Alexander n'eu d'autre réaction à l'approbation de son professeur qu'un léger hochement de tête. Après tout, lorsqu'il prenait la parole en classe ou ici, ce n'était que l'enseignant comprenne qu'il n'était pas ici en parasite mais s'intéressait bien à ce qui était étudié. Et puis, lorsqu'il ne connaissait pas la réponse à une question, il valait mieux se taire.

L'adolescent s'empressa d'ailleurs de noter sur son carnet les informations complémentaires de Mister Pearce quant à sa réponse, ainsi que les quelques données supplémentaires qu'il ne connaissait pas. Ce dernier posa une dernière série de question qui le fit réfléchir, avant qu'Alexander ne se souvienne d'une discussion au manoir.

- Mon grand-père m'a expliqué une nuit que les ancêtres de ma grand-mère nommaient les constellations du ciel selon leurs propres divinités. Si mes souvenirs sont exacts, pour eux, Orion était nommé selon Frigg.

RPGWRIMO : 141

Alexander en appelle à sa mémoire afin d'exprimer une des réponses possibles.

Les explications du professeur sont vraiment super intéressantes, tout comme les interventions de mes camarades. Je jette un petit coup d'œil autour de moi et vois Fergusson qui prend des notes. Soudain, je me souviens que, moi aussi, j'ai pris un carnet pour écrire tout plein de chose dedans, mais que, à cause des explications super captivantes, j'avais oublié. Je l'ouvre et commence à prendre des choses en notes. Je suis tellement concentré que je ne prends pas le temps de répondre aux premières questions. Mais, souhaitant parler car le sujet me passionne, j'arrive quand même à m'exprimer sur la dernière.

- La comète a été découverte par Edmond Halley je crois. Y a différents comètes qui étaient apparues dans le ciel sur une longue période et il pensait que c'était pas plusieurs mais juste une comète.

Awstin se souvient qu'il a pris de quoi écrire et décide de prendre des notes en voyant Erin le faire et répond à la dernière question.

Éli essayée de rester concentrée un maximum, mais la fatigue commencée à faire papillonner ses paupières, impossible pour elle de répondre aux questions du professeur. Le sujet l'intéressait beaucoup pourtant, mais la Poufsouffle préférait garder le peu d'énergie qu'elle avait pour profiter de l'observation qui allait suivre.

Ecoutant d'une oreille distraite les précisions et corrections de M.Pearce aux réponses que donnaient ses camarades, Éli ne pouvait s'empêcher de se demander pourquoi Gideon avait aidé à installer pour finalement ne pas venir cette nuit. Une nouvelle fois, la fatigue failli la cueillir, sa tête tombant en un sursaut, et avec toute l'impatience et l'excès de curiosité qui la caractérisé assez bien, elle ne put se retenir de poser une question elle aussi pour se tenir éveillée.

- vous pensez qu'ça va bientôt être bon là Monsieur pour regarder ?

Éli fatigue un peu et aspire observer le ciel.

Quand le professeur d'astronomie expliqua de nombreuses choses et ajouta des éléments par rapport aux réponses que le petit groupe d'élève avaient données, Ellana prit son stylo et nota quelques mots clés sur son carnet. Elle ne savait pas vraiment si elle relirait tout ça plus tard, mais ça lui permettait de rester concentrée sur la conversation sans divaguer sans cesse.

- Y'a aussi la ceinture de Kuiper qui est après Neptune où y'a des astéroïdes je crois, dit la jeune fille pour compléter ce qu'avait dit Ennis sur les astéroïdes.

Personne n'ayant encore donné la définition d'une comète, la brune chercha quelques instants. Elle savait ce qu'était une comète, sa mère lui ayant déjà montré plein d'images et elle voyait une sorte de lumière concentrée en un point, avec une trainée derrière elle. Après quelques hésitations, n'ayant pas de définition exacte, elle se lança.

- J'crois qu'une comète est un corps, qui tourne en orbite autour d'une étoile... Comme celle de Halley avec le Soleil. Il me semble que ce nom vient d'un mot grec qui veut dire astre chevelu parce qu'une comète a trois parties : le noyau et la chevelure qui forment la tête et une queue, qui est comme une trainée donc j'suppose que la composition de la comète est différente de celle d'un astéroïde ?

Lucia écouta toutes les informations données par son professeur, et par ses camarades. Il y avait tellement d'informations et de chiffres. La jeune irlandaise sortit un petit morceau de parchemin et de quoi écrire de son sac afin de noter quelques informations, on ne savait jamais, ça pouvait toujours servir de connaître toutes ces informations. Et puis, même pour observer, ça l'aiderait d'avoir plus de détails sur ce qu'elle devait observer, elle avait moins de chance de manquer ce pour quoi elle était venue.

Lucia gardait aussi un regard autour d'elle, tout en gardant le silence puisqu'elle n'était pas dans les discussions, et qu'elle ne voulait toujours pas déranger, mais afin de savoir un peu ce qu'il se passait. Il lui manquait des morceaux pour tout comprendre, mais elle pouvait comprendre les sentiments que certaines de ses amies ressentaient. La jeune irlandaise avait tout de même hâte, comme certaines de ses camarades d'après les discussions, d'observer le ciel puisque c'était la raison pour laquelle elle était venue si tard en soirée.

Heureusement que j'avais pris de quoi prendre des notes. Dès lors que le professeur ouvre la bouche ou que l'un de mes camarades le fait, je m'empresse de prendre un maximum de notes. J'étais venue, curieuse d'en apprendre plus sur cet évènement si particulier et je n'étais pas déçue. Ma curiosité se plaisait pour l'instant. Le professeur continua ses explications et ses questions. Ennis fut de nouveau parmi les premiers à répondre et je ne pus m'empêcher de la regarder avec admiration. Inutile de me voir dans un miroir pour le savoir, je suis fascinée par ses connaissances.

- C'est incroyable tout ce que tu sais à ce sujet, Ennis.

Je venais à me dire qu'elle serait une excellente tutrice en Astronomie si je venais à rencontrer des difficultés. J'entendis ensuite Alexander et pris note que ses grands parents semblaient bien caler sur le sujet également. J'eus alors une question et leva la main en attendant d'être interrogée.

- Dites professeur, est-ce que l'on peut observer les Orionides tout au long de l'année ou est-ce qu'il y a des périodes bien propices pour cela ?

Seul le jeune Serpentard présent soumit une autre appellation pour la constellation d'Orion. « Humm, votre grand-mère a plutôt du vous parler de la quenouille de la déesse Frigg, plus précisément... indiqua le professeur Pearce. Dans la mythologie nordique, Frigg est l'épouse d'Odin. Elle personnifie l'amour et la maternité. » ajouta-t-il à l'attention des autres élèves. Il s'attendait à ce que certains enchaînent avec d'autres noms, mais aucun élève n'en proposa. « En Afrique, les Arabes avaient nommé cette constellation la Médiane, alors les Égyptiens y voyaient un Lièvre et les Touaregs un Guide ou un Crucifié... Au Moyen-Orient, les Mésopotamiens la comparaient à un Géant, ce qui est finalement assez comparable à notre guerrier grec Orion. Plus à l'Est encore, il s'agissaitt d'une Antilope selon les premiers astronomes indiens... » expliqua-t-il en ne citant que quelques exemples.

Avec sa question suivante, Neven avait conscience d'aborder un sujet bien plus complexe qu'il n'y paraissait. Les définitions continuaient d'évoluer au fil des découvertes, rendant la distinction plus floue. Il acquiesça aux éléments de réponse des deux préfètes, puis se lança dans de plus amples explications. « Bien, tout d'abord, comme l'a dit très justement Miss O'Belt, les astéroïdes comme les comètes sont des débris qui résultent de la formation de notre système solaire. Ce sont en fait des résidus qui se sont agglomérés entre eux sans pourtant atteindre la dimension de planètes. Leurs tailles sont à peu près similaires, de l'ordre de quelques centaines de kilomètres maximum. Leurs compositions en revanche diffèrent : les astéroïdes, que l'on retrouve principalement dans la ceinture principale entre les orbites de Mars et Jupiter, mais pas que, sont composés des mêmes éléments que les planètes telluriques : du carbone et des métaux. Les comètes sont plus souvent éloignées du Soleil, où elles restent donc gelées : elles sont en effet composées de glace, de gaz gelés et de roches. On en trouve dans la ceinture de Kuiper, au-delà de Neptune - où l'on peut aussi retrouver des astéroïdes, tout à fait Miss Duchêne. Le gallois marqua une pause pour vérifier qu'il ne les perdait pas en cours de route. Il y aurait encore beaucoup à dire sur ces deux types de corps célestes, mais retenez que ce qui les différencie véritablement, c'est ce que l'on appelle l'activité cométaire, ou la capacité des comètes à développer un faible atmosphère. L'orbite des comètes est en réalité elliptique, donc elles se rapprochent et s'éloignent du Soleil. Lorsqu'une comète s'approche du Soleil, la glace de son atmosphère se transforme en vapeur. C'est cette traînée de vapeur que l'on aperçoit depuis la Terre et que nous appelons la queue d'une comète. » Considérant qu'il y avait là suffisamment d'informations à assimiler, l'astronome ne jugea pas utile d'ajouter que certains corps célestes récemment observés présentaient les caractéristiques des deux.

« Quant à la comète de Halley... enchaîna-t-il en se tournant vers le jeune Gryffondor Awstin Winster Elle a en réalité été plusieurs siècles avant l'an 0, mais elle doit bien son nom à l'astronome britannique Edmond Halley, qui le premier réalisa qu'il s'agissait toujours de la même comète. Elle ne mesure que 15 kilomètres de long sur 8 kilomètres de large... À titre de comparaison, en considérant le lac noir et la forêt interdite, c'est pratiquement l'aire autour de Poudlard et de Pré-au-Lard autour de laquelle les sortilèges de Repousse-Moldu sont actifs... Bref, la comète de Halley a une périodicité d'environ 76 ans, oui... Et nous la reverrons donc en 2061 ! » confirma-t-il ainsi.

Le professeur Pearce fronça les sourcils quand une Poufsouffle Elisabeth Willis, visiblement impatiente et fatiguée, l'interrompit. Il retint un soupir et se demanda s'il avait bien fait de convier les troisièmes années à un tel atelier d'observation. Heureusement, la question de sa camarade de promotion et de maison Mary Bain était bien plus intéressante et intéressée par le thème de la soirée. « Et bien, non... les Orionides sont un essaim météoritique périodique, que l'on peut observer chaque année à la même période. En fait, on peut observer les débris laissés par la comète de Halley en ce moment, parce que notre planète traverse justement l'orbite de cette comète. Cela arrive deux fois dans l'année, en octobre où l'on observe les Orionides donc, et au printemps, entre avril et mai, où l'on observe les Êta aquarides, qui sont elles aussi issues de la comète de Halley... Enfin en réalité, celles-ci sont plutôt observables dans l'hémisphère Sud... détailla-t-il, avant de jeter un coup d'œil à sa montre. Bien, rangez donc vos carnets et profitez du spectacle ! » conclut-il en désignant de l'index le haut de la constellation d'Orion. Un premier météore traversa le ciel quelques minutes plus tard.

Prochaine réponse le 15 novembre

Chacun des élèves présents vint ajouter des informations après elle. Ennis les écouta tous, cherchant ce qui aurait pu être oublié. Le fait que les idées partent un peu dans tous les sens ne l'aidait pas forcément. Il lui semblait qu'il y avait l'essentiel et elle avait même hoché la tête lors de l'intervention du Serpentard qui était venu observer les célébrations de Mabon. La préfète aurait d'ailleurs bien aimé ajouter quelque chose mais Mary lui parla à voix basse, aussi elle tendit l'oreille pour l'écouter avant de lui répondre. "Je n'ai pas beaucoup de mérite, c'est ma septième année et en sciences on a beaucoup d'astronomie." Sauf à considérer celui de travailler régulièrement pour avoir des résultats scolaires excellents.

La Poufsouffle posa ensuite une question puis le professeur prit la parole. Ennis griffonna quelques éléments qui lui parlaient moins que les autres. Elle pourrait ainsi y revenir avec quelques mots clefs. "Mister? Si les météores sont issus de comètes ou d'astéroïdes, est-ce que ces derniers sont des corps célestes qui finissent par être détruits à force de perdre de la matière? Ou bien il arrive un moment où ils ne perdent plus de fragments?" Ça c'était quelque chose qu'elle n'avait pas bien compris. En attendant la réponse, elle tourna la tête vers Orion pour observer les étoiles filantes.

Ennis répond à @Mary Bain puis écoute le professeur. Elle prend quelques notes puis pose une question avant de regarder vers Orion.

Des Perséides aux Orionides, en passant par une appréciation différente de la Divination, on pouvait effectivement dire que l'amitié qui unissait désormais Tamsin et Alexander était née sous le signe des étoiles. Rassemblés ce soir dans la Tour d'Astronomie, la petite sorcière se sentait de mieux en mieux intégrée à ce monde qui il y a trois ans, lui paraissait inaccessible.

Peu friande de la prise de notes, Tamsin écoutant néanmoins avec attention les explications qu'apporta son professeur à ce que chacun et chacune avait pu dire. La partie pratique attendrait encore quelques instants, pour le moment on plongeait dans le pur et dur des informations et de la science. La gamine devait prendre son mal en patience, et tenter au mieux de réfléchir aux questions du professeur Pearce. Il fallait avouer que la journée devenait interminable : d'abord elle avait assisté au cours d'Astronomie, puis avait participé à la mise en place de l'atelier en rangeant les télescopes avec ferveur et enfin elle participait au prolongement de la soirée, de son plein gré certes, mais avec des précisions qui demandaient beaucoup d'attention.

Peut-être se perdit-elle un peu dans les explications de son professeur. Peut-être, en tout cas, elle fit comme si de rien n'était. Elle ne reprit le fil de toutes ces informations qu'à leur clôture, plus précisément au mot spectacle. Tant pis pour les notes, elle jeta un coup d'œil rapide au parchemin d'Alexander, espérant y déceler une ou deux choses importantes à noter puis se concentra sur la voûte céleste. Il était temps de dire bonsoir à Orion.

Tamsin possède moins d'attrait pour toutes les réponses scientifiques apportées, mais essaie de garder au mieux le fil. Quand elle finit par le perdre, elle zieute sur la feuille d'Alexander en quête de réponses puis se met à observer le ciel pour la suite de l'atelier.

Visiblement, sa question avait un légèrement agacée le professeur, et la jeune Poufsouffle se jura de ne plus ouvrir la bouche avant la fin de l'observation. Elle appréciait beaucoup cette matière, et il était hors de question qu'elle se mette M.Pearce à dos, à cause de sa fatigue.

Se contentant d'écouter la participation de ses camarades, Éli rentra un peu plus le visage dans son écharpe, se protégeant du froid extérieur, accentué par son épuisement.

Quelques minutes après, elle fut ravi d'entendre enfin leur professeur annoncer le début de l'observation d'un " profitez du spectacle !" . C'était vraiment ça pour la jeune fille, émerveillée par ces trainées lumineuses, par cette immensité au-dessus d'elle, qui allumait quelque chose à l'intérieur, comme un sentiment de n'être presque rien, et à la fois beaucoup. Ces petites pointes de clarté défilant aléatoirement sur cette noirceur grandiose, la laissaient sans voix. Elle ne regrettait absolument pas d'être venue assister à ce spectacle éphémère, maintenant que l'observation avait commencé, son envie et sa curiosité passaient par-dessus sa fatigue. Et même si quelque choses malgré tout manqué un peu cette nuit pour que sa plénitude soit parfaite, être là et contempler le ciel l'apaisait beaucoup.

Éli, un peu gênée d'avoir agacée son professeur, préfère ne plus parler. Elle observe ensuite avec émerveillement le spectacle éphémère.

@Gideon Atwood