Sur la ligne de départ
Alors que Rafael entendait de nouveau les voix des français au loin, Sarah répondit à ce qu'il avait proposé. Elle semblait d'accord avec cette stratégie et d'un autre côté, il n'y avait pas grand chose d'autre à faire, ils devaient s'éloigner d'eux le plus vite possible. Il lui fit signe qu'il prenait le chemin de droite et lui répondit le même conseil.
Il la regarda s'éloigner de lui et se pencha rapidement sur son balai. Il n'était pas sur que ce soit une bonne idée de se séparer mais il était trop tard pour faire demi-tour, les français le rattraperaient. Le professeur de Vol se concentra sur ce qui se trouvait devant lui, ce n'était pas le moment de se prendre une branche ou de tourner au mauvais endroit. Il avait l'impression de gagner du terrain sur ses adversaires et commença à croire qu'il avait réussi à les semer mais c'est alors qu'une flamme le frôla de quelques centimètres. Il n'y avait pas de doute, ce n'était pas un dragon, c'était des flammes magiques mais pas aussi dangereuses que celles lancées par un dragon.
Rafael jeta un rapide coup d'oeil derrière lui et reconnut aussitôt le coureur qu'il avait vu quelques minutes plus tôt. Il pensa alors à ses courses d'entrainements qu'il avait faites avec Sarah. Ce n'était pas un sort très puissant mais ça avait eu le don d'occuper Sarah un petit moment. Il lança donc un Avis et continua sa progression. Il entendit les grognements du sorcier et comprit que son sort avec fonctionné.
Il reprit alors sa progression et remarqua que les arbres se faisaient de moins en moins touffues et de plus en plus distants. Il se pouvait qu'il arrive enfin à la fin de cette forêt gelée. Au même moment, il put apercevoir la robe de son amie et accélérera de nouveau pour la rejoindre. Par chance, ils avaient réussi à se retrouver. Pour ne pas l'inquiéter, Rafael s'annonça à distance:
« — Sarah, c'est moi, ça a été de ton côté? »
Il la regarda s'éloigner de lui et se pencha rapidement sur son balai. Il n'était pas sur que ce soit une bonne idée de se séparer mais il était trop tard pour faire demi-tour, les français le rattraperaient. Le professeur de Vol se concentra sur ce qui se trouvait devant lui, ce n'était pas le moment de se prendre une branche ou de tourner au mauvais endroit. Il avait l'impression de gagner du terrain sur ses adversaires et commença à croire qu'il avait réussi à les semer mais c'est alors qu'une flamme le frôla de quelques centimètres. Il n'y avait pas de doute, ce n'était pas un dragon, c'était des flammes magiques mais pas aussi dangereuses que celles lancées par un dragon.
Rafael jeta un rapide coup d'oeil derrière lui et reconnut aussitôt le coureur qu'il avait vu quelques minutes plus tôt. Il pensa alors à ses courses d'entrainements qu'il avait faites avec Sarah. Ce n'était pas un sort très puissant mais ça avait eu le don d'occuper Sarah un petit moment. Il lança donc un Avis et continua sa progression. Il entendit les grognements du sorcier et comprit que son sort avec fonctionné.
Il reprit alors sa progression et remarqua que les arbres se faisaient de moins en moins touffues et de plus en plus distants. Il se pouvait qu'il arrive enfin à la fin de cette forêt gelée. Au même moment, il put apercevoir la robe de son amie et accélérera de nouveau pour la rejoindre. Par chance, ils avaient réussi à se retrouver. Pour ne pas l'inquiéter, Rafael s'annonça à distance:
« — Sarah, c'est moi, ça a été de ton côté? »
Sur la ligne de départ
Le vol en solitaire au cœur de la forêt avait quelque chose de stressant. L'absence de soleil parmi les épineux rendait l'atmosphère sombre et froide. Les arbres semblaient murmurer autour d'elle tandis qu'elle filait, refusant de perdre plus de temps que nécessaire. Rafael devait en faire autant de son côté et s'ils voulaient avoir une chance de se retrouver, il fallait garder la cadence. Elle s'était écartée assez pour ne pas avoir affaire outre mesure aux français belliqueux et filait évitant au mieux les branches qui lui obstruaient parfois la vue, n'hésitant pas à vriller sur elle même quand cela s'avérait nécessaire.
Après un temps qui lui parut terriblement long, les arbres se firent moins denses. La sorcière s'autorisa alors à prendre un peu d'altitude, retrouvant avec bonheur les rayons du soleil. Elle vola encore quelques minutes, montant toujours pour apercevoir les autres sorciers en course et si possible retrouver Rafael. Alors qu'elle avait largement dépassé la cime des arbres, un spectacle magnifique s'offrit à ses yeux. Devant elle, une large vallée parsemée d'immenses lacs s'ouvrait à l'infini. Des vapeurs s'élevaient par endroit, vapeur d'eau ou fumée, rien ne permettait pour le moment de le savoir mais Sarah aurait parié avoir reconnu une silhouette reptilienne au loin. Un sourire apparut sur son visage. Elle semblait si petite à cet instant et le monde si prometteur et vaste. Alors qu'elle ralentissait, une voix monta derrière elle et Rafael apparut dans son champ de vision.
" Oui et toi ? Contente d'être sortie. Les balades en forêt sont plus sympa à deux. Je crois qu'on arrive du côté des Norvégiens à Crête. Il doit y avoir un point de contrôle pas très loin. On fait une pause avant la traversée des lacs ou juste après ? Idéalement, après serait le mieux mais étaient-ils assez en forme pour continuer ? Sinon, on ralentit juste un peu pour grignoter en vol en cherchant le point de contrôle et ensuite on fonce ? "
Après un temps qui lui parut terriblement long, les arbres se firent moins denses. La sorcière s'autorisa alors à prendre un peu d'altitude, retrouvant avec bonheur les rayons du soleil. Elle vola encore quelques minutes, montant toujours pour apercevoir les autres sorciers en course et si possible retrouver Rafael. Alors qu'elle avait largement dépassé la cime des arbres, un spectacle magnifique s'offrit à ses yeux. Devant elle, une large vallée parsemée d'immenses lacs s'ouvrait à l'infini. Des vapeurs s'élevaient par endroit, vapeur d'eau ou fumée, rien ne permettait pour le moment de le savoir mais Sarah aurait parié avoir reconnu une silhouette reptilienne au loin. Un sourire apparut sur son visage. Elle semblait si petite à cet instant et le monde si prometteur et vaste. Alors qu'elle ralentissait, une voix monta derrière elle et Rafael apparut dans son champ de vision.
" Oui et toi ? Contente d'être sortie. Les balades en forêt sont plus sympa à deux. Je crois qu'on arrive du côté des Norvégiens à Crête. Il doit y avoir un point de contrôle pas très loin. On fait une pause avant la traversée des lacs ou juste après ? Idéalement, après serait le mieux mais étaient-ils assez en forme pour continuer ? Sinon, on ralentit juste un peu pour grignoter en vol en cherchant le point de contrôle et ensuite on fonce ? "
Professeure de Sortilèges depuis Septembre 2046
DDM de Serpentard mars- juin 2047 / DDM de Poufsouffle septembre 2047 à février 2049
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Sur la ligne de départ
Malgré la température environnante, Rafael avait l'impression d'avoir chaud. C'était sûrement du au fait qu'il venait de faire une course poursuite pour fuir des concurrents un peu trop engagés dans cette course. Rafael savait pertinemment qu'il ne gagnerait pas cette course, il n'avait pas le niveau des champions mais espérait malgré tout faire un bon temps. Mais pour lui, la course ne demandait pas d'attaquer ses adversaires. Bien sûr, il n'était pas du genre à recevoir les sorts sans rien faire, mais pour lui la course n'avait pas pour but d'attaquer les autres. Il ne comprenait pas le comportement des français qu'ils venaient de croiser avec Sarah.
Alors qu'il volait aux côtés de son amie, Rafael remarqua que les arbres étaient de plus en plus éloignés et que le lac faisait son apparition au loin. Au même moment, Sarah lui fit un rapide résumé de leur situation et Rafael essaya de voir s'il voyait un point de contrôle au loin, mais malheureusement ce n'était pas le cas. Elle lui demanda ensuite s'ils devaient faire une pause et si c'était le cas, à quelle moment. Rafael prit le temps de réfléchir quelques minutes, il analysa les différentes parties de son corps et notamment l'énergie qu'il ressentait. La traversée du lac devait se faire sur environ cent cinquante kilomètres, si tout se passait bien le lac serait traversé en deux heures. Rafael proposa alors:
« — Je pense qu'il va au moins falloir qu'on s'hydrate un minimum car je pense qu'au dessus du lac, ce sera plus compliqué, d'autant plus si on ne veut pas être la proie des créatures qui le peuplent.
Pour appuyer ses propos, le sorcier ralentit drastiquement pour attraper tant bien que mal, l'une de gourdes accrochée sur le côté de son sac à dos. Il but plusieurs gorgées d'eau avant de passer la gourde à Sarah. Le temps que celle-ci s'hydrate, Rafael essayait de repérer la direction à prendre en se servant de sa boussole de balai et alors qu'elle lui rendait la gourde, il reprit:
— Il faut qu'on suive cette direction, et il me semble qu'un point de contrôle devrait être tout prêt mais je ne le vois pas. »
Rafael avait à peine finit sa phrase qu'il entendit un cri strident plusieurs kilomètres plus loin suivi d'un grognement rauque. Aucun doute, ils étaient sur le territoire des dragons. Rafael tourna la tête vers sa coéquipière en lui lançant un regard entendu. Ils devaient être prudents s'ils ne voulaient pas être les prochains à pousser ce genre de cri. Sans ajouter un mot, Rafael se repositionne sur son balai et commença à accélérer de nouveau en cherchant autour de lui ke point de contrôle. Il ne fallait pas le rater.
Alors qu'il volait aux côtés de son amie, Rafael remarqua que les arbres étaient de plus en plus éloignés et que le lac faisait son apparition au loin. Au même moment, Sarah lui fit un rapide résumé de leur situation et Rafael essaya de voir s'il voyait un point de contrôle au loin, mais malheureusement ce n'était pas le cas. Elle lui demanda ensuite s'ils devaient faire une pause et si c'était le cas, à quelle moment. Rafael prit le temps de réfléchir quelques minutes, il analysa les différentes parties de son corps et notamment l'énergie qu'il ressentait. La traversée du lac devait se faire sur environ cent cinquante kilomètres, si tout se passait bien le lac serait traversé en deux heures. Rafael proposa alors:
« — Je pense qu'il va au moins falloir qu'on s'hydrate un minimum car je pense qu'au dessus du lac, ce sera plus compliqué, d'autant plus si on ne veut pas être la proie des créatures qui le peuplent.
Pour appuyer ses propos, le sorcier ralentit drastiquement pour attraper tant bien que mal, l'une de gourdes accrochée sur le côté de son sac à dos. Il but plusieurs gorgées d'eau avant de passer la gourde à Sarah. Le temps que celle-ci s'hydrate, Rafael essayait de repérer la direction à prendre en se servant de sa boussole de balai et alors qu'elle lui rendait la gourde, il reprit:
— Il faut qu'on suive cette direction, et il me semble qu'un point de contrôle devrait être tout prêt mais je ne le vois pas. »
Rafael avait à peine finit sa phrase qu'il entendit un cri strident plusieurs kilomètres plus loin suivi d'un grognement rauque. Aucun doute, ils étaient sur le territoire des dragons. Rafael tourna la tête vers sa coéquipière en lui lançant un regard entendu. Ils devaient être prudents s'ils ne voulaient pas être les prochains à pousser ce genre de cri. Sans ajouter un mot, Rafael se repositionne sur son balai et commença à accélérer de nouveau en cherchant autour de lui ke point de contrôle. Il ne fallait pas le rater.
Sur la ligne de départ
Les deux sorciers, désormais en vol stationnaire prirent donc le temps d'une courte pause. Sarah attrapa la gourde que lui tendait son compère. Inutile d'aller chercher la sienne dans l'immédiat. En revanche elle attrapa deux barres de céréales dans une de ses poches et en tendit une à l'anglais. Deux heures de vol avec potentiellement des rencontres reptiliennes cracheuses de feu, mieux valait remettre un peu de sucre dans les réserves. Après cette petite pause, les deux coureurs redescendirent un peu, cherchant des yeux un potentiel tracé pour valider leur passage. Ils volaient à mi-hauteur à une vitesse raisonnable, attentifs aux bruits alentours. Quelques minutes plus tard et un point de contrôle validé, Sarah se pencha sur son balai pour reprendre de la vitesse. Ce n'était pas une zone idéale pour jouer les touristes et pourtant...
Malgré l'heure avancée, une brume s'élevait par moment des eaux froides, immense miroir dans lequel se reflétait les cieux mais aussi les conifères environnant. La vision était grisante. Froide et splendide. On se sentait si petit. Sarah se plaça à une hauteur raisonnable. Pas trop bas pour éviter un plongeon non contrôlé, pas trop haut pour ne pas être la cible d'une créature volante plus grosse qu'elle. Au loin, on discernait d'autres balai et un coup d'œil derrière son épaule lui appris qu'une petite troupe se rapprochait d'eux.
" On accélère ? Un petit pic de vitesse pour traverser au plus vite la zone ? Il n'y a à priori aucun obstacle si on reste au dessus de l'eau. "
243 mots
Malgré l'heure avancée, une brume s'élevait par moment des eaux froides, immense miroir dans lequel se reflétait les cieux mais aussi les conifères environnant. La vision était grisante. Froide et splendide. On se sentait si petit. Sarah se plaça à une hauteur raisonnable. Pas trop bas pour éviter un plongeon non contrôlé, pas trop haut pour ne pas être la cible d'une créature volante plus grosse qu'elle. Au loin, on discernait d'autres balai et un coup d'œil derrière son épaule lui appris qu'une petite troupe se rapprochait d'eux.
" On accélère ? Un petit pic de vitesse pour traverser au plus vite la zone ? Il n'y a à priori aucun obstacle si on reste au dessus de l'eau. "
243 mots
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DDM de Serpentard mars- juin 2047 / DDM de Poufsouffle septembre 2047 à février 2049
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Sur la ligne de départ
En voyant la main tendue de son amie, Rafael n'hésita pas une seule seconde avant de s'emparer de la barre de céréales qu'elle lui tendait. Habilement, il parvint à l'ouvrir et croqua rapidement dedans. Ralentissant un petit peu pour manger sa barre aux céréales, Rafael perdit quelque peu en altitude pour suivre Sarah et essayer de se repérer un petit peu sur le chemin à suivre. Ils identifièrent alors un nouveau point de contrôle et se dirigèrent vers celui-ci.
Ils arrivèrent ensuite au dessus du lac qui s'étendaient à perte de vue. Ce n'était clairement pas le moment de ne pas être vigilant. Ils survolaient la réserve des naturelle de Norvégiens à crête, ce lac s'étendait sur plus de cent kilomètres et, à tout moment, l'un des ces créatures pouvait surgir. Il fallait être alerte et se préparer à réagir rapidement. Rafael vit que Sarah regardait les alentours et elle lui proposa d'accélérer. Il ne savait pas ce qu'elle avait vu mais il avait suffisamment confiance pour savoir qu'il n'avait pas besoin de vérifier les alentours lui aussi. Il acquiesça d'un mouvement de tête et se pencha sur son balai.
Aussitôt, son Varápidos lui obéit et accéléra. Il était difficile de savoir à quelle vitesse il volait mais il ne faisait aucun doute que le balai était à la limite de ses capacités. Rafael savait, sans même tourner la tête, que Sarah se trouvait à ses côtés. Il ne s'inquiétait pas pour elle. Les deux sorciers poursuivirent la traversée du lac sans encombres, il ne croisa pas le chemin de l'une de ces créatures géantes. Durant leur traversée du lac, aucun adversaire ne leur passa devant mais ils en dépassèrent une demi douzaine. Ce n'était pas énorme mais cela avait le mérite de leur donner plus de motivations.
Quelques kilomètres avant de retourner sur la terre ferme, Rafael identifia une ombre au dessus de lui. Aucun doute, ce n'était pas un sorcier, c'était beaucoup trop gros. Sans vraiment réfléchir, il dit à Sarah:
« — C'est un peu risqué mais je pense que ce serait plus prudent pour nous de voler dans la brume. J'ai l'impression que nous ne sommes pas seuls. »
Rafael n'attendit pas la confirmation de la sorcière et descendit de quelques mètres, se rapprochant alors de la surface de l'eau. Ainsi, il s'imaginait que la créature qu'il pensait avoir aperçu aurait plus de difficultés à les remarquer à son tour. Il ne restait qu'une petite dizaine de kilomètres avant de rejoindre la terre ferme, il aurait été dommage de faire une mauvaise rencontre à cette étape de la course. Rafael ajusta de nouveau sa cape et continua son survol du lac.
Ils arrivèrent ensuite au dessus du lac qui s'étendaient à perte de vue. Ce n'était clairement pas le moment de ne pas être vigilant. Ils survolaient la réserve des naturelle de Norvégiens à crête, ce lac s'étendait sur plus de cent kilomètres et, à tout moment, l'un des ces créatures pouvait surgir. Il fallait être alerte et se préparer à réagir rapidement. Rafael vit que Sarah regardait les alentours et elle lui proposa d'accélérer. Il ne savait pas ce qu'elle avait vu mais il avait suffisamment confiance pour savoir qu'il n'avait pas besoin de vérifier les alentours lui aussi. Il acquiesça d'un mouvement de tête et se pencha sur son balai.
Aussitôt, son Varápidos lui obéit et accéléra. Il était difficile de savoir à quelle vitesse il volait mais il ne faisait aucun doute que le balai était à la limite de ses capacités. Rafael savait, sans même tourner la tête, que Sarah se trouvait à ses côtés. Il ne s'inquiétait pas pour elle. Les deux sorciers poursuivirent la traversée du lac sans encombres, il ne croisa pas le chemin de l'une de ces créatures géantes. Durant leur traversée du lac, aucun adversaire ne leur passa devant mais ils en dépassèrent une demi douzaine. Ce n'était pas énorme mais cela avait le mérite de leur donner plus de motivations.
Quelques kilomètres avant de retourner sur la terre ferme, Rafael identifia une ombre au dessus de lui. Aucun doute, ce n'était pas un sorcier, c'était beaucoup trop gros. Sans vraiment réfléchir, il dit à Sarah:
« — C'est un peu risqué mais je pense que ce serait plus prudent pour nous de voler dans la brume. J'ai l'impression que nous ne sommes pas seuls. »
Rafael n'attendit pas la confirmation de la sorcière et descendit de quelques mètres, se rapprochant alors de la surface de l'eau. Ainsi, il s'imaginait que la créature qu'il pensait avoir aperçu aurait plus de difficultés à les remarquer à son tour. Il ne restait qu'une petite dizaine de kilomètres avant de rejoindre la terre ferme, il aurait été dommage de faire une mauvaise rencontre à cette étape de la course. Rafael ajusta de nouveau sa cape et continua son survol du lac.
Sur la ligne de départ
Ils filaient à toute allure. Jouant parmi les nuages de brumes qui semblaient jaillir des eaux glacées. Sarah, bien emmitouflées, ne pouvait retenir un sourire franc. Ce moment, elle ne voulait pas l'oublier même si le froid la forçait à bouger régulièrement ses mains le long du manche en bois fin pour ne pas trop perdre la maîtrise de ses doigts. Le silence, le calme et la majesté des lieux, tout était parfait. Pas étonnant que les dragons se plaisaient ici. C'était un endroit d'une beauté saisissante, surtout si on avait la chance de pouvoir se déplacer dans toutes les dimensions, au sol, dans les airs et dans l'eau. Une petite ou plutôt une grande ombre vint cependant obscurcir le tableau. La brume devenait plus épaisse à la surface de l'eau, visiblement poussée par les arbres qui bordaient l'eau et s'approchaient peu à peu. Sarah hésita un instant. Les dragons avaient pour habitude de se nourrir avec les créatures vivants dans le lac. Qu'est ce qui était le plus dangereux. Ne pas se faire voir et se prendre un dragon en piquée ou l'inverse. Elle finit cependant par hocher la tête, préférant tenter la diversion. Elle doutait cependant que l'odorat de la créature puisse être berné aussi facilement.
Ils volaient maintenant dans une véritable purée de citrouille et Sarah se rapprocha de son partenaire de vol pour éviter de le perdre bêtement. Elle s'autorisa une prise de parole tout bas.
" On a quand même intérêt à rester sur nos gardes. Il nous a forcément senti d'une manière ou d'une autre. Si jamais il décide de plonger à l'eau, on risque d'être sur sa trajec... "
Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase et sentit le courant d'air chaud avant même de voir la bête. Par réflexe, elle partie en vrille sur le côté, espérant que Rafael en ferait autant, suppliant son balai d'accélérer d'avantage, ce qu'il fit non sans mal. Sarah le sentait, elle touchait les limites de son Balétoile. Heureusement pour eux, l'énorme bestiole verdâtre sembla vite s'ennuyer de la poursuite des deux moustiques et de leur quelques congénères qui apparaissaient peu à peu sur le chemin à mesure que les deux anglais prenaient de la vitesse. Dans un long mugissement, le grand dragon plongea dans l'eau formant une gerbe immense qui eut pour effet de tremper la totalité des concurrents présents.
Personne ne sembla vouloir s'arrêter pour autant malgré la morsure glaciale de l'eau bien préférable à celle de la bête et bientôt, les sorciers pénétrèrent dans une zone plus dégagée. Un point de contrôle attendait les coureurs ainsi qu'un petit ravitaillement, dans une zone protégée des dragons. Sarah sortit sa baguette en grelottant.
Ils volaient maintenant dans une véritable purée de citrouille et Sarah se rapprocha de son partenaire de vol pour éviter de le perdre bêtement. Elle s'autorisa une prise de parole tout bas.
" On a quand même intérêt à rester sur nos gardes. Il nous a forcément senti d'une manière ou d'une autre. Si jamais il décide de plonger à l'eau, on risque d'être sur sa trajec... "
Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase et sentit le courant d'air chaud avant même de voir la bête. Par réflexe, elle partie en vrille sur le côté, espérant que Rafael en ferait autant, suppliant son balai d'accélérer d'avantage, ce qu'il fit non sans mal. Sarah le sentait, elle touchait les limites de son Balétoile. Heureusement pour eux, l'énorme bestiole verdâtre sembla vite s'ennuyer de la poursuite des deux moustiques et de leur quelques congénères qui apparaissaient peu à peu sur le chemin à mesure que les deux anglais prenaient de la vitesse. Dans un long mugissement, le grand dragon plongea dans l'eau formant une gerbe immense qui eut pour effet de tremper la totalité des concurrents présents.
Personne ne sembla vouloir s'arrêter pour autant malgré la morsure glaciale de l'eau bien préférable à celle de la bête et bientôt, les sorciers pénétrèrent dans une zone plus dégagée. Un point de contrôle attendait les coureurs ainsi qu'un petit ravitaillement, dans une zone protégée des dragons. Sarah sortit sa baguette en grelottant.
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Sur la ligne de départ
Rafael n'était pas sur d'avoir eu la meilleure idée, ils ne voyait rien dans ces nuages épais. Les dragons auraient moins de chance de les voir mais Sarah et lui auraient eux aussi moins de chance d'anticiper l'attaque d'un dragon. Qui plus est, ces créatures étaient en territoire connu, il ne faisait aucun doute qu'ils étaient plus à l'aise dans cet environnement que les sorciers qui s'y aventuraient. L'anglais resta donc concentré au maximum, Sarah était du même avis que lui, le dragon savait qu'ils étaient dans les environs. Il n'y avait qu'à espérer que la créature soit attirée par autre chose, un autre sorcier par exemple.
Avant même que Sarah ne puisse terminer sa phrase et que Rafael pense à trouver une autre cible, ils sentirent un courant d'air trop chaud pour être du à l'environnement. Le dragon les avait identifié. Rafael pensa une demi-seconde à Sarah mais il agit par réflexe comme ils se l'étaient dit en amont. Si un dragon attaquait, il fallait fuir, le plus vite possible. Ils se mettraient plus en danger en essayant de s'occuper l'autre. Le professeur de Poudlard se coucha sur son balai et tourna sur lui même pour prendre de la vitesse puis bifurqua sur la droite. Son balai n'avait pas encore été aussi vite depuis le début de la course et malgré les sorts jetés, il sentait le froid plus intense que depuis le début de la course. Non loin de lui, il apercevait Sarah et fut rassuré de constater qu'elle allait aussi bien que lui.
La poursuite continua quelques minutes mais la créature changea de cible laissant aux anglais un peu de répit. Et alors que Rafael pensait ne pas le revoir, l'énorme dragon plongea dans l'eau glacée, projetant des gerbes d'eau de tout côté. Ni Rafael, ni Sarah ne ralentirent, ils devaient s'éloigner de la zone avant qu'une deuxième créature n'arrive. Ils arrivèrent finalement au point de contrôle suivant où un ravitaillement les attendait. Rafael s'empressa de prendre quelques victuailles pour Sarah et lui et revint au bon moment pour qu'elle lui lance les sortilèges nécessaires pour ne plus être mouillé.
L'enseignant répartit rapidement ce qu'il avait récupéré dans les deux sacs puis en croquant dans une barre hypercalorique, il annonça à son amie:
« — Encore quelques mètres et nous aurons parcouru la moitié du parcours. »
Rafael se doutait que Sarah savait déjà cette information, mais c'était revigorant de le dire à voix haute. Du coin de l'oeil, Rafael aperçut un groupe de concurrents voler vers eux et d'un signe de tête vers Sarah, il lui dit comprendre qu'il était temps de repartir. Rafael n'aurait su dire si c'était ce qu'il venait de manger ou le fait qu'il ait quitté le lac gelé ou encore les sorts jetés par Sarah, mais il avait l'impression d'avoir moins froid que quelques minutes plus tôt. Les deux sorciers s'engouffrèrent alors dans la forêt noire.
Une fois de plus, Rafael rappela quelque chose que Sarah savait déjà en lui disant qu'ils devaient être vigilants. Cette forêt était remplie de plantes plus dangereuses les unes que les autres. Mais il eut à peine terminé sa phrase qu'ils durent reprendre une course effrénée pour échapper à des Tentacula Vénéneuses qui semblaient mesuraient des mètres et des mètres. Rafael entendait les petites dents des plantes claquer à quelques centimètres, voire quelques millimètres de son visage. Le professeur de Vol n'osait pas imaginer ce qu'il se passerait s'il se faisait mordre là maintenant.
Avant même que Sarah ne puisse terminer sa phrase et que Rafael pense à trouver une autre cible, ils sentirent un courant d'air trop chaud pour être du à l'environnement. Le dragon les avait identifié. Rafael pensa une demi-seconde à Sarah mais il agit par réflexe comme ils se l'étaient dit en amont. Si un dragon attaquait, il fallait fuir, le plus vite possible. Ils se mettraient plus en danger en essayant de s'occuper l'autre. Le professeur de Poudlard se coucha sur son balai et tourna sur lui même pour prendre de la vitesse puis bifurqua sur la droite. Son balai n'avait pas encore été aussi vite depuis le début de la course et malgré les sorts jetés, il sentait le froid plus intense que depuis le début de la course. Non loin de lui, il apercevait Sarah et fut rassuré de constater qu'elle allait aussi bien que lui.
La poursuite continua quelques minutes mais la créature changea de cible laissant aux anglais un peu de répit. Et alors que Rafael pensait ne pas le revoir, l'énorme dragon plongea dans l'eau glacée, projetant des gerbes d'eau de tout côté. Ni Rafael, ni Sarah ne ralentirent, ils devaient s'éloigner de la zone avant qu'une deuxième créature n'arrive. Ils arrivèrent finalement au point de contrôle suivant où un ravitaillement les attendait. Rafael s'empressa de prendre quelques victuailles pour Sarah et lui et revint au bon moment pour qu'elle lui lance les sortilèges nécessaires pour ne plus être mouillé.
L'enseignant répartit rapidement ce qu'il avait récupéré dans les deux sacs puis en croquant dans une barre hypercalorique, il annonça à son amie:
« — Encore quelques mètres et nous aurons parcouru la moitié du parcours. »
Rafael se doutait que Sarah savait déjà cette information, mais c'était revigorant de le dire à voix haute. Du coin de l'oeil, Rafael aperçut un groupe de concurrents voler vers eux et d'un signe de tête vers Sarah, il lui dit comprendre qu'il était temps de repartir. Rafael n'aurait su dire si c'était ce qu'il venait de manger ou le fait qu'il ait quitté le lac gelé ou encore les sorts jetés par Sarah, mais il avait l'impression d'avoir moins froid que quelques minutes plus tôt. Les deux sorciers s'engouffrèrent alors dans la forêt noire.
Une fois de plus, Rafael rappela quelque chose que Sarah savait déjà en lui disant qu'ils devaient être vigilants. Cette forêt était remplie de plantes plus dangereuses les unes que les autres. Mais il eut à peine terminé sa phrase qu'ils durent reprendre une course effrénée pour échapper à des Tentacula Vénéneuses qui semblaient mesuraient des mètres et des mètres. Rafael entendait les petites dents des plantes claquer à quelques centimètres, voire quelques millimètres de son visage. Le professeur de Vol n'osait pas imaginer ce qu'il se passerait s'il se faisait mordre là maintenant.
Sur la ligne de départ
La petite bulle chaude qui servait de protection dans la zone de ravitaillement des coureurs fit du bien à la sorcière. Depuis combien de temps volaient-ils maintenant ? Aucune idée mais le soleil commençait déjà à baisser doucement. Heureusement qu'il se couchait un peu plus tard en avril. Le froid serait plus intense sans les doux rayons de l'astre, surtout à l'ombre des arbres de la forêt qui les attendait. L'avantage, avec un peu de chance, certains dragons de la deuxième réserve étaient peut-être des couche-tôt.
Après une pause bien méritée et nécessaire et un encas avalé, les deux sorciers avaient donc repris leur route à la demande de Rafael. Sarah aurait probablement prit un peu plus de temps, c'était l'avantage d'être deux, la motivation partagée. La sorcière resserra son col et réajusta sa tenue alors qu'ils pénétraient parmi les arbres. La forêt portait bien son nom et l'obscurité grandit rapidement. Sarah allait presque proposer d'allumer les baguettes quand tout s'enchaina un peu trop vite à son goût.
Décidément, les plantes du secteur avaient un sale caractère. La sorcière, allongée ou presque sur son balais se faufilait maintenant entre les branches, tentant d'ignorer les épines et lianes qui arrivaient à la toucher ou était-ce elle qui les touchaient ? Il faut dire qu'avec toutes ses vrilles, on finissait par ne plus trop savoir où était le haut du bas. Après plusieurs longues minutes plus que sportives, à éviter tout un tas de plantes visiblement nerveuses, les deux coureurs purent ralentir un peu la cadence. Il fallait rester prudent mais ils pouvaient récupérer. Sarah déplorait un belle griffure sur la joue gauche et de toute évidence, quelque chose avait réussi à lui attraper le mollet droit à un moment donné. Surement rien de grave mais, avec ce froid, mieux valait réparer rapidement le pantalon et la jambe avec si possible. La petite tache rouge indiquait une fuite évidente.
" On a du faire un tiers du parcours dans les arbres si on n'a pas trop décalé du chemin. Ca te dit une petite pause pour faire le point sur la trajectoire et j'ai envie de jeter un œil à ma jambe ; ça pique et il commence à vraiment faire froid. "
Un coup d'œil sur sa montre lui indiqua qu'il avait déjà cinq bonnes heures de vol au compteur. Elle sourit en songeant que c'était normalement l'heure du thé.
Après une pause bien méritée et nécessaire et un encas avalé, les deux sorciers avaient donc repris leur route à la demande de Rafael. Sarah aurait probablement prit un peu plus de temps, c'était l'avantage d'être deux, la motivation partagée. La sorcière resserra son col et réajusta sa tenue alors qu'ils pénétraient parmi les arbres. La forêt portait bien son nom et l'obscurité grandit rapidement. Sarah allait presque proposer d'allumer les baguettes quand tout s'enchaina un peu trop vite à son goût.
Décidément, les plantes du secteur avaient un sale caractère. La sorcière, allongée ou presque sur son balais se faufilait maintenant entre les branches, tentant d'ignorer les épines et lianes qui arrivaient à la toucher ou était-ce elle qui les touchaient ? Il faut dire qu'avec toutes ses vrilles, on finissait par ne plus trop savoir où était le haut du bas. Après plusieurs longues minutes plus que sportives, à éviter tout un tas de plantes visiblement nerveuses, les deux coureurs purent ralentir un peu la cadence. Il fallait rester prudent mais ils pouvaient récupérer. Sarah déplorait un belle griffure sur la joue gauche et de toute évidence, quelque chose avait réussi à lui attraper le mollet droit à un moment donné. Surement rien de grave mais, avec ce froid, mieux valait réparer rapidement le pantalon et la jambe avec si possible. La petite tache rouge indiquait une fuite évidente.
" On a du faire un tiers du parcours dans les arbres si on n'a pas trop décalé du chemin. Ca te dit une petite pause pour faire le point sur la trajectoire et j'ai envie de jeter un œil à ma jambe ; ça pique et il commence à vraiment faire froid. "
Un coup d'œil sur sa montre lui indiqua qu'il avait déjà cinq bonnes heures de vol au compteur. Elle sourit en songeant que c'était normalement l'heure du thé.
Professeure de Sortilèges depuis Septembre 2046
DDM de Serpentard mars- juin 2047 / DDM de Poufsouffle septembre 2047 à février 2049
DDM de Serpentard mars- juin 2047 / DDM de Poufsouffle septembre 2047 à février 2049
Sur la ligne de départ
Sans réellement savoir comment, il parvint à éviter toutes les dents de la plantes et eut l'opportunité de freiner un petit peu lorsque les claquements se firent moins pressants et plus lointains. L'anglais se retourna directement vers sa collègue pour voir si tout allait bien et cela semblait être le cas. Il lui sourit, rassuré mais c'est alors qu'il remarqua une tâche de sang au niveau de son mollet et une plaie sur sa joue gauche. Elle n'avait pas eu autant de chance que lui, car cela ne tenait qu'à ça. Il n'y voyait rien dans cette forêt, seule la chance lui avait permis de s'en sortir indemne.
Il s'approcha rapidement et alors qu'il arrivait à sa hauteur, Sarah fit un petit point sur leur avancée. Il était plutôt d'accord avec ce qu'elle avançait. Il espérait que le reste de la forêt noire ne serait pas aussi sportif car sinon ils risqueraient de s'épuiser dans cette étape dans la course et il y avait encore beaucoup à faire. Il lui proposa alors cette agencement:
« — Je vais regarder ta plaie à la jambe. Si tu veux tu as qu'à regarder notre trajectoire et le chemin à prendre. Cela te distraira si j'ai besoin de te soigner.
À vrai dire, il ne lui laissa pas vraiment le choix. S'il y avait un avantage à faire cette course avec lui, c'est qu'il avait été infirmier pendant plusieurs années et qu'il avait donc, de ce fait, une expérience dans le domaine. Il s'assura qu'il n'y avait aucun danger aux alentours et posa le pied au sol. Cela était presqu'étrange après la course effrénée qu'ils venaient de réaliser. Il aida Sarah à s'adosser contre un arbre et lui retira sa botte. La blessure n'était pas très profonde mais méritait d'être soignée malgré tout. Il s'empara de sa baguette et lance un Accio dictame en direction de son sac. Cela devrait largement suffire. Il releva la tête et prévint sa collègue que cela risquait de piquer.
Il compta alors jusqu'à trois et déposa quelques gouttes sur la plaie située au mollet de Sarah et regarda la plaie se refermer doucement pour ne laisser qu'une très légère cicatrice qui s'en irait d'ici quelques jours. Il jeta de nouveau un regard vers la plaie de la joue, elle devrait s'estomper seule d'ici quelques jours, cela ne servait à rien de mettre du dictame à cet endroit, cela pouvait être douloureux. Il se concentra de nouveau sur le mollet de Sarah et lança un Reparo au pantalon pour la préserver du froid. Puis il ajouta:
— On est prêt à repartir Miss ! Tu sais dans quelle direction on doit se diriger ?»
Il s'approcha rapidement et alors qu'il arrivait à sa hauteur, Sarah fit un petit point sur leur avancée. Il était plutôt d'accord avec ce qu'elle avançait. Il espérait que le reste de la forêt noire ne serait pas aussi sportif car sinon ils risqueraient de s'épuiser dans cette étape dans la course et il y avait encore beaucoup à faire. Il lui proposa alors cette agencement:
« — Je vais regarder ta plaie à la jambe. Si tu veux tu as qu'à regarder notre trajectoire et le chemin à prendre. Cela te distraira si j'ai besoin de te soigner.
À vrai dire, il ne lui laissa pas vraiment le choix. S'il y avait un avantage à faire cette course avec lui, c'est qu'il avait été infirmier pendant plusieurs années et qu'il avait donc, de ce fait, une expérience dans le domaine. Il s'assura qu'il n'y avait aucun danger aux alentours et posa le pied au sol. Cela était presqu'étrange après la course effrénée qu'ils venaient de réaliser. Il aida Sarah à s'adosser contre un arbre et lui retira sa botte. La blessure n'était pas très profonde mais méritait d'être soignée malgré tout. Il s'empara de sa baguette et lance un Accio dictame en direction de son sac. Cela devrait largement suffire. Il releva la tête et prévint sa collègue que cela risquait de piquer.
Il compta alors jusqu'à trois et déposa quelques gouttes sur la plaie située au mollet de Sarah et regarda la plaie se refermer doucement pour ne laisser qu'une très légère cicatrice qui s'en irait d'ici quelques jours. Il jeta de nouveau un regard vers la plaie de la joue, elle devrait s'estomper seule d'ici quelques jours, cela ne servait à rien de mettre du dictame à cet endroit, cela pouvait être douloureux. Il se concentra de nouveau sur le mollet de Sarah et lança un Reparo au pantalon pour la préserver du froid. Puis il ajouta:
— On est prêt à repartir Miss ! Tu sais dans quelle direction on doit se diriger ?»
Sur la ligne de départ
Sarah s'arrêta avec un soulagement non dissimulé. Elle se doutait que sa jambe n'avait pas grand chose ou du moins rien de très grave mais tout de même. Elle acquiesça au programme proposé par son collègue sans vraiment avoir le choix cela dit. Mettre les pieds au sol lui fit un drôle d'effet et appuyer sur sa jambe lui arracha une grimace. Mince, cette satanée plante verte avait du aller un peu plus profond que prévu. Heureusement qu'elle portait de bonnes bottes. La sorcière accepta sans broncher l'aide de Rafael et, carte et baguette en main, s'adossa à un arbre, laissant le professionnel opérer et profitant sans vergogne de ce petit temps de repos bienvenu.
" On a un peu déviééééé. "
Elle serra soudain les dents et sa baguette cessa de pointer le Nord. Non de non, ça piquait plus qu'un peu. Prenant sur elle, elle maintint sa jambe en place le temps que la douleur passe, évitant par la même occasion de mettre un coup de genou à son infirmier.
" La prochaine fois, tu me préviens genre deux secondes avant d'accord. Ouuuuh... ça chauffe. C'est du dictame ? Je ne pensais pas que c'était aller si profond.Elle souffla un bon coup avant de reprendre. Je disais donc, on a dévié un peu mais pas grand chose, on est plutôt pas mal. D'ici une grosse heure, on devrait arriver à la deuxième réserve. La nuit devrait nous accompagner d'ailleurs... On repart ? Je n'ai pas envie de rester trop longtemps au sol par ici. Je sais pas... j'aime pas trop cet endroit. "
Après avoir ramasser sa carte, elle répara sa botte, maudissant mentalement la plante qui avait oser s'attaquer à ses précieuses bottes de vol et se remit en selle. Plus qu'une heure dans cette forêt glauque !
" On a un peu déviééééé. "
Elle serra soudain les dents et sa baguette cessa de pointer le Nord. Non de non, ça piquait plus qu'un peu. Prenant sur elle, elle maintint sa jambe en place le temps que la douleur passe, évitant par la même occasion de mettre un coup de genou à son infirmier.
" La prochaine fois, tu me préviens genre deux secondes avant d'accord. Ouuuuh... ça chauffe. C'est du dictame ? Je ne pensais pas que c'était aller si profond.Elle souffla un bon coup avant de reprendre. Je disais donc, on a dévié un peu mais pas grand chose, on est plutôt pas mal. D'ici une grosse heure, on devrait arriver à la deuxième réserve. La nuit devrait nous accompagner d'ailleurs... On repart ? Je n'ai pas envie de rester trop longtemps au sol par ici. Je sais pas... j'aime pas trop cet endroit. "
Après avoir ramasser sa carte, elle répara sa botte, maudissant mentalement la plante qui avait oser s'attaquer à ses précieuses bottes de vol et se remit en selle. Plus qu'une heure dans cette forêt glauque !
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