Journal de Noël
Narcisse sursaute à moitié quand j'arrive, tellement concentré sur sa tâche. Et il s'en sort plutôt bien, je trouve : plusieurs petits bouts de papier ont pris leur envol à travers la salle. J'imagine que ce ne seront pas uniquement les élèves de Poufsouffle qui seront impactés par ses mots "doux".
Il me confirme que c'est bien lui, rit et se reconcentre sur le sort de Diffindo. Je lève un sourcil devant son aisance - après tout il n'est qu'en première année depuis... quelques mois ?
Le plus simple aurait été de prendre une bonne vieille paire de ciseaux mais bon j'imagine que c'est un bon prétexte pour s'entraîner. Et puis on parle de papier là, pas la matière la plus compliquée à découper.
Narcisse reconnaît le mot que j'ai reçu mais ne comprend pas mon allusion au métier d'entraîneur. Je lève un sourcil, amusée, m'apprête à répondre quand Lukas s'approche de nous, et salue Narcisse et le remercie pour son mot. Mais Lukas ne reste pas et repart s'asseoir un peu plus loin. C'est alors Elisabeth, une camarade Serdaigle de ma promo, qui s'approche - je lui souris en guise de bonjour - et indique qu'elle aussi a reçu un papier ; d'ailleurs elle vient remercier le jeune premier année. Elle pose le mot sur la table bien en évidence et lui demande ce qu'il avait eu derrière la tête.
Je me doute un peu de sa motivation - faire plaisir candidement aux gens ? mêlée à l'envie de s'occuper ? - mais je reste quand même écouter sa réponse. Ca se trouve, il y avait là une autre raison ?
@Narcisse Brando @Elizabeth Le Gall
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Il me confirme que c'est bien lui, rit et se reconcentre sur le sort de Diffindo. Je lève un sourcil devant son aisance - après tout il n'est qu'en première année depuis... quelques mois ?
Le plus simple aurait été de prendre une bonne vieille paire de ciseaux mais bon j'imagine que c'est un bon prétexte pour s'entraîner. Et puis on parle de papier là, pas la matière la plus compliquée à découper.
Narcisse reconnaît le mot que j'ai reçu mais ne comprend pas mon allusion au métier d'entraîneur. Je lève un sourcil, amusée, m'apprête à répondre quand Lukas s'approche de nous, et salue Narcisse et le remercie pour son mot. Mais Lukas ne reste pas et repart s'asseoir un peu plus loin. C'est alors Elisabeth, une camarade Serdaigle de ma promo, qui s'approche - je lui souris en guise de bonjour - et indique qu'elle aussi a reçu un papier ; d'ailleurs elle vient remercier le jeune premier année. Elle pose le mot sur la table bien en évidence et lui demande ce qu'il avait eu derrière la tête.
Je me doute un peu de sa motivation - faire plaisir candidement aux gens ? mêlée à l'envie de s'occuper ? - mais je reste quand même écouter sa réponse. Ca se trouve, il y avait là une autre raison ?
@Narcisse Brando @Elizabeth Le Gall
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3ème Année RP ~ 14 ans ~ 81186a ~ Responsable des Nouveaux Arrivants Pouffy ~Fiche PR~ Marrainage~ Club 46 for ever |
Goûteuse de cookies professionnelle 
Journal de Noël
Comme tous les dimanches, je n’ai pas trainé au lit afin de pouvoir petit-déjeuner rapidement et vite me rendre en zone de soins aux créatures magiques pour aller voir Nini. Mais il faut quand même ajouter que ce dimanche-ci est un peu plus particulier que les autres : j’ai en effet pu voir avant même d’être sortie de mon dortoir et avec encore une seule chaussette d’enfilée qu’une fine couche de poudreuse était déjà tombée sur le parc.
Redevenant enfant quelques instants à la vue de ce manteau blanc aux reflets d’argent, ça m’a donné encore plus envie de vite sortir pour en profiter. Est-ce que ce ne serait pas déjà le moment d’enfiler un bonnet et de commencer à faire des ricochets sur les eaux gelées pour entendre leur son à la fois cristallin et amusant ? Et si jamais ce n’est pas encore assez le cas, j’imagine qu’un Glacius sera tout aussi efficace pour être dans la bonne ambiance, le décor autour étant parfaitement raccord.
Je me suis ainsi pressée de m’habiller pour rejoindre le banquet du petit-déjeuner, troquant pour cette fois mon habituel jus de citrouille pour du lait de poule. Souriant à la vue des sapins déjà parés d’or, de rouge et d’autres couleurs encore, toutes ces décorations me font penser aux fêtes de Noël passées à la maison.
Et voilà mon frère qui arrive à la table avec des yeux encore un peu ensommeillés, ce qui me fait me remémorer encore plus de souvenirs alors que je lève un instant les yeux sur les bougies du plafond magique. La fois où pendant une veillée, on s’était retrouvé avec un mini-Rudolphe courant dans le salon est bien évidemment ce qui m’a le plus marqué - Papa l’ayant métamorphosé à partir d’une couronne en houx et poinsettia. Pas besoin du moindre Rictusempra pour bien rire, ce soir-là, et avec mon petit gnome de frère, c’était encore mieux - Doug n’était pas né à cette époque.
Ce court instant de magie et de souvenirs est toutefois interrompu : au milieu des étoiles que je peux encore voir, voilà qu’une comète s’est dissimulée… Et fonce même droit vers nous, non ? En ayant de drôles de trajectoires, tout de même…
Ce que j’identifie finalement comme un papier vient se poser entre mon frère et moi, et je m’avance sur le banc pour lire ce qui est écrit dessus.
Intriguée par ce message de bon matin, je relève les yeux pour bien vite constater un début d’attroupement un peu plus loin à la table de ma maison. Pleins de sourires, ils sont tous autour de… Narcisse ? Et oh - je peux voir d’autres papiers. Est-ce qu’ils viennent de lui ? C’est en tout cas ma meilleure hypothèse, et ça ne m’étonnerait pas tant que ça, avec son air de lutin.
Un autre lutin, j’en ai un juste en face de moi qui dort presque dans son assiette. M’amusant bien de la situation - je suis bien plus réveillée que lui, ce matin - je lui tends un mouchoir pour qu’il essuie le mucus qui commence à déborder un petit peu trop, avant de le taquiner.
« Tu veux manger quoi ? Des mince pies, un pudding, un petit bout de dinde ? »
« Euh… » répond le garçon en fronçant les sourcils, visiblement perplexe et toujours à moitié endormi tandis que je me retiens pour ne pas rire. « T’as un cracker plutôt ? »
Avec ces mots, je finis par laisser échapper un gloussement qui lui fait ouvrir un peu plus les yeux, et ceux-ci parcourent la table avant qu’il ne me tire la langue. Je termine donc rapidement mon repas en continuant de rire doucement, avant de me lever et de récupérer mes affaires d’extérieur, laissant juste le bout de papier à Adam.
« C’est sympa, tu remercieras Narcisse pour moi ? Je vais dehors. »
Redevenant enfant quelques instants à la vue de ce manteau blanc aux reflets d’argent, ça m’a donné encore plus envie de vite sortir pour en profiter. Est-ce que ce ne serait pas déjà le moment d’enfiler un bonnet et de commencer à faire des ricochets sur les eaux gelées pour entendre leur son à la fois cristallin et amusant ? Et si jamais ce n’est pas encore assez le cas, j’imagine qu’un Glacius sera tout aussi efficace pour être dans la bonne ambiance, le décor autour étant parfaitement raccord.
Je me suis ainsi pressée de m’habiller pour rejoindre le banquet du petit-déjeuner, troquant pour cette fois mon habituel jus de citrouille pour du lait de poule. Souriant à la vue des sapins déjà parés d’or, de rouge et d’autres couleurs encore, toutes ces décorations me font penser aux fêtes de Noël passées à la maison.
Et voilà mon frère qui arrive à la table avec des yeux encore un peu ensommeillés, ce qui me fait me remémorer encore plus de souvenirs alors que je lève un instant les yeux sur les bougies du plafond magique. La fois où pendant une veillée, on s’était retrouvé avec un mini-Rudolphe courant dans le salon est bien évidemment ce qui m’a le plus marqué - Papa l’ayant métamorphosé à partir d’une couronne en houx et poinsettia. Pas besoin du moindre Rictusempra pour bien rire, ce soir-là, et avec mon petit gnome de frère, c’était encore mieux - Doug n’était pas né à cette époque.
Ce court instant de magie et de souvenirs est toutefois interrompu : au milieu des étoiles que je peux encore voir, voilà qu’une comète s’est dissimulée… Et fonce même droit vers nous, non ? En ayant de drôles de trajectoires, tout de même…
Ce que j’identifie finalement comme un papier vient se poser entre mon frère et moi, et je m’avance sur le banc pour lire ce qui est écrit dessus.
T'es la raison pour laquelle j'me lève tous les matins !
Intriguée par ce message de bon matin, je relève les yeux pour bien vite constater un début d’attroupement un peu plus loin à la table de ma maison. Pleins de sourires, ils sont tous autour de… Narcisse ? Et oh - je peux voir d’autres papiers. Est-ce qu’ils viennent de lui ? C’est en tout cas ma meilleure hypothèse, et ça ne m’étonnerait pas tant que ça, avec son air de lutin.
Un autre lutin, j’en ai un juste en face de moi qui dort presque dans son assiette. M’amusant bien de la situation - je suis bien plus réveillée que lui, ce matin - je lui tends un mouchoir pour qu’il essuie le mucus qui commence à déborder un petit peu trop, avant de le taquiner.
« Tu veux manger quoi ? Des mince pies, un pudding, un petit bout de dinde ? »
« Euh… » répond le garçon en fronçant les sourcils, visiblement perplexe et toujours à moitié endormi tandis que je me retiens pour ne pas rire. « T’as un cracker plutôt ? »
Avec ces mots, je finis par laisser échapper un gloussement qui lui fait ouvrir un peu plus les yeux, et ceux-ci parcourent la table avant qu’il ne me tire la langue. Je termine donc rapidement mon repas en continuant de rire doucement, avant de me lever et de récupérer mes affaires d’extérieur, laissant juste le bout de papier à Adam.
« C’est sympa, tu remercieras Narcisse pour moi ? Je vais dehors. »
Post unique pour moi aussi, mercii !
6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
Journal de Noël
La brunette s'empressa de reposer le verre à présent à moitié vide sur la table des Poufsouffle pour l'éloigner autant que possible d'elle, alors que l'arrière-goût accroché à sa langue la faisait grimacer autant que la découverte de gnome dans son jardin. Elle pensa d'ailleurs à laisser quelque chose, comme un petit mot pour indiquer qu'il ne valait pas utiliser ce verre puisqu'il avait servi, mais avant qu'elle ne puisse se mettre en action, une voix dans son dos attira son attention, une voix qu'il lui semblait reconnaitre. En se retournant, elle découvrit Miles, auquel elle sourit, ravie de le voir.
- Oh salut Miles! Du revers de la manche elle essuya sa bouche, encore humide suite à son imitation de fontaine. Un mot? La brune savait très bien qu'elle n'avait écrit aucun mot, et que la réponse à la question de son camarade serait forcément négative, mais elle ne put s'empêcher de laisser couler son regard sur le papier, similaire au sien, qui avait rédigé de la même manière mais pour faire apparaitre un message différent. Nan, c'est pas moi, mais c'est super sympa c'qui est écrit! Moi aussi j'en ai reçu un, enfin, attrapé un. Elle se garda bien d'ajouter que la tache lui avait presque été aussi complexe que de viser des Lutins de Cornouailles à cause de ses bras endoloris, et pour illustrer ses mots, leva son papier au niveau du regard du garçon.
Après quelques secondes pour le laisser lire la petite blague, elle surveilla son visage, attendant une quelconque réaction amusée à cette blague qui l'avait amusée, puis plia le papier en le glissant dans l'une des poches de son pantalon de pyjama couleur poinsettia.
- J'sais pas qui a écrit ces mots, mais c'est trop cool c'genre d'trucs. Les à Poudlard ont toujours de supers idée! Sur ses mots, la brunette fit glisser sa baguette hors de sa manche et plus précisément hors de sa manchette en cuir d'une teinte similaire à l'argent et d'un petit sort s'occupa de nettoyer sa gorgée de lait de poule qui avait fini au sol.
Une fois le sol propre, elle fit retourner sa baguette à sa place, et redirigea son regard sur la salle, pour finalement s'arrêter sur une tête bien connue: Narcisse, affairé à découper un journal, quelques élèves autour de lui. Un sourire naquit sur les lèvres de l'adolescente, et elle pointa la petit groupe du doigt pour le désigner à Miles.
- J'crois bien qu'c'est Narcisse l'auteur des p'tits mots.
@Miles Libawa
@Narcisse Brando
mot en gras pour l'animation de la Grande Aventure de Noël
ColorCODE: 800000
- Oh salut Miles! Du revers de la manche elle essuya sa bouche, encore humide suite à son imitation de fontaine. Un mot? La brune savait très bien qu'elle n'avait écrit aucun mot, et que la réponse à la question de son camarade serait forcément négative, mais elle ne put s'empêcher de laisser couler son regard sur le papier, similaire au sien, qui avait rédigé de la même manière mais pour faire apparaitre un message différent. Nan, c'est pas moi, mais c'est super sympa c'qui est écrit! Moi aussi j'en ai reçu un, enfin, attrapé un. Elle se garda bien d'ajouter que la tache lui avait presque été aussi complexe que de viser des Lutins de Cornouailles à cause de ses bras endoloris, et pour illustrer ses mots, leva son papier au niveau du regard du garçon.
Après quelques secondes pour le laisser lire la petite blague, elle surveilla son visage, attendant une quelconque réaction amusée à cette blague qui l'avait amusée, puis plia le papier en le glissant dans l'une des poches de son pantalon de pyjama couleur poinsettia.
- J'sais pas qui a écrit ces mots, mais c'est trop cool c'genre d'trucs. Les à Poudlard ont toujours de supers idée! Sur ses mots, la brunette fit glisser sa baguette hors de sa manche et plus précisément hors de sa manchette en cuir d'une teinte similaire à l'argent et d'un petit sort s'occupa de nettoyer sa gorgée de lait de poule qui avait fini au sol.
Une fois le sol propre, elle fit retourner sa baguette à sa place, et redirigea son regard sur la salle, pour finalement s'arrêter sur une tête bien connue: Narcisse, affairé à découper un journal, quelques élèves autour de lui. Un sourire naquit sur les lèvres de l'adolescente, et elle pointa la petit groupe du doigt pour le désigner à Miles.
- J'crois bien qu'c'est Narcisse l'auteur des p'tits mots.
@Miles Libawa
@Narcisse Brando
mot en gras pour l'animation de la Grande Aventure de Noël
Quand y'a des PBM, y'a la KAN qui s'en mêle !
cinquième année RP=16 ans|#800000|Fanfare|Participez au Coucou Rapeltout|ColorCODE: 800000
Journal de Noël
Sandra s'était levée tôt et elle avait entrepris de se rendre dans la Grande Salle pour prendre un bon petit-déjeuner et admirer les belles décos de Noël. Arriver dans la Grande Salle, elle prit son temps pour regarder les sapins, les guirlandes et la neige qui tombait du haut plafond. Poudlard à la période de Noël était encore plus magique que d'habitude. Elle se précipita ensuite à une table et dévora les bons plats posés dessus. Elle adorait Noël. Tout était encore plus bon et tout était encore plus magique. Elle s'apprêtait à boire un verre de jus d'orange bien frais quand un petit papier passa devant elle et tomba dans son assiette vide. Elle se demanda ce que s'était puis elle le prit et le lu.
Elle sourit. C'était certainement le plus beau compliment qu'on lui ai jamais fait. Elle savait qui était la personne qui avait écrit ce mot. Elle scruta la salle à la recherche de Narcisse. Elle le trouva assis à la table à côté. Elle se leva et se dirigea vers son ami.
« Coucou Narcisse ! J'ai eu un de tes petits mots. Le lire ma fait du bien, je crois que j'en avais besoin. » dit-elle à l'adresse du garçon.
Elle était déjà heureuse en se levant mais maintenant elle était encore plus heureuse. Elle s'assis à côté de son ami et se resservie un verre de jus d'orange.
« Comment elle t'est venu l'idée de faire des petits mots ? » demanda-elle après avoir une partie de son jus.
@Narcisse Brando
T'es probablement l'une des meilleurs personne qui existe ! J'sais pas, j'ai une intuition !
Elle sourit. C'était certainement le plus beau compliment qu'on lui ai jamais fait. Elle savait qui était la personne qui avait écrit ce mot. Elle scruta la salle à la recherche de Narcisse. Elle le trouva assis à la table à côté. Elle se leva et se dirigea vers son ami.
« Coucou Narcisse ! J'ai eu un de tes petits mots. Le lire ma fait du bien, je crois que j'en avais besoin. » dit-elle à l'adresse du garçon.
Elle était déjà heureuse en se levant mais maintenant elle était encore plus heureuse. Elle s'assis à côté de son ami et se resservie un verre de jus d'orange.
« Comment elle t'est venu l'idée de faire des petits mots ? » demanda-elle après avoir une partie de son jus.
@Narcisse Brando
Deuxième année RP 2048-2049 - #957713
Si on se moque de toi parce que tu es différent(e), moque toi d'eux parce qu'ils sont tous identiques !
Vous avez trouvé ! Cadeau (suffit de rajouter http://) : url-r.fr/hfdhW
Si on se moque de toi parce que tu es différent(e), moque toi d'eux parce qu'ils sont tous identiques !
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Journal de Noël
Sans prêter la moindre attention à ce qui se passait autour, et les éventuels destinataires des mots qui ne venaient pas le voir, Narcisse continuait gaiement son oeuvre. Il sifflotait joyeusement "L'Ode à la joie" de Beethoven, et autant, il ne savait absolument pas comment chanter, mais il savait siffler. Plus particulièrement quand il se plongeait dans une tâche qui le passionnait comme celle qu'il effectuait actuellement. Sa méthode était simple : il préparait une dizaine de mots, avant de les faires s'envoler. Il arrivait désormais à les faires flotter par groupes désormais, et le temps que ces derniers retombent, il avait le temps d'en préparer d'autres, et etc... Jusqu'à ce que la fine poudreuse tombant du plafond semble se confondre avec les papiers de Narcisse.
Il fut à nouveau surpris par l'arrivée d'une nouvelle camarade, une Serdaigle cette fois. Il n'était pas sûr de la connaître, alors comme à son habitude, il se présenta :
- Yo ! Moi c'est Narcisse, Narcisse Brando ! Et...
Il s'apprêtait à répondre à sa question, quand ce fut au tour de Sandra d'intervenir ! Décidément, lui qui se croyait discret... C'était raté. C'était d'ailleurs une scène assez comique : pour lui, il se croyait totalement invisible, découpant discrètement le journal et faisant discrètement s'envoler les papiers. Mais en réalité, il était couvert de bouts de papier, les restes du journal éparpillés sur la table en face de lui, et quelques morceaux de papier semblaient avoir pris un malin plaisir à s'être collé sur le bout de son nez et sur son bonnet trop grand.
- Yo Sandra ! Ah j'suis super content alors !
Il lit rapidement les deux papiers, et hocha la tête, l'air de dire "yep, j'm'en souviens !" Et il se décida à combiner la réponse aux deux questions :
- Oh j'sais pas ! Ça m'a paru sympa. Quand j'suis arrivé y'avait pas beaucoup d'ambiance pour un premier décembre. Et puis, j'avais un journal Ô combien ennuyeux, et des sortilèges à pratiquer. Et puis, j'suis pas sûr qu'y'ait b'soin d'une raison pour faire ça si ?
Il souriait béatement, concentré sur le groupe de petits papiers qu'il laissait à nouveau s'envoler, il avait remarqué qu'il pouvait ralentir la chute des papiers en se concentrant davantage, alors il ne comptait pas s'en priver !
- Dans tous les cas, j'espère qu'vos mots vous ont plu !
@Elizabeth Le Gall @Sandra Miller
Il fut à nouveau surpris par l'arrivée d'une nouvelle camarade, une Serdaigle cette fois. Il n'était pas sûr de la connaître, alors comme à son habitude, il se présenta :
- Yo ! Moi c'est Narcisse, Narcisse Brando ! Et...
Il s'apprêtait à répondre à sa question, quand ce fut au tour de Sandra d'intervenir ! Décidément, lui qui se croyait discret... C'était raté. C'était d'ailleurs une scène assez comique : pour lui, il se croyait totalement invisible, découpant discrètement le journal et faisant discrètement s'envoler les papiers. Mais en réalité, il était couvert de bouts de papier, les restes du journal éparpillés sur la table en face de lui, et quelques morceaux de papier semblaient avoir pris un malin plaisir à s'être collé sur le bout de son nez et sur son bonnet trop grand.
- Yo Sandra ! Ah j'suis super content alors !
Il lit rapidement les deux papiers, et hocha la tête, l'air de dire "yep, j'm'en souviens !" Et il se décida à combiner la réponse aux deux questions :
- Oh j'sais pas ! Ça m'a paru sympa. Quand j'suis arrivé y'avait pas beaucoup d'ambiance pour un premier décembre. Et puis, j'avais un journal Ô combien ennuyeux, et des sortilèges à pratiquer. Et puis, j'suis pas sûr qu'y'ait b'soin d'une raison pour faire ça si ?
Il souriait béatement, concentré sur le groupe de petits papiers qu'il laissait à nouveau s'envoler, il avait remarqué qu'il pouvait ralentir la chute des papiers en se concentrant davantage, alors il ne comptait pas s'en priver !
- Dans tous les cas, j'espère qu'vos mots vous ont plu !
@Elizabeth Le Gall @Sandra Miller
0131b4
2A RP - 13 ans - 1m40
Avatar par Merinda Swart
2A RP - 13 ans - 1m40
Avatar par Merinda Swart
Journal de Noël
Koko entre dans la Grande Salle. Quand elle remarque le bazar s'y trouvant, elle se demande bien ce qu'elle fait là.
Pour manger, bécasse !
Elle se dirige calmement vers la table de Serpentard, sans s'empêcher de jeter un coup d’œil aux autres élèves. Certains d'entre eux ont un petit papier dans les mains. En regardant autour d'elle, Koko remarque qu'effectivement, il y a un bon petit nombre de papier par terre.
Eh bien, je ne suis pas réveillée, ce matin...
Elle n'avait absolument rien vu.
Sans grand étonnement, elle se décide à en prendre un.
Ce qui est par terre est à tout le monde.
Elle retrouve un petit mot assez plaisant dedans :
Elle sourit doucement. Elle ne va pas se reprocher de ne pas être fabuleuse, ce serait mentir, mais bon, faire des pauses, ce n'est pas ce qui manque de son côté.
Comme me le rappelle trop souvent Miss Valerion...
Après un coup d’œil vers un groupe d'élève aux papiers, Koko identifie Narcisse Brando comme étant l'heureux propriétaire des confettis.
Pas étonnant.
Car oui, bien que Koko ne le connaisse pas personnellement, le petit Poufsouffle avait bien fait entendre parler de lui depuis les quelques mois qu'il avait passé ici.
Ne voulant pas s'attarder dans une ambiance qu'elle n'apprécie pas, Koko emporte de quoi manger dans ces petites mains et repart vite fait bien fait dans son dortoir. Faut toujours qu'il y ait quelque chose dans la Grande Salle !
Pour manger, bécasse !
Elle se dirige calmement vers la table de Serpentard, sans s'empêcher de jeter un coup d’œil aux autres élèves. Certains d'entre eux ont un petit papier dans les mains. En regardant autour d'elle, Koko remarque qu'effectivement, il y a un bon petit nombre de papier par terre.
Eh bien, je ne suis pas réveillée, ce matin...
Elle n'avait absolument rien vu.
Sans grand étonnement, elle se décide à en prendre un.
Ce qui est par terre est à tout le monde.
Elle retrouve un petit mot assez plaisant dedans :
Pense à faire une pause de temps en temps, tu va t'fatiguer à force d'être si fabuleux !
Elle sourit doucement. Elle ne va pas se reprocher de ne pas être fabuleuse, ce serait mentir, mais bon, faire des pauses, ce n'est pas ce qui manque de son côté.
Comme me le rappelle trop souvent Miss Valerion...
Après un coup d’œil vers un groupe d'élève aux papiers, Koko identifie Narcisse Brando comme étant l'heureux propriétaire des confettis.
Pas étonnant.
Car oui, bien que Koko ne le connaisse pas personnellement, le petit Poufsouffle avait bien fait entendre parler de lui depuis les quelques mois qu'il avait passé ici.
Ne voulant pas s'attarder dans une ambiance qu'elle n'apprécie pas, Koko emporte de quoi manger dans ces petites mains et repart vite fait bien fait dans son dortoir. Faut toujours qu'il y ait quelque chose dans la Grande Salle !
Reducio
Post unique.
Merci @Narcisse Brando pour cette occasion en or de critiquer les ambiances festives
Merci @Narcisse Brando pour cette occasion en or de critiquer les ambiances festives
Journal de Noël
Mince, ce n'était pas elle alors. Mais qui aurait pu donc envoyer ce mot à Miles alors ? À sa grande surprise, il vit que sa camarade avait également reçu une lettre faite en petites lettres de journaux. Elle lui montra le message qui fut bien différent que ce Miles avait reçu juste avant. Alors que lui avait reçu un mot encourageant, Nélya elle avait eu une blague. Le Gryffondor prit le papier, le lut et rigola.
-"Décidément, la personne ayant fait cela est vraiment drôle nan ? J'me demande qui aurait bien pu avoir une telle idée.."
La jeune fille avait par mégarde renversé du lait de poule. Après qu'elle eut nettoyé sa bétise, elle observa attentivement la salle et se focalisa sur un point. Après quelques secondes d'observation, elle découvrit la personne à l'origine de ces petits mots, un certain Narcisse.
-"Je suis désolé Nélya mais c'est qui Narcisse ? Suis-je supposé le connaître ?, il vit que la Gryffone avait pointé du doigt un jeune garçon qui paraissait familier à Miles. Ahh mais c'est lui !? Je me souviens de lui. En fait, il était le premier à avoir été appelé par Miss Valerion lors des sélections du club Prodigium et malheureusement il s'était fait recalé., le Gryffondor se sentait reconnaissant envers le Pouffy, il se devait d'aller le remercier. Je vais aller le remercier, tu viens avec moi ?"
-"Décidément, la personne ayant fait cela est vraiment drôle nan ? J'me demande qui aurait bien pu avoir une telle idée.."
La jeune fille avait par mégarde renversé du lait de poule. Après qu'elle eut nettoyé sa bétise, elle observa attentivement la salle et se focalisa sur un point. Après quelques secondes d'observation, elle découvrit la personne à l'origine de ces petits mots, un certain Narcisse.
-"Je suis désolé Nélya mais c'est qui Narcisse ? Suis-je supposé le connaître ?, il vit que la Gryffone avait pointé du doigt un jeune garçon qui paraissait familier à Miles. Ahh mais c'est lui !? Je me souviens de lui. En fait, il était le premier à avoir été appelé par Miss Valerion lors des sélections du club Prodigium et malheureusement il s'était fait recalé., le Gryffondor se sentait reconnaissant envers le Pouffy, il se devait d'aller le remercier. Je vais aller le remercier, tu viens avec moi ?"
@Nélya Marks
Journal de Noël
Narcisse commença par se présenter avant de répondre à la question qui lui avait été posée. Je connaissais déjà son nom, mais supposai que la réciproque n'était pas vraie et décidai de lui rendre la pareille :
- Elizabeth Le Gall, fis-je sobrement avec un signe de tête.
Sa justification, qu'il exposa juste après, faisait écho aux pensées qui m'avaient traversées juste avant de recevoir mon petit mot.
- T'as bien raison ! abondai-je dans son sens. En tout cas merci, t'as égayé ma journée.
Je consultai rapidement ma montre. Le temps passait, et l'heure de mon premier cours de la journée approchait. Il me fallait me dépêcher si je voulais conserver une avance confortable sur mon emploi du temps.
- Je peux le garder ? demandai-je en saisissant entre deux doigts mon petit papier, toujours posé sur la table, entre Narcisse et moi.
Il m'en donna l'autorisation, et sembla d'ailleurs très heureux de le faire. Avec un sourire, j'ouvris ma sacoche et y glissai le morceau de papier : entre les pages de mon carnet de notes, pour ne pas qu'il se froisse. Lorsque j'aurais le temps, je l'y collerai peut-être, à moins que je ne lui trouve une meilleure place d'ici là.
Je quitta la table de Poufsouffle avec un signe de la main.
- Passe une bonne journée, Narcisse ! le saluai-je.
Action de Narcisse vue avec la Plume
@Narcisse Brando, c'est une fin pour moi ! Merci pour ce RP tout mignon
- Elizabeth Le Gall, fis-je sobrement avec un signe de tête.
Sa justification, qu'il exposa juste après, faisait écho aux pensées qui m'avaient traversées juste avant de recevoir mon petit mot.
- T'as bien raison ! abondai-je dans son sens. En tout cas merci, t'as égayé ma journée.
Je consultai rapidement ma montre. Le temps passait, et l'heure de mon premier cours de la journée approchait. Il me fallait me dépêcher si je voulais conserver une avance confortable sur mon emploi du temps.
- Je peux le garder ? demandai-je en saisissant entre deux doigts mon petit papier, toujours posé sur la table, entre Narcisse et moi.
Il m'en donna l'autorisation, et sembla d'ailleurs très heureux de le faire. Avec un sourire, j'ouvris ma sacoche et y glissai le morceau de papier : entre les pages de mon carnet de notes, pour ne pas qu'il se froisse. Lorsque j'aurais le temps, je l'y collerai peut-être, à moins que je ne lui trouve une meilleure place d'ici là.
Je quitta la table de Poufsouffle avec un signe de la main.
- Passe une bonne journée, Narcisse ! le saluai-je.
Action de Narcisse vue avec la Plume
@Narcisse Brando, c'est une fin pour moi ! Merci pour ce RP tout mignon
3ème année RP / #018e6b
Journal de Noël
1er décembre 2047
Grande salle — Poudlard
7ème année
J'ouvre les yeux sur le plafond de mon alcôve. C'est la septième et dernière fois que je me réveille le matin de mon anniversaire dans ce lit, dans ces dortoirs et plus largement dans ce château. Je n'ai pas la moindre idée de l'endroit où je serai l'an prochain à la même date et cela ne me m'inquiète pas outre mesure. Peu importe le lit, je sais qu'il se trouvera dans l'une des universités que propose le gouvernement sorcier de Grande-Bretagne. Ici ou ailleurs, cela n'a pas la moindre importance. Ce jour est comme les autres, à la différence près que trois ou quatre hiboux viendront me rendre visite lors du petit-déjeuner. Des lettres, des cadeaux. Papa prendra-t-il le temps de m'écrire ? J'en suis persuadée, pourtant cela ne me fait pas plaisir : rien n'effacera les trois mois exempts de lettres dignes de ce nom.
Je me lève en soupirant. La première robe sorcière que j'attrape dans mon armoire est violette. Je la repose en grognant et lui préfère un vêtement plus sombre et moins ventoulpesque. Zikomo se réveille au moment où j'enfile mes collants. Il me souhaite mon anniversaire sobrement : il sait que je n'aime pas les effusions de tendresse, surtout à une date comme celle-ci.
« Aujourd'hui je t'apprendrai un secret sur Uagadou, me dit-il sur un ton joyeux. C'est un bon cadeau pour tes dix-huit ans, non ? »
Je souris également : oui, c'est joli cadeau. Zikomo est bien trop loyal pour avouer tous les secrets de l'endroit qui l'a vu vivre durant des années sans bonne raison. Il me fait confiance évidemment mais je sais que j'ignore plus de la moitié des histoires qui composent l'intégralité de sa mémoire. Alors oui, il s'agit d'un bon cadeau. Je ne l'avouerais pour rien au monde mais il me réchauffe le coeur.
Nyakane, quant à lui, attend le moment où je quitte le dortoir mon sac rempli de livres sur l'épaule pour me demander de revenir vers lui. J'obéis sagement mais en soupirant et le voilà qui me chuchote :
« La dernière fois tu soutenais que toute magie, peu importe la culture dans laquelle elle prend place, avait sa part d'ombre.
— Oui..., » hésité-je. Heureusement que les filles du dortoir sont en train de dormir, songé-je. « Et alors ?
— Et alors tu connais la magie que peuvent produire les mages africains mais tu ne sais rien de la magie plus brutale et dangereuse dont ils sont capables.
— Oui... C'est vrai. »
L'aveu m'est désagréable et je ne fais rien pour le cacher mais je vois bien où veut en venir Nyakane et je pourrais avouer mille vérités douloureuses pour avoir ce qu'il semble vouloir me proposer.
« Je t'en parlerai. Plus tard, pendant l'entraînement. »
Ces yeux sérieux dans les miens, son regard fixe. Nyakane est un étrange énergumène. Jamais je n'aurais cru en arrivant ici me retrouver un jour à converser avec un oiseau installé dans mes draps. Un petit sourire amusé m'étire les lèvres. Je hoche la tête, murmure mon accord — que dire d'autre ? — et quitte la pièce seule.
Ma bonne humeur retrouvée rend le chemin jusqu'au réfectoire plus agréable ; je sais de quoi sera composée cette journée : de découvertes et d'apprentissages. Rien de bien différent de hier ou de demain, c'est une journée comme je les aime. C'est en traversant le grand hall que mon détraqueur retrouve le chemin vers mon âme, plongeant mon coeur sous une cape obscure de désespoir. L'accompagne une pensée rapide et plus piquante que la lave qui m'arrache mon souffle, le genre de pensée qui crée de l'espoir là où il n'y en aura plus jamais : *Elle m'écrira peut-être !*, ai-je l'audace de songer. Une seconde à peine plus tard, la raison me revient et je repousse rapidement mes peines au plus profond de moi : elle ne m'écrira pas, elle ne pense pas à moi alors je n'ai pas à penser à elle.
Mais tout de même, mon coeur se retrouve alourdit d'une douleur familière. Là non plus, pas de surprise. C'est véritablement une journée comme les autres.
Je trouve une place rapidement, étonnée de voir dans la Grande Salle plus d'élèves que je n'en attendais pour un dimanche matin. Je m'installe proche des portes, pour m'enfuir rapidement dès ma brioche et mon bacon mangés. Je me sers une grande tasse de thé, un verre de jus de citrouille et commence à avaler goulûment mon premier repas de la journée en lançant des regards frénétiques vers le ciel — quand mes hiboux arriveront-ils ?
C'est au milieu d'une bouchée de bacon qu'atterrit dans mon verre non pas un hibou — Merlin merci —
mais une boule de papier. Je la regarde s'enfoncer dans le liquide orange avant de réagir, sans oublier de cracher un juron bien senti. Je l'extirpe d'un coup de baguette et la sèche magiquement, une moue dégoûtée sur le visage. Évidemment, j'observe autour de moi. Difficile de ne pas repérer le groupe hétéroclite d'élèves qui entoure... Comment s'appelle-t-il, déjà ? Bran... Branco ? Devant lui, des journaux et des ustensiles divers. Bordel, qu'est-ce qu'il veut encore ?
Après le choc, vient la colère : est-ce que c'est une blague ? Oui, c'est bien forcé que ce soit une blague. Je m'en veux d'avoir ouvert le mot sans prendre garde ! Mon poing se resserre frénétiquement sur la boule de papier que je laisse tomber près de mon assiette. Je récupère ma fourchette et avale deux bouchées colériques de brioche au bacon en ressassant la phrase écrite par le garçon, surtout en essayant de lui trouver une explication. Ce n'est qu'à la troisième bouchée que je prends conscience des élèves qui se lèvent, qui discutent en se présentant des morceaux de parchemin ou qui s'approchent de la table des jaunes pour parler au misérable première année attablé devant son atelier... De découpe.
Distribue-t-il des papiers à tour de mains ? Mais pourquoi ? Pour se moquer ? Quel intérêt de faire croire à une personne qu'il l'admire alors que c'est clairement une boutade ? S'il m'avait réellement admiré, j'aurais pu lui pardonner, mais puisque ce n'est sensiblement pas le cas, ma colère se démultiplie tant que je ne peux que me rendre à l'évidence : je suis vexée.
Sur un coup de tête je récupère le papier froissé, attrape une plume dans mon sac, de l'encre et griffonne un petit quelque chose après avoir bien raturé sa phrase. Je plie grossièrement le parchemin en quatre et le tapote du bout de ma baguette.
Un instant plus tard, une grue en papier volette énergiquement vers Branco.
Merci pour cette chouette occasion, je me suis bien amusée à écrire ça !
Une Aelle vexée est une Aelle méchante. Narcisse n'avait qu'à réellement l'admirer, là il se serait attiré un semblant de gentillesse de sa part.
Grande salle — Poudlard
7ème année
J'ouvre les yeux sur le plafond de mon alcôve. C'est la septième et dernière fois que je me réveille le matin de mon anniversaire dans ce lit, dans ces dortoirs et plus largement dans ce château. Je n'ai pas la moindre idée de l'endroit où je serai l'an prochain à la même date et cela ne me m'inquiète pas outre mesure. Peu importe le lit, je sais qu'il se trouvera dans l'une des universités que propose le gouvernement sorcier de Grande-Bretagne. Ici ou ailleurs, cela n'a pas la moindre importance. Ce jour est comme les autres, à la différence près que trois ou quatre hiboux viendront me rendre visite lors du petit-déjeuner. Des lettres, des cadeaux. Papa prendra-t-il le temps de m'écrire ? J'en suis persuadée, pourtant cela ne me fait pas plaisir : rien n'effacera les trois mois exempts de lettres dignes de ce nom.
Je me lève en soupirant. La première robe sorcière que j'attrape dans mon armoire est violette. Je la repose en grognant et lui préfère un vêtement plus sombre et moins ventoulpesque. Zikomo se réveille au moment où j'enfile mes collants. Il me souhaite mon anniversaire sobrement : il sait que je n'aime pas les effusions de tendresse, surtout à une date comme celle-ci.
« Aujourd'hui je t'apprendrai un secret sur Uagadou, me dit-il sur un ton joyeux. C'est un bon cadeau pour tes dix-huit ans, non ? »
Je souris également : oui, c'est joli cadeau. Zikomo est bien trop loyal pour avouer tous les secrets de l'endroit qui l'a vu vivre durant des années sans bonne raison. Il me fait confiance évidemment mais je sais que j'ignore plus de la moitié des histoires qui composent l'intégralité de sa mémoire. Alors oui, il s'agit d'un bon cadeau. Je ne l'avouerais pour rien au monde mais il me réchauffe le coeur.
Nyakane, quant à lui, attend le moment où je quitte le dortoir mon sac rempli de livres sur l'épaule pour me demander de revenir vers lui. J'obéis sagement mais en soupirant et le voilà qui me chuchote :
« La dernière fois tu soutenais que toute magie, peu importe la culture dans laquelle elle prend place, avait sa part d'ombre.
— Oui..., » hésité-je. Heureusement que les filles du dortoir sont en train de dormir, songé-je. « Et alors ?
— Et alors tu connais la magie que peuvent produire les mages africains mais tu ne sais rien de la magie plus brutale et dangereuse dont ils sont capables.
— Oui... C'est vrai. »
L'aveu m'est désagréable et je ne fais rien pour le cacher mais je vois bien où veut en venir Nyakane et je pourrais avouer mille vérités douloureuses pour avoir ce qu'il semble vouloir me proposer.
« Je t'en parlerai. Plus tard, pendant l'entraînement. »
Ces yeux sérieux dans les miens, son regard fixe. Nyakane est un étrange énergumène. Jamais je n'aurais cru en arrivant ici me retrouver un jour à converser avec un oiseau installé dans mes draps. Un petit sourire amusé m'étire les lèvres. Je hoche la tête, murmure mon accord — que dire d'autre ? — et quitte la pièce seule.
Ma bonne humeur retrouvée rend le chemin jusqu'au réfectoire plus agréable ; je sais de quoi sera composée cette journée : de découvertes et d'apprentissages. Rien de bien différent de hier ou de demain, c'est une journée comme je les aime. C'est en traversant le grand hall que mon détraqueur retrouve le chemin vers mon âme, plongeant mon coeur sous une cape obscure de désespoir. L'accompagne une pensée rapide et plus piquante que la lave qui m'arrache mon souffle, le genre de pensée qui crée de l'espoir là où il n'y en aura plus jamais : *Elle m'écrira peut-être !*, ai-je l'audace de songer. Une seconde à peine plus tard, la raison me revient et je repousse rapidement mes peines au plus profond de moi : elle ne m'écrira pas, elle ne pense pas à moi alors je n'ai pas à penser à elle.
Mais tout de même, mon coeur se retrouve alourdit d'une douleur familière. Là non plus, pas de surprise. C'est véritablement une journée comme les autres.
Je trouve une place rapidement, étonnée de voir dans la Grande Salle plus d'élèves que je n'en attendais pour un dimanche matin. Je m'installe proche des portes, pour m'enfuir rapidement dès ma brioche et mon bacon mangés. Je me sers une grande tasse de thé, un verre de jus de citrouille et commence à avaler goulûment mon premier repas de la journée en lançant des regards frénétiques vers le ciel — quand mes hiboux arriveront-ils ?
C'est au milieu d'une bouchée de bacon qu'atterrit dans mon verre non pas un hibou — Merlin merci —
mais une boule de papier. Je la regarde s'enfoncer dans le liquide orange avant de réagir, sans oublier de cracher un juron bien senti. Je l'extirpe d'un coup de baguette et la sèche magiquement, une moue dégoûtée sur le visage. Évidemment, j'observe autour de moi. Difficile de ne pas repérer le groupe hétéroclite d'élèves qui entoure... Comment s'appelle-t-il, déjà ? Bran... Branco ? Devant lui, des journaux et des ustensiles divers. Bordel, qu'est-ce qu'il veut encore ?
Je dois m'y reprendre à deux fois pour décrypter le mot et surtout pour me persuader que ce que je lis est bien réel. C'est fulgurant : ma bouche s'assèche, mon coeur chute au fond de mon corps et quelque chose qui ressemble à de la gêne me plonge dans une sorte de suffocation interne. Mes yeux trouvent naturellement Branco — et difficilement tant le garçon est entouré de jeunes personnes.J'voudrais avoir deux paires d'yeux pour pouvoir t'admirer deux fois plus !
Après le choc, vient la colère : est-ce que c'est une blague ? Oui, c'est bien forcé que ce soit une blague. Je m'en veux d'avoir ouvert le mot sans prendre garde ! Mon poing se resserre frénétiquement sur la boule de papier que je laisse tomber près de mon assiette. Je récupère ma fourchette et avale deux bouchées colériques de brioche au bacon en ressassant la phrase écrite par le garçon, surtout en essayant de lui trouver une explication. Ce n'est qu'à la troisième bouchée que je prends conscience des élèves qui se lèvent, qui discutent en se présentant des morceaux de parchemin ou qui s'approchent de la table des jaunes pour parler au misérable première année attablé devant son atelier... De découpe.
Distribue-t-il des papiers à tour de mains ? Mais pourquoi ? Pour se moquer ? Quel intérêt de faire croire à une personne qu'il l'admire alors que c'est clairement une boutade ? S'il m'avait réellement admiré, j'aurais pu lui pardonner, mais puisque ce n'est sensiblement pas le cas, ma colère se démultiplie tant que je ne peux que me rendre à l'évidence : je suis vexée.
Sur un coup de tête je récupère le papier froissé, attrape une plume dans mon sac, de l'encre et griffonne un petit quelque chose après avoir bien raturé sa phrase. Je plie grossièrement le parchemin en quatre et le tapote du bout de ma baguette.
Un instant plus tard, une grue en papier volette énergiquement vers Branco.
Reducio
J'voudrais avoir deux paires d'yeux pour pouvoir t'admirer deux fois plus !
Fais gaffe où tu laisses traîner tes yeux, tu risquerais de te les faire arracher.
Merci pour cette chouette occasion, je me suis bien amusée à écrire ça !
Une Aelle vexée est une Aelle méchante. Narcisse n'avait qu'à réellement l'admirer, là il se serait attiré un semblant de gentillesse de sa part.
Journal de Noël
C'était un dimanche, premier jour de Décembre. Dorra s'était réveillée tôt ce matin, excitée par ce mois festif qui fait son entrée. Elle adore la période de Noël et du nouvel an. L’atmosphère qui règne dans le château est juste magique. Elle s'habille rapidement et descend vers la Grande Salle pour prendre son repas matinal. A peine a-t-elle pris place à la table des Gryffondor qu'un petit bout de papier vole vers elle et tombe délicatement dans son assiette.
Perplexe, la jeune sorcière regarde autour d'elle à la recherche de la personne à l'origine de ce morceau de journal. Elle remarque d'ailleurs que plusieurs autres élèves des différentes maisons en avaient dans les mains. Se balançant en arrière sur sa chaise, elle aperçoit le jeune Narcisse, baguette en main, et qui fait léviter ces petits bouts de papier vers les élèves sorciers présents dans la salle.
Dorra se souvient très bien de son unique rencontre avec le jeune Poufsouffle, d'ailleurs elle en garde un souvenir assez honteux. Curieuse, elle commence alors à se demander ce qu'il a pu lui envoyer, mais elle tarde un peu à ouvrir son petit mot. Honnêtement, après lui avoir balancé un Mucus Ad Nauseam à la bibliothèque il y’a quelques semaines, elle ne s'attend pas à quelque chose d'agréable. Mais les sourires sur les visages de ses camarades ayant reçu la même chose la rassurent et elle se lance.
Doucement, la Gryffonne déplie son papier et découvre ces quelques mots écrits par Narcisse :
Dorra décide alors d’aller remercier son camarade de lui avoir illuminé la journée. Elle s’approche doucement de Narcisse et sans s’en rendre compte l’enlace par surprise et lui donne un long baiser sur la joue. Mais rapidement elle se retire, ne comprenant pas cet élan d’affection quelle a eu. Le visage encore plus rouge, elle essaie tant bien que mal de prononcer une phrase cohérente:
Il est gentil.. le mot.. enfin toi.. tu es gentil.. je veux dire.. c’est gentil d’envoyer un mot aussi mignon de bon matin. Bon.. Je te laisse.. Bonne journée !
Et rapidement, la jeune fille s’éclipse de la Grande Salle sans même prendre son petit-déjeuner. C’était la première fois qu’elle recevait une telle attention d’un élève, et elle était très touchée. Décidément, cette journée s’annonce très belle pour la jeune sorcière.
Perplexe, la jeune sorcière regarde autour d'elle à la recherche de la personne à l'origine de ce morceau de journal. Elle remarque d'ailleurs que plusieurs autres élèves des différentes maisons en avaient dans les mains. Se balançant en arrière sur sa chaise, elle aperçoit le jeune Narcisse, baguette en main, et qui fait léviter ces petits bouts de papier vers les élèves sorciers présents dans la salle.
Dorra se souvient très bien de son unique rencontre avec le jeune Poufsouffle, d'ailleurs elle en garde un souvenir assez honteux. Curieuse, elle commence alors à se demander ce qu'il a pu lui envoyer, mais elle tarde un peu à ouvrir son petit mot. Honnêtement, après lui avoir balancé un Mucus Ad Nauseam à la bibliothèque il y’a quelques semaines, elle ne s'attend pas à quelque chose d'agréable. Mais les sourires sur les visages de ses camarades ayant reçu la même chose la rassurent et elle se lance.
Doucement, la Gryffonne déplie son papier et découvre ces quelques mots écrits par Narcisse :
La jeune sorcière est très flattée, elle ne s’attendait pas à tant d’attention et de gentillesse. D’ailleurs, son visage commence à virer au rouge et un sourire se dessine sur son visage. Un sourire tellement grand, que ses joues lui font un peu mal.Faut des lunettes de soleil pour t'regarder tellement tu rayonnes !
Dorra décide alors d’aller remercier son camarade de lui avoir illuminé la journée. Elle s’approche doucement de Narcisse et sans s’en rendre compte l’enlace par surprise et lui donne un long baiser sur la joue. Mais rapidement elle se retire, ne comprenant pas cet élan d’affection quelle a eu. Le visage encore plus rouge, elle essaie tant bien que mal de prononcer une phrase cohérente:
Il est gentil.. le mot.. enfin toi.. tu es gentil.. je veux dire.. c’est gentil d’envoyer un mot aussi mignon de bon matin. Bon.. Je te laisse.. Bonne journée !
Et rapidement, la jeune fille s’éclipse de la Grande Salle sans même prendre son petit-déjeuner. C’était la première fois qu’elle recevait une telle attention d’un élève, et elle était très touchée. Décidément, cette journée s’annonce très belle pour la jeune sorcière.