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15 avr. 2022, 21:22
 PV E.W  Noyer le poisson
27 février 2047
Dans l'après-midi, suite à ce RP
Avec @Edwin Wellhister


Perplexe. C'était le mot. Sa petite manifestation était-elle un succès ou une mascarade? Impossible à dire. Suite à ce matin, Noémie avait vogué dans le château, bibliothèque, lac, tout pour mettre de l'ordre dans sa tête. Mais rien. Cette fois, elle comptait tenter les souterrains. Peut-être que l'ambiance glauque inspirera son esprit à se décider sur comment elle se sent? On pourrait dire qu'elle a bien marché aujourd'hui, à faire le tour de Poudlard. On aurait presque pu la croire perdue. À se battre contre les escaliers qui ne voulaient pas la laisser accéder à certains endroits.

Mais là, un couloir qui, par chance, ne bougeait pas. L'école était presque vide aujourd'hui. Beaucoup se trouvait à Gordic's Hollow, en train de faire Merlin ne sait quoi. C'en était déprimant. Puis, elle croisa une chevelure brune, et une tête qu'elle reconnaissait. Infini l'avait appelé "Ed". Il avait mal réagit ce matin à Monsieur Graham, du moins à son état. Ses pas automatiquement s'arrêtent, ses jambes lui indique que continuer à marcher n'était plus d'actualité. Enfin si, pour s'approcher du garçon.

"Hey, hum, Ed c'est ça?" Faites que j'ai le bon prénom en bouche. Je ne veux pas me ridiculiser. "Ça va? T'avais l'air chamboulé ce matin."

Elle aimerait qu'ils en parlent. Sa réaction ne venait pas de nul part. Elle le savait. Sa curiosité voulait savoir. Mais son esprit voulait juste s'assurer qu'il allait bien. L'aiglonne ne le connaissait même pas, sûrement déjà croisé ici et là, mais elle n'avait en soi aucun droit de vouloir s'assurer qu'il allait bien. Un gentil geste ne pouvait pas faire de mal.

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4ème année RP- préfète INRP de Septembre 2047 à Février 2048 - Sondage médiation

15 avr. 2022, 21:52
 PV E.W  Noyer le poisson
L'alcool c'était la violence. C'est pour ça qu'Edwin détestait l'alcool, que ce soit à le sentir ou juste à le voir dans une pub. Il avait l'impression que les gens mettaient sur un piédestal le fait de consommer cette merde. Ils ne voyaient pas les dangers, ils ne voyaient pas ce que ça pouvait faire. Ce que les gens faisaient avec quelques verres dans le sang. Ce que les mères faisaient à leurs gamins. Il haïssait l'alcool et parfois même ceux qui en consommaient. De leur santé, ça il s'en fichait, il les haïssait juste parce que dès qu'ils buvaient ils devenaient incompréhensibles. Ils devenaient dangereux parce que le Serpentard ne pouvait plus prédire leurs choix un minimum. Ils devenaient dangereux parce qu'ils se fichaient de tout.

Le chef de cœur n'avait probablement pas réfléchit aux conséquences que boire comme ça dans une école avait. Il n'avait pas réfléchit aux conséquences que cela pourrait avoir sur les autres. Il n'avait pas réfléchit, et c'était probablement pour ça qu'il s'était bourré la gueule. Il ne saurait pas ce que ça avait fait exploser dans sa tête, Edwin s'en assurerait. Il ne voulait pas qu'il sache parce qu'un alcoolique avec des armes à utiliser c'était pire qu'un simple alcoolique. Qu'il boive souvent ou pas, l'élève s'en fichait. L'important pour lui c'était qu'il ne se sentait plus en sécurité. Il s'était senti en danger, il avait senti la sueur lui couler dans le dos et ses mains trembler. Il s'était senti faible face à l'autre alors qu'il n'était qu'un abruti qui s'était fait recaller par le professeur de botanique.

Edwin s'était senti comme face à sa mère, à attendre une poussée de colère, un coup, quoi que ce soit. Et maintenant, qui pouvait savoir quand l'autre buvait ou ne buvait pas ? Comment pourrait-il savoir, en marchant dans les couloirs, si l'autre était bourré, s'il était un danger ou s'il n'en était pas un ? Ca ne faisait que tourner en boucle dans sa tête depuis la matinée. Ca ne s'arrêtait pas et prenait absolument toute la place. Il n'arrivait plus à penser à autre chose qu'à cette odeur forte d'alcool qui s'était collée à l'intérieur de sa cervelle. Elle était partout et même s'il était persuadé qu'il ne la portait pas sur lui, il la ressentait à chaque inspiration.

L'esprit bien caché sous ses idées noires, il sursaute quand quelqu'un l'appelle. Habituellement hyperconscient de son environnement, cet épisode l'avait rendu un peu lent à la détente. Encore une chose à détester. Comment pourrait-il savoir si quelqu'un allait l'attaquer s'il n'était pas attentif ? Il se tourne vers la voix féminine et reconnait sans mal une des filles de la matinée, plus encore, celle qui avait semblé être à l'origine des affiches. Il hoche la tête doucement, tirant sur sa robe par réflexe nerveux.

Ouais, Edwin. Et toi, Noémie. Lily t'as appelé comme ça ce matin. il tire un peu plus sèchement sur sa robe pour espérer se débarrasser d'un peu de son énergie nerveuse C'est le chef de cœur, il puait l'alcool et j'aime pas ça. Personne devrait boire comme ça avec des gens à côté...

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"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

30 avr. 2022, 21:21
 PV E.W  Noyer le poisson
La petite brune hochait la tête, compréhensive. Jamais elle n'avait été en présence d'alcooliques. Mais sa mère, devenue mère enfant, dans son enfance partait régulièrement en "soirée", rentrant en gloussant, ne marchant pas droit. Elle se souvenait qu'elle n'aimait pas ça. Que ses yeux d'enfants ne comprenaient pas. Alors elle sympathisait, du mieux qu'elle pouvait avec l'adolescent devant elle.

Noémie se rendait bien compte qu'Edwin ne semblait pas à l'aise. Elle crut apercevoir du coin de l'oeil la main du garçon tirer sur sa robe.

"Tu veux te poser quelque part? En parler? Ou pas. Juste histoire de..."

De quoi au juste? Elle ne comptait pas s'improviser psychomage, mais elle ne se sentait pas de laisser Edwin là, tout seul dans un couloir quand bien même il était évident qu'il n'allait pas bien. Il n'était pas dans ses habitudes d'être emphatique, mais elle se sentait lié par ce garçon de par ce qu'il s'était passé dans la matinée. Après tout, c'était elle qui avait organisée cette manifestation, elle était en partie responsable de ce qu'il s'était produit. Si elle l'avait fermé, Edwin n'aurait pas eu à voir ça. C'en était ridicule, mais elle se sentait responsable de son état actuel.

"Histoire d'au moins se changer les esprits de la débâcle de ce matin."

Débâcle, c'était le mot. Elle avait ressenti ses espoirs disparaître. L'idée que tout ce qu'elle faisait depuis maintenant un an était inutile. Qu'elle avait été stupide d'y croire un instant. Qu'elle, une fille plus petite que la moyenne, une élève de deuxième année, insignifiante, aurait pu avoir un quelconque impact? S'était-elle voilé la face ces derniers mois? Avait-elle vécu dans une illusion? Cette idée brisait son égo, elle qui se targuait d'être rationnelle. La deuxième année sentait sa détermination, sa sureté de faire les bonnes choses, tanguer. Alors oui, il semblait que l'initiative de l'aiglonne ai fait plus de bien que de mal, il ne suffisait qu'à jeter un coup deux aux faces dépitées des deux adolescent dans ce couloir à l'instant.

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4ème année RP- préfète INRP de Septembre 2047 à Février 2048 - Sondage médiation

15 mai 2023, 21:16
 PV E.W  Noyer le poisson
Edwin baisse les yeux sur ses pieds et se tortille légèrement, mal à l'aise. Il n'aime pas que les gens comprennent comment il se sent. S'il ne le dit pas et que les autres le voient quand même, c'est comme s'ils rentraient dans sa tête. Et le Serpentard ne veut personne dans sa tête, pas même lui-même. Quand il s'enferme dans son esprit, c'est toujours pour finir à hurler en silence, perdu dans une mer de sentiments déchaînée.

Il ne sait jamais quoi en faire, de toutes ces angoisses, de cette peur, de cette colère. Il a envie de frapper tout ce qui passe, de taper sur les murs, de se frapper le crâne contre le carrelage jusqu'à ce que tout s'arrête. Dans cet état, tout ce à quoi il peut penser, c'est que tout doit s'arrêter. Il ne veut plus penser, plus respirer. Il veut juste que ça s'arrête. Imaginer que Noémie puisse voir tout ce qui se passe dans sa tête lui donne envie de siffler et de la frapper. C'est méchant, parce qu'elle n'est que gentille avec lui. Empathique comme les filles le sont souvent. Mais pour Edwin, cette empathie et cette gentillesse sont difficiles à concevoir et à accepter. Ce n'est pas naturel pour lui tout ça. Lui, il connaît les coups et les moqueries.

Il se mord la lèvre inférieure et la maltraite de ses dents. Il peut sentir le sang tacher sa langue et prend une longue inspiration. O-ouais pourquoi pas, s'tu veux..

Il sursaute et lèvre les yeux sur la fillette en face de lui quand elle reprend la parole. Débâcle, c'est un grand mot. Il remarque maintenant à quel point elle a l'air dépitée, déçue. Presque triste, même. Edwin penche la tête et observe son visage. Si elle a l'air de pouvoir rentrer dans sa tête, lui aussi. Enfin, c'est comme si elle laissait la connexion vers ses pensées ouverte pour qu'il puisse y plonger autant qu'elle dans les siennes. C'est spécial de regarder quelqu'un montrer autant d'émotions. Edwin a l'habitude que ses amis le fassent, mais Noémie est presque encore une inconnue et pourtant, elle a l'air de faire confiance au monde pour montrer ses faiblesses. Edwin déteste faire ça, à chaque fois que ses émotions débordent et se pavanent à la vue de tous, il sent la nausée lui agresser la gorge.

C'était pas si horrible que ça, t'inquiètes. C'est bien de défendre ses idées, tu peux être fière de toi. Et puis même s'il a tout foutu en l'air, c'est qu'un sale con. Ça veut pas dire que t'as eu une mauvaise idée. Il pose une main sur l'épaule de Noémie et la serre doucement, comme pour la réconforter C'était courageux et couillu, tu peux être fière de toi. Mieux vaut essayer d'ouvrir les yeux aux gens que de rester dans son trou à se bourrer la gueule. Il la rapproche de lui et passe son bras autour de ses épaules pour lui donner une légère étreinte avant de la relâcher à nouveau T'as sûrement inspiré des gens, là bas. C'est super.

Il détourne légèrement les yeux, juste quelques secondes, le temps de reprendre confiance en lui. En tout cas, suffisamment pour terminer ce qu'il voulait dire. Et... c'est pas ta faute s'il m'a fait... le mot se coince dans sa gorge, bloqué par un bouchon de dégoût de soi et de honte. Edwin se râcle la gorge, comme pour le briser et prend une longue inspiration. C'est pas ta faute si j'ai eu peur, tu pouvais pas savoir qu'il viendrait. J't'en veux pas.

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Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

28 mai 2023, 21:04
 PV E.W  Noyer le poisson
Elle était touchée mais n'en montrait rien sur la première partie de ses phrases, cependant Noémie prit soin de ne pas l'interrompre, c'était son moment, son moment pour dire ce qu'il voulait dire. Ses yeux ne le lâchait pas, tentant d'y lire ce que les mots ne disaient pas. Il était clair qu'il y avait des choses que le plus vieux ne voulait pas dire, soit, elle laisserait sa curiosité en laisse.

Son regard balaya les lieux avant de trouver un des couloirs désert, ceux où on pouvait occasionnellement tomber sur un couple en hiver, se bécotant. Ou alors ceux qui ne voulaient parler à personne. Attrapant avec douceur, ne voulant pas le brusquer, la manche d'Edwin, la jeune fille l'emmena dans ce coin là après qu'il ait fini de parler, là où il n'y aura pas d'oreilles intrusives, là où c'était calme, avant de s'assoir par terre, calant son dos contre la pierre froide. Elle pouvait sentir les petites aspérités des briques, et s'amusa à tenter de les repérer, reprendre pieds, tout en réfléchissant sur ce qu'il avait dit.

Soulagée c'était le mot, il ne lui en voulait pas. "Un sale con ça c'est sûr. Mais..." Mais s'il y avait de la vérité dans ce qu'il a dit? Qu'ils étaient un rien, inutiles. "C'est quand même pas normal de se ramener torché face à des élèves. Je suis désolé que t'ai eu peur, je suis contente que Lily-Rose ai été capable de gérer ça. Si jamais ça t'arrives encore avec moi, qu'est ce que je pourrais faire pour t'aider?"

L'aiglonne voulait qu'il sache qu'il pourrait compter sur elle, qu'elle ne ferait rien de plus que ce qu'il voudrait, ne supposerait jamais qu'elle sait mieux que lui ce dont il a besoin.

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15 juin 2023, 18:32
 PV E.W  Noyer le poisson
L'adolescent observe la Serdaigle se tenir devant lui sans rien dire. Ça l'angoisse un peu qu'elle ne dise rien, qu'elle le regarde juste comme si elle essayait de sonder son âme, ou quoi que ce soit qui y ressemble. Mais, elle n'a pas l'air méchante, alors il ne s'enfuit pas en courant. Il n'y a pas de haine dans ses yeux, pas de dégoûts non plus. Elle n'est pas en train de le juger, à cet instant précis, elle l'étudie juste comme un objet étrange. C'est un peu comme lui quand il avait vu sa baguette pour la première fois : quelque chose avec des centaines de secrets dont on ne pourra jamais que gratter la surface. Il essaie de lui faire un sourire, pour rendre la situation un peu moins gênante et, en même temps, elle attrape sa manche avec douceur pour le tirer un peu plus loin.

L'endroit où elle l'emmène est calme et un peu plus sombre que le milieu de couloir où ils parlaient il n'y a que quelques secondes. Ce n'est pas plongé dans le noir alors ça ne le dérange pas trop, il arrive encore à distinguer l'autre et, surtout, la force général du couloir et des armures. Il pourra courir s'il en a besoin, alors il se détend. Il suit l'autre quand elle s'assoit par terre, se blottissant presque contre elle. Il est assez proche pour pouvoir lui parler en chuchotant et ses jambes touchent presque les siennes. De cette manière, pas besoin de casser leur petite bulle ou de parler trop fort : si elle veut lui dire quelque chose qui nécessite d'être au calme, elle n'aura même pas à élever la voix. C'est toujours plus facile pour lui de discuter à voix basse parce qu'il se sent moins prit au piège, moins en danger. C'était comme si le monde l'oubliait, alors que quand il parlait à voix haute, tout le monde pouvait entendre. Tout le monde pouvait le regarder et, soudain, Edwin avait l'impression que tous les yeux se tournaient vers lui et qu'il lui devenait impossible de prendre ne serait-ce qu'une bouchée d'air.

Peut-être que c'était la même chose pour l'autre, il n'en savait trop rien, mais avec ce qui s'était passé au matin il imaginait bien qu'elle ai besoin de calme et pas qu'un adolescent qui ne contrôlait bien ni son débit de parole, ni son niveau sonore, lui hurle à moitié dans les oreilles.

Ouaip, les gens comme ça, ça devrait même pas être autorisé à bosser autour de gosses. Ils sont dangereux. Imagine s'il s'était énervé... il baisse les yeux sur ses genoux, un frisson désagréable le parcourant. On sait jamais ce qui va arriver avec eux, c'est... je suppose que ça me fait un peu flipper de savoir qu'il pourrait boire tous les jours comme ça et que je saurais jamais quand éviter de le croiser, vu qu'il a l'air de se balader partout.

Il lui sourit doucement, mais surtout très surpris. Personne, ou alors peu de personnes, lui ont posé cette question dans la vie. Il n'a même jamais pensé à la réponse, c'est pour dire ! Il fait la moue, réfléchissant quelques secondes. J'sais pas trop, les gens me demandent pas d'habitude, mais c'est... c'est plutôt sympa. Il passe un bras autour de ses épaules pour lui offrir une étreinte rapide, mais transpirant de joie et de soulagement. Un petit câlin qui veut dire "Merci" pour toutes les choses que Edwin ne sera pas capable de dire à voix haute. Juste... juste être là, je pense. Parfois y'a même pas besoin de parler, j'ai juste besoin de pleurer mais si y'a quelqu'un à côté de moi c'est.. c'est plus difficile d'oublier que je suis à Poudlard, alors c'est bien.

Il l'observe avec attention, essayant de déterminer ce qu'elle peut bien penser. Et... et toi ? Ça t'arrive ce genre de trucs ?

Membre du Sixtgang
"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

09 nov. 2023, 17:21
 PV E.W  Noyer le poisson
Première fois pour la jeune sorcière d'être aussi près physiquement de quelqu'un qui n'est pas de sa famille. Elle se bat contre le réflexe de se raidir, car au final c'est pas désagréable. Ce côté un peu secret de leur discussion. Son regard se perd sur leurs jambes, mesurant rapidement la distance entre les deux paires, jaugeant le risque d'accident de contact, avant de se rassurer. Après tout, le monde ne s'effondrera pas si les deux paires se frôlent. Lui vient ensuite la peur d'envahir l'espace physique de l'autre garçon, avant de se reprendre encore une fois, c'est lui qui s'est mit aussi près. Et au final, après quelques secondes, Noémie se met à accueillir cette intrusion dans le petit cercle physique qu'elle met autour d'elle d'habitude.

L'étreinte rapide aussi est une nouveauté pour elle, et la brunette fait de son mieux pour s'en tenir à ses nouvelles résolutions d'il y a quelques secondes, se concentrant sur la réponse d'Edwin qui est par ailleurs... incohérente. Oublier d'être à Poudlard? Mais ça serait bien? Ses yeux recommencent à le sonder.

"Tu veux oublier que tu es à Poudlard, ou l'inverse?" demande-t-elle finalement avant de réfléchir à son propre cas.

Ce ne fut pas long pour se rendre compte que non. En cas de coup durs, elle analysait froidement les situations. Trouver les erreurs des uns et des autres. Comprendre les choix qui avaient menés à ça. Que ce qu'il s'est passé n'est plus de secrets,d'incompréhensions. Ce n'était rien d’expansifs, mais plutôt un travail méticuleux, la tenant éveillée le soir, un travail solitaire, qui ne se limitait qu'à l'intérieur de son esprit.

L'aiglonne fait non de la tête, ne sachant comment expliquer ce qu'elle veut dire, et n'ayant aucune envie de donner son mode d'emploi au plus vieux. Ne voulant pas se heurter à des questions sur le qui que quoi dont où.

"Parfois je craque ouais. Comme tout le monde. Mais je reprends vite la main dessus. Je reprends vite le contrôle.

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09 déc. 2023, 16:14
 PV E.W  Noyer le poisson
Il essaie de sourire, mais cela se transforme en une grimace tordue. L'inverse. Quand je... quand y'a personne avec moi, mon cerveau part loin. Genre, vraiment loin et... et parfois j'ai l'impression d'être de retour à Londres. C'est.. ce sont pas de bons souvenirs alors je suis content que tu sois là. C'est bien, tu trouves pas ?

Edwin se fascinait pour les gens comme Noémie. Il lui semblait que beaucoup de gens autour de lui étaient comme ça. Qu'ils ne se laissaient pas anéantir par leur sentiments. Edwin avait l'impression qu'eux arrivaient à se contenir, ou que leurs craquages étaient moins violents que les siens. Il avait l'impression d'être une vraie bombe à côté d'eux. Le Serpentard baisse les yeux et observe leurs pieds côte à côté pendant quelques secondes.

Comment tu fais ? Pour.. pour reprendre la main ? Moi, j'y arrive jamais. Qu'il soit seul ou pas, il n'arrivait jamais à se calmer. C'était soit les autres qui l'aidaient à se sentir mieux et, comme ici, à s'ancrer dans la réaliser, soit il devait passer par toute une crise avant d'enfin se calmer. Mais, à ce moment là, ce n'était pas un bon calme, c'était juste qu'il était trop fatigué, trop usé par sa crise pour pouvoir encore pleurer et hurler. Il n'arrivait pas à juste réfléchit calmement et trouver les raisons des crises. C'était... impossible, qu'importe combien il essayait. Il se butait à la tâche sans succès et, à force d'échecs, il avait décidé d'abandonner. Il laissait juste les crises l'écraser, ça lui permettait de garder le peu d'énergie qu'il aurait à la place essayé d'user à se calmer sans succès.

J'ai l'impression que tout le monde sauf moi y arrive. Je sais pas quoi faire... Tu l'as bien vu tout à l'heure. J'aurais pu rester calme devant... devant lui et finalement j'ai juste paniqué comme un con.

Il inspire un grand coup pour se donner du courage. Il a envie de parler, pire que ça il en a absolument besoin. C'est juste difficile de réfléchir à ce qu'il peut dire, de trouver les mots à assembler pour former la phrase qu'il a tant besoin de relâcher.

Il m'a fait penser à ma mère. dit-il abruptement. Il inspire un grand coup et ferme les yeux si fort qu'il en voit des tâches blanches. Ses lèvres se crispes et il serre ses mains l'une contre l'autre. J'ai eu peur qu'il me frappe, ou qu'il nous hurle dessus, je sais pas. N'importe quoi que les gens font quand ils boivent trop. Si... Si j'avais su me calmer comme toi tu fais, j'aurais vu qu'il avait juste l'air pathétique et pas en colère ou agressif. J'ai pas pu.

Il replie ses jambes et les entoure de ses bras en posant son menton sur ses genoux. Il ne sait pas pourquoi, tout d'un coup, il avait paniqué. Il se sent honteux, aussi, parce que s'il était vraiment fort, il arriverait à passer outre tout ça. Il se sent faible d'être toujours autant touché par son retour à Londres alors même que cela fait des mois. Ca l'énerve, aussi, il est en colère contre lui même et contre le monde de ne pas le laisser tranquille. Une haine dévastatrice qui s'enflamme à chaque fois qu'il perd le contrôle de ses émotions. Il sait que ce n'est pas la bonne façon de faire mais il n'arrive pas à la contenir. Tout à l'heure, en plus de la peur paralysante, il avait eu envie de sauter à la gorge du chef de cœur. La colère s'était enflammée et, pour être honnête, elle n'était pas vraiment redescendue depuis.

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Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

26 janv. 2024, 11:27
 PV E.W  Noyer le poisson
Comment elle faisait? C'était une bonne question. Une sur laquelle l'aiglonne ne s'était jamais réellement penchée. Ça lui avait toujours été naturel. Alors elle prit quelques secondes pour réfléchir. Son ongle partit à la découverte des imperfections du sol sous elle, probablement causées par le temps, les nombreux passages d'élèves ou autres. Elle sentit des petits grains rouler sous ses doigts.

Pesant chacun de ses mots elle répondit enfin. "Je crois que c'est un besoin. Perdre le contrôle, c'est ça ce qui me fait paniquer. Mais parfois... Parfois j'aimerais tout laisser sortir. En parler librement. Parce que parfois... Ça fait du bien de pleurer un bon coup. Mais... Je sais pas c'est impossible. Je ne veux pas avoir le regard des autres sur moi dans ces moments. Je ne ... Je veux pas être vulnérable."

Son regard s'assombrit quand elle comprit soudainement d'où tout ça lui venait. Il venait de lui partager une part de son passé. Noémie pouvait tout aussi bien en faire autant. Donnant donnant.

"Je suis une bâtarde. Ma mère... Elle vient d'une vieille famille de sorciers. Et mon père, c'est un moldu qui était même pas dans le tableau. Hors mariage. Alors t'imagines bien que dans le cercle d'amis de mes grands-parents mon existence même était une disgrâce... Perdre le contrôle, montrer que ça m'atteignait, c'était leur donner plus de flèches empoisonnées pour me toucher. "

Un poids semblait s'élever, elle en avait jamais vraiment parlé de ça. Une fois auprès de Miss Taylor, du mot "Bâtarde". Celui qu'on lui avait collé à la naissance. Qui lui collerait à la peau à jamais dans l'esprit de ces arriérés. Son regard se perdit sur les pierres, remarqua les petits détails comme son lacet mal fait sur son pied gauche. Laissant le silence s'installer.

"Sale journée hein? conclua-t-elle posant timidement sa tête sur l'épaule d'Edwin. Sous le calme, Noémie avait elle aussi besoin de réconfort, et se sentait en sécurité pour en demander à sa manière.

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