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16 janv. 2022, 13:06
 RP++  L'Aube sera grandiose à tes côtés, Sildnir
Recueil de textes mettant en lumière la relation très particulière qu'entretiennent Sildnir (l'ex-génie du Dominion libérée et à présent étudiante à Poudlard) et Elowen (la... euh... juste Elowen).


Vous ignorez qui est Sildnir ? Je vous invite à lire cette aventure pour savoir d'où elle vient, celle-ci pour en connaître un peu plus sur son histoire douloureuse et enfin son profil pour découvrir un bref résumé. Elle est aujourd'hui un PNJ, pour écrire à ses côtés vous pouvez en faire la demande juste-là.

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Sommaire :
Succulent confis d'Hans (7 nov. 46)
L'annonce des cigognes (23 janv. 47)
Dernière modification par Elowen Livingstone le 05 févr. 2022, 11:11, modifié 3 fois.

7e année RP - #8C6A8E
JE NE SUIS PAS UN HIBOU UNE PLUME

16 janv. 2022, 13:12
 RP++  L'Aube sera grandiose à tes côtés, Sildnir
7 novembre 2046
5è année de Sildnir et d'Elo
Dortoir Bleu Nuit


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Dans le lit voisin au mien se trouve Sildnir. Allongée sur le ventre, les jambes relevées vers le plafond et la tête posée sur ses mains, l’ex-génie parcourt des yeux un bouquin de sortilèges, farfouillant à la recherche d’une information bien précise. Elle essaie de retrouver le nom d’un sortilège qu’elle maîtrisait autrefois à la perfection et dont elle ne se souvient plus aujourd’hui. Depuis mon lit à moi j’entends des grognements, sa recherche est infructueuse, comme si cet enchantement n’avait jamais existé, comme si ses pouvoirs à elle étaient méconnus de tous. Comme si elle ne pourrait jamais les récupérer. Comment est-ce possible qu’elle ait tout oublié en sortant du Dominion ? Tout ? Des sorts aux langues en passant par son apparence imposante pour ne pas dire terrifiante. A présent, elle ne s’élève plus dans les airs, elle réapprend tout comme si ne restaient de sa vie passée que les douloureux traumatismes attestant de son existence.

Sildnir me parle peu et sa vie d’avant, elle a toujours du mal à se confier sur le sujet, alors j’ai creusé, j’ai interrogé mes copains du Domimi et ensemble nous avons mis bout à bout tous les morceaux d’informations dont nous disposions pour mieux la cerner. Ce que nous avons appris des autres, nous nous sommes promis de ne pas le révéler à qui que ce soit. Ça ne nous concernait pas, ce n’était donc pas à nous d’en parler.

Emmitouflée dans mes draps, j’appelle Chaussette, qui ose ne pas pointer le bout de son museau, le rustre ! Pour qu’il ne croie pas que je l’ai oublié – parce que je sais que mon chat est intelligent, il sent ces choses-là –, je dépose des croquettes ramassées au fond de mes poches sur la grosse couette bleue abîmée et décousue et donne à mon petit tas une forme de cœur, espaçant chaque croquette d’un pouce et demi. Lorsque c’est chose-faite, je descends et dépose mes chaussons de façon à créer un passage de mon lit à celui de Sildnir sans devoir poser mes pieds sur le sol glacé, puis sautille d’un chausson à l’autre et atterris sur le lit de ma petite sœur de cœur.

« Coucou Didou ! Tu t’es pas dit que peut-être ce livre ne parle pas des génies parce que tous ces auteurs qui ont écrit ces ramassis de mots qu’on trouve à Poudlard étaient moins brillants que toi et ne soupçonnaient pas ton existence ? Ou encore que… Que tu étais la seule à être si douée ?

- Hmm.

- Dis ? Est-ce que parfois ça te manque, ta vie d’avant ?

- Ça sort de l’où cette question ?

- Je… Ça fait un bout de temps que je me la pose. Je savais juste pas trop comment aborder le sujet. Tu sais que tu peux me parler de ces choses-là, hein ? »

Son regard se perd. Je sais que j’ai touché une corde sensible, mais j’ai tellement, tellement envie de savoir toutes ces choses-là ! Qu’elle m’explique comment elle se sent. Qu’elle sache qu’elle peut compter sur moi pour affronter son passé.

« Avant, j’étais seule. Et j’avais de plein pouvoirs. Et j’étais triste. Là, je t’ai, toi. J’apprends à utiliser les de magie à nouveau, comme vous tous. Je me sens nulle, parce que je sais que je suis fort et que moi je sais faire des grandioses choses. Mais je vais y arriver. Ça me fait vivre, de tout ça. Alors des fois j’ai de plein regrets. Mais je sais que je suis mieux là. Mais aussi, des fois, c’est dur. Parce que j’ai de plein souvenirs qui reviennent, et me font peur, et je peux pas expliquer. Et personne n’a vu ce que j’ai vu, là-bas, personne ne peut me comprendre. J’essaie d’oublier mais ça marche pas trop trop. Couçi couça. Et puis des fois je réalise mon âge, et je comprends pas pourquoi je suis à l’école toujours. »

Elle reste interdite, comme si elle retenait ses mots pour ne pas me blesser. Je baisse la tête, j’ai compris. Parfois, elle se demande ce qu’elle fiche avec des ados alors qu’elle est tellement supérieure à nous. Elle n’a pas tort, au fond. Est-ce qu’elle a honte de moi, parfois ? La vie au château ne ressemble pas vraiment à ce qu’elle avait vécu avant, ni à ce qu’elle avait pu s’imaginer, je me demande sincèrement si cela lui convient.

« Je suis nulle en magie. Je suis pas travailleuse, pas mature, pas sérieuse et pas très bonne avec les conseils. Mais je veux être là pour toi. Même si j'ai des milliers d'années de moins que toi, même si je suis pas la plus intéressante. Je peux t’apporter autre chose, Didou. Puis moi j’ai un pouvoir plus fort et plus important que tous tes pouvoirs que tu as abandonnés là-bas : je t’aime. Et ça, c’est fort. N’aie jamais peur de me dire les choses, je suis peut-être pas celle que tu espérais mais je t’aime et c’est comme ça, et ça va pas changer. Tu peux être triste avec moi, et me parler de ce qui te fait peur. Ensemble on ira dézinguer tes trop-matismes. Et on va grandir ! Promis, on n'aura pas quinze ans trop longtemps. Et promis, je vais pas te laisser tomber, t'es ma p'tite sœur, et on n'abandonne pas sa famille. »

Notre instant confidences se termine en un câlin et nous pleurons toutes les deux, pour absolument aucune raison. Chaussette fait son entrée dans la pièce en avançant en zigzag et entre deux larmes nous rions de bon cœur devant sa gueule d’ahuri.

7e année RP - #8C6A8E
JE NE SUIS PAS UN HIBOU UNE PLUME

05 févr. 2022, 11:09
 RP++  L'Aube sera grandiose à tes côtés, Sildnir
HORS CHRONO
Ce RP existe, mais dans une dimension parallèle, avec une autre Elowen que celle que nous connaissons
Mardi 23 janvier 2047
5è année de Sildnir et d'Elo
Toilettes abandonnées


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« SIIIIIIIIIIIIIILD' !!! SIIIIIILD' VIENS VITE, VITE, Y'A URGENCE ! »

Mon hurlement retentit et résonne contre les parois en pierre des toilettes abandonnées.

☼ Retour quelques temps auparavant☼

Livide, malade, planant à moitié et ne pouvant plus me retenir de passer aux toilettes, j'ai traîné de force ma petite sœur de cœur dans les toilettes abandonnées au sortir de la Salle de Cours. L'organisation de ce château, c'est vraiment du grand n'importe quoi ! Devoir se taper deux étages voire le double quand on a la vessie au bout de sa vie c'est la pire invention du siècle. Si au moins pour palier à cette ânerie d'architecte débutant ils nous laissaient avoir accès à des Portoloins... Mais non, la direction en a décidé autrement, elle préfère qu'on se fasse pipi dessus, c'est vrai quoi, "si vous survivez à cette humiliation vous serez des combattants mes enfants", ils ont vraiment une vision aberrante de la vie, les gens haut placés. Complètement hors des réalités.

Bref, voilà ce qui explique ma présence en cet endroit saugrenu le mardi 23 janvier à 11 heure, et la suite ne va pas me donner de souvenir moins étrange de cet endroit. Le lieu est sale, les elfes ne s'y aventurent plus, des échardes, des copeaux de bois, des cailloux et des tas de poussière jonchent le sol, des tâches vertes de moisissure et jaunes d'humidité tapissent les murs, les lavabos sont bouchés, les miroir éclatés, disloqués, on en trouve des morceaux aux quatre coins de la pièce. Les fenêtres qui ne ferment plus contribuent à rendre cette atmosphère lugubre : un battant qui claque, l'autre qui grince, le vent qui s'engouffre, raisonnant contre les murs, faisant voler le restant de rideau à moitié arraché, le vent qui répand son hurlement de désespoir jusqu'au fond de l'être, qui fait tout trembler, y compris Sildnir et moi. Nous ne sommes pas rassurées en pénétrant dans les toilettes abandonnées, et bientôt le froid glaçant de l'hiver nous envahit, nous grelottons, nous nous serrons dans les bras pour nous souhaiter du courage dans cette douloureuse étape que nous allons franchir éloignées l'une de l'autre - Sildnir ici, à m'attendre au milieu de ce désastre, moi aux toilettes à compter les secondes pour battre mon record précédent -, et nous séparons nos routes.

« Tu me tiens la porte ? Le verrou marche pas !

- Si tu crois que quelqu'un va arriver jusque par là Elo... Personne est pas assez dingue pour ça ! Mais si tu veux je la tiens pour toi oui. »

Un petit instant s'écoule dans le silence le plus complet.

« Puisqu'on est là, je crois que c'est ta semaine de tes règles, j'ai des quelques protections sur moi si t'as pas pensé à les descendre du dortoir ! »

A nouveau, silence, aucune réponse.

« Sild', en fait hum... Je crois que je suis malade, ça fait deux mois que je les ai plus. Ça va revenir, pas de panique, j'ai dû manger un mauvais aliment.

- Haha, tu as de l'enceinte dans ton ventre, fais gaffe ! »

Elle rit, comme si sa plaisanterie coulait de source.

« Pourquoi enceinte ?

« Bah, Elo, quand même roh ! Les femmes qui ont de l'enceinte dans le ventre elles ont plus de leurs règles ! Tout le monde sait ça. »

Silence, silence à nouveau, gros blanc.

« Elo ? Tout va bien là-dedans ? »

De l'autre côté de la porte en bois délavé, craquelé, je ne dis plus rien. Toutes ces douleurs, ces nausées, ces envies pressantes de passer aux toilettes et à présent ça, les règles absentes ! Mais alors, se pourrait-il que...? Je laisse les sensations que je ressens m'envahir, prendre possession de moi, je rejette ce contrôle constant que j'exerce sur mes maux et tout à coup, je me crispe. Cette sensation de gorge rêche. La salive que j'ai du mal à déglutir. Mon estomac qui danse la samba. Le besoin d'ouvrir la bouche alors même que rien ne va sortir d'elle, un peu comme quand on se brosse les dents et qu'on enfonce le manche un peu trop profond dans la cavité. Je tremble un peu sous le coup de la surprise, je n'aurais jamais cru que ça marche aussi... facilement ? Du premier coup, hop, comme ça ?

Comme prise de vertiges, je tombe à genoux, penchée au dessus de la cuvette. Je tousse, très fort, comme s'il fallait qu'une chose sorte de moi, et pourtant rien ne vient, malgré les douleurs, mon envie, mes efforts, je ne vomis pas.

« Elo ? Tu m'inquiètes ! »

Je commence à pleurer, perdue, je ne sais plus où j'en suis.

« SIIIIIIIIIIIIIILD' !!! SIIIIIILD' VIENS VITE, VITE, Y'A URGENCE ! »

Ni une, ni deux, ma meilleure amie déglingue la porte et se précipite à mes côtés. Ses traits sont plissés et son regard bleu flocon cherche en tous sens ce qui m'arrive, elle n'ose plus rien dire me voyant dans cette position alors elle se baisse et me prend dans ses bras. Je me laisse faire, poupée désabusée spectatrice de ce qui me tombe dessus, inerte à côté de cette réalité qui me frappe de plein fouet.

« Je... »

Dis-le, Elo ! Dis-le, allez, avoue, avoue que ton souhait le plus cher vient d'être réalisé, dis que tu portes un gnome dans ton corps, avoue-lui que tu es mère, avoue-lui ce que tu as fait ! Prends conscience d'à quel point tu es heureuse ! De la chance que tu as, pas tout le monde peut se vanter d'avoir un enfant aussi jeune dans sa vie, c'est un véritable miracle !

« Je... »

Sildnir ne me force pas, elle a compris que j'irai à mon rythme pour lui dire cette chose-là. Alors même que je devrais me sentir soulagée, délivrée, heureuse et comblée je suis inquiète. Et la suite ? Est-ce que c'est vraiment ce que je voulais ? Est-ce que je suis prête à porter cet enfant pendant des mois et des mois ? Est-ce que je vais être une bonne mère, l'éduquer comme il le mérite ? Est-ce que mon p'tit gars - ce sera un garçon, je le sais déjà - va m'aimer ? A qui ressemblera-t-il ? Est-ce que son père est porteur des meilleurs gênes qui le rendront beau, vaillant, intelligent, mature ? J'espère qu'Edmund n'a pas souillé le patrimoine génétique incroyable que je léguais à mon fils !

« Je... »

Est-ce que je veux ce gosse, merde ? Est-ce que je suis prête ? Comment je ferai l'année prochaine ! Il est encore temps pour faire demi-tour. Foncer à l'infirmerie, demander que l'on m'ôte ce garnement du ventre, il n'est pas encore trop tard !

« Je... suis enceinte. Je crois. Je... C'est confus dans ma tête. Je... Le père c'est...

- Elo, je me fiche de ce qui est le prénom de son père, tu es chamboulée, tu me raconteras plus tard. Et je t'en veux du pas de pas m'avoir parlé de tout ça. Est-ce que tu veux le garder ? »

Est-ce que je veux le garder, est-ce que je veux le garder, est-ce que je...

« Oui.

- Alors le reste on se l'en moque. Toi et moi on va se débrouiller. Je te lâche pas. Le reste on se l'en moque. Tu as un bébé, c'est beau ! Bienvenue dans la famille, galopin ! »

Je laisse mes larmes couler, prise de tremblements je m'écrase sur Sildnir.

« Merci...

- Pfff, t'es bête. Je suis contente pour toi, Elo ! Et moi, je vais être en devenir une... Comment on dit ?

- Une tata ?

- Une tata. Je vais être en devenir une tata de ton petit bout de chou intrépide ! »

Nous pleurons sans dire un mot de plus, dans ce silence macabre qui annonce pourtant la vie, là. Le reste peut bien aller se faire voir, je gérerai Edmund, Aelle, l'école, les cours, P'Pa, M'man, tout, plus tard. Je vais être maman et à cet instant, je profite.

7e année RP - #8C6A8E
JE NE SUIS PAS UN HIBOU UNE PLUME

28 sept. 2022, 21:09
 RP++  L'Aube sera grandiose à tes côtés, Sildnir
Dimanche 1e septembre 2047,
6e année des filles,
Grande Salle.
PS : je vois leur relation comme quelque chose de magique, incompréhensible, elles sont intimement connectées, liées, elles s'aiment, et, même si j'aime pas trop les majuscules, je crois que leur amour commence par un grand A ! Zéro romance, c'est comme un lien qui unit deux sœurs, mais avec une dimension magique. C'est pas très clair, I know...


Mes yeux la cherchent de partout. Depuis la sortie à Pré-Au-Lard jusqu'à l'embarcadère, tout au long de la montée du grand escalier qui mène au château, partout, je n'ai fait que chercher. La chercher. Je n'ai pensé qu'à elle dans le Poudlard Express. Sa bienveillance. Son sourire. Son esprit vif. Ses cheveux soyeux. Son odeur réconfortante. Notre proximité. Son regard expressif, brillant, qui me traverse l'âme, me sonde, à longueur de journée.

Pendant tout le trajet, j'ai collé mes copains de la Bande, j'ai essayé de me divertir à coup de potins et de chocogrenouilles, mais au fond, la seule chose qui m'importait, c'était de revoir Sildnir. Je pensais qu'elle m'attendrait à la gare, mais il faut croire qu'elle n'a pas reçu l'autorisation de sortir. Encore deux ans et elle pourra m'accompagner partout, on fuira loin, on vivra heureuses, ensemble. Entourées de runes, de chats, de poulpes, de bonheur. Et d'enfants. On élèvera plein d'enfants dans notre cocon, entre sœurs de cœur.

Quand les portes de la Grande Salle s'écartent, je pousse tout le monde. Je n'en ai rien à faire que les Première Année découvrent le lieu, je passe sans doute pour l'impolie de service mais je m'en fiche, il y a plus important.

« SILDNIR ! »

Je la vois. Assise à la table des Serdaigle, elle se ronge les ongles, stressée. Je la connais par cœur. Quand son regard croise le mien, je lis un soulagement immense, elle se lève, pousse un cri de joie qu'elle ne parvient pas à retenir, s'élance. Je la réceptionne, en larmes, et la prend dans mes bras.

« Sildnir... Tu m'as tellement manqué. »

Elle hoche la tête, les larmes l'empêchant de parler elle aussi. Nous restons ainsi collées plusieurs secondes durant, et, finalement, je romps l'étreinte.

« On va passer l'année ensemble. Je te vais pas quitter. C'était un peu beaucoup dur, l'été toute seule. Je vais te coller pour toujours alors maintenant. »

A mon tour de hocher la tête, en signe d'approbation évidente. D'un coup, auprès d'elle, je me sens entière, épanouie, forte, je peux tout accomplir avec elle à mes côtés. Je ne regarde plus personne, il n'y a qu'elle que j'aie en tête. Oubliée, la Aelle tordue des temps passés. Celle qui jadis occupait la moindre de mes pensées n'est désormais plus qu'un lointain souvenir, un nuage nocif, noir, nuisible. J'ai envie de grandir, d'évoluer, de suivre mon propre chemin sans être l'ombre d'une autre. Envie de m'ouvrir, de découvrir qui je suis, ce que je veux, ce que je vaux. Envie d'être près de Sildnir à chaque moment de ma vie. Toujours sous le choc des retrouvailles, j'enfouis ma tête dans son cou et pleure à chaudes larmes.

« Didou... »

Et puis, d'un coup, une illumination.

« Vite, il faut qu'on profite de chaque instant ! Viens manger du poulet avec moi ! J'ai des tas de choses à te raconter ! »

Je l'entraîne à ma suite, mon amie s'exécute et me talonne. Elle s'installe à ma droite et pose sa tête sur ses paumes, les coudes sur la table, prête à écouter mon récit.

« Bon. Déjà, j'ai effectué un tirage de runes. Il m'a prédit une année de lutte, où il ne faudra pas que j'abandonne. Je me demande de quel combat ça parle... Aussi, j'ai tricoté environ cent porte-clefs de poulpes, et dix de chaque autre maison, tu verras, je prépare une idée géniale. Ah, et, scoop, j'ai quitté Aelle, tu vas être trop heureuse. T'en fais pas, je vais bien, je m'en fiche, c'était un Détraqueur des marécages. Ouais, j'sais, j'suis violente mais franchement, c'était la vérité ! Et encore qu'est-ce que je peux te raconter... je t'ai déjà dit que je m'étais mise au tricot ?

- Oui, Elo, ouiii ! Tu m'as fait un poulpe pour la personne de moi aussi ? Et après, on parle d'Aelle parce que quand même c'est très assez grave et moi j'étais pas au courant, et c'est une chose vraiment bonne je suis fière de toi. »

(PS2 : j'en peux plus, dans ce RP Elo ne fait que répéter 4000 fois le nom de Sildnir)
Evoquée dans ce RP : @Aelle Bristyle

7e année RP - #8C6A8E
JE NE SUIS PAS UN HIBOU UNE PLUME