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02 mai 2021, 10:49
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
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Malgré tes efforts, Milie ne semble pas rassurée. Tu comprend mais cela te déçois. Non pas d'elle mais de toi. Tu ne peux donc rien faire? Cette boule dans le ventre te force à afficher une mine boudeuse.
A présent, quelques élèves se dirigent vers la sortie. Tu ne sais pas vraiment pourquoi tu restes, à près tout, tu ne peux pas manger et tu voudrais disparaitre sous tes couvertures. Comme si tu était encore une petite fille. Cette petite blondinette à couette qui se cachait pour échapper au terribles guilis de ta grande sœur. Alors pourquoi restes tu figé là? Tu voudrais te dire que c'est pour soutenir Milie mais en réalité... Peut être pour ne pas être seule. Tu détestes cette solitude qui est ta routine.
Soudain, un élève se dirige vers la fumée. Pourquoi? Espère t il la détruire? Tu échappe un hoquet de surprise, les mains fermement agrippés à ton sac à dos. Milie semble aussi surprise, elle pousse un petit cri avant d'attraper ta main. Tu desserres ta poigne autour du sac pour tenir sa main. Aucun mot mais tu espères que un peu de réconfort passe dans cette poignée.
Au fond de toi, tu espères toujours être en train de cauchemarder, tu espères toujours avoir imaginer toute cette histoire. Malgré que tu saches que tout cela est réelle, que ces élèves sont réellement partis affrontés des sorciers qui n'ont pas peur des Impardonnables. Ta main toujours dans celle de Milie, tremble légèrement et tu te mets un te mordre les lèvres. Tu ne sais plus quoi dire donc tu restes figée. Figée face aux professeurs qui semble presque aussi atterrée que vous, figée face à tous ces élèves inquiet, ce qui est un bien maigre mot quand on y pense, figée face à ce Gryffon qui saute dans la fumée. Incapable de bouger pour changer les choses. Tu ne comprend pas être dans un tel état de léthargie. Après tout, tu ne leur à jamais adresser la parole. Mais l'ambiance, le poids et les visages semblent t'obliger à ressentir toutes les émotions des autres. Voilà que tu es un smoothie. Cette pensée t'aurai fait rire en d'autres circonstances.
Anaé est vraiment mal sans qu'elle ne sache pourquoi. Elle tient la main de @Milie Lomdue toujours sans savoir quoi dire ou faire

Anaé. J
Couleur: #8e1619
03 mai 2021, 14:04
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Léna : 1 - 3
Alyona : 2 - 4


L'angoisse est un monstre terrible. Ses contours sombres, ses doigts crochus et pointus comme des griffes, ses yeux rouges luisants et la terreur qu'elle dégage en font un monstre digne des cauchemars des enfants. Pourtant, elle est invisible. L'angoisse ne fait que se glisser en nous, elle frémit sous notre peau, s'entrechoque avec nos pensées, paralyse nos mouvements, s'infiltre pour faire chavirer nos espoirs, danse avec nos terreurs. Personne ne peut la saisir ou l'empêcher d'atteindre ses cibles. L'angoisse est un monstre semblable au cancer, quand elle se glisse dans nos pensées, elle ne fait plus que se multiplier avec le temps. Je la sens qui joue avec mon esprit. Qu'elle est terrible cette angoisse ! Mon ventre se noue sous sa pression, mes mains se tordent sous sa volonté et mon corps entier me fait souffrir quand elle s'empare de mes pensées. Je tremble, paralysée par cette peur douloureuse qui me malmène. *Et si aucun sélectionné de Poudlard ne revient vivant du Dominion ?* Écouter mes pensées, c'est écouter les murmures que mon angoisse glisse à mes oreilles. *J'aurais dû y aller.* Mais à quoi bon regretter ce pour quoi je ne pouvais rien ? Tout se passe en ce moment sans que je ne puisse agir pour faire changer les choses. De terribles évènements se déroulent sans que je ne puisse les empêcher. Je suis inutile ici. Je ne suis bonne qu'à me noyer dans mes regrets et mon angoisse. Alors pourquoi tenter de faire autre chose ?

Je referme mon manuel et lève mes yeux pour les poser sur cette fumée cauchemardesque. Je tremble. Autour de moi, les autres bougent, se lèvent, mais peu importe ce qu'ils font, rien n'a d'importance. Nous sommes de petits êtres angoissés et terrifiés pris au piège dans une cage dorée. Incapables d'agir sur ce qui se déroule sous nos yeux, nous tentons vainement de nous faire remarquer, d'empêcher la montée de la peur dans nos crânes, de rassurer ceux qui restent paralysés et dépassés par les évènements et de fuir ce spectacle épouvantable qui s'offre à nous. Agression visuelle. Ah, que nous sommes futiles et stupides face à tout ce qui se déroule sous nos yeux ! Des animaux apeurés coincés dans une cage, voilà ce que nous sommes. Pendant que les sélectionnés se battent pour survivre, nous n'avons rien d'autre à faire qu'angoisser et détourner nos regards. C'est si difficile de ne pas se sentir terrifiée et inquiète. Tant de questions restent en suspension dans la Grande Salle devenue macabre, tant de questions sans réponses.

Mon regard erre entre les tables, caressant des souvenirs, brutalisant d'autres regards et se perdant dans la fumée pendant quelques instants. Finalement, il s'arrête sur la table des Bleus pour en détailler les visages. Pourquoi vouloir chercher à voir ce que l'on ne veut pas voir ? Je ne veux pas croiser ces yeux terrifiés hurlant silencieusement une demande à l'aide, observer ces larmes luisantes dévalant les douces joues ou laisse mon regard traîner sur le corps tremblant d'un élève paniqué. Je ne veux rien voir de tout ce qui m'entoure car fermer les yeux est bien plus facile. Fermer les yeux sur cela, sur la douleur, sur l'angoisse, sur la peur, sur mes interrogations ; fermer les yeux sur tout ce qui est autour de moi en espérant que cela aura disparu quand je les aurais réouverts. Mais clore mes paupières est inutile car rien ne disparaît, tout se grave petit à petit dans notre mémoire. Oublier tout cela est impossible. N'est-ce pas le point le plus terrible de tous ces événements ? L'incapacité que nous aurons à les oublier ?

Mes yeux dérivent sur la table des Serdaigle et s'arrêtent finalement sur un visage. Cheveux noirs et *beau* regard vert. Alison Morrow. Comme un écho, j'entends de nouveau la voix de Bristyle crachant ce Morrow comme s'il lui arrachait la langue. C'est étrange d'avoir de tels souvenirs dans de tels moments. Comment réagirait Alison si elle me voyait ainsi, pleine de regrets et incapable d'affronter mes peurs ? Peut-être aurait-elle honte. Maman aurait honte. « Tu dois être forte », qu'elle disait. Oui, je dois être forte, toujours forte. Forte comme Anaë l'a toujours été. Forte comme grand-mère quand elle m'a accueilli chez elle alors que grand-père venait de mourir. Samuel Falkner, le garde-chasse, est fort. Quand les autres sont apeurés et cherchent du réconfort, il sait quoi faire pour qu'ils aillent mieux. Il agit pour aider, il sait retenir sa propre terreur ; il est fort. Cependant, le problème est là : je suis incapable d'être forte dans de tels moments. Moi, je suis une sorte d'éponge de mer. J'absorbe toutes les horreurs et retient tout au fond de moi comme l'éponge retient l'eau. Et puis, vient un jour où l'éponge est trop pleine d'eau, si bien qu'elle ne peut plus rien absorber. En suis-je à ce point ? Au point de déborder de ces peurs et ces horreurs tant refoulées ? Peut-être, *Merlin seul sait*.

Une présence et quelques paroles jetées pour briser mon silence environnant me font lever les yeux vers la silhouette qui s'est glissée à mes côtés. Léna Romanoff. Elle sourit et me parle comme si j'avais besoin d'être réconfortée — ai-je besoin d'être réconfortée ? Peut-être bien que oui. Dans de telles situations, Anaë se serait approchée de moi et aurait su utiliser les mots justes pour que tout aille mieux. Mais Anaë n'est pas là, et *heureusement*, ses mots n'auraient été que des mensonges, comme toujours. Merlin, je ne veux plus entendre de mensonges, plus jamais.

La fille m'informe comme s'il s'agissait de quelque chose d'exceptionnel que Miss Loewy a promis qu'il n'arriverait rien aux sélectionnés. Je cligne plusieurs fois des yeux tandis que Romanoff cherche mon regard. Loewy a promis cela ? À quoi bon promettre quelque chose dont on ne peut être sûr ? Je sais que Loewy a déjà menti, il est difficile de ne pas avoir déjà menti avant d'arriver à un tel poste. Cependant, qui croira à ce mensonge ? Nous l'avons su et nous l'avons compris bien avant de le voir : les sélectionnés ne reviendront certainement pas vivants du Dominion. *C'est pour cela que j'aurais dû y aller*, pour mourir à la place de l'un d'entre eux. Je jette un autre regard vers Alison. L'aurais-je vraiment voulu ? Peu importe, oui, peu importe. Aujourd'hui, je suis ici, faible, terrorisée et incapable de faire bouger les choses malgré tout ce que j'ai cherché à comprendre. C'est fou ce que l'on peut tomber bas.

Je souris à Léna, comme si tout allait bien. Maman aurait aimé que je sois forte. Je me dois de cacher mes doutes, mes peurs et mes faiblesses. Je ne suis pas forte mais je peux tenter de le paraître. « Oui. Mais tout ira bien, c'est sûr. » Sourire tremblant qui tente de paraître immense et sûr. Est-ce que le fait que je cache la vérité est une façon de mentir ? Cacher ses faiblesses, n'est-ce pas mentir ? *Non !* J'essaye de m'en convaincre. Je veux faire quelque chose de bien et d'utile. Réconforter une gamine en affirmant des mensonges est une façon comme une autre de la réconforter. Je ne mens pas en faisant cela. *Si* Mon esprit est indécis. « Non, en fait. D'après ce que l'on a pu apercevoir, aucun élève de Poudlard de leur niveau ne peut s'en sortir et nous ne pouvons en rien les aider de là où nous sommes. Nous ne pouvons donc qu'espérer que tout ira bien. » Nouveau sourire. Plus aucun mensonge. L'espoir fait vivre, non ?


Alyona angoisse et s'en veut de ne pas pouvoir agir et se rendre utile. Elle regarde autour d'elle puis essaye d'être forte devant Léna avant d'abandonner pour ne pas lui mentir.



Plume de @Léna Romanoff.

Et un petit coucou de loin @Alison Morrow :cute:

#466962Étudiante à l'Institut de Médicomagie et des Sciences Magiques — spécialité botanique
présence réduite
05 mai 2021, 22:22
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Précédemment


Lou se demande si ça va durer. D’un côté il se dit que c’est un tournoi qui risque d’être extrêmement rapide, surtout si au bout de peu de temps il y a déjà un mort -et encore, il ne savait pas s’il y en avait eu d’autre, ce système de transmission d’image cachait aussi énormément de choses, et donc probablement des morts en plus-. Mais d’un autre côté, une fois le brassage des élèves fait, qu’allait-il se passer ? Une chasse entre les élèves ? Des surprises du Dominion ? Lou n’en n’avait aucune idée, la plus grosse surprise vint de cet élève stupide qui s’élança dans la fumée dans un geste désespéré. Non seulement il avait fait l’erreur de déformer l’image transmise, ce qui allait empêcher toute la salle de voir la retransmission et donc leur faire louper des informations sur le Dominion -Lou n’était pas dupe, ce qu’il voyait ici lui permettait aussi d’en apprendre plus sur la magie et il supposait aussi que l’origine et la nature du Dominion intéressait bien du monde dans cette salle, et son regard se pointa vers le directrice froide de l’école-. Pour en revenir à cet élève fou, Lou eut la certitude que quelque chose de grave allait lui arriver : il avait pris le risque de foncer dans un objet de pure magie noire... Mais rien ne se passa.

La retransmission est floue plusieurs secondes, le temps à la fumée de reprendre corps, puis devient nette. Des murs aux angles durs, des couloirs qui en partent. Au premier plan, une fille aux longs cheveux noirs, la main crispée dans les cheveux bruns d'un garçon, à genoux au sol sous la contrainte. Son visage est emprunt de colère, de détermination, de rage, et pourtant il est là, impuissant. Son visage qui surmonte le blason de Poudlard.
Son regard se fait incrédule. Il ne connaît absolument pas la fille, non. Mais le garçon, il l’a vu quelques minutes plus tôt se tenant devant la table des professeurs, une clef à la main... Lou n’a aucun doute, il s’agit du jeune Tramontane.

La fille lâche les cheveux de Jacob et s'éloigne, mais d'un mouvement de baguette elle envoie valser le garçon contre un mur. A peine quelques secondes, et elle jette un autre sortilège. Des ronces émergent du sol et se jettent sur lui.
Le journaliste prends soudain conscience de l’ampleur de la chose. Non pas qu’il n’avait pas compris avant, mais là son esprit en prend un coup. C’est ce frêle gamin qu’il a vu devant la directrice et voilà que maintenant son sort est entre les mains d’une étrangère qui n’a rien d’amicale. Lou prend conscience qu’il risque la mort lui aussi. Que finalement, tous ces jeunes ne sont que les pantins des uns et des autres...

L'image devient noire quelques secondes, puis se rouvre sur une immense pièce aux murs de pierre percés de plusieurs alcôves occupées par des armures à l'air menaçantes. Deux filles se trouvent dans la pièce. Deux filles de petite taille, aux cheveux bruns, aux baguettes tirées... Vers une forme inanimée au sol, les vêtements déchirés et tâchés de rouge. Si le visage de celle de droite vous est inconnu, vous reconnaissez votre camarade de Poufsouffle sur la gauche.
L’image change encore et le hasard -est-ce vraiment du hasard ?- laisse apercevoir une autre figure familière, Lou a bien retenu son nom : Zarbi. Lilly Zarbi. Mais ce qui l’interpelle le plus, c’est cette forme inanimée au sol, ou plutôt la présence de cette Zarbi avec ce corps -mort ?-. Est-elle seulement spectatrice ou bien... ou bien a-t-elle tué quelqu’un aussi rapidement dans le Dominion ? La Poufsouffle est-elle déjà une tueuse ?

Dernière modification par Lou Priam le 29 mai 2021, 19:19, modifié 1 fois.

La phrase à droite est vraie.
La phrase à gauche est fausse.
06 mai 2021, 09:48
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
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Rafael n’avait pas remarqué que son collègue enseignant les défenses contre les forces du mal l’avait écouté mais il ne fut pas étonné d’entendre sa voix lui répondre. Il confirma les propose du trentenaire à savoir que personne n’était préparé à ça mais essaya de montrer plus d’optimisme et d’espoir que Rafael. Ce dernier aurait aimé être aussi sur de lui que son collègue mais à vrai dire il n’y arrivait pas. Le Dominion n’était pas réputé pour sa clémence et sa bonté envers les enfants et le professeur de Vol ne savait pas si il devait majoritairement s’inquiéter du Dominion ou des autres élèves qui semblaient formés pour tuer. Néanmoins, il se força à accorder aux propos de Mark une importance tout en essayant d’y croire mais l’exercice était difficile.

Dans la Grande Salle, les choses ne s’arrangeaient pas, Elina éleva la voix et Rafael s’accrocha à ses paroles espérant en apprendre plus sur ce qu’il se passait mais il n’en ressortait pas avec des réponses claires. En revanche, Rafael ne put que saluer l’intervention de son ami Samuel. Le jeune homme avait pris les choses en mains, il s’était levé, avez fait signe à Elina qu’il comprenait ce dont elle parlait et avait invité les élèves qui le souhaitaient à quitter la Grande Salle et se rendre dans le Parc. Cela permettait à ceux qui ne souhaitaient pas rester de pouvoir sortir sans avoir la pression du regard de ceux qui restaient. Rafael regarda une poignée d’élève suivre l’apprenti garde chasse mais il décida de rester ici, il avait besoin de savoir ce qu’il adviendrait de tous ces enfants et notamment des élèves de Poudlard. Il espérait pouvoir les voir dans cet écran de fumée.

Archibald, avec qui Rafael avait parlé quelques secondes plus tôt semblait être distrait par quelque chose mais l’ancien infirmier n’arrivait pas à en déterminer la cause, il n’avait pas fait attention à ce qu’il se passait près de lui. Il se retourna donc vers Mark et répondit aux propos de son jeune collègue.

« — J’espère que tu as raison Mark mais ce n’est pas en eux que je n’ai pas confiance, c’est au dominion en lui même et à ceux qui sont à l’origine de tout ça.

Rafael préféra s’arrêter là, il ne voulait pas développer plus en détail le fond de ses pensées. Il savait qu’il n’avait pas tous les aboutissants pour comprendre cette situation et ne voulait pas entrer dans un débat ce soir là. Il se concentra sur l’écran de fumée dans le but d’apercevoir un élève qu’il connaissait. Les minutes passèrent et il vit enfin ce qu’il voulait voir. Il ne le reconnut pas de suite mais après quelques secondes, il crût reconnaître Jacob tramontane, le seul garçon de Poudlard qui était entré dans le Dominion, il ne semblait pas en bonne posture du tout et Rafael n’arrivait pas à déterminer son état de santé. Ses yeux restèrent fixés face à l’écran en signe d’un minime mouvement prouvant qu’il était en vie mais ce signe n’arriva pas et Rafael ne savait pas ce qu’il advenait de l’état de Jacob.

L’image changea, devint noire quelques instants, puis une nouvelle scène se déroula dans la Grande Salle et Rafael reconnut instantanément l’une des deux filles. Lilly était encore vivante et semblait avoir trouvée une alliée. Cela rassura l’enseignant mais il vit très vite ce que l’écran voulait montrer. Il ne voulait pas rassurer les spectateurs, il voulait mettre en avant le corps inanimé d’une troisième jeune fille près des deux autres. Il y avait peu de chance qu’elle soit encore en vie et Rafael se demanda aussitôt ce qui avait causé cet état, était-ce Lilly? Avait-elle eu besoin d’en venir à ce résultat? Il ne pût s’empêcher de se demander l’état dans lequel les élèves sortiraient de ce Dominion. Ils seraient peut-être en vie, il l’espérait sincèrement, mais dans quel état? Comment se sentiraient-ils après avoir agi de cette manière dans le Dominion. Rafael pensait à Lilly qui semblait si innocente et se demanda comment elle surmonterait tout ça. Il se promit d’être là pour elle si elle en ressentait le besoin, il serait là pour les trois autres aussi bien évidemment.

Le trentenaire ne pouvait s’empêcher de ressentir de la colère contre les organisateurs de cet évènement, il avait du mal à la canaliser mais s’en efforça malgré tout. Il sentit ses poings se serrer malgré lui et essaya de contrôler sa respiration.

@Elina Montmort,@Samuel Falkner, @Archibald Featherstone et @Mark Dole pour les mentions
COURT RÉSUMÉ
Rafael écoute ses collègues et répond à Mark. Il continue de regarder les différentes images qui défilent devant lui en se posant beaucoup de questions sur les élèves. Tout cet événement le met en colère mais il a du mal à le cacher.

#005D76
Infirmier en 2045 — Professeur de Vol depuis 2046 — Directeur de Gryffondor de Mars 2047 à Janvier 2048
06 mai 2021, 11:35
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Reducio
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Merci à Charlie Rengan pour ce beau plan.


Juste après l'apparition de l'écran de fumée


Moi, je ne l'ai pas tout de suite remarqué. C'est les exclamations des autres élèves qui m'on alarmée et m'ont forcée à sortir de mes songeries et à lever la tete de mon assiette. Des bouffées de fumée grise sombre, très sombre, se formaient entre nos tables et celle des professeurs. La fumée se rassembla et se solidifia en son centre pour former une sorte de mur sur lequel défilaient des images.

"C'est un peu comme un écran de... de félévision, je crois, non ?, demandai-je à mon voisin de table."

Mais je n'attendais pas vraiment de réponse. J'avais juste saisie l'occasion de pouvoir me dégourdir un peu la langue qui avait largement eut le temps de sécher. Mais je ne mne suis vite rendue compte que les vidéos qui passaient sur le fameux écran n'avaient rien de plaisant à regarder. Non, ça montrait des scènes de lutte, de violence et de rayons de sortilèges qui ne pouvaient qu'etre mal-intentionnés.

En fait, l'angle et le lieu de vue changeaient à interval régulier de quelques minutes. Des cris d'effrois étaient lancés à travers toute la Grande Salle et moi-meme, j'étais hypnotisée devant ce spectacle. J'avais déjà assisté à quelques duels, certes, mais ceux-là était d'une férocité et d'une violence effroyables.

Je redoutais à chaque changement de scène de voire apparaitre les visages de Jacob, de... heu... de... oui, bon, je ne connais toujours pas leurs noms. Mais, n'empeche que, à chaque changement de décor, mon coeur se serrait à l'idée de reconnaitre la silhouette de l'un des champions étendue sur le sol de terre battue de cet endroit, le visage maculé de sang, le regard... vide... Car il ne faisait l'ombre d'un doute que le lieu d'où nous parvenait le reportage en direct était celui où les quatres séléctionnés de Poudlard avait été envoyés.

Solo

Soleil Rayonnant∾#f70808∾ 2ème année RP
06 mai 2021, 15:14
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire

Connaissais-tu l'espoir, Harriet ? Pas vraiment, je pense. Tu avais toujours tendance à voir le côté négatif des choses, c'était plus fort que toi. Alors oui, quand quatre élèves disparaissaient pour être envoyés dans un endroit inconnu ou se déroulaient des tueries, tu partais sur le fait qu'ils ne reviendraient pas. Tu décidas de ne pas répondre à la gamine et de continuer d'observer cet étrange nuage de fumée noire. Qui en était à l'origine ? Combien de personnes étaient capables de produire une magie assez puissante pour faire apparaître ce genre de chose ? Certainement pas un élève, en tout cas. Soudain, un gamin aux cheveux bruns et à l'uniforme de Gryffondor traversa la fumée comme une furie. *Nan mais lui, c'est le roi des cons.*

S'il pensait que l'Être qui formait ce brouillard n'allait pas le recomposer après son passage, il était complètement à côté de la plaque. Sincèrement, je ne pense pas que ce soit un gamin comme lui qui puisse empêcher quelque chose de torturer toute une école, et encore moins de cette façon ridicule. Enfin, c'était tant pis pour lui. C'est cet instant que l'enfant à laquelle tu avais mal répondu choisi pour se lever et suivre le groupe mené par le garde chasse. Tu observas rapidement ces visages traumatisés. Parmi eux, des petits élèves de Poufsouffle que tu connaissais de vue, notamment la fugitive de la bataille d'oreillers. Est-ce qu'ils avaient raison de fuir cet abominable spectacle ? Aurais-tu mieux fait, toi aussi, de t'ajouter derrière ce cortège ? Peut-être, mais bon tu étais bien trop têtue pour cela. Alors tu restais, captivée et à la fois effrayée par ces visions terrifiantes.

La voix de ta voisine perça cette bulle d'étrangeté en te faisant même sursauter. Et d'un coup, tu entendais à nouveau le boucan infernal qui régnait dans la grande pièce. Tout le monde chuchotait, tremblotait ou bien pleurait. Même les professeurs, assis en ligne à leur longue table, ne semblaient pas vraiment rassurés. Moi qui pensais que Poudlard était le lieu le plus sûr du Monde, avant Gringotts, je me permets désormais d'en douter. Mais bref, la petite blonde te demandait si tu pouvais lui prêter ton casque anti-bruit. Tu hésitais. Pourquoi ? Ne me poses pas cette question, je n'ai aucune idée de la réponse. La dernière fois, dans la serre de la Salle Commune, tu l'avais posé sur les oreilles d'un garçonnet sans qu'il n'ait à te le demander. Alors pourquoi aujourd'hui tu te posais la question de le prêter ou non ? *Peut-être parce que je savais que j'allais en avoir besoin.* Peut-être, oui, certainement. Cependant, tu lui tendis tout de même l'objet en ajoutant à son égard.

"S'tu veux mon avis, tu f'rais mieux d'aller avec eux dans l'Parc, c'est pas ce casque qui va te protéger et t'empêcher de stresser."

Puis, la salle entière retint son souffle. Tu reportas de nouveau ton regard vers la fumée qui était redevenue nette après le passage du Gryffondor et montrait désormais encore une autre vision. Cette fois, une fille à la longue chevelure noire tenait un gamin par les cheveux et le forçait à rester à genoux sur le sol, semblait-il. Jusque-là, rien de plus alarmant que ce que vous aviez vu quelques minutes auparavant. Mais lorsque la gamine envoya valser sa cible sur le mur, tu le reconnus. Sa tignasse brune le confirmait, l'enfant que vous voyiez tous était l'un des quatre à avoir été choisis par l'urne noire. Tu enfonças tes ongles plus profondément encore dans la paume de ta main, attendant de savoir ce qui allait lui arriver. Mais d'un coup, noir complet suivie d'une nouvelle prise de vue. Cette fois-ci, deux fillettes se trouvaient face à un corps visiblement inerte, baguettes levées. L'une t'était inconnue mais l'autre familière. Lilly.

@Lena Smith, voilà ma réponse !
Et merci @Lily-Rose Holland pour ce petit échange de Mots.

COURT RÉSUMÉ
Harriet prête son casque anti-bruit à sa voisine Lena en lui disant quelques mots et reporte son attention sur la fumée. Elle est toujours angoissée mais il n'y a rien de plus à préciser.
Dernière modification par Harriet Greenwood le 28 oct. 2021, 01:16, modifié 3 fois.

Sixième année RP / code couleur : #741B47
Harriet-Irma-Flash Greenwood-Mcqueen, prédictions en tout genre en moins d'une seconde !
Venez pénétrer les voiles mystérieux de l’aveniiir !
06 mai 2021, 18:54
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Je tourne les yeux vers l'écran quand une forme se distingue. Un garçon et une asiatique je dirais. Elle fait tournoyer sa baguette et le garçon vole à l'autre bout de la pièce. Il semble paralysé. J'ai peine le temps de voir son visage que je le reconnais, ce garçon qui se fait martyrisé, on va pas se mentir.

"- JACOB !!! "

Je sais qu'il ne pouvait pas m'entendre mais je m'en fichais, comment cette petite peste d'asiatique osait s'en prendre à lui ? Comment osait-elle ?

"- JACOB !! Relèves-toi ! S'il te plait ... BAS-TOI !!! Tu peux la battre ! Je t'en prie ! Si tu me le fais pas pour toi, fais le pour nous, pour July ... "

Je m'effondre sur le sol, à genoux, la tête dans les mains et pleure. Et dans tout ça, écartant un peu les mains seulement quelques secondes, je vois des ronces j'accrocher à son corps et il a beau se débattre comme un Diable.

Je ferme les yeux. Je crois que j'en ai assez vu. Mais pourtant, je reste. Pourquoi ? Peut-être parce que je suis idiote. A ce moment, j'aurai voulu quelqu'un à mes côtés pour me réconforter, m'obliger à me rassoir, et ouvrir les yeux.

"- Jacob bordel, vis. Bas-toi pour vivre. Tu aurais forcément des hauts comme des bas mais garde la tête haute et sois fière d'être un Gryffondor. Alors sois un Gryffondor digne de ce nom, tu le mérites ... "

@Nélya Marks souhaites tu faire quelque chose de ma lamentable Protégée ? Oui, je suis déçue de sa réaction ! Comment ? C'est moi qui l'ai écrit ? Meuh non ! :whistling:

❤ Lilice de namuuur !❤
"Griffes et crocs, Griffes et cœurs, Griffes vainqueurs !"
07 mai 2021, 16:30
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Où est-il ? Mark plissait les yeux pour tenter de démasquer le propriétaire de la grenouille. Si je l’attrape … Mais la grenouille fut plus rapide que lui. Projetant de l’eau sur la robe du professeur, elle déguerpit agilement. Mark fit abstraction de ses vêtements trempés et aperçut la jeune Holmes jeter un regard insistant au batracien. C’était donc elle qui s’était amusée à libérer son animal alors que quatre de ses camarades luttaient pour leur survie. Elle était vraiment sans-gêne. Une attitude qui surprit Mark au vu de leurs échanges d'il y a quelques jours. Ce n’était pas le moment de faire une scène mais la Serdaigle méritait une petite leçon. Sortant sa baguette de sa robe mouillée, l’enseignant pointa la créature. Sa peau vira instantanément au bleu et un petit bec lui apparut. La grenouille était désormais à l’image de sa maîtresse.

Cette parenthèse amphibienne passée, Mark entendit Rafael s’adresser à lui. Le professeur de Vol revint sur ses inquiétudes. Il était difficile de le contredire. Ne sachant que répondre et car aucun mot ne pouvait alléger cette situation, Mark compatit dans un soupir qu'il accompagna d’un hochement de tête.

Sous ses yeux, le spectacle prit une nouvelle tournure. Le deuxième acte débutait et les personnages principaux entraient en scène. Jacob Tramontane était soumis à une fille aux traits asiatiques. Avec une aisance déconcertante, elle projeta le Gryffondor contre un mur avant de l’immobiliser sous une pieuvre de ronces. Quelle puissance … Peu d’élèves de Poudlard étaient capables de tels exploits. Sous la table, Mark serrait le poing droit sur sa cuisse toujours nerveusement agitée. Scène suivante. Lilly Zarbi. Accompagnée d’une autre jeune fille, tout laissait croire qu’elles étaient les responsables de ce qu’avait subi la victime à terre. C’en était trop. Mark ne peut réprimer un petit rire. Quiconque connaissait un minimum Zarbi savait qu’elle était incapable de telles atrocités. On se moquait d’eux à détourner les images. Une volonté perverse que l’enseignant trouvait ridicule. Presque triste. Il n’y avait qu’une seule chose à retenir de tout cela : deux des candidats de Poudlard étaient encore en vie. Mais qu’en était-il des deux autres ?
Mark donne une couleur bleue à Diphda la grenouille et lui ajoute un petit bec. Lui et sa robe mouillée restent concentrés sur les volutes de fumées. L'homme lâche un petite rire nerveux.
@Lydia Holmes @Rafael Mason

Détective privé à Pré-au-Lard
DDM de Gryffondor du 1/9/46 au 13/10/46
Ancien professeur de DCFM
07 mai 2021, 22:33
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
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Plan de la table de Serdaigle. Merci à Lahya et Elo ! <3
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Le chao. C’était le mot pour décrire ce qu’il se passait dans la Grande Salle. Joy n’y faisait même plus attention. Elle eut le temps de voir sa pomme atterrir devant la table des professeurs mais ne réagit pas. Apparemment ça n’avait pas plu à la directrice qui prit la parole. Elle menaçait les élèves de les farcir comme des dindes de Noël. La Serdaigle leva intérieurement les yeux au ciel. Ce n’était certainement pas l’idée du siècle de prononcer ces paroles en de tels circonstances. Mais bon, balancer une pomme n’était pas mieux.

Miss Loewy insista sur le fait que les élève pouvaient partir. Qu’ils pourraient se défouler. Mais à quoi bon ? Ça ne servirait à rien ! Eux étaient tranquilles, en sécurité. Qu’ils se promènent, lisent ou volent ça ne changeait rien. C’était les concurrents qui étaient en danger. Donner des coups de cognard n’y changerait rien. Autant rester là à observer. À redouter de voir apparaître un visage connu sur l’écran mais aussi à espérer qu’il apparaisse.

Une voix s’éleva au dessus du brouhaha. M. Falkner proposait aux élèves qui le voulaient de l’accompagner dans le parc pour discuter. La petite Wakberg observa un bon nombre d’élèves se lever, plus ou moins tendus. Mais elle resta assise. Dans tous les cas elle finirait par être au courant des images de la brume. Autant qu’elle s’en fasse sa propre idée, elle préférait avoir la version originale, non déformée de ce qui se passait.

Au milieu de la cacophonie de bruits et de déplacements la sorcière s’était comme mise en pose. Déconnectée de la réalité. Elle croisa le regard de Noémie. Elle aurait voulu la rassurer, mais elle savait que ça sonnerait faux. Comment peut-on calmer quelqu'un quand on est nous même inquiet ? L’Aiglonne se résonnait en se disant que si les élèves de Poudlard étaient en mauvaise posture ils apparaîtraient à l’écran. À moins que les visions soient aléatoires, les organisateurs ne manqueraient sûrement pas le plaisir de leur montrer leurs camarades si ils agonisaient. Juste pour voir leur réaction. Ce n'étaient que des suppositions mais elles lui paraissaient logiques.

Joy était concentré sur la fumée mais elle pouvait voir une grenouille vers la table des professeurs. Celle de Lydia si elle ne se trompait pas. La voir ainsi, insouciante donnait envie de sourire à la petite fille. Cette petite bête innocente lui donnait envie de rire. D’éclater d’un rire franc sans se préoccuper des autres. Mais elle se retient. Même quand l’envie redoubla une fois qu’elle vit la grenouille projeter de l’eau sur M. Dole. Le batracien se retrouva avec la peau bleue et un petit bec. Cette distraction, bien qu’incongru eu le mérite de faire sourire la Serdaigle. Pendant quelques secondes elle en oublia la brume, le Dominion et le danger qu’encouraient les concurrents.

Malheureusement elle fût rapidement ramené à la réalité. Deux nouvelles personnes étaient à l’écran. Une fille aux longs cheveux noirs maintenait un garçon sous la contrainte. Mais pas n’importe quel garçon. Jacob. 4ème année, Gryffondor. Au moins il était vivant. En mauvaise posture mais vivant. Et puis, comparé à certaines choses qu’elle avait vu quelques secondes plus tôt il n’était pas si mal que ça. Ça aurait pu être pire. Bien pire.

Elle n’eu pas le temps de pousser d’avantage sa réflexion que l’image passe au noir pendant quelques secondes avant de montrer une autre scène. Deux filles avec un cadavre. Encore une fois pas n’importe quelles filles. L’une inconnue de l’Aiglonne et l’autre reconnaissable. Lilly. 4ème année, Poufsouffle. L’image laisse sous-entendre que l’adolescente aurait pu tuer la personne allongée par terre. Rien ne le prouve et Joy n’y croit pas une seule seconde mais elle comprend qu’en leur montrant cette image on leur fait passer un message. Même pas une demi-journée et déjà une tueuse. Ou pas. Le doute. Encore et toujours ce doute qui plane au dessus des gens. Il n’a aucun effet sur ceux qui ont la foie. Qui croient en les élèves de Poudlard. Mais ce doute peut aussi détruire. Savoir ou ne pas savoir ? Qu’elle est le mieux ? La jeune sorcière choisirait sans hésitation la vérité. La connaissance. Ainsi plus de doute. Mais des fois la vérité est douloureuse. Elle peut faire peur. Mieux vaut penser Lilly innocente mais être incertaine ou la savoir coupable de meurtre ? Ne rien savoir du tout est la meilleure solution.

L’adolescente observe le journaliste. Elle ne le connaît pas mais le déteste déjà. En tant normal elle ne juge pas sur les apparences. Mais cette personne la dégoûte. Elle n’est là que pour sa foutu gazette. Elle se fiche du nombre de personnes qui mourra. Tant qu’elle a des informations croustillantes ça lui convient. La petite Wakberg pensait à ce qui apparaîtrait dans le prochain numéro du journal. Les rédacteurs se feraient sûrement un plaisir d’utiliser cette vision de la Poufsouffle près d’un mort contre elle. Comme dans les précédents articles ou les nés-moldus prenaient chers.

Joy foudroya le journaliste du regard. Au milieu de la cohue il ne la verrait peut-être pas. Pas grave. Mais une fois le coup d’œil effectué elle regrette. Cet homme est un être humain comme un autre. Elle ne sait rien de lui. Peut-être ne souhaitait-il pas venir. Qui sait ? Peut-être que les rédacteurs de la gazette sont contraints à écrire ces horreurs sur les nés-moldus. Peut-être ne le choisissent-ils pas. Peut-être que si. Ça doit dépendre des journalistes. Mais elle n’a pas le droit de les juger. Pas si elle ne les connaît pas.

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Résumé des actions extérieures de Joy :

Elle reste à sa place. Sourit quand Diphda éclabousse le professeur puis se fait métamorphoser. Elle redevient sérieuse quand Jacob apparaît. Pendant la vision avec Lilly elle foudroit le journaliste (Lou Priam) du regard.
Dernière modification par Joy Wakberg le 21 août 2021, 10:47, modifié 1 fois.

4ème année RP • #004400 • Rédactrice HRP
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Uni ne Perdra
07 mai 2021, 23:00
 ÉP 47.5 - Tribune  La Prison Noire
Je relève de nouveau les yeux de la table pour cette fois les tourner vers Samy - Mr Falkner -, qui fait un nouvel appel pour ceux qui souhaitent sortir, puis se dirige vers l’entrée de la Grande Salle. Quelques élèves le suivent, et je reconnais plusieurs de mes camarades de maison. Ça me fait presque hésiter à les suivre… Mais non, je préfère vraiment savoir directement, même si ce n’est que par intermittences - la violence de certaines images me poussant à me détourner de celles-ci - ou via les réactions des autres élèves.

Ma voisine de table reprend la parole, m’indiquant qu’elle aussi va rester regarder les évènements retransmis par la fumée, et j’acquiesce lentement. Même si je ne connais pas vraiment la Serpentard, je dois dire que ça me rassure un peu de partager mes pensées avec quelqu’un. Je suis contente de ne pas me sentir totalement isolée devant une telle scène, même au milieu de tous les autres élèves.

Sa phrase suivante me fait tourner les yeux vers elle. En effet, je suis certaine qu’aucun des sélectionnés de Poudlard n’est apparu à l’écran pour le moment. « J’ai l’impression que c’est quelque chose comme ça, oui… », réponds-je en murmurant, « J’espère vraiment que ça va pour eux. »

Mais une nouvelle fois, je reporte mon regard empli d’appréhension vers l’écran de fumée, qui est soudain devenu complètement trouble. Qu’est-ce qui se passe ? Est-ce que c’est encore quelque chose d’autre ? N’ayant pas vu le Gryffondor foncer dans la brume épaisse, je peine à comprendre la raison de cette différence dans la retransmission.

Déjà, celle-ci redevient nette, et la scène qui s’y joue me fait écarquiller les yeux de frayeur. Cette fois, impossible de regarder ailleurs, puisque l’un de ses deux protagonistes n’est autre qu’un des élèves envoyés par l’école. Jacob. Et il n’a pas l’air dans une bonne situation, entre sa posture et son expression. Mon visage devient livide lorsqu’il se fait éjecter plus loin par un sort de son opposante, et je serre malgré moi mes mains sur le bord de la table, presque autant que je serre mes mâchoires. Cependant, ce n’est pas un appui suffisant, et alors que des ronces apparaissent sur la fumée, j’attrape spontanément l’avant-bras de la Serpentard. J’ai besoin d’un contact, là, tout de suite, devant ces images. J’entends à peine les exclamations provenant d’une autre table. La théorie de ma voisine semble se confirmer, mais je n’aime pas ça.

C’est à nouveau mon souffle qui se coupe lorsque la brume change encore de lieu et que je reconnais immédiatement ma camarade de dortoir. « Lilly ! », dis-je dans un souffle. Au moins, elle a l’air d’avoir trouvé une alliée, de ne pas être dans une position si critique. Je me concentre sur ce point et respire de nouveau, relâchant dans le même temps légèrement la pression exercée sur l’avant-bras de ma voisine.
Précedemment
@Alaska Cross
Megan regarde les élèves partir avec Mr Falkner, puis répond à Alaska avant d'être horrifiée par les images montrant Jacob et Lilly. L'une de ses mains serre l'avant-bras d'Alaska, tandis que l'autre est crispée sur le bord de la table.

6ème année RP - 17 ans - #783F04
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