2ème année RP 4ème année devoir

Numéro de candidat : 6 Note espérée : Optimal

La période des examens était sur le point de se terminer.
Lundi dernier, c'était avec l'épreuve théorique de métamorphose que cette période, toujours un peu stressante, avait débuté et à présent, c'était au tour de la pratique. Si j'avais été confiante pour la partie écrite, je n'étais pas à l'abri d'un coup de stress au moment de lancer un sort, et ce malgré un travail régulier toute l'année.

Attendant dans le couloir que mon nom soit appelé, j'ai déjà ma baguette en main, la faisant tourner entre mes doigts.
En entrant dans la salle de métamorphose, je salue l'enseignant d'un "B'jour M'sieur Lynch" et je remarque la présence du lapin enfermé dans sa petite cage. J'acquiesce d'un hochement de tête lorsque le professeur de métamorphose énonce la consigne de l'exercice : transformer ce lapin en une paire de pantoufles. "D'accord."

Je me dirige vers le bureau sur lequel est placé la cage en verre entenant le lagomorphe. Je ressers la prise sur ma baguette, refermant mes doigts sur elle pour ressentir sa présence.
Maintenant, l'étape la plus importante, la visualisation. Alors, pour transformer un lapin en pantoufles, il faut imaginer le lapin s'aplatir et s'élargir. Ensuite, on modifie la matière, on finalise la forme et on ajoute une petite touche de couleur. Enfin, on sépare en deux pour obtenir les deux pantoufles. On visualise le résultat final, une paire de pantoufles bleu nuit avec des petites étoiles argentées, confortable et qui tiennent bien chaud aux pieds.
Quand j'ai bien le processus à réaliser et l'image finale en tête, je dirige ma baguette vers le lapin, et je prononce avec détermination, la formule "Pantouflin !" tout en traçant de l'extrémité de mon catalyseur un huit horizontal terminé d'un mouvement sec vers le bas en partant du milieu.

1ère année RP 5e année devoir

Numéro de candidat : 8 Note espérée : Acceptable

Mise en situation

Reducio

Votre professeur vous attend dans la salle de métamorphose, elle ne comporte que le bureau de votre professeur et un bureau qui lui fait face. Vous voyez sur celui-ci une figurine de lapin et une plume.
"Bonjour, pour votre examen de première année, j'attends que vous interchangiez la place de ces deux objets."

Je marche en direction de la salle, les yeux fixés sur mes pieds qui avancent, tentant de réfléchir aux sorts appris en cours durant cette année. Si je tombe sur une métamorphose du premier semestre, j'aurai peut-être une chance de faire quelque chose d'acceptable. Si j'entends le mot "aiguille" ou "boîte d'allumette", je sais que je pourrai le remercier et tourner les talons.

Je relève la tête en entrant, salue mon professeur d'un bonjour peu convaincu, me voyant déjà me ridiculisé, et écoute les consignes en prenant une grande inspiration. Les yeux écarquillés, j'apprends que c'est une métamorphose de transfert que je vais devoir effectuer. Tellement étonné par ce moment de chance, que je prends la parole.

- Un simple transfero, Monsieur ? J'ai juste à échanger cette figurine et cette plume ?, demandé-je en indiquant les objets de l'index. Pas de boîte d'allumette ou de trucs comme ça ? Ok !

Je me redresse, pointe la baguette vers les deux objets en passant de l'un à l'autre, tout en réfléchissant. Je tente de me concentrer au maximum, visualise l'objet légèrement plus lourd que la plume prendre la place de l'autre objet, et cherche le maximum de détermination en moi. Je donne un coup de baguette un peu tremblant, produisant un aller-retour horizontal entre les deux objets et énonce la seule incantation que je connaisse.

- Transfero !

Si cela ne marche pas, je ne connais même pas le contre-sort, alors il n'y a plus qu'à espérer que ce transfert soit le bon.

Année RP : Première année
1ère année devoir
Note espérée : Acceptable

Tessa arriva dans la salle de métamorphose en fixant ses chaussures. La métamorphose était sans hésiter la matière dans laquelle elle excellait le moins, et elle avait peur d'avoir une mauvaise note à cause de cela. Mais bon, si elle donnait le meilleur d'elle-même, tout allait bien se passer...du moins, elle espérait.
Dans la pièce se trouvaient deux bureaux : celui de son professeur et un autre, sur lequel trônait un verre vide.

- Bonjour, Mr. Lynch, dit-elle en souriant timidement.

Elle écouta les consignes attentivement. Que voulait dire : "des propriétés rebondissantes" ? Elle fouilla dans sa mémoire à la recherche d'un quelconque sortilège qui pourrait lui être utile durant cet examen. Hum...Avifors ? Non, ça c'est pour les oiseaux ! Hum...
Soudain, un seul mot éclata dans son esprit : Elasticus. C'était un sortilège qui pouvait potentiellement donner des propriétés rebondissantes à ce verre.

Alors, la jeune Serdaigle sortit sa baguette, et commença par se concentrer sur son objectif. Elle n'observa que le verre, et oublia tout ce qui l'entourait. Puis, elle visualisa les effets du sort. Je voudrais que le verre s'étire dans tous les sens, tel un élastique, pensa-t-elle.
A présent, elle devait éprouver de l'espoir. Elle fronça les sourcils, celui-ci ne venant pas.
Elle pensa à des ondes positives, à sa famille, à son chat et son chien...Je pense que je l'ai, l'espoir.

Maintenant, il lui fallait lancer le sort et faire la gestuelle.

- Elasticus ! s'exclama-t-elle.

Elle dessina une forme de "S" un peu tordu, puis attendit que les effets de ce sortilège se montrent.

Le stress envahissait le corps d'Ellana, telle une ombre maléfique, se glissant en elle, assombrissant son âme. Elle n'aimait pas les examens. Surtout quand elle devait tenter de maîtriser ses sentiments, de se contenir, pour réussir à lancer des sortilèges. Mais elle n'avait pas le choix. Et c'est la boule au ventre que la jeune adolescente attendait son tour, essayant de calmer sa respiration qui s'affolait par moment. Ca se passerait mieux que pour les sortilèges. C'était obligé... Elle l'espérait. Au moins, elle n'avait que peu de chances de se retrouver piégée dans le noir comme elle l'avait été. Elle ne voulait pas échouer. Il lui restait encore quelques minutes avant d'entrer dans la salle, et elle comptait sur ces dernières minutes pour réviser une dernière fois, tout se remettre en tête. Ce jeudi-là, elle avait eu beaucoup d'épreuves avant, et fatiguée, elle n'avait pas réussi à se concentrer plus de vingt minutes pour relire ses dernières notes. Mais maintenant qu'elle attendait dans le couloir, maintenant qu'elle sentait le moment fatidique arriver, qu'elle savait qu'elle ne pourrait plus repousser cet examen, elle tentait de tout relire, de se remémorer tout, espérant ne pas avoir de trou de mémoire au moment de l'épreuve. Non, il ne fallait surtout pas qu'elle ait un trou de mémoire.

Enfin, ce fut à elle d'entrer. Laissant à contrecœur ses notes dans le couloir, elle entra dans la salle, poussant timidement la porte tandis qu'elle sentait son cœur s'affoler, avoir de plus en plus de battements. Elle inspira profondément, fermant les paupières pour tenter de s'isoler un peu du monde autour d'elle, et s'imagina dans un autre endroit, un endroit calme et apaisant, le même endroit que celui qu'elle avait imaginé lors de la thérapie de groupe sur le stress : elle était sur un rocher, au bord du chemin qui serpentait dans la montagne, tandis que des milliers d'étoiles ornaient le ciel et traçaient des constellations. Quelques secondes après, elle rouvrit les yeux, un peu plus apaisée, et salua son professeur de métamorphose qui l'attendait.

Ce dernier lui présenta l'épreuve, lui demandant de transformer la peluche en forme d'ours en chien, puis en chat après lui avoir redonné une forme d'ours. La métamorphose en chat, c'était simple, évident même, puisque la brune en avait un. Elle n'aurait qu'à imaginer sa propre chatte, les traits de son pelage, et la visualisation ne lui poserait pas de problèmes... Le chien, c'était un peu plus complexe, puisqu'elle n'en croisait pas souvent à Poudlard, et que par conséquent, les images qu'elle avait d'eux étaient plus floues dans sa tête. Mais il fallait qu'elle tente quelque chose, elle ne pouvait pas rester les bras croisés sans rien faire, en disant qu'elle n'avait que des images peu nettes de chien. Ca ne la rassurait cependant pas de savoir qu'elle devait lancer ce sort, mais elle tentait plus ou moins vainement de limiter le stress, ce monstre qui s'emparait de son corps à la première occasion.

Elle ferma de nouveau les yeux, ne se concentrant que sur sa tâche, tentant d'oublier tout le reste, ses pensées tourbillonnantes, son envie de quitter la pièce, d'en finir avec cet examen. Elle ne voulait pas échouer, il n'en était pas question. Elle voulait évacuer tout son stress, le faire sortir par là où il était entré, mais elle savait qu'elle n'y arriverait pas, et plus elle essayait, plus elle ressentait cette panique affreuse qui la contrôlait, la faisait trembler. Elle aurait voulu s'en débarrasser, être indifférente au fait que les examens étaient importants et qu'elle pouvait les rater si elle le voulait, mais n'y parvenait pas. Alors, elle tenta de s'imaginer une image apaisante, de se projeter une seconde fois dans cet univers parallèle, dans ce monde de verdure et de cailloux, avec des étoiles plein le ciel pour éclairer le chemin, redonner de l'espoir et de la force. Elle resta là, assise sur son rocher intérieur jusqu'à sentir les tremblements de sa main sur sa baguette s'atténuer. Quand enfin, elle se sentit reprendre le contrôle de son corps, se demandant si beaucoup de temps était passé, elle tenta de s'imaginer la peluche devant elle prendre l'apparence d'un petit chien, le poil lisse et blanc, avec quelques tâches rousses. L'image qu'Ellana avait en tête n'était pas très précise, la silhouette du chien non plus, mais elle espérait que ça ferait l'affaire. Puis, elle rouvrit les yeux, prête à lancer le sortilège.

- Canifors, dit-elle en traçant une sorte de spirale, qui ressemblait un peu à un petit tourbillon.

Narcisse Brando, troisième année devoir, première année RP.
Note espérée : O/E.

Mardi 9 juin 2048, 11h

Mise en situation :

Votre professeur vous attend dans la salle de métamorphose, elle ne comporte que le bureau de votre professeur et un bureau qui lui fait face. Vous voyez sur celui-ci une tige métal pointue.
"Bonjour, pour votre examen de première année, j'attends que vous terminiez la transformation de cette allumette en aiguille. Comme vous le voyez certaines étapes ont déjà été réalisées."

Ok, inspire, et expire, pfiouuuu... Voilà, tout allait bien se passer ! La métamorphose n'était pas la tasse de thé de Narcisse. Non pas qu'il ne s'en sortait pas, mais il n'était pas passionné par la matière. Et jusqu'à sa rencontre avec Adaline Macbeth, son niveau n'était que satisfaisant tout au plus. Mais depuis, il avait acquis une nouvelle vision de la matière, et si il ne lui trouvait toujours aucun intérêt, il s'était contraint à en reconnaître l'importance et l'utilité. Il fallait bien commencer par les bases avant de grimper la prochaine marche non ?

Une fois appelé, il pénétra avec énergie dans la salle de classe, avant de saluer son professeur en s'inclinant très légèrement, les bras tendus le long du corps.

- Bonjour monsieur !

En se redressant, son visage était déterminé, mais quelque peu hésitant dans l'attente de son sujet. Ses lèvres étaient pincées, et son corps raide comme la justice. Il écouta avec attention les consignes du professeur, après avoir observé la tige de métal pointue. Et à sa grande surprise... ce n'était pas un sort qui lui posait problème... Enfin, ce n'était pas un sort qu'il adorait non plus, mais ce n'était rien de compliqué à première vue. Il s'attendait à bien pire, par exemple, devoir transférer deux objets. Ça, il était presque certain qu'il les aurait fusionnés.

Il hocha la tête une fois les consignes données, avant de se pencher sur le bureau pour observer la tige. De toute évidence, il ne restait qu'une seule étape. Il pensait déjà savoir laquelle, mais même en procédant par élimination, elle était déjà pointue et en métal. Par conséquent, tout ce qu'il restait à faire, c'était de créer le chas. Il passa une minute entière à observer l'objet, pour être certain de ne pas se tromper et de ne pas tomber dans un piège grossier.

Mais une fois qu'il fut certain de ce qu'il devait faire, il brandit sa baguette, en prenant une grande inspiration, totalement concentré sur l'aiguille à en devenir. Il entreprit de ne faire qu'un avec sa baguette, jusqu'à la sentir vibrer entre ses doigts, se connectant à elle, ressentant la magie couler en lui. Une fois bien concentré, il sélectionna le sentiment. La détermination, la volonté pure et froide de percer l'acier comme si c'était du papier. Le désir de faire plier la matière à sa volonté, de le faire obéir. Il affûta cette détermination jusqu'à s'être empli de certitude : il réussirait, sans le moindre doute possible. Ensuite, il visualisa l'effet du sort, il imagina le trou dans l'aiguille, il s'imagina passer un fil dedans, comme s'il avait toujours été là. Bien. Ensuite, il exécuta la gestuelle, en dirigeant d'un mouvement vif la pointe de sa baguette en ligne droite jusqu'à proximité de l'aiguille, en prononçant :

- perFOrus !

Il était presque certain d'avoir tout fait comme il le fallait. La seule chose qui lui manquait pour être absolument sûr à l'avance qu'il allait réussir, c'était la pratique régulière. Il n'avait que peu pratiqué ce sort... Cela allait-il lui coûter ?

ENNIS O'BELT
6A RP - SCIENCES


On était en fin d'après-midi et Ennis se trouvait désormais juste devant Aydan Lynch, son professeur de métamorphose, qui était en train de montrer ce qu'il attendait d'elle. Littéralement. A coup de sortilèges informulés, elle le voyait enchaîner les métamorphoses. D'abord, il fit apparaître une maquette de village traversé par une rivière de sable. Ennis chercha un maximum d'informations visuelles sur ce qu'elle avait sous les yeux. Elle aimait pouvoir toucher les objets de ses métamorphose pour avoir un panel sensoriel plus large à avoir en tête mais, là, quelque chose lui soufflait que ce n'était pas possible. La rivière fut ensuite mise en eau, dragage magique qui ferait pâlir les moldus. Puis le village disparu et la table fut recouverte d'un drap qui lui donna d'autres informations sur le sortilège attendu. Elle avait bien fait d'être attentive, elle devait maintenant faire exactement la même chose.

Ok. Ennis prit le temps de respirer profondément. La métamorphose n'était pas sa matière de prédilection. Loin de là d'être une catastrophe mais certains sorts lui étaient plus compliqués. Parmi ses obstacles, la prononciation en raison de son accent - mais ça elle l'avait beaucoup, beaucoup travaillé - mais aussi les gestuelles car du fait d'être gauchère, elle les produisait naturellement en miroir des droitiers. Du moins au début, quand elle était en phase d'apprentissage ou bien quand quand elle ne les connaissait pas depuis très longtemps. Ce qui était le cas concernant certains des sorts qu'elle allait devoir faire.

Inspirer et expirer longuement, fermer les yeux, ça allait bien se passer. Sentir son coeur qui se calmait. Pas tant dans le rythme, ça non, il avait une vitesse soutenue. Mais dans sa force de frappe, qu'il cogne moins fort contre ses côtes et son sternum. Ouvrir les yeux, se munir de sa baguette. Elle devait d'abord faire apparaître quelque chose qu'elle savait être sur cette table mais qu'elle n'avait pas rendu invisible elle-même. "Sortilège de révélation." Murmura-t-elle pour elle même en mimant le geste. Ok, elle l'avait dans le bon sens.

Maintenant, prendre le temps de se concentrer encore un peu, remettre le village en place. La rivière d'abord, son tracé, le fait qu'elle soit plein de sable. Puis les différents bâtiments, les rues, les espaces verts, les arbres. C'était ça qui devait redevenir visible pour elle et son professeur. Parmi les sentiments, elle piocha dans la curiosité, l'envie de voir ce village apparaître à nouveau devant elle sur l'entièreté de la table. Quand elle fut prête, elle ouvrit les yeux et simultanément fit un trait horizontal puis une ondulation source et dit distinctement, sans hésitation et en appuyant sur les bonnes syllabes: "Aparecium." Elle devait maintenant laisser sa magie à l’œuvre.

2ère année RP 3ème année devoir

Numéro de candidat : 10 Note espérée : O

Mise en situation

Reducio

Votre professeur vous attend dans la salle de métamorphose, elle ne comporte que le bureau de votre professeur et un bureau qui lui fait face.
"Bonjour, comme vous le voyez il n'y a rien à transformer. Ce que j'attends de vous c'est de me faire apparaître un serpent."

Aujourd'hui, était le grand jour. Mon examen de métamorphoses à l'issue de ma deuxième année à Poudlard. Et j'étais déterminée à le réussir.

- Bonjour professeur !

Il me donne rapidement les consignes pour la partie pratique ensuite. Et voilà que la sentence tombe : la métamorphose d'apparition d'un serpent. Ce n'était pas le sujet le plus simple de cette année mais je comptais bien m'appliquer pour ne pas trop me rater voire ne pas me rater du tout. Il y a surtout une chose que je ne dois pas oublier. Ma visualisation doit être précise et la plus réaliste possible pour que le sortilège fonctionne. J'acquiesce donc en direction de mon professeur comme pour lui faire comprendre que j'ai bien compris ce qu'il attendait de moi.

Je décide alors de fermer les yeux et de travailler sur ma respiration. Il me faut me déconnecter de l'ambiance générale de la salle de classe pour pouvoir me concentrer efficacement. Je dois pouvoir me connecter à ma baguette et ainsi ressentir le lien magique qui nous unit. Une légère sensation de chaleur parcourt mon corps au bout d'un petit moment. Je tiens fermement ma baguette et ai commencé à visualiser le serpent que je voulais obtenir. Je souhaitais faire apparaître un petit cobra.

Du moins, je voulais m'en rapprocher le plus possible. Je devais, pour cela, faire en sorte que ma visualisation soit des plus précises. La taille fine et allongée, la couleur noire des écailles, la dimension fine et étendue de sa tête, de sa queue et de ses yeux sombres vivants par rapport au reste de son corps. Je visualise également sa capacité à pouvoir écarter ses côtes et ainsi gonfler ce qui s'apparente pour nous à son cou afin qu'il puisse ressembler le plus possible à un vrai serpent. Mon serpent est presque parfait, il me faut essayer de le rendre plus vivant désormais et pour cela j'imagine une circulation sanguine le réveiller de toutes parts et un cœur qui bat. Enfin, je l'imagine sortir sa langue coupée en deux entre ses crocs tout fins et siffler.

Fin prête et avec une visualisation qui me semblait des plus complètes, je sentis monter en moi un calme olympien et une volonté inébranlable. Je prononce alors distinctement la formule apprise en accentuant les syllabes nécessaires à la bonne réussite de mon sortilège.

- SSerpenSSortia !

J'applique en concordance complète le geste souhaité, ressemblant à un grand « s » pour faire référence au corps du serpent quand il se déplace, avec ma baguette.

@Anne Mckellen

L'aiguille devient métallique et plus arrondie. Votre professeur la prend en main et l'observe attentivement. Puis, il vous sourit et vous invite à partir.

@Louie Mahogany

Le souafle change aussitôt d'apparence, le professeur s'en saisit, constate que sa surface est devenue molle et le laisse tomber d'un bon mètre de haut. La balle rebondit et revient dans sa main. Sans rien dire de plus, vous accordant juste un sourire, il vous invite à quitter la pièce.

Votre RP ne le précise pas, mais je pense que c'est dû à une méconnaissance de cette métamorphose, Elasticus tranforme l'objet en une subtance gélatineuse qui peut rebondir, le souafle ne reste pas intact donc.

@Sunday Vandermeer

Sitôt votre formule prononcée, le globe semble s'affaisser légèrement en changeant d'aspect. Aydan le prend dans les mains et le laisse tomber d'un mètre de haut. La terre miniature s'écrase sur le sol et redécolle mollement de quelques centimètres. Ce n'est pas très concluant, mais votre professeur vous rassure avant de vous laisser partir.

@Eileen O'Brien

Votre tasse devient immédiatement une gélatine translucide après votre coup de baguette. Aydan s'en saisit et la laisse tomber d'un bon mètre, elle rebondit sans souci et revient dans la main du professeur qui la rattrape et la repose sur le bureau. Dans un hochement de tête approbateur, l'irlandais vous invite à quitter la classe.

@Meghan Wardwell

L'eau dans le verre qui vous fait face prend doucement une teinte rosée avant de s'assombrir dans un bordeaux profond. Votre professeur prend le verre et le porte à son nez avant de prendre une gorgée. Une petite moue satisfaite se dessine sur son visage avant qu'il ne vous demande de partir.

@Élisabeth Willis

La tête à coiffer s'orne d'un coup de dizaine de boutons d'or, Aydan les observe d'un peu plus prêt et ne trouve rien à redire. Il vous fait quitter la pièce en griffonnant le parchemin devant lui.

@Lucas Calme

Votre encrier prend une proche de celle d'un oiseau, mais en l'observant dans ses mains, Aydan constate qu'il reste immobile. Il le repose et vous demande de quitter la pièce.

@Tatiana Hosse

Le bout intact de l'allumette s'allonge en s'affinant et devient une petite pointe. Aydan prend l'aiguille et la presse sur son doigt avant de la retirer en laissant perler une goutte de sang. Il vous fait un signe de tête et vous envoie hors de la classe.

@Erin Fergusson

Votre lapin se vige et se transforme sans souci en une paire de pantoufles bleues parsemées d'étoiles. Aydan met la main dans l'une d'elle avant de vous faire quitter la classe.

@Lukas Sharp

L'acquiescement amusé de votre professeur laisse place à votre métamorphose qui se déroule sans problème, la plume ayant pris la place de la figurine et inversement. Aydan vous indique la porte et vous invite à quitter la pièce.

@Tessa Swan

Le verre, sans changer de forme, devient une gélatine translucide. Aydan le prend dans ses mains et le laisse tomber d'une hauteur d'un mètre. L'objet rebondit sans se briser. Votre professeur vous sourit et vous fait quitter la pièce.

@Ellana Duchêne

L'ours blanchit et devient petit à petit un chien d'une trentaine de centimètres qui reste calme devant vous. Vous voyez votre professeur regarder une montre à gousset posée sur son bureau tout en inscrivant quelque chose sur son parchemin. Il vous regarde enfin et attend la suite.

@Narcisse Brando

L'aiguille gonfle légèrement d'un côté avant que la petite boule ne s'évase en son centre, laissant place à un petit trou. Aydan la prend dans ses mains et y passe un fil qu'il tient par les deux bouts avant de laisser tomber l'aiguille. Celle-ci pend sans souci le long du fil, votre professeur, reposant l'ensemble sur le bureau, vous invite à sortir.

@Ennis O'Belt

Dès que vous prononcez la formule, le diorama refait son apparition entre vous et votre professeur. Il trace un trait vif sur un parchemin et vous regarde.

@Mary Bain

Vous finissez à peine votre gestuelle qu'un serpent apparaît devant vous et ondule vers votre professeur. Il le prend dans ses mains, l'observe en l'étirant délicatement de tout son long, puis le fait disparaître. Un sourire sur son visage, il vous invite à sortir de la classe.

ENNIS O'BELT
6A RP - SCIENCES


Une fois la magie laissée à son œuvre, Ennis eut le soulagement de voir le village apparaître sous ses yeux exactement comme il était quand elle l'avait vu au début de son épreuve. Un soupir s’échappa de ses lèvres, signe qu'elle se trouvait rassurée par la tournure des évènements. Ce n'était pas pour autant qu'elle était sorti du chaudron avec la métamorphose. Mais c'était un début qui aidait à positiver. Elle changea sa baguette de main pour essuyer la sueur dans sa paume gauche puis pris sa robe de sorcière pour faire de même avec le manche de sa baguette. Maintenant, elle devait faire en sorte que la rivière ne soit plus un chemin de sable géant mais bien un petit cours d'eau.

- "Transformation d'éléments." Chuchota la jeune fille pour elle même en irlandais. En théorie, elle le connaissait. En pratique, il y avait une sacrée de terre - le sable ne pouvait être que ça de toute façon - à faire devenir de l'eau.Elle avait donc la formule, du latin. Transforma pour la partie invariable. Puis... Mince Arrivée puis Départ ou le contraire? Non, l'ordre logique. Elle inspira. Elle devait ensuite faire son travail de visualisation. Elle devait prendre son temps, mais sans traîner. L'examen avait un temps limité. Elle chercha à imaginer le sable se liquéfier et prendre une jolie couleur bleue. Pour s'aider, elle s'imagina dans la salle de bain des préfets. L'eau qui coulait, le bruit. "Transforma Terra Agua." Prononça-t-elle en faisant très attention à son articulation et en dessinant l'ondulation caractéristique de cette transformation - une vague - de la pointe de sa baguette.

ANNÉE DEVOIR : 3A
INSCRIT À LA CHRONOLOGIE : 1ère Année
NUMÉRO DE PASSAGE : 11

EXAMEN 2048
ÉPREUVE PRATIQUE - durée : 10 min
Salle de Métamorphose - Mardi 9 juin - 11h

MISE EN SITUATION

Reducio

Votre professeur vous attend dans la salle de métamorphose, elle ne comporte que le bureau de votre professeur et un bureau qui lui fait face. Vous voyez sur celui-ci un verre d'eau.
"Bonjour, pour votre examen de première année, j'attends que vous changiez l'eau de ce verre en vin."

Deuxième jour d’examens et une matinée plutôt dense. L’épreuve pratique de méta allait s’enchaîner juste après l’écrit de botanique. Ça s’annonçait plutôt sport. Mais j’aimais beaucoup ces deux matières et puis je serais libéré tout l’après-midi. Mon épreuve de botanique ne s’était pas trop mal passée et j’en étais sorti plutôt confiant. J’avais tout de même dû tapé un p’tit sprint pour rejoindre le cinquième étage et la salle de Métamorphose. Pas question d’arriver en retard. Surtout après l’échec cuisant et la piètre démonstration que j’avais donné au professeur Lynch le samedi précédent. Pas fichu de réussir un Reparo… pourtant je le connaissais ce sort. Mais c’est vrai que je gérais pas trop bien la pression. Heureusement que Miss Priddy était pas là. C’était quand même un sortilège qu’on était censé avoir vu depuis le mois de mars. Quoi qu’il en soit, j’étais déterminé à montrer au professeur Lynch que je prenais sa matière au sérieux.

J’avais passé la plupart de mon temps libre à m’entraîner sur tous les sortilèges que j’avais appris, la métamorphose n’en faisait pas exception. Et j’étais plutôt content de moi. J’avais fait de sacrés progrès depuis le début de l’année. Le travail ça payait. Ça m’empêchait pourtant pas de ressentir une pointe de stress m’envahir alors que j’attendais dans le couloir du cinquième étage. J’étais un peu essoufflé par ma course aussi. Et puis le premier a été appelé et je l’ai regardé partir. Je me suis installé par terre et j’ai sorti ma baguette de mon sac. En général, elle me quitte jamais mais on avait pas le droit de la garder pour les épreuves écrites. Je l’ai fait tourner doucement dans ma main en essayant de me concentrer sur ma respiration. Je lui adressait des encouragements. Ou peut-être que c’était simplement pour moi-même.

Quand le professeur a fini par m’appeler, je suis entré dans la salle d’un pas déterminé. C’était pas le moment de se débiner. Je l’ai salué poliment avant de m’approcher du bureau. Il y avait juste un verre d’eau posé devant le professeur. Il y a plusieurs sortilèges qui me sont venu en tête mais les consignes du Pr Lynch ne laissaient pas de doute quant à la transformation que je devais effectuer. Aguavino ou comment changer l’eau au vin. C’était pas ma métamorphose préférée mais je m’étais tout de même entraîné. Elle était pas trop compliquée parce qu’en substance, c’était transformer un liquide en un autre liquide. Et puis le vin, c’était principalement de l’eau au final.

Mais il y avait la couleur, l’alcool, le goût… et ça c’était un peu plus compliqué parce que du vin, bin j’en buvais pas. Ça m’a pas empêché de tremper les lèvres une fois ou l’autre. Quand je tombais entre le jus de raisin et le vinaigre, je considérais que ça devait pas être trop mal. J’ai bien proposé aux elfes de le goûter mais y en a aucun qu’à jamais accepté. Je sais pas pourquoi, je me suis fait un jour la réflexion que Miss Valerion devait s’y connaître mais j’ai abandonné l’idée. Je préférais rester en dehors de son chemin.

Pour en revenir au sortilège, j’ai fermé les yeux quelques secondes et j’ai inspiré profondément. Fallait que j’arrête le flot de pensées qui tournait dans ma tête et que je me concentre sur la visualisation du sortilège. Avec l’entraînement, la visualisation devient bien plus facile, surtout quand on se gourre. On peut exclure les erreurs de la visualisation et mieux se concentrer. L’incantation, je la connaissais aussi parfaitement. Il se passait pas un jour sans que je récite toutes mes formules. Ça permettait de les rendre plus naturelles et de s’ancrer dans ma tête. Une fois que j’ai fait le vide dans ma tête et que j’ai imaginé mentalement les différentes étapes de la métamorphose, j’étais encore plus déterminé et je me suis concentré sur ce sentiment.

D’un geste sûr, j’ai actionné ma baguette dans un mouvement circulaire au-dessus du verre comme on l’avait vu en cours. Un peu comme si je voulais remuer le liquide dans la coupe. J’ai pris bien soin d’articuler chaque syllabe et d’accentuer celle qu’il fallait en prononçant la formule.

Aguavino !