LES EXAMENS DE FIN D’ANNÉE - PÉRIPÉTIES

Hall d’entrée
Lundi 10 Juin - 8h30

C’est le moment! La semaine d’examen est arrivée, au grand dam de la majorité des élèves de Poudlard. Les premières épreuves sont prévues à 9h, une dans la Grande Salle et l’autre dans la petite Salle. Le petit déjeuner terminé, les elfes de maisons et les professeurs de Poudlard se sont empressés, une fois les élèves éloignés, d’agencer les salles de manières à ce qu’elles puissent recevoir tous les candidats pour leur première épreuve théorique. Ces-derniers vous attendent donc dans les salles attitrées.

De votre côté, en arrivant vers le Grand Hall, vous percevez déjà une odeur particulière et inhabituelle. Malgré tout, il ne fait aucun doute que vous souhaitez vous installer pour l’examen et décidez d’avancer. Vous découvrez alors un marécage portatif qui recouvre la quasi totalité du Grand Hall. Un rapide coup d’œil à ce marécage vous permet de comprendre que vous ne pourrez pas accéder à votre salle d’examen par le chemin le plus court. Que déciderez vous de faire? Tenter de traverser le marécage? Faire demi-tour pour accéder aux salles d’examens par un chemin plus long?

Les minutes passent et bientôt les portes des salles d’examens vont ouvrir, il ne faudrait pas arriver en retard pour la première épreuve.

Mélissandre était prête, ses plumes étaient aiguisé et sa tête bien réveillée. D'un pas déterminé, elle entrait dans le hall ! À peine avait-elle franchit les portes, qu'une odeur flottait sous son nez.

Elle levait les yeux au ciel, pensant que quelqu'un venez sûrement de répandre de la bombabouse dans la salle afin de faire annuler les examens. Elle essayait de se frayer un chemin parmi la foule stagnante. Quand enfin elle parvint à avancer, elle se retrouvait au bord d'un marécage.

Ceci, expliquait cela.

- ça grouille de bestioles, je suis sûre. Lâchait elle, fixant l'eau quasi croupie. On ne pouvait pas en voir le fond passé le premier mètre.

* Bien, j'ai déjà perdue assez de temps comme ça * pensait la fillette, cherchant des yeux un élève avec un balai.

- Quelqu'un me fait traverser, en volant ? Je lui donne 2 chocogrenouilles. Elle avait dit cela de manière assez forte. Elle cherchait des yeux un camarade équipé, voir de l'équipement à disposition. Mélissandre n'était pas une professionnelle en matière de vol sur balai mais, elle s'en sortirait probablement pour ce trajet !

Mélissandre cherche quelqu'un possédant un balai, ou un balai en libre service. Pour traverser rapidement.

Gryffs venait de constater la présence de l'imposant marécage qui obstruait le chemin le plus rapide pour sa salle d'examen. Il jeta un œil à sa montre. Hors de question d'arriver en retard pour une telle pacotille. Il sorti sa baguette et en pointant la fenêtre la plus proche du couloir s'exclama:
-"Accio Brossdur 7 !"
Il visualisait déjà le balais reposant sur un mur à côté de son lit s'envoler, s'échapper par l'un des soupirails de la salle commune et se diriger vers lui. Une fois son balais en main aucun doute qu'il franchirait le marécage sans aucun problème. Même pas peur, ça sera un véritable jeu d'enfants pour le Poufsouffle.

"Non mais c'est du foutage de gueule."

Incrédule, Leo observe l'iiiiimmense marécage qui s'étend à ses pieds. Marécage portable pour être précise - il faut dire qu'elle les connait bien ceux-là, elle en possède un pour sa grenouille. Mais si Methee réside dans un modèle XS, l'exemplaire recouvrant le Hall doit être de taille XXL, minimum !

En réalité, son étonnement ne vient pas (que) de la giga-mare-magique. Elle même n'ayant pas d'épreuve aujourd'hui, Leo s'est dit qu'elle allait pouvoir dormir plus longtemps. Eh bien ces minutes de sommeil supplémentaire lui auront coûtés un bon bol de porridge : c'est qu'elle vient tout juste de réaliser qu'elle a très probablement loupé le petit déjeuner. Après tout, les examens théoriques auront en partie lieu dans la Grande Salle, et vu l'heure qu'il est... Merlin, les elfes ont certainement déjà tout débarrassé.

Avec un peu de chance, si elle descend aux cuisines, l'un d'eux aura la gentillesse de lui filer quelque chose. Rien de tel qu'un estomac vide, pour mal débuter la journée !

Qui a bien pu faire apparaitre le marécage ici, juste avant les examens ? Peeves ? Ou est-ce que c'est une partie de l'examen... théorique ?? Par curiosité, Leo décide de s'attarder un peu. S'adossant à un mur, elle observe les diverses réactions un sourire amusé aux lèvres.

Leo constate qu'elle a loupé le p'tit dej'. Comme elle a du temps à disposition, elle décide de rester pour voir l'évolution des choses, adossée au mur le plus proche.

Ouverte aux interactions !

10 juin 2047, 8h30
Hall d'entrée
6^ème année

« Oh, Merlin..., » marmonné-je entre mes dents en avisant l'immense marécage qui occupe l'intégralité du hall d'entrée.

Sûrement un élève qui sait d'avance qu'il échouera. Jaloux, il aura préféré empêcher les autres de passer l'examen plutôt que d'aller réviser de son côté. Je prends sur moi pour ne pas laisser éclater ma colère : aujourd'hui est un jour important, rien ni personne ne pourra m'empêcher de rester concentrée.

Les examens ne sont pas à prendre à la légère, j'ai passé le weekend à réviser, sans parler des dernières semaines. Je vais obtenir les meilleures notes dans toutes les matières. Non pas que cela présente la moindre difficulté pour moi mais ce n'est pas une raison pour bâcler les épreuves.

Je n'ai pas de temps pour ces bêtises. Je réfléchis rapidement. Mon regard s'arrête sur Sorrow. Je regrette de devoir en arriver là mais... Je n'ai pas le choix. Ma main disparaît au fond de mon sac.

« Eh, Sorrow, l'interpellé-je en m'approchant de lui. Un Gallion pour que tu m'emmènes de l'autre côté avec ton balai. »

J'ouvre la main et lui présente la pièce rutilante. C'est une très belle somme mais la situation l'exige. Je n'ai pas de temps à perdre. Mais encore faudrait-il que le balai arrive effectivement.

Plume de @Gryffs Sorrow, on dirait que ces deux-là sont voués à se rencontrer plus vite que prévu.

Le moment des examens était arrivé et Onyx se sentait fin prête à les affronter. Après avoir potassé une dernière fois ses cours en salle commune, et l'heure fatidique s'approchant, elle entreprit de descendre les escaliers pour se rendre dans la Grande salle. C'est quoi cette odeur ? Plus elle s'approchait du hall d'entrée, et plus une odeur étrange se faisait sentir ; elle retroussa son nez pour mieux humer, quand la raison lui fût donnée. Un marécage avait envahi pratiquement toute la surface du hall.

- Pourquoi y'a jamais rien qui se passe comme prévu dans cette école ? souffla-t-elle.

Elle s'approcha du marécage pour mieux observer l'eau, elle n'avait jamais vu ça. Est-ce qu'il s'agissait d'une forme d'examen, un avant-goût ? Et surtout, comment allait-elle bien pouvoir faire pour passer ? Grimaçant à l'idée de louper ses examens à cause de... ça, la brune balaya du regard les élèves autour d'elle, l'un avait appelé son balai, l'autre tarte de Serdaigle soudoyait en chocogrenouilles et une Poufsouffle plus âgée faisait de même avec un gallion. Et puis il y avait Leo, la capitaine des Griffes Ardentes, qui regardait amusée le spectacle. Onyx se dirigea vers cette dernière pour lui grapiller des infos.

- C'est quoi ce délire ? Ça sort d'où ce truc ?

Retard, je ne dois pas être en retard. Tel le petit lapin blanc du conte moldu, je marche d'un pas vif en tenant ma montre dans ma main -avant de piler net face au marécage. Diantre, l'odeur est absolument immonde.

On dirait que même pour accéder aux salles d'examen, on a décidé de nous compliquer la tâche. J'observe un peu les élèves autour de moi afin d'établir la meilleure stratégie pour traverser cet obstacle nauséabond. Certains font appel aux balais, mauvaise idée pour moi, je suis mauvais en vol.

Avant de chercher un moyen pour rendre le marécage franchissable -un sort mal utilisé et je me retrouverais pieds dans la boue ce qui m'est inenvisageable, et estimant n'avoir pas le temps de contourner le marécage par un chemin plus long, je décide de vérifier la présence d'un éventuel passage dans le coin.

En tâchant d'englober à la fois la pièce entière et le marécage dans mon sort, je lance un «Dissendium » afin de détecter un passage secret qui m'est encore inconnu -ou nouveau mis en place pour répondre à cette situation -le château regorge de secrets. Ou peut-être qui sait, il y a peut-être une partie praticable cachée au sein même du marécage. Tout sauf se salir les pattes.

Eugène est studieux et il sait à quel point les examens sont important. Vous savez ce qu'il déteste le plus dans ce genre de situation ? Les imprévus et le retard. Désabusé, le ventre vide, il avise l'immense marécage qui s'étale dans le hall d'entrée. Autour de lui, d'autres étaient autant mécontent et cela était légitime ! Ce n'était clairement pas le moment pour faire une telle blague. Enfin, même en temps normal cela n'avait rien de drôle. Oui, Eugène était un rabat-joie, mais excusez le, déjà que ce jour était angoissant, stressant et avoir ça en plus ne l'aidait en rien à être de bonne humeur.

— Si je choppe le petit malin...

Il passe la suite sous silence, mais vous vous doutez qu'il ne ferait pas un câlin au concerné.

— Bah dit, heureusement que j'ai examen de vol dans la matinée, sinon c'était foutus, marmonna-t-t-il en avisant sa Bombe Bleu.

Oui, heureusement qu'il a préférer de s'encombrer de son balai pour l'avoir à dix à heure ! Et grâce à lui, il ne sera pas en retard à son examen de métamorphose.

Le mardi 10 juin,
Peu avant les examens,
Aux alentours de la Grande Salle,


De l'air nonchalant qui me suit dès que je n'occupe pas mon temps à réviser, je me glisse de marche en marche direction la grande salle. Je ne suis pas particulièrement pressée, en tout cas je n'en ai pas l'air, bien que mon cœur tambourine dans ma poitrine. Ce n'est pas pour éviter ce sentiment de panique qui me hurle de me dépêcher que je révise autant, mais j'avais imaginé qu'il disparaître à coup de soirées passées dans les manuels et les parchemins.

Je me félicite de ne pas m'être trop pressée quand je lève les yeux vers la scène qui se dresse devant moi. Enfin, entre moi et la grande salle - et les examens. Mon premier réflexe est de grogner, aussi seule que depuis plus d'un mois passé le nez dans les révisions, sans penser à jeter un œil autour de moi. Cette isolation que je me suis imposée à moi-même, aussi bien que les cours de Gobelbabil, me font grogner des mots que mon professeur pourrait peut-être comprendre (bien qu'il me reprendrait sur leur prononciation).

Je me décide à guetter autour de moi quand un élève plus âgé, que je vois parfois à la bibliothèque mais dont le nom m'échappe, lancer un sortilège.

« C'est malin... »

Je pénètre dans le Hall d'entrée l'air maussade, en sachant que les examens de fin d'année ont commencés. Je n'ai pas du tout envie de les avoir, je préfère nettement passer mon temps à voler, ou à bavarder gaiement dehors avec mes amies.

Je manque de m'étouffer en mettant un pied à l'intérieur de la salle. *C'est quoi ce bordel...* Un immense marécage bouchait le passage. *Pas dès 8h30 làààà !* La direction est définitivement nulle. Je remarque fort heureusement que je ne suis pas la seule à être énervée — en même temps, le contraire m'aurait étonné...

Plusieurs solutions s'offrent à moi, entre utiliser mon balai, passer par les salles d'études et trouver le passage secret, mais je me dit que la première option est sûrement la meilleure. *En tout cas pas question d'essayer de le traverser à pied*. Ce n'était pas comme si j'étais pressée d'aller aux examens, mais je ne voulais pas non plus arriver en retard.

Je remarque çà et là des pauvres élèves de première et deuxième année et je me demande si ça ne serait pas plus sympathique d'en faire traverser avec moi... Je hausse les yeux au ciel, mon balai dans ma main, parfaitement prêt pour l'examen, et j'annonce d'une voix forte :

— J'vais pas attendre cent-sept ans, mais j'peux faire traverser une personne avec moi.

Erza est exaspérée par la situation, mais propose tout de même de faire traverser quelqu'un avec elle en balai puisqu'elle a son examen de Vol juste après.