▨ Déroulement:
Cette partie de l'examen est un RP libre mais il y a malgré tout quelques conditions à respecter. Votre professeur vous donnera les consignes de l'examen pratique et vous devrez par la suite mettre en application ce qui est demandé. Sachez, avant toute chose, que tous les élèves ne sont pas des Harry Potter ou Ginny Weasley, il y en a pour qui le Vol n'est pas une matière facile. Essayez donc de préserver le plus de cohérence possible concernant les capacités de votre personnage dans cette matière. Afin que la note donnée à l'examen pratique corresponde le plus fidèlement possible à votre niveau, détaillez vos actions au maximum pour qu'elles puissent être bien évaluées.

▨ Conditions pour participer:
Pour participer, il faut :

Avoir répondu au QCM lié à son année
Être en 4^e année RP
Préciser « non inscrit dans la chronologie » si tel est votre cas
S'engager à respecter les règles RP du site.

▨ Emploi du temps

Chaque élève peut être muni de sa baguette et de son propre balai. Chaque participants aura environ 30 minutes pour réaliser son exercice. Les élèves devront attendre d'être appelés nominativement dans la salle de cours.

Mardi 11 : 17h - 18h élèves 9 à 15

Vendredi 14 : 15h- 16h élèves 1 à 8

▨ Consigne et contexte:
C’était désormais aux élèves de quatrième année de passer leur examen pratique de Vol. Le programme de cette année était essentiellement basé sur le Quidditch, Rafael avait décidé d’élaborer un programme qui plairait au plus grand nombre, à condition bien sûr, d’aimer ce sport. Il avait donc découpé le terrain en plusieurs zones dans lesquelles les élèves pourraient évoluer. Cela leur rappellera certainement les cours qu’ils avaient eu dans l’année mais c’était là le principe d’un examen de fin d’année. Il attendit donc patiemment que tous les élèves arrivent dans la salle de cours pour leur expliquer les modalités de l’examen.

« — Bonjour à tous! Je vois que vous êtes tous là, nous allons donc pouvoir commencer. Cet examen va se découper en plusieurs ateliers que vous devrez choisir avant de descendre sur le terrain. Commençons d’abord par les filières tronc commun, auror et total. Vous devrez participer à deux ateliers parmi les suivants: Tir au but, cela consiste comme son nom l’indique à envoyer le plus de Souafle dans les anneaux. Qui dit tir au but dit gardien, il y aura donc un atelier pour ceux qui préfèrent arrêter les Souafle. Nous retrouverons aussi un atelier renvoi de Cognard où le but est de cibler des cibles fixes et mobiles en tapant les cognards à l’aide d’une batte. Et enfin, pour ceux qui préfèrent les Vifs d’Or il vous faudra capturer le plus de Vif d’Or modifié pour l’examen, ils sont plus facile à capturer qu’en vrai match. Vous avez compris?

En même temps que Rafael expliquait les différents ateliers, les éléments s’écrivaient seuls au tableau de manière à ce qu’ils puissent avoir un mémo de ce qui venait d’être expliqué. Les élèves concernés commencèrent à se regarder et à choisir leur différents ateliers. Rafael ajouta ensuite:

— Vous devez donc choisir deux ateliers que vous souhaitez réaliser. Nous commencerons par les ateliers tir au but et garden, puis ce sera au tour des vif d’or de passer avant de terminer par le Cognard. Je vous laisse vous inscrire dans les différents ateliers sur le tableau et je ferai ensuite les groupes.

Pendant que les élèves de ces trois filières vinrent inscrire leur nom dans les différents ateliers, Rafael reprit la parole pour expliquer les modalités d’examens aux élèves des filières pratique et ouverture et sports et soins.

— De votre côté, vous ne devrez choisir que l’un des ateliers expliqués au préalable. Pour la deuxième partie de l’examen, vous devrez réaliser une figure que nous avons appris dans l’année et manière à ce que je puisse voir votre technique sur un balai. Je ferai d’abord passer tous vos camarades des autres filières puis ensuite vous ferez vos deux ateliers. Vous pouvez donc profiter de ce temps pour repenser aux techniques des figures. »

Rafael leur lança un sourire encourageant et se retourna vers le tableau pour commencer à faire les différents groupes puis invita les élèves des trois premières filières à descendre avec lui sur le terrain.

Bon, quand faut y aller... Oxy arrive sur le terrain et attrape un balai. Le premier qui vient. Avant de le reposer. Elle va peut-être attendre les instructions avant. Elle n'était peut-être pas championne de balai mais elle sait être disciplinée.

Elle écoute Mr Mason avec attention. Quels ateliers elle va prendre ? Pas le trucs avec les cognards, elle tient à sa tête. Ni le rôle de gardien, elle n'est pas assez agile pour cela. Il reste donc les vifs d'or et les buts.

Elle rend son regard à Megan mais n'ose pas dire un mot.

Premier atelier : le Tir au but. Pourquoi pas. Elle fait un geste de la main à son amie et va chercher un balai. Elle prend le temps de vérifier qu'il n'a pas de soucis, au cas où il y aurait des pièges, puis enfile son casque et ses gants.

Elle se met à gauche du balai et, main droite au-dessus ordonne un "debout !" immédiatement obéit. Parfait. Elle enfourche sa monture, regarde autour et au dessus d'elle puis décolle.

Forcément, il faut que Edmund choisisse la même activité. Elle le regarde du coin de l’œil. Il va l'embêter ou se contenter de faire son intéressant et la laisser en paix ?

Elle prend le souaffle et commencer à voler avec en direction des buts où elle tente un premier lancé, rapidement bloqué. Oui, bon. C'est peut-être juste le gardien qui est super bon non ? Il a même arrêté un tir du Vert et Or.

Allez, un peu de nerf ! C'est un examen après tout. Oxy prend en assurance et en vitesse et commence les choses sérieuses. La majorité de ses tirs sont arrêtés, mais elle trouve qu'elle ne s'en sort pas si mal ! elle feinte, tire, vise correctement, elle n'a pas à avoir honte de son travail !

Elle regarde en direction de Megan et Mr Mason mais leurs visages sont trop éloignées pour qu'elle n'en récolte une quelconque information.

Le temps arrive, assez vite, au deuxième atelier. Zut, c'est encore à elle. Elle aurait bien pris une petite pause. Mais bon, elle est jeune et sportive et une course de balai dure plus longtemps que ça. Elle va tout exploser ! Enfin au sens figuré hein, elle n'a pas prévu de casser quoi que ce soit... Elle prend le temps de boire un peu avant de retourner dans les airs. Ça va le faire !

Elle est pleine d’enthousiasme, nul gardien cette fois pour l'embêter. Jusqu'à ce que Edmund n'arrive à sa hauteur. Sérieusement ? Oh non ! Quel destin lui en veut au point de le mettre avec elle à cet atelier ?

Elle tente de faire abstraction de lui et se concentre sur les balles dorées à attraper. Elle aperçoit la première, se penche en avant et fonce dans la bonne direction, mais une main gantée de vert s'en saisit avant elle.

Scrogneugneu !

Allez, c'est pas grave, elle aura le suivant. Là ! Elle vire à gauche, monte droit vers l'objet et change de direction en catastrophe avant de percuter Edmund qui vient de lui couper la route. C'est pas juste !

L'agaçant serpent persiflant finit par s'éloigner et les épaules d'Oxy se relâchent un peu. Étonnamment, ou pas, elle parvient à attraper quelques vifs d'or modifiés. Elle ne sait pas dans quelle mesure ils sont plus simples à attraper que le vrai ou non, mais elle est fière de ses réussites. Voilà, il suffit de ne pas avoir un enquiquineur dans les pattes et tout se passe beaucoup mieux ! Allez un dernier pour la route ! Ettt, purée de courgette !

Encore lui ! Mais qu'on l'interne, qu'on l'isole, qu'on le n'importe quoi mais loin d'elle ! Elle se le coltine toute l'année et en plus faut-il qu'il vienne lui piquer son vif d'or lors de son examen ! C'est vraiment trop pas juste.

Pfft.

Non mais sérieusement. Ça va être bien trop simple. Je vais éclater cet examen, voilà tout. Non mais à partir du moment où on demande à quelqu'un qui a quitté l'équipe de Quidditch même pas pour des raisons médicales il y a même pas six mois de faire un examen simplifié basé sur le Quidditch... Il faut pas s'étonner, quoi. Et je parle même pas des joueurs de Quidditch encore actuels qui sont dans ma promotion. Pfft, ça va définitivement être trop simple. J'aurai même le temps de finir mes deux ateliers et de faire une figure pour le fun pour montrer au professeur qu'il n'y a pas que les élèves des deux filières qu'il a mises à part qui savent faire des trucs.

Une chose est en tout cas sûre : je ne ferai pas gardien. Je n'ai jamais essayé, je suis tout de même en période d'examen, ce n'est pas le moment de tenter de nouveaux trucs. Je vais me contenter de chopper tous les vifs d'or modifiés et... Hmpf, j'ai vraiment la flemme de soulever une batte, pour le coup. L'attrapeur est toujours resté une sorte de poursuiveur refoulé. Ça ne va pas vraiment me changer.

C'est avec mon Nimbus 2000 en main que je suis arrivé à cet examen mais si les vifs d'or ensorcelés sont aussi simples à attraper qu'il le prétend, ce ne sera définitivement pas un problème.

Je finis par ajuster mes lunettes de Quidditch pour prendre à mon tour mon envol assez tôt et me saisir d'un souafle. Je n'ai pas envie d'attendre trois décennies et si je peux au passage montrer l'exemple à des personnes moins expérimentées...

Allez. J'envoie le souafle en direction des anneaux. Comme ça. Sans rien, juste un tir classique. Histoire de déterminer la qualité du gardien qui me fait face. Même si ce tir est plus proche de la passe qu'autre chose étant donné la puissance que j'y ai mis.

Ça va. Il ne semble pas avoir deux mains gauches : il est tout de même capable de rattraper un souafle qu'on lui envoie. Je vais passer au niveau supérieur.

Je prends un peu plus de recul que la première fois, l'air de prendre de l'élan. J'espère secrètement que je lui fais peur ainsi. Puis, sans crier gare, je m'élance en avant. Direction l'anneau qui est actuellement le plus éloigné de lui. Je garde un œil sur le gardien pour voir quand est-ce qu'il esquissera un mouvement assez engagé en direction de l'anneau sur lequel je suis en train de foncer puis, lorsque le moment me paraît opportun, je dévie brusquement ma trajectoire. Direction l'anneau qu'il défendait originellement. Et paf, trente points gratuits pour le joueur anglais !

Définitivement trop facile.

Lorsque mon tour vient pour la troisième fois, je me dirige cette fois-ci encore une fois à toute vitesse vers l'anneau le plus éloigné du gardien mais je ne dévie pas de ma trajectoire, non. J'envoie juste le souafle, avec cette fois-ci la puissance d'un tir et non d'une passe, en direction d'un anneau non-défendu.

— Ça se voit que t'as pas été joueur. T'es vraiment très facilement feintable...

Quelle idée de faire passer les joueurs de Quidditch dans la même catégorie que les pieds en balai... Les niveaux sont totalement déséquilibrés.

On finit par passer au second atelier qui n'est autre que, bien évidemment, mon atelier de prédilection. Et un furtif sourire passe sur mon visage lorsque je remarque qu'une de mes concurrentes dans la course aux vifs d'or n'est autre que... Wright. Oxy Wright. C'est fabuleux.

Je vais me faire un ppplaisir d'être son adversaire, pour le coup.

Les vifs d'or sont relâchés. Je ne réagis pas. Je guette la cible de la Gryffondor. Ah, elle a repéré sa cible. Et je l'ai aussi repérée, je crois. Aucun problème : il n'est pas bien compliqué à attraper, celui-ci. Tiens, regarde. Avec même pas un Manchevif mais un Nimbus 2000... Hop là, aucun problème !

Maintenant que je suis à peu près au même niveau qu'elle, j'ai une meilleure vue sur ce vers quoi elle voudrait éventuellement se pencher. C'est-à-dire celui qui est un chouïa au-dessus. Et elle s'élance d'ailleurs à sa poursuite sans tarder. Aucun problème, j'arrive.

Mon balai me permet d'assez aisément dépasser le sien qui n'est qu'un balai d'école. Et hop, c'est dans la poche. Mr Mason n'a pas menti lorsqu'il a dit que c'étaient des vifs d'or simples à attraper, dis donc...

Satisfait de ma double-performance, je croise les doigts pour que ça l'ait bien découragée puis reprend finalement ma course aux vifs d'or sans rester derrière Oxy. Là, il y en pas mal qui sont rassemblés. C'est parti.

Je reprends alors ma concentration de match pour me pencher le long de mon balai et avoir une poussée d'accélération. Mes yeux ne lâchent pas une seconde le vif d'or que j'ai pris pour cible dans cette foule de vifs. Pas même pour cligner des yeux. Mes lunettes me protègent du frottement de l'air, je n'ai aucun problème avec ça. Et je sais très bien que, malgré les multiples prises que je pourrais faire en tendant un peu les bras, ça ne passera pas. Il faut que je reste focalisé sur une cible et seulement une cible. Et non me disperser. Si je procède par dispersion, je vais en courser un puis un autre puis un autre sans jamais en attraper aucun. C'est pourquoi je te l'annonce, vif d'or : tu es ma cible. Et tu ne vas pas t'en sortir.

Arrivé à bonne distance de la balle dorée visée, je tends finalement le bras droit et... Bingo. Vraiment aucun problème.

Je réitère la même opération en tâchant de ne pas lâcher ma cible des yeux à chaque fois. Et encore. Et encore. C'est machinal. Monotone. Je commence à m'ennuyer. Ils sont beaucoup trop faciles à attraper. Pas comme les véritables vifs d'or. J'en ai bien attrapé six au total, pour le coup. Je ne sais pas combien il veut qu'on en attrape encore avant de mettre fin à l'exercice. Mais je m'ennuie donc je vais embêter de nouveau Oxy. Voir sa tête se décomposer était un bien beau spectacle.

Finalement, l'exercice prend fin et mon examen dans le même temps. Enfin ! C'est pas que je commençais à m'endormir mais un peu, quand même...

Je finis par lancer un « Au revoir ! » plein d'entrain à mon professeur après avoir touché le sol puis glisse mes lunettes dans mon sac. Allez, direction douche.

Dernière filière à passer, dernier poste à passer... si j'avais su, j'aurais pris de quoi grignoter en attendant mon tour ! Bon, j'avoue que peut-être ça sonne plus dramatique que ça ne l'est en réalité : en vrai je suis plutôt bien là, assise dans l'herbe, le dos contre le tableau sur lequel j'ai inscrit mon nom sous l'atelier cognard un peu plus tôt. Le Comète à côté de moi, j'attends simplement qu'il soit temps pour moi de m'envoler en observant ceux déjà dans les airs passer leur examen. Je n'ai pas besoin de "repenser aux techniques des figures", je sais laquelle je vais effectuer et je sais comment l'effectuer. D'ailleurs... est-ce que je n'aurais pas mon manuel de DCFM dans mon sac ? Histoire d'utiliser ce temps vide judicieusement en révisant pour l'examen théorique de lundi...

Oh, je peux y aller ? Nickel ! D'un geste sec, je referme le livre, le jette approximativement sur mon sac tandis que je bondis sur mes pieds. Un instant plus tard, le balai est dans ma main et je l'enfourche avant de m'envoler en direction des fameuses cibles, batte sur l'épaule. Certaines sont immobiles, d'autres bougent et au milieu de ces balles de fer, je suis immédiatement dans mon élément.

Plutôt que d'attendre qu'un cognard vienne à moi, je pars à la rencontre d'une balle folle. J'ai ma cible en tête : elle se trouve un peu sur ma gauche et comme elle ne bouge pas, elle ne risque pas de m'échapper. Pour cette première frappe, je m'accorde donc en toute tranquillité le temps de me préparer et de perfectionner mon mouvement : les deux mains sur le manche de la batte, je vérifie une dernière fois la position du cognard et de ma cible, lève mon arme de bois avant de l'envoyer avec une puissance modérée percuter le fer. Bam, pile dans le mille !

Satisfaite mais pas bien surprise de ma réussite - genre viser des cibles avec ma batte et un cognard c'est littéralement ce que je fais à quasi tous les entraînements de Quidditch et parfois juste pour le fun - je pars en quête d'un prochain objectif. Allez, on va partir sur une cible mouvante cette fois, histoire d'y mettre un peu de challenge. C'est comme viser un adversaire en plein vol : il suffit d'anticiper la trajectoire. J'effectue un virage serré, venant à la rencontre d'un cognard s'approchant de moi. Cette fois-ci, je n'arrête pas mon balai et garde une main sur le manche du Comète. Etant donné que j'ai un peu de vitesse, je ne perds pas en force malgré le fait que je n'aie que la main droite sur la batte. Ok, cette fois c'est légèrement plus délicat et je dois me concentrer sur ma cible. Enregistrer sa vitesse, sa direction, la projeter mentalement... j'effectue un ample moulinet du bras et frappe le cognard pour le contraindre à changer radicalement de direction. Nouvelle réussite.

Je lance un regard à Monsieur Mason. Est-ce que je suis supposée simplement continuer comme ça ? Hmmm, j'ai peut-être une idée. Gardant à l'oeil une nouvelle cible mobile, je me prépare pour une troisième frappe. Je sais que les figures, c'est sensé être plus tard, mais je vais essayer quelque chose... Je fais volte-face avec mon balai. La cible à présent dans mon dos, je dois tourner la tête pour la voir. Mais dans l'immédiat, je dois surtout me concentrer sur le cognard qui arrive. C'est le retour des deux mains ; déjà que la figure que je m'apprête à exécuter n'est pas connue pour être précise, si en plus je renonce à cet appui supplémentaire, je risque de ne pas y arriver. 3... 2... 1... collision ! Du revers de la batte, je frappe le cognard pour l'envoyer derrière moi. Aussitôt, je me retourne pour voir s'il atteint sa cible. La trajectoire me semble pas mal, il s'approche, il s'approche, oui !... NON !

Déçue, mon poing frappe l'air. Tout semblait bon et j'y ai cru jusqu'au bout... ça doit être passé à une largeur de crin de licorne de la cible, frôlé ! Oui, une cible fixe aurait probablement été plus efficace mais je voulais essayer... et puis je ne me laisse pas déstabiliser : sans attendre, je fonce à la poursuite du cognard, lève la batte et envoie de toutes mes forces la balle valser contre la cible. En terme de technique, cette frappe ne doit probablement pas être particulièrement jolie, mais étant donné la faible distance jusqu'à la cible, elle fait mouche dans un grand fracas. Et oui, c'est peut-être de l'acharnement, mais juste après j'enchaine avec un autre un coup de batte dans le même cognard. Voilà, je suis satisfaite.

Je place encore quelques frappes, dois éviter in extremis un cognard furieux - peut-être qu'il cherche à se venger - d'une roulade du paresseux, puis reprends les frappes en alternant les techniques, les cibles, la distance aux cibles... puis c'est déjà la fin de l'exercice. Ah non, de l'examen . Merlin, j'ai presque réussi à oublier que je suis en examen tellement c'est naturel pour moi de faire ça ! Bon, eh ben pour un examen, je crois que je m'en suis assez brillamment sortie.

Maintenant, il ne me reste plus que la seconde partie. Je mets brièvement pied à terre. Je n'ai pas besoin de souffler, c'est juste pour poser la batte et rapidement vérifier l'état de mes brindilles. A ma connaissance, je ne me suis prise aucun cognard, là-haut, mais je préfère être certaine que tout soit parfaitement en ordre avant de décoller à nouveau pour la figure : j'ai conscience que si je rate, l'infirmerie risque d'être ma prochaine destination. Comme ça a été le cas d'Esmée... Je secoue la tête pour chasser ces pensées et décolle. Pour plus d'effet, je dois prendre de la hauteur. Je choisis le poteau de 17m comme point de repère, comme ça c'est un peu comme aux entrainements avec Elfie... à la différence près que personne n'a lancé d'elasticus au sol pour amortir le choc en cas de chute. Mais ce n'est pas bien grave parce qu'il n'y aura pas de chute, hein Leo ?

Josef Wronski, où que tu sois, bois un Felix Felicis pour moi, veux-tu ? Je prends une grande inspiration puis m'élance - ça ne sert à rien de réfléchir plus longtemps : aplatie sur le manche de mon balai, je plonge.

Le sol se rapproche trèèèèès rapidement et je sens une bouffée d'adrénaline se répandre dans mon corps, mais sans broncher je garde le cap. Je n'aurais pas fait cette figure avec n'importe quel balai, mais je connais mon Comète 260 par coeur et après de nombreux essais dont une bonne partie se sont finis dans une herbe ramollie par un sort, je sais à présent où sont les limites de ce flirt avec la gravité. Et cette limite... elle est... là ! Instantanément redresse mon buste, tirant des deux mains sur le manche pour que le balai se redresse également. Il y a toujours un moment où j'oublie involontairement de respirer, et ce n'est que lorsque je remonte le coeur battant en chandelle en direction du ciel que l'air recommence à circuler dans mes poumons. Ah, ces sensations ! Je les adore tout simplement ! Je souris : je crois que ce que je viens de présenter est une Feinte de Wronski réussie.

Toujours souriante, je passe près du professeur pour lui indiquer que j'ai fini et pour le saluer. Il me fait juste récupérer mes affaires, ensuite je remontrai au château.

Je me dépêche pour arriver à mon examen : je finis à peine celui d'astronomie que j'ai pratique de vol. Il me faut donc arriver à temps, munie de mon balai et de ma baguette. Pour m'échauffer un peu (ce que je ne pourrai peut-être pas faire correctement en attendant mon tour), j'ai décidé de laisser mon matériel dans mon dortoir. J'en profiterai pour rattacher mes cheveux, et mettre une autre chemise, qui est plus confortable pour voler que celle que j'ai actuellement portée.
Heuresement que je ne suis que la septième dans l'ordre de passage, tout de même ! J'arrive, un peu essoufflée au lieu de l'examen, avec quelques petites minutes de retard. Leo, Oxy, Edmund et Megan y sont déjà. Je les salue, avant de m'asseoir, totalement détendue. Cela doit bien être la matière que j'ai le plus préparée, même si ce n'était pas mon intention. Assise au sol, je continue doucement de m'échauffer en attendant mon tour. J'ai déjà choisi mon atelier, le gardiennage, on ne va pas se fouler, nous sommes en examen. Pour ma figure... Un double huit, parceque je ne veux pas prendre de risques, là tout de suite, j'avoue être un peu épuisée.
Lorsque mon tour arrive, je m'envole après avoir regardé le ciel au dessus de moi (j'oublie souvent de la faire en situation réelle, mais là je suis en examens, il faut être très technique), et je me positionne devant les anneaux. Puis j'analyse le langage corporel de celui qui me fait face.
Le premier arrêt est facile, je récupère aisément la balle et la renvoie. Le second l'est un peu moins, mais cela reste très correct. Je fais attention a ma technique et à avoir un vol fluide et élégant, ce qui diminue un peu mes capacités à faire un arrêt spectaculaire. Le troisième arrêt est dans la même veine. Mon vol est très bon, d'un point de vue technique, je vole avec grâce et élégance, et mes arrêts sont tout à fait corrects et réalisés sans efforts très visibles. Je n'ai strictement aucun mal à faire des arrêts en situation aussi peu stressante.
La fin du premier atelier arrive. Résulat : toutes les tentatives d'arrêts ont été réussies. Super. Je l'aurais mal pris, dans le cas contraire.
Ensuite, la figure. Je me positionne devant l'anneau central, et je me couche sur mon balai. Le but est d'être la plus rapide possible en exécutant cette figure assez simple. Je slalome sans trop d'efforts entre les différents anneaux, volant le plus près possible d'eux. Je fais un tour complet, et retourne à mon point de départ, encore grisée par la vitesse. Je n'en fais pas très souvent, même si les sensations procurées sont incroyables.
Mon examen enfin fini, je me dirige vers les vestiaires de mon équipe, profitant d'un de mes avantages sur mes camarades : je peux prendre une douche tout près, sans avoir à monter dans notre tour.