Cela faisait déjà plusieurs semaines qu'elle travaillait sur ce projet. La rouquine avait envoyé bon nombre de lettres, avait trouvé tout ce dont elle avait besoin pour la journée et avait même réussi à convaincre le célèbre Adam Bush de venir quelques jours plus tard pour une séance de dédicace privé. Tout était en place, il ne manquait plus qu'à accueillir les écrivains ayant accepté son invitation et à ouvrir la boutique pour la journée. Les élèves de Poudlard étaient maintenant en vacances depuis samedi dernier et la jeune femme était convaincu que ça allait jouer en sa faveur.

Réveillée dès l'aurore par l'excitation, la libraire s'était dépêché de se rendre chez Fleury et Bott, non sans s'assurer une dernière fois que sa boursouflette était bien resté dans sa chambre. Hors de question qu'elle fasse des bêtises aujourd'hui celle-là ! Quelques minutes plus tard et la voilà devant la porte de la librairie contrairement aux derniers lundi qu'elle avait eu de congé. Depuis que Lauren s'était jointe à elle, la jeune femme n'avait plus besoin de travailler à tous les jours de la semaine. Et puis après discussion avec son petit-ami, les lundi étaient habituellement une journée de repos commune, mais pas cette fois-ci. Ayant gardé la surprise jusqu'au bout pour tous, exception faite de l'employée du commerce tout de même, elle avait seulement prévenu ses proches d'une journée spéciale à la boutique, prenant bien soin d'afficher un air malicieux à chaque fois qu'une question intrusive était posé.

Mais bref, une fois les étagères placés afin de laisser un semblant d'espace au centre de la boutique tout comme à Noël, les kiosques installés et les écrivains prêts, la porte fut ouverte et laissa entrer les premiers clients du jour. Au comptoir où les habitués avaient le réflexe de payer, un vase était installé afin d'accueillir les noms des participants au tirage ayant lieu à la fin de la journée. La rousse n'avait mis aucune restriction quant au participation, exception faite de la règle : un parchemin par sorcier. Ainsi, tous ceux souhaitant être présent pour la séance de dédicace privé quelques jours plus tard avaient une chance.

Une dernière vérification pour s'assurer que tout était prêt pour la journée et c'était bon, ils pouvaient commencer !

✒ PRÉCISIONS/INFORMATIONS

- Vous pouvez considérer qu'en entrant, Annaëlle vous sourie et/ou vous salue de la main, en dehors de cette interaction, vous êtes les bienvenu à passer par ma volière
- Ce sujet est un RP libre dans le cadre de cette animation
- Vous pouvez prendre en compte qu'il y a environ une quinzaine d'écrivain installé sur différents kiosques au centre de la librairie. Chacun présente sa dernière œuvre et est disponible pour que vous posiez vos questions, demandiez une dédicace, etc. (Tant que ça reste cohérent évidemment, si vous avez un doute, n'hésitez pas à passer par ma volière)

Le hasard du calendrier n'avait pas grand chose à voir dans la venue de Diarmuid dans la célèbre librairie du Chemin de Traverse. Il était là pour deux raisons majeures. La première était de pouvoir faire plaisir à sa petite sœur qui n'était pas encore revenue de la très célèbre course de Kopparberg avec leur père. Elle avait eu lieu la veille et Briac avait décidé de prolonger le séjour avec Ennis en lui proposant de visiter la réserve de Suédois à museau court, lieu de passage mythique de l'événement sportif. Une chose était sûr, le patriarche O'Belt allait permettre à sa benjamine de revenir de son séjour en Scandinavie avec des étoiles plein les yeux, de quoi débuter les vacances de Pâques en beauté. Ainsi, il était juste venu pour trouver un ou deux livres sur les courses de balais... Mais vu la configuration du lieu il allait devoir changer sa baguette de main. Annaëlle n'avait rien voulu dire de la surprise qu'elle préparait, pourtant il avait argumenté à plusieurs reprise pour obtenir des indices! Mais rien n'y avait fait!

Le médicomage compris très vite ce qu'il se passait, plusieurs auteurs étaient présents aujourd'hui pour une foire aux livres organisée par une très jolie jeune femme aux cheveux roux. En parlant de la libraire, c'était la deuxième raison qui le poussait à franchir le seuil de Fleury et Bott. Non pas pour roucouler ou placoter - ils auraient d'autres moments pour savourer d'être en présence l'un de l'autre - mais bien juste pour lui montrer son soutien dans cette surprise qu'il découvrait. Même sans l'attention pour la Gryffondor de seize ans, il serait venu, juste pour ça.

Apres avoir constaté la présence des écrivains, chacun derrière une table, plume et pancarte à leur nom devant eux, prêts à discuter littérature avec les visiteurs et certainement dédicacer leurs écrits, les yeux marron du jeune homme trouvèrent bien vite les verts de sa petite-amie. Il lui adressa un sourire et un clin d'œil avant de se placer dans un petit coin un peu plus loin pour finir d'étudier l'agencement. Sur le comptoir, un vase sans aucune plante, il allait devoir s'approcher pour comprendre de quoi il retournait. Tout en prenant cette direction, il detailla les stand sur son chemin. L'un d'eux le fit sourire, un auteur pour enfant faisait découvrir à un bambin un petit livre qui jouait la musique d'une comptine différent à chaque page pendant que sa grande sœur s'émerveillait d'un imagier sur les insectes. A la page qu'elle ouvrait à ce moment précis, quatre ou cinq libellules colorées s'envolaient pour se poser dans ses cheveux. L'ancien Serdaigle sourit, les enfants adoraient ce genre de livres depuis toujours, lui même en avait eu.

Arrivé au comptoir, l'irlandais prit connaissance de l'utilité du vase et y glissa un parchemin sur lequel il avait inscrit le nom de sa cadette, avec le sien entre parenthèse, elle était bien plus au fait de l'œuvre de Adam Bush que lui et s'il pouvait lui faire gagner la rencontre, pourquoi pas après tout. Il seloigna de quelques pas non sans saluer une jeune fille qu'il reconnaissait comme une amie d'Ennis. Il les avait déjà plus ou moins vu discuter ensemble et il y avait une photo de tout un petit groupe d'amis où elle était présente: "Bonjour" lui dit-il simplement en s'arrêtant a ses côtés. Il y avait un peu de monde, il n'avait guère le choix que de patienter avant de pouvoir rejoindre un écrivain.


@Megan Arrington, si jamais le cœur vous en dit
Mots en gras pour le défi 3 de la foire aux lecteurs

Waw, le nombre de personnes qui rentrent dans la librairie du chemin de traverse est des plus impressionnant.
Un sourire aux lèvres tu t'approches également de la boutique heureuse de pouvoir assister à l'évènement qui s'y déroule. Tu étais censée venir avec quelques amies mais ces dernières ont préféré se diriger vers la boutique de Florian Fortarome pour déguster une glace mais pour ta part tu n'aurai raté cette occasion pour rien au monde, pas même une bonne crème glacée.

Des étoiles pleins les yeux tu passes la porte d'entrée et fait un signe de la main à la gérante de la boutique avant de regarder autour de toi tous les ateliers qui étaient présent.
C'était absolument bluffant, il y avait peut-être un petit peu trop de monde pour que tu te sentes à l'aise mais l'ambiance qui régnait dans la pièce était juste magique. Enfin pas si magique que ça mais disons... Formidable, tu te sentais à ta place.

Tous les ateliers étaient pour le moment occupés mais tu remarquas sur le comptoir un vase ou l'on pouvait apparemment mettre son nom afin d'espérer pouvoir rencontrer Adam Bush à l'issu d'un tirage au sort. Comme l'on dit, qui ne tente rien n'a rien alors tu griffonnais ton nom sur un morceau de parchemin avant de le glisser dedans.
Tu attendais donc sagement devant un stand afin de pouvoir échanger avec un auteur

Il y a quelques semaines de cela, Annaëlle leur avait fièrement annoncé qu’une surprise se préparait dans la librairie. Elle n’avait au départ donné aucune date précise, avant de revenir vers eux pour plus de précisions. Pendant les vacances de Pâques, cela rentrait à la perfection dans le calendrier ! Owen ne comptait pas rester toute la semaine au château, avec le nombre réduit d’élèves arpentant la bibliothèque, il pouvait bien se permettre de prendre quelques jours de vacances et savourer le calme avant la tempête de la rentrée. D’une part l’ambiance morbide qui régnait dans les cachots presque déserts ne lui manquerait pas - il préférait sans aucune doute voir les rayons dorés du soleil illuminer le ciel et donner vie aux plantes - et d’autre part, cela lui permettrait d’avantage de temps avec son compagnon ; ce qui était loin d’être désagréable. C’était même, pour ainsi dire, la principale raison qui le poussait à s’éloigner des élèves quelques jours.

Curieux comme tout, il va sans dire que le bibliothécaire avait donc décidé de se rendre à cet évènement dont il ne connaissait pourtant que le lieu, la date, et l’organisatrice. Et il n’avait pas eu besoin d’argumenter plus que ça pour que Domhall l’accompagne.

Lorsque le couple arriva sur place, Owen ne rentra pas tout de suite dans la boutique, lassant son esprit divaguer un peu face à la beauté du lieu et l’atmosphère qui s’en dégageait. Certes ce n’était qu’une devanture de librairie, mais le soin apporté au décor, par les rosiers présents à l’extérieur notamment, la douce musique, ou plutôt devrait-on dire mélodie des oiseaux qui chantent, roucoulent… le printemps, une saison merveilleuse, la nature faisait décidément bien les choses. Inspirant à plein poumons cet air frais, c’est tout guilleret qu’Owen est entré dans la librairie accompagné par son amoureux. Ils ne montraient aucun signe trahissant leur relation. Car s’ils se cachaient moins depuis quelques temps, ils avaient toujours bien en tête les remarques de Briac et il y semblait y avoir beaucoup de monde dans la librairie. Inutile de prendre des risques.

Lorsqu’ils arrivèrent au niveau du comptoir, auquel Owen s’était rendu machinalement - c’était une habitude pour lui que d’aller placoter avec son amie lorsqu’il lui rendait visite - le bibliothécaire salua la rousse avant d’écrire son nom sur un morceau de parchemin. Tandis qu’elle avait le dos tourné, il en prit un deuxième pour y inscire le nom de Domhall. Après tout, elle avait bien dit un par personne non ? Mais n’étant pas certain de la loyauté de cet acte, il ne peut s’empêcher de siffloter en s’éloignant du comptoir. Elle n’avait rien vu et ne verrai rien. Les yeux pleins d’étoiles, Owen s’imaginait déjà rencontrer le célèbre Adam Bush quelques jours plus tard.

Au centre de la boutique, que la femme aux cheveux couleur carotte semblait avoir aménagé différement pour l’occasion, l’irlandais fut surpris ne plus se heurter aux étagères habituelles, qui se trouvaient dorénavant d’avantage sur sa gauche. A la place s’u trouvaient des kiosques, où les auteurs attendaient avec impatience que les clients viennent leur demander des dédicaces. Invitant Domhall à le suivre, Owen se dirigea vers ces derniers pour y découvrir de nouveaux livres, posés devant eux. L’un d’entre eux attira particulièrement son regard de par sa couleur mauve le faisant se distinguer de ceux à la couverture plutôt uniformément grise ou marron. Cela avait tout l’air d’un livre pour enfants et l’illustration de la première de couverture le confirmait. Deux genouilles étaient en train de joyeusement sauter dans un étang. Un conte très certainement, en déduisit Owen tandis que l’auteur de ce livre s’en emparaît d’un pour le donner à une jeune fille et sa mère. Des libellules en sortirent lorsqu’il fit tourner les pages avant d’en trouver une où il pourrait y déposer un petit mot. Faisant un tour sur lui-même, le bibliothécaire se dirigea ensuite au pas de course vers le stand voisin qui s’était libéré, entraînant son compagnon dans son sillage. Il n’en croyait pas ses yeux. La personne qui lui faisait face n’était autre qu’un camarade de promo. Ils avaient fait leur études à la magifac litté la même année et s’entendaient plutôt bien avant de se perdre de vue. Lorsqu’Owen était en première année, lui passait en deuxième. Le bibliothécaire savait bien entendu qu’il s’était fait un nom dans le monde de la littérature sorcière, mais sans plus de détails. Il ne savait pas si au milieu de tout ces bruits de feuilles et grattements de parchemins par les plumes - bruit irritable pour certains mais qui ne devait l’être pour personne ici et certainement pas pour Owen - ils s’entendraient et pourraient avoir une discussion dans le calme, mais il ne pouvait pas ignorer sa présence. Après de rapides présentations, ils échangèrent quelques mots avant de convenir de se retrouver plus tard, des personnes attendant leur tour pour rencontrer l’écrivain.

Actions de Domhall vues avec Ennis O’Belt

Mr O'Belt, autant au travail cela ne le dérangeait pas, autant en dehors et de la part d'une adolescente qu'il savait proche de sa sœur, cela lui donnait un sacré coup de vieux. Il n'y avait pas à faire, le seul Mister de sa famille c'était son père Briac. Lui n'avait que vingt-trois ans. Sauf qu'il lui était impossible d'en vouloir à cette jeune fille, pas plus qu'à Oxy, la petite brune qui était venue le voir très vite après son arrivée.

- "Non personne. Je ne savais pas qu'il y avait cet évènement aujourd'hui." Son regard coula vers Annaëlle, non rien de rien, il savait qu'il y avait quelque chose, mais pas quoi. "Mais je crois avoir vu une auteur qu'Ennis affectionne tout particulièrement. Celle qui se trouve près de l'entrée et qui vient de sortir son nouveau roman." En parlant, il avait indiqué d'un geste souple de la main l'installation la plus proche de la sortie où une femme d'âge mûre discutait avec deux personnes. Même s'il n'était pas grand lecteur de fiction lui-même, il l'avait reconnu pour avoir vu sa photo sur la quatrième de couverture de plusieurs livres appartenant à sa cadette. "Vous la connaissez peut-être, elle écrit beaucoup pour les adolescents et les jeunes adultes." Ajouta l'irlandais avec son accent présent bien que plus léger que celui de la préfète des rouges et or en tournant son visage vers la plus jeune, remarquant en même temps l'entrée de son meilleur ami et de son frère qu'il salua d'un léger signe de tête alors qu'ils passaient près d'eux - mené par le bibliothécaire - pour accéder au comptoir avant de les voir repasser, toujours embarqués par l'enthousiasme débordant de son meilleur ami.


@Megan Arrington

C'était via Diarmuid et Owen que Domhall avait appris qu'Annaëlle organisait un évènement - dont de doute évidence aucun des deux ne savait de quoi il retournait exactement - à Fleury et Bott ce 15 avril. Il devait initialement travailler dans la boutique Ollivander où il avait débuté son stage le premier de ce mois-ci, et ce n'était pas une blague, mais avait négocié avec le gérant de changer ses jours de congés. Cela l'obligeait à enchaîner pas mal de jours de travail par la suite mais on ne pouvait pas tout avoir. Un peu comme sa sœur qui était actuellement en Suède avec leur père. Alors quand Owen, lui avait demandé de venir avec lui quelques jours plus tôt, il avait vérifié son calendrier puis fait tout son possible pour se libérer. Les moments ensemble ailleurs que dans leur appartement étaient rares, alors même au milieu de la foule de sorciers britanniques et sans pouvoir réellement s'affranchir des regards, il voulait profiter de cette sortie.

Souriant à la réaction de son compagnon qui semblait goûter le bonheur de voir le printemps - lui qui restait coincé entre quatre murs sept jours sur sept à Poudlard - Domhall se tenait à deux pas. Déjà particulièrement pudique en public, le rappel de son père sonnait à ses oreilles. Pour éviter toute complication avec les autres patriarches, d'être discrédité, de mettre à mal leur tentative d'influer sur le gouvernement, il l'était encore plus. Même s'ils sortaient tous les deux, ils ne se tenaient pas particulièrement la main ni ne se touchaient. Si le jeune couple voulait pouvoir se comporter comme tous les autres couples, il devaient prévoir une escapade à l'étranger. Pas que cela lui déplaise en soit.

A l'intérieur de la boutique de la petite-amie de son frère, tout avait été chamboulé. Les étagères avaient été repoussées pour laisser un grand espace libre pour qu'une quinzaine d'auteurs puissent présenter leurs derniers livres, échanger avec les clients, faire des dédicaces. Tout à son observation, il ne vit le corcagien se faufiler à toute vitesse vers le comptoir qu'au dernier moment. Le temps de le rejoindre, non sans saluer Diarmuid qui discutait avec une adolescente, il le voyait griffonner un, puis deux parchemins qu'il glissait tour à tour dans le vase. L'étudiant fronça les sourcils en interrogation avant de voir le petit écriteau explicatif. Il comprenait mieux, rencontrer Adam Bush c'était particulièrement tentant. Mais déjà le blond repartait dans l'autre sens. Il eut un soupir amusé, un vrai feu follet.

Les deux jeunes firent un premier arrêt au kiosque d'une auteure pour enfant, Dom laissa ses yeux dériver sur les différents ouvrages, en prenant même un dans les mains. Plongés dans quelques souvenirs d'enfance mais aussi dans une réflexion qui le ramenait à leurs parents. A la mère de son compagnon, la nouvelle de voir son fils avec un homme l'avait bouleversée. Ne parlons pas de sa propre mère qui - forcément - voyait la non propagation du sang. Ce n'était pas qu'il ne voulait pas d'enfants, il n'avait que vingt ans et pour le moment ça ne lui trottait pas vraiment dans la tête. Mais il s'était fait une raison, il aimait les hommes, un en particulier... Et la médecine magique ne faisait pas de miracles. Alors même si transmettre son nom et ses idées avait un goût tentant, il s'était fait une raison. Même si trouver le moyen de faire un pied de nez au Conseil... Encore fallait-il savoir comment, et qu'Owen et lui en ait l'envie un jour.

En parlant de lui, il tourna la tête, le livre mauve toujours ouvert entre les mains, où était-il? Déjà avec un autre auteur. Le châtain reposa le bouquin pour bambin sur la table pour le rejoindre. Il salua l'homme assis qui se trouvait être un camarade de Magifac litté de son amoureux qu'ils reverraient plus tard dans la journée. Et, tant qu'il tenait Owen, il lui dit avec un sourire dans la voix: "Tu as mis quelque chose de particulier dans ton thé ce matin? On a l'impression que tu transplanes d'auteur en auteur!" Ça lui faisait du bien ce contraste entre eux deux, mais comme il avait beaucoup révisé pour ses examens avant d'enchaîner sur son stage, il en perdait l'habitude. Il était peut être temps de se prévoir un nouveau week-end loin de tout.

Diarmuid sourit, si même ses amis qui semblaient proche ne savaient pas ça... "Ca ne m'étonne pas vraiment de ma sœur." Commenta d'abord distraitement le médicomage. "Elle lit énormément, revues scientifiques, livres spécialisés et romans. Avec toutes ses activités je ne sais pas où elle trouve le temps." Il était soufflé par sa capacité à cumuler les cours, ses devoirs - toujours de qualité de ce qu'il entendait -, le préfectorat, les entraînements en solitaire pour les courses, le club de sortilège, celui de Miss Valerion, les cours de langue deux fois par mois, sa correspondance avec une jeune russe, ses passages au club de duel, son petit-ami et ses amis, et ses lectures nombreuses et variées... A se demander si elle dormait ou non! Mais déjà qu'il s'était inquiété de son poids, s'il revenait à la charge avec le sommeil... Tant qu'il ne voyait pas de cernes récurrentes, il devait s'abstenir.

Il suivit ensuite le regard de la blonde qui, après avoir cherché à identifier quelques auteurs, semblait suivre les mouvements du feu follet qui lui servait de meilleur ami. Depuis dix ans qu'ils se connaissaient, le timide avait presque fait place à un extraverti. Diarmuid se demandait ce qui se passait dans la tête de l'adolescente et, se fiant à ses expressions, la trouva bien pensive. "Qu'est ce qui vous rend songeuse? De nous voir en dehors de Poudlard?" Et voilà que Dom qui quittait avec un train de retard l'étal de l'auteur pour enfant, rejoignant Owen pour lui glisser quelques mots. Son frère avait une force qu'il n'avait pas, rien dans leurs interactions ne laissait présager la véritable nature de leur relation.