses de Stella avant de se tourner vers celle-ci.

- Et qu’avez-vous tous ? Vous criez, vous pousser, vous sembler énervé... Et j’en passe ! Que quelques personnes soit énervée, c’est normal, mais toute l’école, c’en ai trop!

Aïe. Stella vit nettement le regard de son amie s'assombrir. Elle s'empressa d'attraper son bras et de les éloigner toute les deux de la mêlée. Sans le faire exprès, Stella percuta une Poufsouffle. Au même moment, un cri sortit de sa bouche.

- J'EN AI MARRE !

Abasourdie, Stella relâcha le bras d'Hermione et posa doucement une main sur l'épaule de la Poufsouffle.

- Qu'est-ce qui se passe, je peux t'aider ?

Au même moment, la brune aperçut une Serpentard blonde qui était face à la Poufsouffle et qui lui avait visiblement posé une question et attendait elle aussi une réponse. Les quatre filles peinaient à s'entendre parmi le chaos. Non loin d'elles, une Gryffonne lisait une lettre en marmonnant entre ses dents. Stella alla la chercher et l'écarta juste à temps. Un garçon costaud venait de se laisser tomber sur l'endroit exact où se tenait la Gryffonne un peu plus tôt. La Ruewen amena la Gryffonne près de l'endroit où se tenait toujours Hermione, la Poufsouffle et la Serpentard.

- Bon, les filles. Déjà, je vous propose qu'on se dise toute notre prénom. Pour faciliter les choses. Moi c'est Stella Ruewen. Et vous ?

Je frémissais de fureur.
Rien n'était juste, dans ce monde. La vie était injuste, les gens étaient injustes, ces mots étaient injustes, mes parents - non, pardon LES parents - étaient injustes.
Je n'avais qu'un mot en tête : Pourquoi ?
Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi, POURQUOI ???!
C'est même pas ma faute, en plus...

Après mon "cri du coeur", une Serdaigle me saisit par le bras pour me demander ce qu'il se passait. Elle s'étonnait que tout Poudlard soit en colère, la pauvre.
BEN T'AS QU'À DEMANDER À NOS PARENTS, POURQUOI ON EST EN COLÈRE !
J'écumais de rage. J'aurais pu jurer que de l'extérieur, j'avais l'air d'un chien enragé. La bave aux lèvres, donc, je regardai la même Serdaigle rassembler tout un petit monde autour de nous, puis poser des questions de façon très calme et posée.
Elle m'énerve.
Je pris la parole très brusquement, d'une voix hachée qui traduisait mes sentiments mieux que je ne pourrais le faire en parlant.

J'ai pas le temps pour la psychologie positive, là, tu vois. Faut que j'aille me plaindre à Miss Loewy, et demander à la mairie de ma faire émanciper pour cause de parents violents, égoïstes, et SANS AUCUN SOUCI DU BONHEUR DE LEUR PROPRE FILLE, CES INGRATS !

La colère me faisait dire n'importe quoi. J'espérais n'avoir plus à croiser aucune de ces personnes, parce que mon ego ne le supporterait pas.