- "Si certains veulent finir leur repas ils le peuvent. Sinon le mieux est de retourner en salle commune."

Sur ces mots, un étrange calme s'installa sur la table des Gryffondor. Manger. Alors que la mort avait frappé aux portes de la grande salle et que leurs professeurs ne donnaient plus signe de leur présence. La jeune Wright osa relever les yeux de son assiette pour les porter sur sa préfète. Elle ne semblait pas plus enthousiaste que ça à l'idée de rester ici. Qui l'aurait été ?

Comme Oxy, les autres ne semblaient plus porter un quelconque intérêt à ce qui avait commencé comme un repas agréable. Le peu de couverts encore en main se posèrent dans un léger bruit de vaisselle entrechoquée. Oxy se leva doucement. Une fourchette dans une main qu'elle ne parvenait pas à ouvrir et sa baguette dans l'autre.
Elle se tourna pour la première fois depuis les premiers cris et ne pu rien voir d'autre que le haut des grandes portes et une animation peu naturelle dans la salle.

"Il..."

Sa gorge nouée ne laissa passer qu'un étrange grognement. Elle essaya de nouveau, s'adressant à Ennis.

"Il faut qu'on passe par là ?"

Là signifiant le lieu du drame. Le lieu qu'elle ne voulait pas voir. Le lieux qui ne devait pas exister.

"Je veux dire, tu ne connais pas un autre passage ?"

Elle était préfète, elle devait forcément connaître un passage secret, une autre porte, n'importe quoi qui ne l'obligerait pas à passer à côté de... ça.

Table de Poufsouffle	P R
Table de Gryffondor 11 - OW - LG - EOB - BH - 1 12 - MV - HJ - SR - PE - KB	O F E S S E U
Mur	R S

Les visages autour d'elle, pâles pour la plupart, exprimaient la peur et l'inquiétude. A ses côtés elle voit sa coéquipière chercher quelqu'un du regard sans pour autant bouger. Plusieurs expriment leur désir de remonter sans tarder jusqu'à leur salle commune. Les autres sont muets. Seule Oxy formule l'angoisse de passer près du corps sans vie de la sorcière asiatique. Un autre passage? Malheureusement non, elle n'en connaît pas. Et il n'y en a pas vraiment.

Aux tables voisines, les élèves quittent la salle surveillées par les préfets. Et à la leur, le mouvement se crée vers la sortie, surveillé par Amaryllis qui glisse quelques mots à George Miller, un des préfets des années précédentes. Il avait préféré laisser son poste pour se concentrer sur sa sixième année après une année de BUSE un peu compliqué en terme de résultats. C'est ce qu'il leur avait expliqué à la rentrée. D'ailleurs le presque adulte vient vers elle, Dom' en profite pour s'avancer aussi. L'ancien préfet vient la prévenir que tout a été mis en œuvre pour que les élèves quittent la Grande Salle sans que rien ne puisse les choquer visuellement:

- "Tu as entendu Oxy? Les autres? On peut remonter, il n'y a rien à craindre." Elle laisse l'ensemble de ses camarades se lever et quitter la table avant de se lever. George lui fait un sourire-grimace et part avec les premiers. L'irlandaise fermera la marche. Une fois debout elle sent la main de son frère presser son épaule. Son soutien silencieux est appréciable. Les bancs vidés ils sortent silencieusement de la pièce. Aussi vide que le bouchon crée par le mouvement de l'ensemble des apprentis sorciers le permet. Y aurait-il une année calme à Poudlard un jour?

RP terminé pour l'ensemble des participants. Merci à vous!

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Luca était heureux de voir qu'il avait encore des points communs avec la fille qu'il portait dans son cœur. Chacun de ces points communs semblait le rapprocher d'Alaska, son espoir continuait de croître malgré le fait que les chances étaient très faibles pour lui, pourtant, il ne lâcherait pas l'affaire si facilement. Il en avait parlé avec sa tante, Isadora, le jeune garçon ferait tout pour attirer l'attention de la jeune fille, et ne plus être un simple ami. Ce n'est pas ce Serdaigle qui allait se mettre entre lui et l'Écossaise, il suffisait d'être plus intéressant que lui.

Deux Gryffondor discutaient non loin des serpents qui n'étaient pas à leur table aujourd'hui, elles parlaient d'un tableau qui aurait été volé en salle de sortilège, car cette dernière n'avait pas été correctement fermée. Luca pouvait voir dans les yeux de sa camarade, qu'elle portait une attention toute particulière aux paroles de la Rouge et Or. L'Anglais ne pouvait pas manquer cette occasion, il pouvait faire d'une pierre deux coups, montrer à celle qu'il désire, qu'elle ne s'ennuierait pas avec lui, et mener son enquête sur cette histoire qui avait piqué sa curiosité. Luca se tournait vers la jeune fille, puis lui donnait un léger coup sur son pied à l'aide du sien, pour attirait son attention.

« Tu as entendu, non ? Ca te dit qu'on mène l'enquête ? On avait fait une bonne équipe quand on avait remis le trophée à sa place. Je te propose qu'on commence à aller dans la salle de sortilège voir si on peut trouver notre premier indice. Il faudra qu'on soit à l'écoute des autres élèves, ils en diront peut-être plus sur cette histoire. Qu'est-ce que t'en dis ? » murmurait-il prêt à partir à la quête d'indices.

Décortiquer le crustacé, quel mécanisme tordu. Je jetai un regard sur mes voisins, pour reproduire l'ondulation de la pince dans la crevette. Le front plissé devant la difficulté, je faillis projeter le bout de chair de crustacé sur Théo, dans le vague de mon geste. Le morceau diabolique enfin fermement coincé entre les dents de ma fourchette dans ma bouche, je croquai dedans, m'efforçant de mâcher ce corps étranger un peu pâteux.

En écoutant les paroles de mon voisin, je ne pus retenir une mine de dégoût : est-ce que ces crevettes étaient un piège d'avril ? L'attention d'un farceur averti en valait deux, aussi fixais-je avec méfiance les deux petits animaux roses encore dans mon assiette. Bien sûr, mon expression écoeurée n'avait pas échappé à mon camarade, qui me la fit remarquer.

Pouvant difficilement cacher mon peu d'affinité avec cette espèce de mini-monstres marins au corps tordu, je crachai enfin le morceau concernant ma plaisanterie, pointant les deux autres crevettes de mon assiette : "Je préfère les cotillons, si tu vois ce que je veux dire…" Haussant le sourcil d'un air entendu, je mesurai en un clin d'oeil le risque de recevoir un verre d'eau pour arroser le poisson de mon dos et se venger de ma blague du matin et me préparais à esquiver le cas échéant. M'attelant au décorticage du prochain membre de cette armée rose qui avait envahi la table des Rouges, les yeux toujours fixés sur le dangereux spécimen, je poursuivis : "Un truc élastique comme ça… pas idéal pour une blague !" Un sur cinq étoiles de mer sur une échelle Tramontanoblague, j'aurais dit.

Au fond de moi, je me rendais bien compte que je prenais les crevettes avec plus de pincettes que mes voisins. Mais au moins, je ne risquais pas d'avaler une coque et de devenir rouge écrevisse en m'étouffant, moi ! J'avais toujours été une catastrophe à la pêche de poissons des fêtes de Pré-au-Lard, j'étais vraiment prudent vis-à-vis des poissons depuis petit (ou peut-être pas très adroit aussi, mais cela, je n'étais pas prêt de me l'avouer, tout concentré que j'étais sur les horreurs couleur Ombrage). « Cambridge est loin de la mer. On ne mange pas de poisson là-bas. Chez toi on en mange ? »

Alors que la crevette faisait encore de la résistance - et que le risque de projection de crevette n'était pas écarté -, je sentis de nouveaux relents d'odeur poissonneuse dans la pièce, et vis du rose Ombrage arriver, encore. Je plissai le nez et pris rapidement mon verre pour noyer dans de grandes gorgées d'eau le goût horrible qui remplissait la Grande Salle. Pourvu que les Serpentard n'aient pas cette odeur de poissons du lac dans leur salle commune. Quelle ho-rreur ! Le verre relâché, mes doigts étaient tendus, prêts à s'accrocher aux rochers au chocolat de mon petit paquet au-dessus de ma besace ouverte à mes pieds comme aux derniers points de repère solides dans cet océan de sensations désagréables.

Mais soudain, mes narines furent titillées par un parfum bien connu : du chocolat. Je m'approchai un peu du plat installé devant nous pour établir l'origine de l'odeur. L'odeur du chocolat venait bien de l'animal rose Ombrage disposé devant nous, j'en mettrais toute l'armée des crevettes à couper. Retrouvant un instant mon air rieur, le nez toujours pincé par l'odeur, j'articulai : "Le poisson a avalé une chocogrenouille ou quoi ? On dirait qu'il sent le chocolat !". Rrrrrr... poisson croqueur de chocolat. Quel sacrilège et quel gâchis.

Décapitant la tête de ma troisième crevette après avoir finalement fini par manger la deuxième et coupant ainsi la tête à tout préjugé sur l'impatience des Gryffondor -je tiendrai et finirai mes trois crevettes-, je la décortiquai avec difficulté, évitant encore une fois de justesse de projeter la chair élastique sur mon camarade. Une fois la crevette et un verre d'eau pour tenter d'effacer le goût indéfinissable avalés, je retrouvai le regard de mon voisin et l'interrogeai, d'un ton qui retrouvait sa malice et son amusement : "Tu as fait d'autres blagues intéressantes aujourd'hui ?" Mon visage reprenait doucement ses couleurs.

Jacob n'avait pas vraiment l'air d'être un fan de décorticage de crevettes vu le morceau qu'il avait failli recevoir et le manque d'agilité pour manier l'animal marin. C'est sûr que le comportement des cotillons étaient plus simples à comprendre et plus sympathiques à utiliser pour piéger ses amis. A part peut-être créer une armée de crevettes et la lancer sur ses camarades de dortoir ce soir... Une idée à envisager mais ce n'était pas réellement pratique de laisser des crevettes dans ses poches pendant toute une journée de printemps. Ses voisins de classe n'allaient pas forcément apprécier les prochaines heures à vivre avec Théo.

Le jeune Williams ne connaissait pas encore le grand Amour avec les produits marins. Il n'était pas très courageux lorsqu'il fallait goûter des aliments qu'il n'avait jamais touché. Pourtant, il se doutait bien que ça allait être bon, il est à Poudlard et ici, la cuisine est exceptionnelle et déroutante ! Lorsque Jacob lui parla de Cambridge, il en déduit qu'il habitait dans cette ville où il n'y connaissait absolument pas la position géographique.

"- Je ne suis pas sûr que les poissons de la Tamise soit si exquis... Mais non à Londres, le poisson est à mon avis pas si réputé que cela.

Théo ne regardait pas Jacob lorsqu'il parlait mais plus l'eau qui tanguait dès que quelqu'un s'asseyait à la table. Il avait d'ailleurs à peine remarquer le nouveau plat qui venait d'apparaitre devant ses yeux. Vu la tête de son voisin, les elfes avaient eu une nouvelle idée pour piéger les élèves du château. Son camarade lui parla de poisson au chocolat... Impossible ! Comment auraient-ils pu détruire le meilleur aliment de la Terre entière ? C'est un sacrilège ! Il osait à peine s'approcher du poisson mais il devait se rendre à l'évidence lorsqu'il le sentit... C'était bel et bien du poisson au chocolat...

- Oh mon Dieu... Mais qu'est-ce qui est passé dans la tête des elfes de cuisine ce matin ? Ça a pas l'air super... Mais c'est original ! C'est donc pour ça que je te le laisse avec grand plaisir ! Mais non je garde toutes mes cartes farces pour cet après-midi où je serais plus actif. Hâte de trouver des cobayes ! Mais toi, tu m'as l'air d'en avoir déjà faites et plus d'une... Je me trompe ? "

Dit avec un sourire taquin en repoussant le plat aux odeurs de chocolat vers Jacob. Théo s'essuya bien la bouche pour ne pas retrouver des résidus du repas cet après-midi ou pendant la chocogrenouille de la collation de l'après-midi.


@Jacob Tramontane

Goran était arrivé en premier dans la grande salle ce matin pour le petit déjeuner. Il avait passé une nuit abominable et s'était levé dès que c'était l'heure du petit déjeuner. Il s'assit à la table des Gryffondor et commença à manger en silence son bol de céréales et sa tartine. Peu à peu les élèves entraient avec des mines de déterrés, mais Goran pensa plutôt au rêve qu'il avait fait. Il n'avait pas trop compris pourquoi on avait séparé les premières années Né-Moldues mais il sentait que ce n'était pas bon et il en avait fait des cauchemars toute la nuit. Et si sa mère et son oncle étaient en danger ? Et Lyra ? Et Jordan aussi ? Il prenait peu à peu conscience que beaucoup de ses proches étaient éventuellement en danger.

Alastair entra et vint s'assoir à coté de lui. Les jumeaux étaient tellement proches l'un de l'autre qu'Alastair eu seulement besoin de se remémorer les évènements récents (la répartition) pour comprendre ce qui tracassait Goran.

- Goran, regardes moi dans les yeux... Goran s'exécuta. Goran, notre famille et nos amis ne sont probablement pas en danger ne t'en fait pas. Si tu veux tu n'auras qu'à demander à Jacob ce qu'il se passe, comme ça tu saura que ce n'est rien.

Goran n'avait pas le cœur à parler. Il se forçat à sourire puis acquiesça et remonta à la salle commune, laissant son frère seul sur le banc.

Le poisson au chocolat ne semblait pas nager dans l'enthousiasme des foules. Je pris trois grosses cuillerées, plissai un peu mon nez pour avaler l'entrelacs sucré-salé étranger. 100 points sur 100 originalité en effet. Mais très exceptionnellement, l'originalité se révélait ne peut-être pas être ma tasse de thé et je noyais encore une fois le goût du plat dans l'eau, en buvant tout le reste de mon verre d'une série de gorgées motivées comme jamais par l'idée de quitter cette saveur quart-chocolatée non identifiée.

Je préférai ensuite porter doucement le plat vers les bras d'un camarade plus loin dont l'odorat n'avait sans doute pas encore été piqué par l'étrange singularité du fondant rosé aux franges chocolatées. Pas tout à fait à mon goût en l'état. Une grimace sur la face, je fis un clin d'oeil à un camarade de grimace un peu plus loin qui semblait ne pas savourer pleinement la combinaison déséquilibrée non plus.

Je reportai rapidement mon regard sur Théo : "Sans audace, pas de place pour les surprises classes... Mais tu as eu raison de passer ton tour cette fois. Ce choix-là ne valait pas le détour." Le couperet de mon avis était tombé avec la douceur d'un couteau pointu sur le menu d'ici, ayant mâché autant mes mots que les gorgées d'eau avalées à toute volée pour me débarrasser le goût à rejeter.

Je me tournais un peu pour prendre une grande bouffée d'air avant de me lancer dans la liste des plaisanteries, espérant m'épargner le parfum poissonneux qui empuantissait la pièce, peine perdue, bien entendu. Le regard malicieux, j'étais parti : "Alors alors... j'ai glissé quelques plumes à chatouille automatique dans des lits du dortoir. Puis il y a eu l'étape cotillons, dont nous parlions."

J'attendis un instant pour faire monter l'attention : "J'ai mis le chapeau anti-gravité sur la tête de Miller (1)." Lui qui monopolisait les douches du dortoir et passait tant de temps devant le miroir, un sourire ne put qu'éclairer mon visage à la pensée de le voir un peu embêté par une coupe digne des plus belles antennes de radio moldues. Pensée d'autant plus amusante quand on connaissait les habitudes hurlantes de l'ancien préfet qui surveillait, râlait, surveillait, râlait, criait. Et n'avait jamais un mot plus satisfait que l'autre.

"J'ai récupéré une collection de tasses à thé plus mordeuses qu'un hibou champion des pincements. Et pense bien inviter les cam'rades à une p'tite soirée chocolat chaud... dans ces tasses." Voilà ce qu'on appelait vraiment, "être sa tasse de thé". Plus qu'à espérer que les Gryffondor n'anticipent pas sur le cours de cafédomancie et ne lisent pas dans la tasse de chocolat chaud l'avenir amusant qu'elle leur réservait. Anticipée, la plaisanterie n'aurait pas plus d'intérêt d'un chocolat chaud glacé ou privé de chocolat.

"Ne t'inquiète pas, je te réserve encore des plaisanteries, à farceur averti, farceur averti et demi." Jacob cligna de l'oeil en direction de Théo. "Si tu as besoin de matériel de Zonko à l'avenir pour faire rire, je pourrai aller l'acheter." Car l'accès à Pré-au-Lard était un avantage des troisième année, et la boutique réputée des Weasley du Chemin de Traverse était moins accessibles au cours d'année et nécessitait d'anticiper pendant l'été.

Bien entendu, je n'avais pas dit la moitié du menu prévu de mes farces. Parce que certaines n'étaient pas encore imaginées. *En avril, ne te découvre pas d'un fil.* Une plaisanterie avec des fils ne serait pas peu drôle aussi. Parce que d'autres le concernaient, aussi. Exit ainsi de ce qui avait été dit les savons sauteurs que Théo trouverait dans les douches comme tous les autres ce soir. Top secret plaisanterie.

Je vis enfin le fromage et les fruits arriver derrière Théo : je n'avais plus un appétit d'oiseau avec les efforts physiques fournis de ci de là. Alors je ne comptais cette fois pas que picorer quelques grains de raisin ou dessiner un J en forme de vague et un T en forme de plongeoir dans son assiette avec. Pas plus qu'un V, ma lettre préférée en forme d'oiseau en vol et de sourire, ou de coche validant une liste mentale de plaisanteries. Je comptais bien les croquer, ces grains de raisin. A condition de réussir à attirer un plat vers ce coin de table.

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(1) il n'est pas préfet in-RP de Gryffondor à cette date (Ennis et Amaryllis le sont - mais il l'était l'année passée, c'est-à-dire pendant la 2ème année de Jacob)

C'était une nouvelle journée fraîche. Quelques semaines auparavant, Judy avait été retrouvée en train de pleurer par Goran Willow. Il avait tenté et réussi à la faire se sentir mieux. Il a recommandé de chouette sa sœur en fuite, et devinez quoi? C'est exactement ce que Judy a fait. Et elle a eu un hibou - d'Irlande! De sa sœur!

Judy n'a jamais eu la chance d'en parler à Goran, mais aujourd'hui elle le ferait. Au petit déjeuner, elle mangea un morceau de pain grillé, puis se leva et se dirigea vers la table de Gryffondor. Elle fit un signe à Goran avec un immense sourire.

"Goran! Hé! Excusez-moi-

Elle a ajouté, à la personne à côté de Goran pour qu'elle puisse s'asseoir. Elle sortit la lettre de sa sœur et la tendit à Goran pour qu'elle la lise.



@Goran Willow

"J'ai suivi votre conseil! Et regardez! Elle est en IRLANDE! Je pense qu'elle reste avec ma tante - mais je suis tellement jalouse, l'Irlande est mes vacances de rêve ... mais bon, regarde le timbre-poste qu'elle a envoyé!
"

Elle sourit une fois de plus pour montrer son enthousiasme sur le sujet. Elle espérait qu'elle n'aurait pas d'ennuis d'être à cette table, mais elle a ensuite réalisé qu'elle s'en fichait.

"Oh, et bonjour à vous." Elle a ajouté, presque après réflexion.

Goran encore à moitié endormi entrât dans la Grande Salle. Il était aux alentours de 9 heure et demi mais la salle était encore pleine des lève-tard du samedi. Il s'avança vers la table des Gryffondor où il s'assit. Distrait, il attrapa un bol rempli de céréales et commença à manger.
Il était perdu dans ses pensées lorsqu'il se rendit compte que quelqu'un lui parlait.
Surpris il leva les yeux qui se posèrent, non pas sur un élève de Gryffondor, mais sur Judy Stars, une fille de Serdaigle dont il avait fait la connaissance quelques semaines au par avant.
Il la regarda et lui sourit lorsqu'elle lui dit :

-Goran! Hé! Excusez-moi

*Judy ? ça fait un bout de temps qu'on ne s'est plus croisés... Je pensais qu'elle m'avait oublié...*

Son sourire s'élargit encore plus et il répondit :

- Tiens, salut Judy ! Comment ça va ce matin ?

La jeune fille s'assit en face de lui et reprit :

- J'ai suivi ton conseil! Et regarde! Elle est en IRLANDE! Je pense qu'elle reste avec ma tante - mais je suis tellement jalouse, l'Irlande c'est mes vacances de rêve ... mais bon, regarde le timbre-poste qu'elle a envoyé!

Au début, Goran ne comprit pas de quoi elle voulait parler. Il fouilla dans sa mémoire et se rappela que la jeune fille voulait contacter sa sœur. Heureux qu'elle vienne lui parler et satisfait d'avoir pu l'aider, il regarda volontiers le timbre, un magnifique timbre provenant d'Irlande.
Ah l'Irlande ! Ca ne pouvais pas être aussi beau que sa belle Ecosse, mais Goran pensa néanmoins qu'il y avait de fortes chances pour que ce soit le deuxième plus bel endroit des îles britanniques.

- Tu sais Judy, ça me fait très plaisir de voir que tu vas mieux, et puis ta soeur est en Irlande, la deuxième plus belle région des îles britanniques. Evidemment ça ne vaut pas l'Ecosse, mais quand même.

Il lui sourit avec une lueur d'espièglerie dans le regard.

@Judy Stars