Fin de matinée, 1er septembre 2045, Poudlard Express.

Argentella serrait sa mère dans ses bras, une boule dans la gorge. Quand Mme Wighters se détacha de sa fille, elle ne pu elle-même retenir une larme solitaires qui roula sur sa joue. Elle poussa son enfant vers le train sans un mot. Argentella s’arrêta, un pied sur la marche montant dans le wagon, et dit à sa mère sans se retourner :

« Je t’aime, maman. »

La jeune fille se glissa dans le train sans attendre la réponse de sa génitrice. Elle avança dans le couloir, se dirigeant vers le wagon du fond. Elle regardait à l’intérieur de chaque compartiment qu’elle dépassait. Tous était rempli d’élèves souriants, discutant avec des gens qu’ils ne connaissaient sans doute même pas. Le compartiment au fond du dernier wagon était vide, aussi Argentella s’y assis confortablement. Elle posa sa valise en cuir rose pâle sur la banquette d’en face et l’ouvrit. Elle en sortit un livre épais. C’était un roman moldu sur la magie. Elle referma sa valise et ouvrit le livre là où elle s’était arrêtée. Elle avait à peine lu quelques pages qu’elle s’arrêta. Une secousse venait d’agiter le train. Elle jeta un regard par la fenêtre et compris que le Poudlard Express venait de démarrer. Elle ne chercha pas sa mère des yeux, mais regarda les parents saluer leurs enfants, le quai s’éloigner, et seulement une fois qu’il eut disparu, elle se plongea dans sa lecture.

@Ludmilla Diamond un copier coller devrait suffire pour ton post non ?

"Sois prudente, hein, ma chérie ! m'intima mon père.
- Oui Papa ! Ne t'en fais pas !
- Et puis, Poudlard est une école fan-tas-tique ! renchérit ma mère.
- Oui, mais bon... Je ne connais pas la magie, moi ! s'exclama mon moldu de père.
- Oh là là ! Le train va bientôt partir ! s'affola ma mère.
- Oui, oui, j'y vais !"
Je serrai mes parents dans mes bras, puis, traînant ma lourde valise derrière moi, je m'engouffrai dans le Poudlard Express. Aussitôt, je me mis en quête d'un compartiment libre, et je perdis mes parents de vue. J'étais toujours en pleine recherche de compartiment quand je fus surprise par une brusque secousse. Le train démarrait ! Je fus prise d'un sentiment indescriptible. De la hâte, de l'appréhension... J'avais trop envie d'y être ! J'arrivai bientôt devant un compartiment. Il n'y avait qu'une fille à l'intérieur. Tout doucement, je m'approchai. Elle était plongée dans sa lecture.
"Je peux m'asseoir ?" demandai-je.
Elle leva les yeux de son ouvrage un bref instant. Elle semblait agacée d'être dérangée, mais elle accepta ma demande. Je poussai légèrement sa valise, qu'elle avait installée sur la banquette en face d'elle, où je m'état assise. Je posai la mienne à mes pieds, et sortis également un livre. Un manuel de cours, pour être plus précise. Sur l'histoire moldue, vue par les sorciers. Parfait. Je m'installait confortablement et entamai ma lecture.

Argentella avait à peine lu un chapitre qu’une personne ouvrit la porte du compartiment discrètement et lui demanda d’une voix aux inflexions gentilles :

« Je peux m’asseoir ? »

Légèrement agacée qu’on interrompe sa lecture, la jeune fille releva la tête pour répondre sèchement. Son agacement retomba d’un coup quand elle vit son interlocutrice. C’était une jeune fille aux longs cheveux bruns et ondulés, avec des yeux bleus. Argentella ne l’avait jamais vu, mais son joli visage lui inspirait confiance. Elle hocha donc la tête et déplaça sa valise pour permettre à la nouvelle venue de s’asseoir. Cette dernière s’assit elle aussi et sortit un livre sur l’histoire moldue vue par les sorciers. Elle s’installa confortablement et plongea dans la lecture de son livre. Argentella retourna elle aussi à sa lecture mais referma son livre quelques minutes plus tard. Maintenant qu’elle n’était plus seule, elle avait terriblement envie de parler. Elle hésita un instant, ne voulant pas déranger sa voisine puis lui demanda :

« C’est ta première année ? »

Elle espérait ne pas déranger la jeune fille, mais elle avait vraiment envie de discuter et de faire sa connaissance. Si elle pouvait se faire une amie avant Poudlard, ce serait vraiment super, car ce n’était pas sa timidité naturelle qui l’aiderait à s’en faire. Encore un cadeau empoisonné de son père, songea la jeune fille avec amertume.

@Ludmilla Diamond c’est presque trop facile

Je me plongeai avec plaisir dans mon ouvrage. Ce voyage s'annonçait bien ! La fille devant moi n'avait relevé les yeux de son livre, mais cela ne me dérangeait pas. Du moins, pas pour l'instant. Car le voyage durait 7 longues, longues heures, et pour une grande bavarde comme moi, passer 7 longues, longues heures sans parler à personne, cela pouvait être très, très long !
Bon, fini les répétitions, c'est plus drôle.
Quelques instants s'écoulèrent, seulement troublés par le froissement des pages que l'on tourne. Je fus soudainement interpellée par ma voisine. Je relevai la tête, surprise. Elle me regardait. J'en profitai pour la détailler : peau pâle, yeux bleus et cheveux blonds vénitiens mi-longs.
Hum... que m'a-t-elle demandé, déjà ?
Ah, oui !
Première année, ou pas première année... Telle est la question !

Euh... Oui ! Première année, sans maison fixe pour l'instant ! plaisantai-je.
Toi aussi, j'imagine ? Tu t'appelles comment ? lui demandai-je.

Sans maison fixe... Ben oui, logique, quoi !
J'hésitai à poser une autre question. Je pourrais risquer de passer pour trop insistante, et ce n'était vraiment pas mon but. Parce que trois question d'un coup, c'est quand même pal mal,
quoi ! Je décidai de me lancer malgré tout.
On sait jamais !...

Et sinon... Tu aimerais que le choixpeau te répartisse où ?

La timidité de la jeune fille la rattrapa d’un coup quand elle réalisa qu’elle allait devoir mener toute une conversation. Elle inspira profondément et enfouie sa timidité au fond d’elle pour dire d’une voix à peine faible :

« Euh... Moi c’est Argentella, Argentella Wighters. Je vais entrer en première année aussi et... euh... voilà. »

Elle sourit d’un air un peu crispé. Elle ferma puis ouvrit son livre plusieurs fois avant de finir par le ranger dans sa valise. Elle se redressa ensuite et remit la mèche de cheveux qui pendait à sa droite derrière son oreille. Elle était terriblement mal à l’aise. Elle avait eu très envie de parler à cette fille, mais elle était également nerveuse à l’idée de maintenir une longue discussion. Elle enfouit les mains dans le sweet blanc qu’elle portait et remua sur son siège et attendant une réponse à une question qu’elle n’avait pas posée, jetant des coups d’œil un peu nerveux vers l’extérieur. On y voyait d’ailleurs de très jolies plaines vertes, avec un ou deux chevaux de temps à autres. Quand elle réalisa que c’était elle qui devait en fait répondre à la question de sa camarade, elle rougit violemment et bafouilla une réponse :

« Hum... Ma... Ma mère était à Poufsouffle alors... je sais pas trop... parait qu’ils sont sociables là bas... »

Argentella rougit encore plus en réalisant ce qu’elle venait de dire et tourna la tête vers le paysage qui défilait à l’extérieur.

@Ludmilla Diamond, au pire un petit edit et le tour est joué.

La fille - Argentella, apparemment - paraît vraiment très mal à l'aise.
Je suis terrifiante à ce point ?
Je m'étais plutôt figurée faire partie de ces gens... rassurants mais bon, sait-on jamais.

Okay okay... cool.

Mais en fait, à bien y regarder, tous ces gestes...
Elle se triture les cheveux, jette des regards par la fenêtre, tripote son livre avant de fourrer ses mains dans la poche de son sweat blanc.
... Elle est juste nerveuse de parler à quelqu'un qu'elle ne connaît pas.
Je lève les yeux pour chercher son regard et souris du plus gentiment que je le peux.

Je suis sûre que quelle que soit la maison que choisira le choixpeau pour toi, tu finiras par t'y sentir à l'aise.
Moi, ma maman était à Serdaigle, et comme mon tonton Mattew dit toujours que je suis un peu perchée, ça m'étonnerait pas que j'y aille aussi.

Paraît qu'ils sont créatifs, les Serdaigle. C'est sûr que la créativité, j'en manque pas. Que ce soit pour écrire, inventer des scénarios ou même des bobards. Oui oui, j'assume totalement. Une fois, j'avais même entendu ma mamie Lyse dire à mon papa que j'étais un peu...
C'est quoi le mot, déjà ?
Ah oui. Mythomane. Sur les bords.
M'enfin, j'ai arrêté, maintenant. À peu près...

Je regarde à nouveau Argentella en souriant.

Ton prénom est super original, mais je parie qu'on te l'a déjà dit. Moi je m'appelle Ludmilla.
D'ailleurs, je voulais juste te dire que ton sweat est super joli. Je trouve qu'il y a peu de personnes qui osent porter des couleurs claires, en particulier le blanc. Il te va super bien !

Ma bouche s'étire en une sorte de rictus bizarre. Je crois que j'ai encore trop bavassé...

Et, hésite pas à me dire si je parle trop. Des fois j'ai tendance à faire la conversation pour deux, désolée...