Accompagnée de sa chatte, l'enfant marchait à travers les rues de Londres, glissant dans l'ombre, fluide. Ce matin-là, elle était partie à une heure plutôt matinale, vers huit heures et demi, sans compagnie humaine, laissant sur la table de la cuisine une note disant qu'elle était partie au Chemin de Traverse. Ses parents travaillaient déjà, mais c'était surtout à l'attention de ses frères et sœurs, qui, pour la plupart, dormaient encore. Peu de personnes chez elle aimaient se lever tôt, ainsi, elle se retrouvait souvent seule à l'aurore, mais cela ne la dérangeait pas. Au moins, le bruit de son jeune frère n'était pas étourdissant, et ça la reposait, bien qu'il soit, quand il ne hurlait pas, très mignon.

Après un peu de marche, elle arriva sur la rue commerçante sorcière. Là, elle marcha vers le grand monument imposant et faste qui se dressait devant elle, au bout de la rue : Gringotts. De part et d'autre de la rue se trouvaient des commerces plus ou moins petits, mais la fillette n'y prêta pas attention. Regarder les vitrines n'étaient pas une chose qu'elle appréciait particulièrement faire, elle, elle aimait surtout venir voir l'intérieur des boutiques qui lui plaisaient : jamais, du moins, elle le pensait, elle n'irait acheter des choses chez Weasley, farces et attrapes pour sorciers facétieux pour la simple raison qu'elle ne souhaitait pas faire de scandale en faisant des blagues, pas très drôles.

Au milieu du mois d'août, la rue était un peu animée et des sorciers affairés passaient par ci ou par là, avant de tourner obliquement pour entrer dans quelque boutique. Mais Ellana, bien que pas pressée par le temps puisqu'il n'était pas encore l'heure du rendez-vous qu'elle avait fixé avec sa correspondante de Poudlard, courait presque, se faufilant entre les personnes, avec sa chatte, telle un cerf accompagné d'une biche. Finalement, près de Gringotts, elle bifurqua à gauche vers une vitrine bien colorée qui appartenait au glacier Florian Fortarôme. S'appuyant contre cette vitrine, elle scruta la foule, essayant d'apercevoir une petite rousse.

Accompagnée de mon père, je sors de la cheminée du Chaudron Baveur. Puis, nous prenons la direction du passage vers le Chemin de Traverse.
En cette matinée, la rue marchande grouille d'une certaine agitation. La rentrée approche...

- Tu vas t'en sortir, ma chérie ?
- Oui, P'pa... C'est pas la première fois que j'viens... J'commence à bien connaitre, maintenant...
- D'accord ! Mais tu ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter pour toi.
- J'sais...
- Tiens, voilà pour toi, en me tendant une bourse contenant quelques gallions.
- Merci, P'pa !, prenant la bourse et la rangeant dans mon petit sac.
- Profite bien de ta journée !, poursuit-il en me passant une main dans mes cheveux.
- Oui, P'pa ! A plus !, le saluant de la main.

Je prends quelques quelques instants pour suivre des yeux mon père qui se dirige vers Gringotts.
Commençant à marcher, je regarde les vitrines dans différentes boutiques. Les souvenirs de ma première visite me reviennent en mémoire.
A droite, la boutique Fleury & Bott. Je dois y aller pour acheter quelques livres. Je voudrais bien trouver un périodique ou une revue parlant de potions à usage médical
A gauche, il y a la boutique de Madame Guipure. Il faut aussi que j'y aille. Un nouvel uniforme ne serait pas de trop, j'ai pris quelques centimètres en un an.
Je me rapproche de la Ménagerie dont où apperçoit à travers les cages de volatiles attendant de trouver un propriétaire.
Je passe devant la boutique à la devanture bleue. J'aimerais bien continuer la conversation débutée fin juin...
J'approche de la boutique du glacier, une envie de déguster goulûment une glace me monte à la bouche...
Mais en voyant, la jeune fille brune appuyée contre la vitrine, je me mets à trottiner pour arriver à son niveau.
- "Halò" Ellana !, la saluais-je en gaélique. J'espère que j'suis pas trop en retard...

Le dos contre la vitrine, elle attendait patiemment que celle qu'elle attendait arrive. Elle-même était en avance, pour éviter d'être en retard, et Erin arriverait sans doute à l'heure où elles s'étaient donné rendez-vous. Maintenant qu'elle y pensait, c'était peut-être un peu bizarre de se retrouver à un glacier à neuf et demi du matin... Quoi que, on pouvait toujours manger une glace au petit-déjeuner, il n'y avait rien de mal à ça. Finalement, après quelques minutes d'attente, une rousse vint vers elle en sautillant - la brune avait oublié à quel point Erin pouvait être dynamique, et rien que cette entrée en scène lui faisait peur pour la suite.

- Bonjour Erin, répondit la jeune fille en français avant de poursuivre dans leur langue commune, tu veux qu'on aille ach'ter une glace quand ce s'ra ouvert ?

Passant une main dans sa poche d'un geste machinal pour s'assurer que sa bourse était toujours bien là, la brune regarda l'autre fille. La dernière fois qu'elle était allée chercher de l'argent à Gringotts, elle en avait eu bien trop pour ses achats, et c'était fait exprès : passer à chaque fois qu'elle voulait acheter quelque chose à la banque l'agaçait plus qu'autre chose. Ainsi, elle avait bien assez d'argent pour s'acheter une glace, et peut-être aussi une à Erin, si celle-ci en voulait une. Maintenant, il fallait juste attendre que le glacier ouvre, et cela devrait normalement se faire dans une petite demi-heure.

C'est étrange de se faire saluer dans une autre langue. J'avais essayé de retenir les mots que la brune m' avait transmis lors de sa dernière lettre, mais j'avais un peu de mal avec la prononciation...

En entendant les derniers mots prononcés par Ellana, je sursaute et je dois surement me retrouver la bouche ouverte un en O d'étonnement...
- Hein ?? c'est pas ouvert ?, avant de me diriger vers la porte pour lire la pancarte indiquant les horaires. Mince... Désolée... P'pa avait rendez-vous avec les gob'lins à 9h45... Et mieux vaut pas être en r'tard avec eux..., dis-je d'un ton moins joyeux qu'à mon arrivée au Chemin de Traverse.

Posant mon front contre la porte, je me désespère. Moi qui voulait que la matinée se passe bien, ça commençait bien mal...
- T'as déjà gouté leurs glaces ?, demandais-je d'une voix qui n'a pas encore repris son entrain habituel. La dernière fois, j'ai testé "bulle baveuse" et "crapaud à la menthe" par curiosité..., laissant la phrase en suspend.

Me décollant de la porte -j'espère ne pas avoir une marque sur le front- je me retourne vers la londonienne. C'est à ce moment que j'aperçois à ses pieds, une boule de poils.

- Oh, t'as apporté Lojae avec toi.

M'accroupissant lentement pour m'en approcher, je commence à tendre la main dans la direction du félin avant de la retirer presque aussitôt.
- J'peux essayer d'la caresser ?, demandais-je en relevant la tête vers la propriétaire.

Erin sembla surprise de voir que le glacier n'était pas ouvert : en même temps, Ellana non plus ne l'aurait pas su si elle n'avait pas vu qu'il n'y avait personne, et surtout, si elle n'avait pas jeté un coup d'œil rapide aux horaires en arrivant. Mais bon, attendre une demi-heure, ce n'était pas comme si on leur demandait de patienter trois heures pour prendre une glace... L'entrain de la rousse chuta rapidement, et la brune s'en voulut quelque seconde : pourquoi fallait-il que l'écossaise soit déjà déprimée, alors qu'elles pouvaient passer une bonne matinée, toutes les deux ?

- Hé, t'en fais pas, c'est pas grave, essaya de consoler un petit peu vainement la jeune fille, toujours si peu habile avec les mots, avec de répondre à la question qui lui avait été posée, non, j'crois pas être déjà v'nue. Mais c'est des drôles de parfums ceux qu't'as goûté... Ça m'fait pas très envie, là tout d'suite, répondit-elle en souriant un peu.

L'anglaise s'étonnait toujours devant ce que proposaient les sorciers : pour elle, les glaces avaient comme parfums des fruits ou du chocolat, par exemple... pas des "bulles baveuses". Evidemment, les moldus avaient aussi un don sans pareil pour inventer des parfums tous plus tordus les uns que les autres comme le "licorne" ou alors, celui aux "schtroumpfs", mais là, on entrait dans la gamme des saveurs artificielles. A vrai dire, la jeune adolescente n'avait jamais eu le courage de goûter ce genre de choses, s'en tenant à la bonne glace au chocolat accompagnée d'une boule de framboise, mais, peut-être qu'en compagnie d'Erin, elle changerait de ses habitudes pour prendre un parfum qu'elle ne connaissait pas ?

Voyant la rousse s'accroupir en tendant la main après qu'elle ait fait remarqué que la brune avait emmené sa chatte, et se raviser ensuite en lui posant une question, Ellana lui fit de nouveau un petit sourire, avant de répondre.

- C'est pas à moi qui faut d'mander pour la caresser, j'décide pas tout pour elle !

En entendant les mots rassurant de la jeune londonienne, je marmonne à demi-mot :
- j'voulais qu'les choses s'passent bien cette fois...

- Oh, c'sont les parfums sorciers. Mais y'a aussi des goûts plus classique comme vanille, fraise et chocogrenouille... Euh, c'lui-là, tu dois déjà connaitre, non ?, pensant aux quelques Chocogrenouilles que j'avais reçu en récompense.

Reportant mon regard vers le félin, j'adresse à la future troisième année :
- C'est quand même ton chat..., en avançant lentement ma main ouverte en direction de sa tête dans le but d'essayer de la caresser sous la mâchoire.

En attendant de voir la réaction du fauve, je reprends la discussion avec sa maitresse, en essayant de ne pas trop parler fort, ne voulant pas effrayer la boule de poils :
- T'as déjà eu l'occasion d'gouter les bonbons sorciers, non ? T'en as un préféré ?

Bien sur, j'en avais mangé à plusieurs reprises, faisant partie sur famille de sorciers, et ayant deux grands frères. Il y avait les Patacitrouilles, mais ça ressemblait plus à une tarte qu'à un vrai bonbon, et pareil pour les Fondants du Chaudron. Il y avait les caracollants, les baguettes magiques à la réglisse ou encore les Ballongommes... Et enfin, les fameuses Dragées Surprise de Bertie Crochue, enfin, pour les plus courageux... parce qu'il y a vraiment des parfums vraiment particuliers...

- J'pense que les chocogrenouilles, c'est l'mieux... J'commence à avoir pas mal d'cartes en plus... J'pourrais essayer de participer à une chocobataille..., la fin de la phrase ressemblant plus à une réflexion personnelle.

- Mm... les chocogrenouilles, c'est bien les espèces de grenouilles vivantes en chocolat ? J'ai d'jà goûté un truc comme ça, mais j'trouve ça bizarre que ça bouge...

La brune avait du mal à retenir le nom des confiseries sorcières, ne pouvant pas aller en acheter à Pré-au-Lard avant sa troisième année - à moins qu'elle enfreigne le règlement, mais elle ne l'avait pas jugé nécessaire : autant attendre d'avoir l'âge et ne pas avoir ne punition pour y être allé sans autorisation. Mais, les chocogrenouilles étaient monnaie courante dans le château, ou du moins, elle voyait relativement souvent de petites grenouilles en chocolat prendre vie, et avait connaissance du fait que ces sucreries étaient accompagnées d'une carte d'un sorcier célèbre. Ellana n'avait pas débuté de collection, et pour cause, la sienne était toute petite, réduite à ce qu'on lui avait donné et ce qu'elle avait acheté dans le Poudlard Express.

Son regard déviant vers la rousse qui essaya de caresser sa chatte, la jeune anglaise regarda l'air joyeux Lojae ronronner : elle était contente que son animal n'ait pas refusé l'autre jeune fille, car elle s'en serait voulu de ne pas maîtriser la jeune chatte qui n'en faisait qu'à sa tête. Elle sourit légèrement, heureuse à la pensée que cette matinée au Chemin de Traverse puisse bien se passer - après tout, il n'y avait aucune raison du contraire, même si elle avait eu un peu peur en voyant l'excitation de la fille, c'était contagieux et malgré son air calme, Ellana était gaie.

- J'crois qu'j'ai déjà goûté des p'tits bonbons au citron et des sucettes vertes très acides, mais j'me souviens plus des noms...

Fouillant quelques secondes supplémentaires dans sa mémoire, l'enfant se rendait à l'évidence : elle n'avait mangé que très peu de bonbons sorciers, et en même temps, elle n'avait pas vraiment envie d'en avaler. Après avoir goûté une sucette bien trop acide à son goût, ça l'avait dégoûté des confiseries où elle ne savait pas ce quel était leur goût ou leur effet : les bonbons des sorciers lui faisaient peur, car elle n'aimait pas la surprise. Elle imaginait facilement qu'il y ait des bonbons faisant vomir, et cette simple pensée lui donnait la nausée.

- Est-ce que ça existe des bonbons qui font vomir ? demanda-t-elle, incertaine, une mine de dégoût passant sur son visage.

Erin semblait préférer les chocogrenouilles, et malgré le fait que la jeune sorcière n'en ait pas mangé beaucoup, et n'ait tout simplement pas mangé beaucoup de confiseries, les chocogrenouilles étaient une des choses qui lui faisait le plus envie. Peut-être que quand elle irait à Pré-au-Lard elle se ferait plaisir en s'en achetant ?

Je continue à caresser Lojae, contente qu'elle se laisse faire. Puisqu'elle semble apprécier, au son des ronrons qu'elle émet, je décide de la gratouiller doucement entre les oreilles. Et j'observe sa réaction. Je souris, je suis heureuse en présence de la boule de poils.

Reportant mon regard sur la brune :
- Oui, c'est un enchant'ment qui la fait bouger... Les p'tits bonbons au citron ? Les sucettes vertes ?, réfléchissant quelques secondes Ah, les sorbets citron et les suçacides ! Ca picote... j'aime moins... J'préfère quand c'est doux et sucré. Mais tu vas pouvoir aller à Pré-au-Lard à la rentrée ! T'es en troisième année maint'nant

Un petit coup d'œil vers le chat et je tente de la caresser tout le long du dos...
- Des bonbons qui vont vomir ? Hmm..., je réfléchis à nouveau, pensant dans un premier temps à une dragée au goût vomi, mais je réalise que ce n'est pas le goût le problème, mais leur effet. Ah ! Tu parles des "Pastilles de Gerbe". Les fameux bonbons qui rendent "malades" des Weasley. Ca fait partie d'la "Boite à flemme". Mes frères s'en étaient ach'té une... Il m'semble qu'il y a l'antidote pour chaque bonbon. C'est plus une excuse pour rater un cours..., laissant la phrase en suspend, je me demande si je serais capable d'en manger un, pour ne pas suivre un cours de Vol ou même d'Histoire...

Lojae semblait heureuse, ronronnant sans se faire priver, se laissant caresser par Erin. Soudainement, sans rien dire, elle bondit sur un pavé proche, écrasant une pauvre fourmi qui passait par là. Amusée, Ellana regarda l'air heureux et détendu l'autre enfant, espérant qu'elle ne soit pas fâchée de ce petit saut. La brune aimait bien voir sa chatte jouer et être heureuse, ça lui donnait du baume au cœur et le sourire, alors que si l'animal n'était pas bien, elle-même se sentait mal, malade pour Lojae. L'une faisait partie de l'autre, et l'anglaise n'aurait pu se résoudre à abandonner sa chatte : elle y tenait comme un doigt de sa main, et le couper se ferait dans d'atroces souffrances. Mais, elle ne pensait pas à tout ça, seulement au fait qu'elle aimait tant la petite créature qu'elle ne voulait pas s'en séparer trop longtemps.

Si c'était un enchantement qui faisait bouger les chocogrenouilles, alors, ça voulait dire qu'elles n'étaient pas vivantes, non ? Mais ça semblait quand même étrange à la jeune brune d'utiliser un enchantement sur une sucrerie : les sorciers n'abusaient-ils pas un peu de la magie, en s'en servant à tout bout de champ ? Etait-on vraiment obligé, pour que le commerce de chocogrenouilles fonctionne, de les faire sauter ? Les questions résonnaient dans la tête la brune.

- Oui, j'ai hâte de pouvoir découvrir Pré-au-Lard, j'y suis jamais allée ! s'exclama toute contente cette dernière, avant de poursuivre, j'crois qu'j'ai bien aimé les sorbets citrons, c'était bon.

La jeune sorcière écouta plus que stupéfaite la rousse lui dire qu'on trouvait des bonbons faisant vomir : qu'est-ce que c'était que cette histoire, encore ? Et pourquoi les sorciers avaient-ils inventés des bonbons permettant d'être malade ? Ca lui semblait complètement stupide de s'en servir comme excuse pour ne pas aller en cours, jamais elle n'aurait dépensé son argent à acheter ce genre de choses. En plus, elle n'avait pas du tout envie de vomir pour ne pas aller en cours, et l'infirmier, si elle se présentait à lui malade à cause d'un bonbon, n'était sans doute pas incompétent et saurait reconnaître qu'il s'agissait d'une ruse...

- Euh... ça existe vraiment ? Mais, si on est malade alors on va à l'infirmerie... et l'infirmier doit bien savoir reconnaitre qu'on a mangé un bonbon pour vomir, non ? Puis, autant sécher, si on ne veut pas aller en cours !

Alors que je passais la main sur le dos du félin, celui-ci s'échappa pour bondir sur... une fourmis qui avait eu le malheur de passer par là. C'est vrai que les chats sont "joueurs". Si ils aiment le contact humain, même en ayant quand même leur moment solitaire, ce sont des chasseurs. Et parfois, un rien les attire et leur côté sauvage ressort. J'avais déjà vu un chat bondir et sauter dans toutes les directions pour essayer t'attraper une mouche ! Alors, une fourmis, c'était une cible bien plus facile !

Voulant récupérer l'attention de la boule de poils, je décide de récupérer mon sac qui était en bandoulière. Me redressant, j'attrape la lanière du sac dans ma main, laissant pendre la pochette qui y ai fixé.
- Minou minou..., en faisant claquer ma langue contre mon palais pour attirer son attention.
Puis, j'agite à bout de bras mon sac devant Lojae, le balançant de gauche à droite, ou en le faisant montrer un peu. Je voulais amuser le chat, pas lui laisser griffer mon sac.
- Ellana ! J'essaye de pêcher un chat !, fis-je en riant. Viens, ça pass'ra l'temps en attendant l'ouverture...
Totalement prise par le jeu, j'en ai complétement oublié la question posée à propos des bonbons qui rendent malades...





- Oh, tiens regarde !, désignant la porte du glacier qui était entrain de s'ouvrir. On va pouvoir manger notre glace. Tu sais quel parfum tu veux ? J'pense que j'vais prendre quelques chose de fruité...