Gryffs allait pour rouspéter contre Alienor qui le secouait par le bras mais il s'arrêta net. L'agacement sur son visage se métamorphosa en sourire satisfait. S'avançant entre les racines du vieil arbre. Le Poufsouffle reconnu immédiatement le jeune homme sur la photo rangée dans la poche intérieur de son blazer. Il l'avait apporté dans le cas où reconnaître l'afro-américain aurait été plus ardu que prévu, un excès de prudence car Gryffs identifia d'un coup d'œil Terence. Il leva la main pour le saluer d'un geste amical. Devait il allait à sa rencontre. L'arrivée des participants au programme AMICO avait quelque chose de très cérémonieux et après avoir jeté un coup d'œil interrogateur à la directrice, il jugea qu'il valait mieux attendre qu'il le rejoigne. Jetant un regard à la foule il cherchait du regard Herminie, pour essayer d'obtenir sa réaction de prime abord. C'est lorsque Ali lâcha son poignet que Gryffs se rappela son existence.
-Je crois qu'il n'y a pas de doute possible. Archi-soignée comme entrée. C'est Terence qui est sorti d'l'arbre-du-vieux.
Répondit il en désignant d'un coup de menton l'écorce du Lapacho. Pressé de lui adresser la parole, il n'en pouvait plus d'attendre que le représentant de Sokanmin traverse la foule. Saisi d'un élan d'enthousiasme il donna un coup de baguette en l'air faisant jaillir une gerbe d'étincelles multicolores comme un petit feu d'artifice. Il n'était pas question de voler la vedette aux correspondants mais il fallait les recevoir dignement.

@Alienor Delphillia

Les étudiants étrangers continuaient d’arriver dans le parc par tous les côtés et Dawn ne savait plus où donner de la tête. Le spectacle auquel elle n’avait pu assister l’année dernière était sublime et elle n’aurait raté ça pour rien au monde.

Soudain, son regard fût attiré vers une nouvelle ombre dans le ciel et elle ne put bientôt plus l’en détacher. Elle savait que c’était ELLE. Shreya. Elle en était certaine car les deux filles avaient pu échanger des photos dans les dernières lettres afin d’être capable de se reconnaître en ce jour. Et il y avait des signes qui ne trompaient pas: le sari était typiquement indien, de ce qu’elle en sait. Elle n’est pas non plus sans ignorer que le paon fait partie de la culture de l’école. Elle se tourna rapidement vers Alistair et lui fit un sourire rempli d’excitation. Elle reporta ensuite son attention vers sa correspondante en train d'atterrir et lui sourit également.

La septième année continua tout de même d’observer le défilé des différents moyens de transport qui amenèrent les derniers correspondants sur le sol écossais. Elle ne pouvait s’empêcher de se demander comment elle allait devoir se rendre à Jadugara dans quelques mois. Serait-ce aussi spectaculaire que ceci ? Elle en doutait, surtout si on la faisait monter sur un balai.

Lorsque les septs correspondants furent arrivés, il s’avancèrent vers les groupes d’élèves Poudlardiens et leur directrice. La gryffone sentit l’excitation monter d’un cran en elle.

Ayant été conviée comme tous les autres élèves du château à me rendre au perron qui donne sur le parc pour l'arrivée des étudiants étrangers issus des échanges AMICO, c'est le pas traînant que je m'y rends. Je me souviens de l'année dernière, de ce mélange d'émerveillement et d'excitation, de ce sentiment si étrange qui me faisait me sentir toute petite face à ces inconnus si fiers et imposants. Je me souviens de cette ambiance chaude où l'agitation crépitait dans l'air. Je m'en souviens comme si c'était hier, et pourtant tant de choses ont changées depuis lors.

S'il n'avait tenu qu'à moi, j'aurais prétendu une migraine pour éviter d'assister à cet unique événement qui tord mon cœur et l'essore. Je ne voulais pas venir. Il était hors de question que je m'inflige pareille douleur. Voir les correspondants de mes camarades débarquer à Poudlard, prendre dans les bras les élèves qui ont participé aux échanges, leur bonheur d'enfin se voir physiquement, tout cela sans qu'Alejandrina, ma propre correspondante, ne soit là. Tout cela est intenable. Eileen* m'a pourtant convaincue de venir — ou plutôt devrais-je dire forcée de venir. Elle le sait quand je mens, alors le coup de la migraine elle l'a deviné tout de suite. Elle ne m'a pas laissé dire un mot de plus, m'a saisie le poignet et m'a emmenée dans le froid et la foule du dehors. Je lui fais la tête mais je dois avouer qu'elle est plutôt douée pour avoir réussi à me sortir du château dans ces conditions.

La foule s'excite et je devine que le spectacle tant attendu a commencé. De là où je suis, emmitouflée dans une écharpe aux couleurs de ma maison, je ne vois rien si ce n'est des petites têtes qui se grandissent un peu, les petits corps sur lesquels elles se trouvent se hissant sur la pointe de leurs pieds. Je suis si loin derrière mais je m'en fiche. Ce qui n'est apparemment pas le cas d'Eileen. Elle me jette un regard en coin, pointe son index droit vers l'avant du perron avant de se faufiler entre les autres élèves pour réapparaître au devant — je suppose. Si elle pensait que j'allais la suivre, elle se fourre le doigt dans l'œil. Elle peut déjà être bien contente que je sois présente. Le fait qu'elle me laisse seule dans cet événement loin d'être simple pour moi me contrarie. D'abord elle me tire de force ici pour me laisser ensuite seule et triste dans cette foule remplie de jeunes surexcités. Je râle vraiment, maintenant.


Merci pour ce RP ! Qui veut peut aborder Elyna-qui-râle !

Les correspondants étrangers offrent à leurs homologues poudlardiens des salutations très dignes et protocolaires avant de laisser tomber les masques pour s'approcher et les saluer de façon bien plus naturelle. La directrice leur donna quelques minutes pour ce premier échange informel avant de reprendre la parole :

« Bienvenue à Poudlard ! Nous sommes tous très heureux de vous accueillir au sein de notre école pour ce court échange. Sentez-vous ici chez vous et n'hésitez pas à nous solliciter pour toute question. Je vais à présent laisser vos correspondants vous faire découvrir les lieux et vos chambres. Nous nous retrouverons pour le dîner à midi. Une petite cérémonie de répartition traditionnelle vous y attendra avant que nous ne passions à table. »

Cette annonce ne manque pas de causer un peu de remue-ménage dans la foule britanniques. Une part des élèves présent s'approche des correspondants tandis que d'autres restent un peu plus en retrait, se demandant quoi faire d'ici l'heure du repas qui n'était déjà pas si lointaine.

De son côté Hagrid s'affère, ayant requis pour l'occasion l'aide de @Cillian O'Dea et @Jae Dawson pour prendre soin des créatures ayant menées les correspondants à bon port. A peine de demi-géant eut-il le temps de prendre en charge l'attelage de palominos ailés que les paons et les pétrels tempête leur avaient succédé. Par chance pour les trois hommes, les alebrijes ne leur demanderaient pas tant d'attention. Les opérations ne manquèrent pas d'intéressés quelques curieux à qui il fut demandé de respecter une distance de sécurité avec les créatures.

Futur répartition des correspondants :

Attention :

• Les règles des RP s'appliquent ici, respectez bien la limite de 220 mots minimum par post.
• Des posts d'évolution du contexte seront postés régulièrement dans le sujet. Veillez à bien les prendre en compte et à préciser vos actions en quelques mots à la fin de vos posts pour faciliter le travail des MJ.
• Veillez à bien respecter les règles de cohérence élémentaires !
• Pensez bien à ne pas mentionner votre âge ou votre année si vous n'êtes pas inscrits dans la chronologie.

Ils étaient tous arrivés et Gryffs ne put s’empêcher de célébrer leur arrivée avec un petit feu d’artifice à sa façon. Aliénor se tourna pour voir le garçon arriver face à eux. C'était donc lui le fameux Terence. Elle voyait bien le genre. Au même moment la directrice pris la parole pour accueillir les correspondants et immédiatement après le discours, Aliénor ne put pas plus se retenir.

-Izel !

Cria-t-elle en sautant vers le garçon. Tout sourire elle attrapa son poignet pour le tirer vers ces amis.

-Je te présente Gryffs, mon meilleur ami ! Et son correspondant… Terence.

Elle sourit à son ami Poufsouffle et salua l’élève de Sokanmin d’un signe de tête avant de se reconcentrer sur son correspondant.

-J’espère que t’as fait bon voyage. Les créatures m’ont tout de suite fait penser à l’araignée qui m’avait apporté une de tes lettres.

-Ravi qu’elle ne t’ai pas effrayée. Enchanté Gryffs, et Terence.

En effet, plus renfermé que dans ces lettres, mais rien de grave. Aliénor lui sourit avant de jeter un coup d’œil à toute la petite bande. Derrière eux, Deryn était elle aussi avec sa correspondante.

-Deryn ! Tu nous présente ?

La fille stylée avec le tapis volant, oh oui elle devait la présenter. C’est alors que les élèves furent invités à se déplacer vers la grande salle. Aliénor suivit sagement le train des autres élèves. Elle avait hâte de voir cette cérémonie pour les correspondants et en apprendre un peu plus sur le caractère de chacun. Après tout être répartit dévoilait toujours une partie de soi.

@Gryffs Sorrow, @Deryn O'Connors

La tranquillité ne dura pas indéfiniment, sa voisine prit la parole. Une simple remarque, sans la regarder, Marine voulu se convaincre que c'était une remarque en l'air à celui qui voulait l'entendre après tout elle n'avait semblé regarder personne. Mais la lionne aussi ne regardait que peu ses interlocuteurs pour ne pas avoir le malheur de tomber sur leur regard, bon Ennis ne paraissait pas timide enfin selon le regard de l'anglaise. De crainte que ces mots lui soit adressé de quelque manière que ce soit la Gryffonne tenta de trouver une réponse à ces quelques mots.

Il n'y avait pas grand chose à dire face à ce constat qui rendait très bien compte du spectacle auquel ils avaient assisté. Elle balbutia alors simplement son approbation :
- Ça c'est... sûr.
Avant d'avoir eu le temps de douter de la nécessité de son intervention et de regretter amèrement d'avoir pris la parole l'attention de la brunette fut captée par la directrice qui prononça un discours d'arrivé pour souhaiter la bienvenue aux correspondants et libérer les élèves de leur troupeau de maison pour aller à la rencontre des correspondants.

Marine ne suivit pas le mouvement, ça lui permis de mettre de la distance entre elle et la foule. Elle observait de loin les élèves aller à la rencontre de leur correspondant étranger. La jalousie venait la piquer en plein dans la poitrine faisant remonter de plus belle sa déception de devoir attendre encore plusieurs mois pour envoyer une nouvelle candidature. La quatrième année tentait d'étouffer ce sentiment en essayant de se réjouir pour les autres ce qui était un véritable échec pour l'instant. Alors elle apprenait à vivre avec ce sentiment et à le cacher. Elle avait toujours espoir de s'en défaire et d'enfin digérer complètement sa déception, ça prenait quand même plus longtemps que ce qu'elle pensait, elle croyait ne plus être aussi affectée par ce sujet tant de mois plus tard.
@Ennis O'Belt Marine répond à ta remarque.

Shreya s'approcha et joignit ses deux mains, paume et doigts les uns contre les autres, à hauteur de sa poitrine tout en inclinant légèrement son buste.

- Namaste, Dawn

Dawn imita le geste de sa correspondante et joignit la parole aux actes. Les deux jeunes filles sourirent, ne sachant pas trop comment réagir. C'était la toute première fois qu'elle se rencontraient mais la gryffone avait l'impression de la connaitre depuis longtemps. Ce n'était pas tout à fait faux puisqu'elles échangeaient depuis plus d'un an maintenant.

La gryffone avait appris au travers de ses lectures concernant le pays d'origine de sa correspondante, que les Indiens n'était pas très pour les contacts physiques. Dawn se retint de tendre sa main en direction de Shreya. Elle n'était de toute façon pas très à l'aise avec ce genre de contact et se contenta de sourire.

- Je suis contente de te voir. Ton voyage s'est bien passé ?

- Moi aussi, avoua-t-elle avec un accent très prononcé. C'était un peu long mais ça a été.

L'indienne rendit son sourire à Dawn. Dawn pouvait concevoir que le voyage entre l'Inde n'était pas de tout repos. Cela représentait tout de même près de 7.000 kilomètres. Bien qu'elle avait hâte de rendre visite à Shreya à son tour, elle n'était pas pressée d'en effectuer le trajet.

Lorsque le groupe en avant se dispersa, Dawn en profita pour présenter Alistair à sa correspondante. Puis, il se rendirent tous les trois dans la Grande Salle où Rey fût répartie à Poufsouffle dans une fausse cérémonie de répartition organisée afin d'immerger les correspondants dans la vie de Poudlard. La gryffone était un peu triste de ne pas voir sa camarade rejoindre sa maison, mais heureusement, elle resterait avec elle tous le long du séjour. Ensuite, ils purent déguster un bon repas bien mérité.

J'ai l'impression de n'avoir jamais été aussi stressée. Alors que de nombreuses personnes sont réunies, je me sens flotter, comme si j'étais étrangère à tout ce qu'il se passait. Ce n'est pas comme si je n'avais pas déjà l'an dernier assisté à l'arrivée des correspondants, non. J'ai même eu durant mon séjour l'occasion d'en croiser une dans les serres. Mais c'est tellement différent lorsqu'il s'agit de soi ! Je n'ose songer ce qu'il se passerait si je ridiculisais Poudlard durant les échanges (quoique, dans ses lettres, Marco ne m'a pas semblé très à cheval sur ce genre de chose). Même sans avoir sa photo, je le reconnais grâce au dessin du carrosse de Beauxbâtons qu'il m'avait envoyé, et me dirige donc sans peine vers lui lorsque tous les correspondants sont enfin arrivés. Je remarque qu'il y en a moins que l'année précédente ; le voyage était sans doute compliqué à organiser, et mesurer la chance que j'ai d'avoir été prise n'arrange rien à mon stress.

Après la première approche très protocolaire, nous nous saluons déjà plus cordialement. Je me retiens de le détailler sous tous les angles comme j'ai l'habitude de le faire lorsque je rencontre quelqu'un, attendant de mieux le connaître pour saisir les détails de sa personnalité. Je me contente de lui demander :

^__ Tu as fait bon voyage ?
^__ Oh, Beauxbâtons c'est pas très loin tu sais. J'ai regardé le paysage...

Je fais un effort pour ne pas me laisser décontenancée par sa réponse, parce que je n'ai tout simplement aucune raison de l'être. Je lui explique rapidement comment va se dérouler la cérémonie de la répartition, et il me questionne un peu plus sur la maison des Bleus, dont je le sens le plus proche. Ne sachant pas quoi ajouter de plus que dans ma lettre, je lui répète globalement ce que je lui avait écrit rajoutant des petits détails historiques. Semblant satisfait, nous emboîtons alors le pas aux autres élèves en direction de la grande salle.

Vers 10h30, Ernest avait quitté la librairie pour se rendre dans le parc. Il était trop jeune pour participer aux échanges AMICO mais ce n’était pas pour autant qu’il ne s’y intéressait pas. Déjà l’an dernier il avait pu apercevoir certains correspondants mais il espérait surtout voir apparaître certains de ses idoles. Quelle chance ce serait d’avoir l’opportunité d’apercevoir un Grégoire Chevotet ou encore une Celesta Rocha parmi les accompagnateurs. La liste était longue et les espoirs de l’adolescent semblaient compromis.

Le petit brun était docile et s’était rapidement mis en rang comme on le lui avait demandé tout en jetant des coups d’œil furtifs dans toutes les directions. Il entendit alors retentir la voix de la directrice et tourna son regard dans sa direction. Ernest enfouit ses mains dans ses poches et cacha le bas de son visage dans son écharpe. Les chances qu’il établisse un contact avec un élève étranger étaient nulles. Déjà parce qu’il allait rentrer chez lui dans une petite semaine et puis… il n’était déjà pas très doué pour établir de contact avec les élèves de sa propre école. D'ailleurs il n'était qu'un deuxième année. Peu de chances qu'il intéresse qui que ce soit.

Suivant le mouvement, Ernest leva les yeux au ciel pour apercevoir le carrosse qu’il cru reconnaître comme étant celui de Beaubâtons. Il était loin de connaître toutes les écoles de magie. Mais Beaubâtons, ce n’était pas très loin d’ici. Et puis ils participaient au tournoi des Trois Sorcier alors forcément, il connaissait un peu. Le gamin s’extasia devant le spectacle des chevaux ailés. Quelque chose chez eux le fascinait malgré sa peur panique du vol. Mais un cheval c’était quand même autre chose qu’un balai. C’était du muscle, des tendons, de la vie. Pas juste une branche.

Le tapis volant par contre, ça le fit se crisper. Encore pire qu’un balai. C’était simplement du tissu ! Même pas rigide ! Quelle idée ! Et quelle horreur ! L’adolescent détourna le regard et buta sur le Lapacho, l’un de ses arbres préféré à Poudlard. Et quelle ne fut pas sa surprise en voyant ce dernier s’éventrer pour laisser passer… une personne. Incroyable ! Ça c’était de la magie comme il l’aimait ! Ernest ne savait plus où donner de la tête. Toutes ces arrivées l’émerveillaient au plus haut point et le laissaient rêveur, la bouche légèrement entrouverte.

Tous les correspondants semblaient être arrivés et le petit brun tenta tant bien que mal de les regarder s’avancer vers la directrice en essayant de deviner de quelles écoles ils pouvaient bien venir. Mais de là où il était, ce n’était pas évident. Et comme il n’avait pas pris un seul centimètre depuis l’année dernière, les têtes des élèves qui le précédaient lui cachaient la vue. Même certains premières années… Le garçon poussa un soupir de lassitude. Y a que les grands qui faisaient des trucs cools. Cela dit, il se retrouvait bien en peine de choisir un correspondant le moment venu. Lui, c’est dans toutes les écoles qu’il voulait aller. C’était toutes les compétences qu'il rêvait d'acquérir.

Quand le discours de la directrice fut terminé, Ernest resta planté encore quelques instants, le temps que quelqu’un lui confirme que oui, il avait bien le droit de bouger à présent. Curieux, il s’avança alors vers les différents attelages. Malgré la distance de sécurité imposé par les professeurs, c’était quand même super cool de voir toutes ces créatures en vrai. À Londres, il y avait peut-être quelques fléreurs, et encore. Il y avait probablement bien plus de renards.

Ernest assiste bien sagement à l'arrivée des correspondants. Il ne parle pas vraiment, trop absorbé par les arrivées spectaculaires des différents. Il finit par sortit du rang quand il est sûr d'en avoir le droit pour aller voir les différentes créatures magiques des attelages étrangers.

Vous pouvez "tenter" une interaction avec lui, si le coeur vous en dit

J'avais couru depuis ma chambre de Serdaigle pour arriver à l'heure. Quand on m'avait dit qu'on avait pas cours aujourd'hui à cause des correspondants amicaux, ou je sais pas quoi, j'avais pas essayé de me réveiller plus que ça. Puis je me suis dis que quand même quelque chose clochait, avant de remarquer que oui ... quelque chose clochait. D'ailleurs, pourquoi on devait spécifier qu'ils étaient amicaux ? Genre, ils sont tous sympa ça veut dire ? C'est leur spécialité ? Cette école était de plus en plus bizzare. Bref, alors que je traversais le parc à toute hâte, j'arrivais pile au moment pour voir .... WOAAAAAAAH, MAIS C'EST DU DÉLIRE !! Comment ça ils avaient des chevaux qui volaient ? Ils était archi stylés ceux-là ! Nous on avait un train moisi et des balais qui puaient le vieux, pourquoi on avait pas le droit à des chevaux nous aussi ? J'ai vraiment choisi l'école la plus claqué.

Bref, en attendant je me faufile dans la foule, agrémentant mes dépassades d'un petit ..

— Pardon !

L'avantage d'être en deuxième année c'est qu'on pouvait se faufiler facilement entre les plus grands. J'arrive finalement au premier rang pour admirer la fin de ce beau défilé. Il y a un autre type, façon Aladdin, qui finit par se poser aussi, mais faut dire que c'était moins impression que DES CHEVAUX QUI VOLENT ! Je voulais trop les approcher, faut dire que c'est pas à Belfast qu'on voit ça. Purée, c'était déjà fini, et j'avais même pas eu le temps d'aller leur parler. Toujours les trucs les plus fun qu'on pouvait pas faire. Je me tourne et .. oh tiens Erny !

— T'as vu ça Erny ! Des chevaux volants ! T'as vu comment ils sont stylés ?!

Purée, j'en revenais pas, quand j'allais raconter ça à maman, elle allait pas me croire. Oui, c'est sûr même.

— Tu veux pas qu'on se faufile pour aller les caresser ?

J'esquisse un sourire en lui envoyant un clin d'oeil. Allez, je suis sûr qu'il en mourrait d'envie lui aussi. C'était Erny, je le connaissais bien, puis une petit pat pat de rien du tout, qu'est-ce que ça peut faire.

Nico arrive au retard à l'arrivée des correspondants, il se faufile dans la foule pour trouver une place au premier plan, s'exstasie devant l'arrivée spectaculaire de Beauxbâtons et propose à Ernest d'aller caresser un des palominos.