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24 avr. 2021, 08:06
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Le regard d'Elina se reporta sur la retransmission. Elle n'aimait pas ce qu'elle voyait. Certes, la technique et la magie donc chacun usait était fascinante, mais c'était l'idée que quatre de ses élèves se trouvent au coeur de cette mêlée qu'elle détestait. Lorsqu'elle vit la dernière image, elle ressenti un frisson glacé courir le long de sa colonne vertébrale. Elle n'avait pas de doute quant au sort de la jeune fille. Personne ne pouvait plus rien pour elle. Mais si les morts restaient tels quels, cela voulait aussi dire que les silhouettes transformées en pierre n'avait pas subit un sort aussi définitif. Le Dominion avait toutefois estimé qu'ils ne faisait plus partie de la compétition. Parce qu'ils avaient été vaincus par un autre sorcier? Parce qu'ils avaient perdu connaissance? Difficile à dire. Mais ils étaient peut-être plus en sécurité que les concurrents encore en lice. Après tout, même la malédiction de la Gorgonne pouvait être rompue. Peut-être Elina devrait elle se replonger dans les archives qui relataient ces cas...

Elle fut tiré de ses pensées par les paroles de Kristen à ses côtés. Elle se garda de commenter "l'extrême discrétion des Wojkowick". Elle savait ce qu'il en était, mais savait également la directrice assez futée pour flairer le fait qu'elle en sache plus qu'elle ne voulait en dire si elle s'y risquait. La dernière phrase qu'elle lui adressa l'interpela. Elle sous-entendait que Kristen en savait elle aussi plus qu'elle ne voulait en dire concernant la disparition des McKinney. Certes, Elina avait pu constater le "changement d'état" inattendu de l'ancien ministre de la Magie qui coïncidait étonnamment avec la chute des McKinney. Elle avait aussi eu vent du fait que l'état du sorcier avait été provoqué par Opale McKinney lorsqu'Ursula Parkinson était venue remettre Dallan Blackwave à Poudlard. Mais ce qu'il s'était passé entre ce jour-là et celui de la disparition des McKinney, elle ne le savait pas. Comment Kristen s'y était-elle prise? Voilà une question dont elle aurait aimé avoir la réponse. Elle assista en silence à la prise de parole de Kristen, tiquant brièvement à la mention des dindes de noël qui ne devaient pas s'avérer le meilleur moyen d'apaiser les esprit. Pas aujourd'hui tout du moins.

Lorsque la directrice se fut rassit et ait transmis son message à Pez, Elina lui glissa un regard en biais à la directrice avant de répondre à ses précédentes paroles :


« La vengeance de Sainte Mangouste doit assurément être un récit des plus passionnant... Néanmoins, je déplore que des personnes soient forcées d'agir en lieu et place de ceux dont c'est le rôle à l'origine, mais qui trouvent le confort préférable à leur serment envers la communauté sorcière. »

Elle est interrompue dans la discussion une main qui vint se poser sur son épaule sans prévenir. Tournant la tête, elle suivit le bras auquel elle est rattachée jusqu'à arriver au visage de Samy. Son expression est terrible, bien que sa propre expression ne soit certainement pas celle d'une personne transportée de joie. Il ne dis rien, mais file ensuite au bas de l'estrade pour inviter les élèves qui le souhaitaient à le suivre dehors. "ça ne fera pas de vous des faibles de ne pas vouloir voir"... Ces mots la rendirent pensive. Etait-ce pour ça qu'il avait si facilement encaissé ses révélations sur les personnes qui avaient perdu la vie par la faute d'Elina? Avait-il choisit de ne pas voir? Cette éventualité la contraria sans qu'elle puisse l'expliquer. Elle le regarde quitter la salle avant de revenir à Kristen et à la retransmission du tournoi.
@Kristen Loewy@Samuel Falkner

24 ans inRP
Benjamine de la Pédagogie, Championne du Tournoi des Trois Sorciers, Rôtisseuse de Sang-Pur (BBQEAF), coeur du KEN et Briseuse de Rêves. La fille du FEU!
¤ Ne sous estimez pas les griffes du blaireau parce que sa fourrure vous semble douce ¤..
24 avr. 2021, 15:17
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Kristen hocha doucement la tête en voyant Samuel Falkner prendre l'initiative d'accompagner les élèves dans le parc : c'était encore mieux comme ça. Mais apparemment peu d'élèves se décidèrent à le suivre : finalement, ils avaient beau larmoyer, paniquer, jurer... ils voulaient voir. Curiosité, volonté de voir ce qui attendait leurs camarades, inquiétude et envie de se rassurer, peut-être tout cela à la fois. En tout cas, Kristen était plutôt satisfaite de cette volonté des élèves de ne pas détourner le regard, même si ce n'était pas toujours pour de bonnes raisons.

Elina avait réagi à sa remarque à propos de la punition des McKinney et enchaîné sur les devoirs supposés de certains. La directrice lui lança un regard en coin assez significatif.

« Vous savez, un Ministre de la Magie a déjà proposé à la simple directrice d'école que je suis de mener une armée, alors plus grand-chose ne m'étonne. Cela dit, je pense que l'action tient plus du tempérament que du rôle. Et quand ceux qui devraient agir n'en font rien, cette responsabilité revient à ceux qui ont assez de courage pour le faire. Qu'on le déplore ou non ne change rien. Quatre de nos élèves le comprendront assez bien aujourd'hui... »

Elle pianota du bout des doigts sur la table. Kristen était une femme d'action, pas du tout du genre à rester les fesses vissées à une chaise. Son envie de partir casser du Xue, du Sepulveda, du Ferrovecchio et tout le reste était toujours bien présente.

« Quant au récit de la chute des McKinney, c'est certainement l'un des plus passionnants que je pourrais raconter. Mais il est long, complexe, et n'est pas adapté à toutes les oreilles, dit Kristen à voix basse. »

Elle jeta un bref regard à Joanne Taylor, assise de l'autre côté.

@Elina Montmort

Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
~ if i wasn’t a narcissist i wouldn’t like me either ~

@Mentionnez-moi pour activer le Tabou
24 avr. 2021, 15:40
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Infini se leva à la suite d'Elena et resta en retrait pour écouter la réponse des professeurs. Il ne comprenait franchement pas grand-chose à cette histoire de Lignées. Mais pouvoir mettre un nom sur les organisateurs de cette épreuve, étrangement, le rassura. Il n'entrevoyait cependant pas de raisons à cette retransmission macabre qu'il regardait du coin de l'œil. Quand l'écran de fumée relaya les flammes bleu électrique de la fille et l'explosion, il prit peur. Il avait peur depuis le début pour Jacob et pour les autres sélectionnées mais la violence des images resta coincée sur ses rétines. Fébrile, il tenta de trouver Edwin parmi la foule. Il devait être à la table des Serpentard, non ? Est-ce qu'il avait vu les flammes ? Il ne fallait pas qu'il les voit. Il ne fallait pas qu'il voit tout ça. Il allait mieux, il ne fallait pas que cette fichue fumée détruise son Ed.

Le Gryffondor joua avec ses mains en observant la Grande Salle et les élèves qui sortaient à la suite du Garde-Chasse, Samuel. Dont Elena et la fille qu'il connaissait pour être sa cousine. Sa pensée était correcte, il devait rester ici pour Jacob. Sinon, il aurait l'impression de l'abandonner et ce n’était pas possible, il s'en voudrait trop. Il devait surveiller que Jacob n'apparaisse pas à l'écran. Parce que tous les visages qu'il avait vus par la fumée n'avaient pas très bien fini. L'absence de la tignasse brune de son ami, de son protecteur, de son frère serait la meilleure nouvelle de la journée. Mais le petit savait qu'il n'abandonnerait pas, jamais et qu'en dépit des apparences guillerettes et bienveillantes de son aîné, Jacob ne se laisserait pas avoir. Il avait confiance en lui. Il admirait Jacob comme jamais avant il n’avait admiré quelqu’un et ce n’était pas pour rien. Avant qu’Elena ne sorte, il lui murmure, la voix tremblante : « Vas-y Elena, vaut mieux pas qu’on soit à deux pour voir ça. Mais je dois rester ici pour Jacob, qui sait, peut-être que je pourrais l’aider ou peut-être même qu’il nous voit et que ça lui donnera de la force. T’inquiète pas pour moi, ça ira… »

Non, en réalité, ça n’allait pas. Tout son courage disparu avec la silhouette d’Elena. Son cœur tambourinait trop fort dans sa poitrine et il devait cligner rapidement des yeux pour ne pas voir flou. Il se résolut à se rasseoir à sa place pour ne pas tomber. Il posa son dos contre la table qu’il utilisa comme dossier. Où Jacob était-il maintenant ? Est-ce qu’il était avec les filles ? Instinctivement, Infini se balança d’avant en arrière et balaya la Salle du regard. A la recherche de visages familiers. Edwin, introuvable. Ou la lumineuse Lumah. Il la savait très sensible aussi et espérait qu’elle était partie en même temps qu’Elena. « Will you run or will you fight ? » Son instinct lui criait de courir. Mais Infini ne l’entendait pas parce que son sang battait violemment ses tempes dans un rythme fou. Sa main gauche trouva sa baguette et la saisit. Plus aucune de ses pensées n’étaient cohérentes. Tous les sons s’entrechoquaient contre ses tympans, et les couleurs, tout cet amas de couleur tournoyait. Il se sentait trop impuissant.

Il pointa sa baguette la fumée, déterminé à agir. La vision d’horreur se transformait pour arriver sur cette fille tordue au sol comme un fil de fer. Il devait bouger. Il se leva, sa baguette toujours tendue devant lui et s’approcha de la brume. Il l’examina. Elle lui paraissait extrêmement normale, comme toutes les autres fumées qu’il avait vues dans sa vie. Sauf qu’elle crépitait, lançait des éclairs et formait la mort. Il rangea sa baguette dans sa cape et se tourna vers les professeurs. Ils semblaient tellement calmes et détachés. « Faites quelque chose... », souffla-t-il. A cette distance, la chance que l’un d’eux ait entendu son appel était minime. Ils n’avaient pu voir que son visage implorant et ses yeux briller de rage. La lucidité qu'il avait perdue lui revint. Il roula des épaules et souffla doucement en fermant les yeux avant d'exécuter son plan. Infini recula de quelques pas et s’élança vers la fumée. Il fondit vers elle. Au moment d’entrer dedans, il se propulsa de quelques centimètres au-dessus des dalles de pierres et la traversa comme une bombe.
C’était ça. Il était devenu une bombe de rage, de colère, d’espoir.


Infini laisse partir Elena mais reste. Il observe la Salle puis la fumée. Il décide de la traverser pour faire taire les images d'horreur, lucide et confiant sur la réussite de son plan. Une fumée est une fumée, elle se déformera, il espère.

@Elena Corbeau, @Edwin Wellhister et @Lumah Greenleaf pour les mentions :ninja:

#MMG #Jafini #Infiwin ● 3ème Année RP
be brave enough to dream
24 avr. 2021, 16:40
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire

Table Serdaigle
@Eridan Lowell
I - II - III


" Foutt Tonè1...", un murmure dans un souffle s'échappe d'entre mes lèvres tandis que je plonge dans le gouffre. L'horreur de la scène qui se dévoile sous nos yeux impuissants se mêle à l'agonie de nos camarades projetée devant nos souvenirs d'enfants. Ma main droite se met à trembler mais n'en ayant que faire, je ne peux me résoudre à détourner le regard de cet enfer. Des inconnus dont le sort ne me concerne pas, mais qui pourtant auraient très bien pu être moi. Comment rester insensible face à un tel supplice ? Comment justifier une telle injustice ? Mon cerveau s'embrouille, tandis que le décor s'effondre, où sont donc passées les promesses d'une vie étudiante, qu'elle est donc cette magouille ? Que font donc les professeurs, attendent ils seulement que l'en d'entre nous meurt ? Mes certitudes et croyances s'écroulent, me laissant abattue au milieu de cette foule.

Du regard je cherche brièvement Stherlin et ses iris brunes, mais parmi les Gryffondor impossible de percevoir qui que soit dans l'agitation commune. Enbesil2 que tu es Stherlin. Suis-je horrible à penser que cela te servira de leçon, à toi qui aurais souhaité mettre ton nom ? Petit frère n'a qu'un souhait devenir grand, c'est pourquoi il s'obstine à jouer les sauvages dès l'âge de treize ans. Je dois bien admettre être soulagée d'avoir vu cette limite d'âge s'imposer. Seulement en troisième année et pourtant témoin d'une telle noirceur, si jeune et malgré tout au plus proche de la terreur.

Mes pensées s'emmêlant, bien trop rapides pour moi, je me surprends à manquer d'air happée dans le tourbillons des émotions, j'ai froid. Irene. La tête me tourne, un nouvel éclat de voix provient de la terrible scène, tandis qu'un peu plus je perds haleine. Jacob. Un gout de sang emplit mes lèvres, et devant moi des étoiles dansent dans ma fièvre. Elowen. Tic tac tic tac fait le carillon, la pièce tangue cela pourrait faire une chanson. Lilly. Que font les grands pour nous protéger ? Que diront les parents, non je veux pas tout quitter. Qu'en est il de nous ? Eridan.

Je respire à nouveau.

Sans même un regard je sens ta peau entrer en contact avec la mienne, sans le savoir tu absorbes mes angoisses pour les faire tiennes. Dans un souffle, mon coeur s'apaise, d'un battement de cils, mes craintes se taisent. Dégageant doucement mon poignet de ta poigne, je viens directement saisir ta main qui par son simple contact me soigne. Tu sembles si mal mais qui ne l'est pas ? Incapable de fixer plus encore la scène je me contente d'attendre la fin fixant ton bras, que ferais-je sans toi ?

Blaise est muette au plus proche de Eridan dont elle serre la main. Ses émotions débordent mais impossible pour elle de quitter la pièce.
1et 2 insultes venant du créole haïtien
Dernière modification par Blaise Sanilis le 16 juil. 2021, 08:46, modifié 2 fois.

Love potion ≠ Consent
5e Année ● La magicienne
24 avr. 2021, 17:09
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
"Arrête ça veux-tu ?"

Sa voix détourne mon attention du nuage de fumée, tant mieux. La main d'Aliosus est posée sur mon poignet. Mes doigts sont serrés autour de son bras, je viens de le remarquer. Je retire ma main rapidement. Je le dérange, apparemment.

"Je... 'Scuse-moi. Je voulais pas... J'voulais pas t'faire mal, j't'ai fait mal ? J'suis désolée."

Mes mots sont confus, ma voix est faible, j'aime pas ça. Et puis c'est pas vraiment vrai, j'suis pas vraiment désolée. J'ai qu'une envie, c'est de serrer son bras à nouveau, parce que ça me fait du bien ce genre de contact. Par contre j'veux pas lui faire mal, ça c'est vrai.

Autour, les esprits sont toujours agités. On leur propose de sortir, mais la plupart des élèves reste. Canelle n’échappe pas à la règle, elle ne veut pas sortir. Elle reste parce que partir, ce serait admettre que quelque chose se passe vraiment. Elle ne veut pas bouger, elle veut laisser les choses se passer sans rien faire. Pourtant elle a conscience de l'horreur, elle la voit et la ressent. Mais elle ne veut pas bouger, elle a trop peur pour sortir de la salle.

Mes yeux se posent tour à tour sur chacun des professeurs, même eux n'ont pas vraiment l'air confiants, alors comment je pourrais l'être ?
M. Falkner sort, suivi par quelques élèves. Moi j'ai peur, je suis effrayée encore, rien ne va de mieux en mieux. Les larmes coulent pas encore, presque. Je tourne à nouveau la tête vers Aliosus.

"Aliosus, tu peux... J'ai peur. Aliosus, tu peux m'faire un câlin ? Tu peux me serrer dans tes bras ? J'en ai vraiment besoin, là."

Canelle a peur, de plus en plus, mais elle reste à sa place. Elle demande à Aliosus de la serrer dans ses bras pour la rassurer.
@Aliosus Nerrah

en absence mais pas vraiment
couleur des paroles en RP : #804080
24 avr. 2021, 17:37
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Image
Avertissement : violence, mort

Z : 1 - 2
C : 1
E : 1
D : 1


Canelle regarda Zoey haussait les épaules. Elle semblait tout aussi perdue qu'elle, ce qui la rassurait. Si la jeune Serdaigle avait été la seule à ne pas comprendre, elle se serait sentie très mal. Vraiment très très mal. Enfin plus que maintenant. Quoique la jeune fille se demandait si c'était possible. Il ne lui semblait pas avoir déjà été dans une inquiétude aussi grande et aussi forte que celle dans laquelle elle était ce jour-là. Elle ne savait pas de quoi elle parlait et cela l'effrayait. Ne pas tout savoir sur le dominion l'inquiétait, la stressait encore plus qu'elle ne l'était déjà. Cette inquiétude et cette incompréhension lui donnait le vertige.

La jeune fille plongea les yeux dans son assiette, déstabilisée. Personne ne semblait dans son état normal, comme si ce "tournoi" avait retiré toute joie de Poudlard. C'était en quelque sorte le cas. Voir des camarades partir faisait mal à tout le monde. La jeune Serdaigle n'imaginait pas la douleur et l'inquiétude que devait ressentir leurs amis. Elle qui ne les connaissait que de vue et de nom était déjà morte de peur, qu'en était-il pour leurs proches ? Comment réagirait-elle si Zoey était parmi les quatre, si elles avaient l'âge requis. Elle, elle ne se serait pas présenté, elle n'aurait pas mis son nom dans l'urne, mais son amie ... Il lui semblait que c'aurait été dans le caractère de Zoey de le faire. Canelle aurait surement été dévastée si son amie s'était présentée. Elle tenait bien trop à elle.

Entendant une voix, elle releva les yeux de son assiette, regardant droit devant elle. C'était Dorothy qui avait parlé, une de ses camarades de dortoir. Canelle ne savait pas vraiment si elles étaient amies, mais en tout cas, elles n'étaient pas super proches. La première fois qu'elles s'étaient parlées ne s'était d'ailleurs pas vraiment bien passé, le soir de la rentrée. Dorothy disait que Serdaigle était une mauvaise maison, qu'elle préférait Serpentard. Tout le dortoir l'avait pardonné, mais la jeune première année avait encore quelque doute sur elle.

Tournant la tête vers Zoey tandis que celle-ci répondait à Zoey, Canelle se sentait perdue. Elle n'avait pas la force de se disputer avec quelqu'un, tout le monde était sur les nerfs. Pour elle, le dominion était un lieu incompréhensible. Elle ne cherchait même pas à réfléchir de sa place, bien que le fait qu'il se trouve à Poudlard lui semblait impensable.

D'une voix bien plus douce que celle de son amie, elle répondit:

-Je ne sais pas ... Je ne pense pas. Il peut être partout, mais ça semble impossible qu'il soit dans le château.

Une autre voix retentit. Canelle se demanda ce qu'elle avait bien pu faire pour que toutes les personnes autour d'elle soient de mauvaise humeur ou juste désagréable. Le pessimisme de sa camarade la fatiguait, elle qui n'avait qu'une envie: que ses camarades reviennent de ce lieu étrange, ce mystère pour tout le monde. Encore une fois, Zoey s'emporta. Visiblement, le stresse ambiant du château contaminait tout le monde.

Canelle se retint de justesse de leur dire de se taire, de garder leur mauvaises ondes pour elles. Mais heureusement, la fille s'excusa. Visiblement, elle s'était rendue compte qu'elle n'était pas dans son état normal. Comme tout le monde.

Un léger sourire sur le visage, Canelle la rassura:

-C'est pas grave. On est tous inquiets. Je m'appelle Canelle Johnson, et toi ?

Une fumée vient couper sa voix, quelques secondes avant qu'elle finisse de répondre. L'image que celle-ci diffusait choqua la jeune fille. Pourquoi tant de violence, il devait y avoir des âmes sensibles dans la salle. Et pourquoi donc la directrice n'était pas fichue de faire quelque chose ? Etait-ce donc trop compliqué pour elle ? Concentrant sa peur sur les images de la fumée, elle ne la quitta plus des yeux. Toutes les paroles devinrent flous autour d'elle, que ce soit les élèves ou les professeurs. Elle n'y faisait plus attention.

L'image de deux garçons était sur la fumée. Ils se battaient et semblaient vouloir la mort l'un de l'autre. Sans s'en rendre compte, le visage de Canelle se crispa par cette vue. Un des deux garçons, qui était blond disparut dans la fumée tandis que l'image changeait. On aurait dit que la personne à l'origine de cela voulait les torturer. L'autre image montrait des filles en plein duel. Cette image horrifia la jeune fille, alors qu'elle voyait des statuts de pierres puis une fille, certainement morte.

Canelle grimaça. C'était les images les plus atroces qu'elle n'avait jamais vu. Doucement, elle revint à la réalité. Les sons autour d'elle redevenaient clairs et ne représentaient plus un bourdonnement dans ses oreilles. Elle entendit clairement Zoey rire. Pourquoi riait-elle ? Ce n'était certainement pas le moment. Il y avait des moments où Canelle ne la comprenait pas.

C'est alors qu'on les invitait à quitter la grande salle. Hors de question. Canelle ne partirait pas tant que quelque chose ou quelqu'un lui avait certifié que ses camarades étaient en vie, ou pas. Elle avait besoin de savoir, besoin de comprendre et seul rester lui permettrait. Elle en avait besoin. La jeune fille avait tant de questions et si peu de réponses.

-Non.

Canelle avait elle-même été étonnée par le son de sa voix. Froid. Dur. Agacé. Elle en avait marre qu'on la pense faible, elle pouvait très bien supporter ce genre d'images, cela n'allait pas la tuer.

S'en voulant d'avoir parlé comme ça, elle reprit plus doucement:

-Non, je veux rester Zoey. Je veux rester là avec toi.

La jeune fille avait insisté sur le avec toi. Même si elle ne le montrait pas forcément, elle s'était attachée à sa camarade au fil de l'année et celle-ci comptait maintenant beaucoup pour elle. Elle ne voulait pas la laisser seule ou encore moins que celle-ci lui en veuille pour le ton de sa voix. Elle n'imaginait pas sa vie sans son amie.

Canelle est pétrifiée de peur, mais elle ne veut pas partir. Elle reste donc.

@Zoey Redfly, @Dorothy Queen et @Ellana Memoria A moins de m'excuser pour ce pavé :sweatingbullets:

Evie Supremacy - vive les patates
Aimer la rose, c'est aimer ses épines
Quatrième année RP / Color RP: color=#84774d
24 avr. 2021, 18:38
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
La petite a l'air complètement bouleversée, sa lèvre tremble quand elle s'excuse, son ton est mal assuré, elle ne va vraiment pas bien. D'habitude, du peu qu'il l'a connaissait, elle était plus temps du genre rêveuse et dégourdie. Il se souvenait d'une petite conversation lors d'un orage où elle avait préféré rester sous la pluie au lieu de se mettre à l'abri comme les autres. C'était un peu la même situation ici, elle préférait rester sous l'orage visuel imposé par la malfaisante fumée que de s'enfuir sur les pas de l'apprenti garde chasse, monsieur Falkner. La différence c'était qu'ici, elle n'était pas en train d'apprécier l'impact des gouttes d'eau sur son visage enfantin, au contraire, elle subissait celui des images de plus en plus violentes.

Au moins elle avait lâché son bras et ses doigts ne s'enfonçaient plus douloureusement. Il se massait un peu pendant qu'il l'écoutait distraitement, toujours en cherchant Irisia du regard. Où était-elle bon sang ? Il l'aurait reconnu si elle s'était levée pour sortir, elle devait être au fond de la tablée, avec une camarade de dortoir peut être. Il espérait qu'elle allait bien, tout ça rappelait de manière très désagréable le funeste bal d'Halloween et...

«Hein ? Un quoi ?» perdu qu'il était dans ses pensées il n'avait pas tout à fait écouté Canelle. Il lui semblait avoir entendu le mot "câlin" mais ce n'était pas possible elle avait du vouloir dire autre chose.

@Canelle Coutisson-Du-Mât

6ème année
24 avr. 2021, 18:53
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
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DIPHDA


On ne va pas se mentir ; j’avais fait un raté. J’étais complètement obnubilée par cet écran de fumée, je voulais voir ces jeunes têtards en train de se battre, en train de se blesser. Avaient-ils été préparés à cela ? Je n’avais jamais vu ma maîtresse accomplir des actes comme ceux-ci.

J’étais d’abord allée près de l’estrade, toujours dans cette optique, d’observer, de comprendre les mœurs des humains et ce qui avait pu les motiver à vivre un tel carnage. Puis des mains étrangères m’avaient attrapée, et j’avais fini par être enfermée dans les paumes de ma maîtresse. J’avais attendu, patiemment, qu’elle soit trop perturbée pour ne plus penser à moi. Ma minute – voire ma seconde pour être plus précise – était ensuite arrivée et j’avais bondi, d’abord à la place où j’étais avant, puis sur la table des plus grands humains.

J’avais ripé sur un sol étrange auquel mes pattes n’avaient pas bien pu s’y accrocher. Quel était donc ce matériau froid, blanc, lisse et brillant ? Avec quelque chose ressemblant à du ragoût d’insectes à l’intérieur… J’entendis ensuite une voix, que je reconnus presque aussitôt. C’était la troisième voix humaine que j’avais entendue après mon arrivée à l’animalerie. Les mots avaient été prononcés par un vieil humain, que je voyais souvent au milieu de plantes quand j’accompagnais Lydia à ses divers cours.

Je ne compris pas tout ce qu’il dit de moi mais c’était méchant. Très méchant, et j’en fus vraiment attristée. Quoi, lui l’humain qui était la troisième voix, m’en voulait ? Mais où allait le monde, je vous le demande. Je me sentis ensuite attirée par une force paranormale et fis du toboggan sur l’émail.

« Crô, crôaaa ! (Mais enfin !) » lâchai-je.

Je résistai cependant et rejoins une petite mare improvisée par trois petits sauts honnêtement magnifiques. Voilà, là enfin je serai bien pour admirer le paysage !

@Mark Dole @Archibald Featherstone un cas social cette grenouille

LYDIA


Lydia reprit son souffle petit à petit. Elle n’avait pas entendu pendant une minute le tumulte de la Grande Salle. Elle vit certains élèves partir, blêmes et effrayés. L’apprenti garde-chasse s’était proposé pour accompagner ceux qui ne pouvaient pas supporter ; les faibles, comme tout le monde le pensait, mais personne ne voulait se l’avouer.

La jeune fille vit le regard de Noémie se poser sur elle. Triste. Vide. A l’image de cette soirée.

« On est en sécurité ici, ça va aller, ne t’inquiète pas. » lui dit-elle avec affection.

*En sécurité… Pour l’instant* pensa-t-elle sans l’avouer, par peur d’effrayer celle qui était déjà apeurée. Elle prit son courage à deux mains – même si ses mains tremblaient pour le moment – et regarda l’écran de fumée. Gates, Livingstone, Zarbi ou Tramontane n’y étaient pas : tant mieux. Tandis qu’elle observait, elle aperçut une petite forme verte qu’elle connaissait bien. Merlin, elle l’avait oubliée celle-là ! Et la voilà qui prenait ses aises dans le verre de Mr Dole mais quelle plaie cet animal !

« Tu descends, et tout de suite. » chuchota-t-elle en articulant bien.

Le regard noir qu’elle utilisa fit ses effets sur Diphda puisque celle-ci redescendit d’un bond svelte et parfaitement maîtrisé (qui mouilla tout de même la veste du professeur en face) à côté de l’écran de fumée. Elle avait rejoint sa place initiale et Lydia soupira en admettant qu’il n’y aurait aucun moyen de la faire revenir.

Lydia reste, rassure Noémie et ordonne à son animal de compagnie de descendre de la table des professeurs, ce qu'il fait.


@Noémie Claire @Kyana Lewis pour info

#5d9686
entre en 5ème année RP -
post-pause
25 avr. 2021, 00:42
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Rp +
Tu as fini d'hurler sur Wilson. Et de parler à Lydia. Ainsi qu'a Julie. Mais tu es coupée. Quelque chose viens de te rendre muette. Ou plutôt quelqu'un. C'est Miss Loewy. Ta directrice, comme elle ose s' appeler. Tu voudrais lui jeter toutes sortes de phrases, toutes sortes de mots, d'expressions. Mais elle t'en empêche. Combien de temps cela durera ? Qu'importe. Tu dois agir. Réconforter Lydia. Te faire réconforter par Julie. Que veux dire réconforter ? Est-ce comme l'empathie ? Mais tu ne sais pas ce qu'est l'empathie.

*Y a qu' les anges qui connaissent ça ... *


Aloès Julie crie. Elle crie pour toi sur Miss Loewy, ta directrice, comme si elle avait lu dans tes pensées. Elle s' inquiète pour toi. Tu voudrais la rassurer ... avec des mots. Mais tu ne peux plus. Évidement ... Évidement ... Alors tu sors un morceau de parchemin de ta poche. Et une plume, une toute petite, qui tient largement dans la poche de ta longue robe de sorcière couleur vert et argent. Tu te retournes et t'appuies sur le mur, bien qu'il soit pas plat. Tu écris. Rapidement, avec une écriture penchée. Qu'importe. Même ton préfet t'as défendue.
Elle m'a lancé un pauvre sortilège. Il m'empêche de parler, mais il devrait s' arrêter tout seul dans quelques minutes. Quelle garce. Mais c'est pas ce qui m'empêchera de parler. De leur dire, que notre directrice nous attaque alors qu'elle dit nous défendre. Les ennemis de l'intérieur comme on dit. Soyez ma bouche s' il vous plait.
Tu dois t'arrêter. Ce côté du papier est bientôt épuisé, et il vaut mieux économiser, au cas ou le sort dure plus longtemps. Du côté de la table des Serdaigles, c'est le bazar innommable. Pleins de groups se sont formés, hurlant, et gesticulants dans tout les sens.

*Peut-être que je gesticulait, mais c'était pour quelque chose d'intéressant au moins. Pas crier pour crier ... *


Tu re glisses ta main dans celle de Julie, puis dans celle de Lydia. Leur présence est plus que réconfortante. Elle est même devenue nécessaire. Dans un coin, le jeune apprenti garde chasse emmène les élèves qui le souhaitent s' aérer dans le parc.

*Ils croient vraiment que c'est le moment de gambader dans les herbes et de jouer à cache-Cache dans les arbres eux ? *


La peur est légèrement retombée, mais déjà les images de la fumée réapparaissent. Tu revois le départ des condamnés. Des condamnés à mort. L'espoir que tu avais au début s' est envolé d'un coup. Tu n'as plus espoir que les quatres reviennent. Enfin, reviennent vivants. Alors des larmes s' écoulent lentement le long de tes joues. Alors que tu n'en connais aucun. Qu'aucun n'est à Serpentard. Que beaucoup d'entre eux sont nés moldus. Mais tu pleures ...
@Lydia Loly <3 @Julie Herman <3

Patriote 2021 et 2022 • je déteste j'aime Mélo • Préfète inRP dès le 1er Septembre 2048 • Avatar modifié par Melody <3
25 avr. 2021, 00:54
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Le regard livide de Théo était figé sur le nuage noir qui venait d'apparaître dans la Grande Salle. Aucun de ses membres ne bougeait, on aurait même pu dire qu'on venait de lui lancer un sortilège de blocage. Mais il savait très bien qu'il était victime de rien et lui seul pouvait décider de ses mouvements. Il entendait autour de lui des élèves en train de pleurer, crier, s'agiter, se plaindre... Mais il n'y avait pas que les élèves, les adultes essayaient de retrouver le calme dans la Salle, mais il n'y avait rien à faire. Des enfants, ça ne se calme pas en un claquement de doigts surtout dans ce contexte.

Les deux femmes, aussi nommées comme directrice et sous-directrice, savaient que ces images étaient une souffrance pour de nombreux membres du château. Ils avaient alors l'occasion de partir s'occuper de leur manière, voir ce qu'il souhaitait, penser à ce qu'il voulait. Il hésitait tant.

Samuel proposa de sortir dans le parc... Pourtant, il n'en avait pas envie, si c'est pour rester avec encore plus d'élèves incontrôlables et que le parc devienne un lac de larme, Théo pouvait s'en passer avec grand plaisir. De toute façon, qu'allait-il faire ? Rien ne pouvait marcher. Ce n'est pas qu'il ne croyait pas en lui, mais plus qu'il ne croyait absolument pas au contrôle de soi-même des autres.

Toujours en observant le massacre qui se déroulait dans le Dominion, le Gryffondor tourna la tête machinalement vers plusieurs coins de la Grande Salle, d'abord vers ses deux voisines à gauche, puis le reste de la tablée, vers les coins qui lui paraissaient les plus bruyants et pour finir, vers la table des professeurs. Il essayait de trouver la réponse à tous ses problèmes.

Finalement, il se décida. Il sortir assez bruyamment ses jambes du dessous de la table en se cognant au passage le genou contre cette satanée table. En raison de sa maladresse, il accéléra ses mouvements comme s'il allait disparaître grâce à sa vitesse. De loin, on aurait pu dire que Théo était un zombie vu comment il marchait et c'était sûrement dû à sa nuit très troublée.

Il se dirigeait donc avec lenteur vers la sortie, seul. Il laissait sans doute des images terrifiantes avec lui. Il n'avait plus peur, il avait confiance en ses quatre camarades qui se trouvaient dans le Dominion. Il était plus effrayé par le fait que des sorciers eurent l'idée d'envoyer des adolescents dans ce lieu si... Atroce ! Toutes ses larmes étaient restées dans ses yeux pour ne montrer aucun signe de faiblesse de sa part, il fallait rester fort... Arrivé hors du champ de vision de quiconque, Théo s'adossa contre un mur en regardant le plafond en réfléchissant. Il n'avait pas envie de se défouler vu que toute sa rage s'était évaporé. Il ne savait pas quoi faire, il n'avait personne à voir, tout le monde s'occupait à faire autre chose.

« Quelle idée de... De... Merde ! »

Théo ricana d'un air nerveux, il partait seul dans son rire épuisant. À moitié fou le pauvre... Espérons pour lui que personne ne passe par là...

Théo part de la Grande Salle pour se poser dans un couloir seul en train de rire nerveusement. Au passage, il s'explose le genou contre la table de Gryffondor. nameoh faut un peu d'humour :wise: De plus, il part avec un visage livide.
@Ennis O'Belt @Elfie Chassin Vous êtes vite fait mentionnées

4ème année RP
"Je l'imagine faire cette tête en regardant Otis jouer."