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Contexte actuel :

❝ La pièce était décorée dans la plus pure tradition de la fête sorcière de Yule. D'immenses sapins odorants agitaient doucement leurs lourdes branches décorées de pommes de pins légèrement dorées, de délicates boules de bois sculptées, d'ornements de bois, de baies et de feuilles mortes. Les rondelles d'oranges, de pommes séchées et les bâtons de cannelles suspendus aux treillis de branchages qui couraient sur les murs apportaient une odeur chaude et légèrement épicée à la pièce. Les branches de houx aux baies d'un rouge profond décoraient les tables rondes qui encadraient la piste de danse. Celle-ci était surplombée par une immense couronne de l'avent semblant flotter dans les airs, ses quatre grandes bougies nimbant la pièce d'une lumière chaleureuse et vibrante.

Les tables rondes de huit à douze places étaient recouvertes de aux nappes blanches et dressée de couverts en or. Elles étaient décorée des mêmes éléments naturels aux tons chauds que sur les murs. Les assiettes étaient pour le moment vides à l'exception des serviettes blanches roulées, retenues par un lien décoré d'un bâton de cannelle. Des carafes d'eau attendaient au centre des tables pour ceux que la danse avait assoiffés. On reconnaissait les tables des professeurs et de l'équipe éducative aux hauts verres de cristal ciselés, pour le moment vides, côtoyant les même gobelets d'argent que sur les autres tables. Des feuillets de carton présentaient le menu de la soirée. ❞

Attention :

• Les règles des RP s'appliquent ici, respectez bien la limite de 220 mots minimum par post.
• Des posts d'évolution du contexte seront postés régulièrement dans le sujet. Veillez à bien les prendre en compte et à préciser vos actions en quelques mots à la fin de vos posts pour faciliter le travail des MJ.
• Veillez à bien respecter les règles de cohérence élémentaires !
• Pensez bien à ne pas mentionner votre âge ou votre année si vous n'êtes pas inscrits dans la chronologie.
• L'accès aux animations de la Salle de Bal est conditionné par la possession de l'objet Robe bustier bleue/jaune/rouge/verte ou Robe de soirée bleue/jaune/rouge/verte (1G9M9N) dans son inventaire.

La première danse venait de se terminer. Elle avait commencé par danser avec Suileabhan avant de tourner avec les autres danseurs sur la piste de danse. C'était un moment agréable qui avait prit fin à l'annonce du repas approchant. Plusieurs tables rondes étaient disposées dans la salle de bal. 3 Tables avaient une allure différente, la table des professeurs et de l'équipe éducative évidemment. Elles étaient reconnaissable grâce aux verres à pied disposés dessus.

Sixtine avait donc retrouvé Suileabhan pour l'inviter à venir jusqu'à sa table. Elle décida de prendre place à la table se situant face à la tablé 12. Une fois installée la professeure de défense contre les forces du mal déplia le menu. Une fois qu'elle eut terminé de lire le menu, elle se pencha vers le concierge, non pas pour lui montrer le contenu de son décolleté, mais pour lui murmurer quelques mots.

- 4 Entrées et 4 desserts... Ils veulent nous faire rouler avant la fin de la soirée ? J'espère que tu as toujours bon appétit car la moitié de mon menu finira dans ton assiette.

Elle observa ensuite les autres personnes présentent dans la salle de bal ce soir en se demandant qui allait rejoindre la table ou elle s'était installée avec Suileabhan. Elle se doutait bien que sa robe n'avait pas fait l'unanimité mais elle n'en avait rien à faire et personne ne lui avait fait de remarque pour le moment. Peut être attendaient ils un moment plus calme.

Sixtine retrouve Suileabhan après avoir dansé puis, ils s'installent tous les deux à la table du bas sur le plan.
Action de Sui vu avec le joueur.

Précédemment

Adaline lâche le bras crispé qu'elle a aggripé dans la foule. Cette chemise blanche qui retrouve un bras squelletique a été une bouée à laquelle s'accrocher, mais qu'elle doit désormais lâcher. Le regard bleu glacier de son correspondant lui glacerait le sang si ses joues n'étaient pas un feu ardent. Bientôt, ses yeux accusateurs se détournent d'elle pour se poser plus loin dans la pièce.

La Gryffone, de son côté, analyse la situation. Elle est habillée d'une tenue traditionnelle qui ne lui plaît guère, accompagnée d'un correspondant qu'elle a du mal à contenter, qu'elle n'a même pas envie de contenter, dans une salle bruyante, avec pour seul réconfort de voir son ami retrouver sa chère cousine. Tout compte fait, elle pense en voyant la chevelure blonde d'Alice Sangblanc quitter la piste, cela ne la réconforte plus vraiment. Jusqu'à ce que ses yeux tombent sur une table.

« Je voudrais te présenter quelqu'un. »

Chase baisse les yeux vers Adaline, la différence de taille qui subsiste en l'un et l'autre n'en devient que plus comique tant l'un et l'autre se torde le cou pour se regarder dans les yeux. Ceux de la brune ont l'air de dire fais moi confiance quand tous ce que ceux du blond disent sont sérieusement ?

Elle ne lui fait pas l'affront de lui attraper le bras, ou pire la main, mais lui lance un regard encourageant voire même autoritaire. Il souffle longuement mais se décide à la suivre, dans le brouhaha de cette nouvelle chanson mêlée aux instructions que le professeur donne pour cette nouvelle danse. Quelques tables plus tard, Adaline rencontre enfin le regard de celle qu'elle est venue présenter à Chase. Tout d'un coup, elle se demande si c'est bien judicieux de s'approcher d'Aelle Bristyle dans un endroit comme celui-là.

Avec un signe pour s'annoncer, Adaline et Chase entrent dans la zone de confort de la sorcière. Même si tous les trois font partie du programme AMICO, Adaline doute que Chase se souvienne de Bristyle et inversement.

« Bristyle, je te présente Chase Markle. Chase, je te présente Aelle Bristyle. »

Sa voix n'est pas assurée, troublée par la présence des deux personnes qui la mette la plus mal à l'aise au monde. Probablement n'est-ce même pas exagéré, elle a vécu depuis l'arrivée de son correspondant des moments de gêne comme jamais auparavant. Et puis, Aelle Bristyle dégage cette aura impressionnante qui donne l'impression aux autres de n'être rien.

Le garçon de glace jette un regard forcément glacé à la sorcière que sa correspondante lui présente. S'il ne comprend pas bien l'intérêt de lui présenter quelqu'un au beau milieu d'un bal aussi agaçant que celui-là, il finit par la saluer d'un signe de la tête. Il ne doit pas se donner une mauvaise image sans savoir ce que cette rencontre peut lui apporter, comme le lui a appris son père. Alors il esquisse un vague sourire avant de demander :

« Enchanté, c'est quoi ta spécialité ? »

Après s'est réfugiés près des tables, ils profitent du calme en silence. Adaline décide soudainement d'aller présenter Chase à @Aelle Bristyle qui se tient près de la table 12.

Le bal de Yule. J'ai bien failli ne jamais m'y rendre. Ce genre de festivité m'ennuie. Trop de monde, trop de bruit, trop de danse... trop peu d'intérêt. Et de surcroît depuis l'arrivée de l'"homologue", j'ai tendance à m'effacer, laissant ainsi à mon amie le loisir de se consacrer entièrement à son correspondant. Disons surtout, que je n'ai pas envie d'être la troisième roue du carrosse.

Je suis finalement arrivé à temps, seul. Ne sachant à quoi m'attendre, j'ai opté pour une traditionnelle robe de soirée, une tenue que je déteste. J'étais loin de me douter que pour Adaline, les choses seraient encore plus folkloriques. Accompagnée de son cavalier d'un soir, dans une austère et longue robe noire, Adaline ne me semble guère plus enthousiaste quand la musique démarre et qu'une ronde se forme. A l'écart de cette Gay Gordons, j'observe le couple, évoluer dans la masse tourbillonnante des danseurs au grès de leurs mouvements appliqués avant de les perdre totalement de vue quand une partie de l'assemblée se mêle à la danse.

Je détache alors mes yeux de la foule pour contempler les décorations de la salle, l'immense couronne de l'avent flottant dans les airs et les tables drapées de blanc. L'air imprégné d'essence de pin et de l'odeur de cannelle est enivrant et je finis par éprouver une certaine satisfaction à me tenir ici, certes toujours seul mais, après tout, qui aurait pu rêver d'une plus belle fête d'anniversaire.



N'hésitez pas à venir parler avec Cinead, il sera très heureux d'avoir un peu de compagnie.

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Mes yeux fouillent inlassablement la piste de danse. Sans livre à mes côtés ni personne avec laquelle discuter, ne me reste plus que cela : l'observation. Lorsque je tombe sur un visage connu, je l'observe sous tous les angles, sauf lorsqu'il s'agit d'une personne que j'exècre — et il y en a. J'analyse avec un intérêt non dissimulé les participants au programme AMICO que je reconnais sans mal à leur tenue souvent étonnante. Ils sont comme des lampions dans une pièce sombre, ils attirent le regard tout comme je dois le faire dans ce drôle de vêtement traditionnel que je porte, ma foi, sans le moindre mal. Il faut dire que cela ne me change guère des robes de sorcier habituelles, si tant est que l'on fasse fi de la couleur. Je ne porte pas de blanc en tant normal.

En parlant de tradition... Mes yeux trouvent Araya qui, en bien mauvaise compagnie, se prête au jeu de la danse. Au moment où je m'y attendais le moins son visage se tourne dans ma direction. Mon coeur rate un battement mais je muselle mes émotions pour que cela ne se remarque pas. Elle ne m'adresse ni sourire ni geste du menton et je n'en fais pas davantage. À quoi bon ? De toute façon, elle a remarqué dans mon regard comme je l'ai vu dans le sien son intérêt. Je sais que je la questionne et je sais également que je l'agace, comme je l'ai fait dans mes courriers. La dernière fois elle m'a encore appelé "impertinente Aelle", ce qui m'a fait sourire en apparence et crisper des poings dans le secret de mes manches.

Je la lâche du regard, va donc danser avant de retrouver le silence de ma compagnie, et observe les autres élève. Je vois évidemment Peers aux bras de Sorrow, ce qui me fait grincer des dents ; Merlin, regardez comme ils sont mal assortis ces deux-là. La douceur à son état le plus pur et... Lui. Si je condamne l'arrogance de Gryffs Sorrow je n'ai pourtant rien contre son intelligence, mais il y a quelque chose dans le regard et dans le ton qu'il emploie lorsqu'il s'adresse à moi qui me donne envie de le détester. De ce fait, ce soir je le trouve fort mal accordé avec celle qui m'a proposé de dîner en sa compagnie — le ramènera-t-elle à notre table ? Pitié, Peers, moi qui me réjouissais de passer un moment en ta compagnie, ne gâche pas cela en l'amenant avec toi...

Malgré mes pensées pimentées, mon visage reste lisse. Du moins, autant que possible. Je m'inspire de ce fait de la sorcière noire qui hante mes pensées, comme souvent. Si je me persuade que mon visage est de marbre, il sera de marbre, n'est-ce pas ? En une seconde cette théorie tombe à l'eau : un geste à l'orée de mon regard me perturbe suffisamment pour que le marbre se transforme en vague.

Adaline Macbeth et son correspondant.

Je me redresse aussitôt. Le dos droit et le menton dressé en un geste familièrement supérieur. Je croise le regard de la jeune fille et j'y vois tout ce qu'elle ne dit pas à voix haute, soit nos entraînements réguliers, nos discussions, ces moments qui ne nous concernent que tous les trois et qui ont l'ambition de nous mener au sommet. Au sommet de quoi, je ne sais pas encore, mais disons que l'idée d'atteindre un sommet quel qu'il soit est suffisamment attirant pour continuer à rencontrer régulièrement les membres de la SSSS.

Mon regard passe de la petite Gryffondor à son grand correspondant. Ensemble, ils sont aussi mal assortis que moi et Araya. Leur différence de taille fait mal aux yeux. Chase Markle est un grand gaillard aux yeux qui percutent. Son visage est un exemple de froideur mais cela ne me perturbe pas outre mesure. Notre échange de regard dure quelques secondes silencieuses durant lesquelles ni lui ni moi ne disons quoi que ce soit... Jusqu'à ce qu'il m'offre un hochement de tête et un salut. D'où vient-il, déjà ? Leurs costumes assortis ne m'aident pas beaucoup et je dois fouiller jusqu'au plus profond de ma mémoire pour me rappeler que c'est avec l'école américaine que Macbeth est liée par le programme AMICO.

Au enchanté de Markle je réponds par un simple « bonsoir » poli et distant. Ce garçon est comme tous les autres au monde : il pourrait très bien cacher un savoir particulièrement intéressant et une capacité à m'intéresser plus élevée que la moyenne... Ou pas. Tant que je ne le saurais pas, comment véritablement m'intéresser à lui ? Entre les deux, c'est encore Macbeth qui m'intéresse le plus puisque je la connais. Enfin, parmi tous les élèves que compte la salle de bal, ceux deux-là font partie de ceux qui me dérangent le moins. Voilà pourquoi j'offre un sourire quasiment imperceptible à la Gryffondor avant de prendre la peine de répondre à son correspondant.

« Les sortilèges, » réponds-je d'une voix neutre en dressant un peu plus le menton. Posera-t-il seulement les questions nécessaires pour creuser cette réponse banale ? « Et la tienne ? Laisse-moi deviner... La même que ta correspondante ? »

Un regard vers la petite jeune femme et son talent pour la métamorphose. Adaline Macbeth n'aurait pas choisi une école incapable de lui en apprendre davantage sur cette forme de magie, j'en suis persuadée.

Aelle grince les dents en voyant Herminie danser avec Sorrow. Elle observe sa correspondante qui est également entraînée dans la danse mais qui trouve le temps de la regarder. Enfin, elle est arrachée à ses pensées par @Adaline Macbeth et son correspondant qu'elle salut. Elle renvoie sa question à Chase.

Le temps se suspend. Du moins c’est ce qu’Adaline ressent, alors qu’elle présente son correspondant à la sorcière qu’elle estime le plus dans ce château, et surtout celle dont le jugement est le plus important. Aelle Bristyle est une fille dont le jugement est aussi dur qu’il est aiguisé. Elle ne laisse rien passer et surtout pas la médiocrité. Pas qu’Adaline se sente particulièrement médiocre, mais cette pression que lui impose le regard supérieur de la sorcière lui pèse. Ce n’est pas pour lui déplaire, ce regard l’a déjà sortie de plus d’une mauvaise passe, alors qu’elle s’enfonçait dans des pensées sombres et, justement, médiocres. Alors ce regard, aussi dérangeant puisse-t-il être, la réconforte un peu.

Il ne semble pas déranger Chase non plus, la glace dans laquelle il semble taillé n’est pas prête de fondre. Ce n’est pas un regard plus glacial encore qui le déstabilisera. Il écoute, accueille, la réponse d’Aelle Bristyle et paraît réfléchir. Adaline à son côté jauge la situation en se fiant seulement à l’expression de la fille en face d’elle, le cou déjà trop engourdi pour vérifier l’expression de Chase. Lorsqu’une micro-expression traverse le visage de sa complice, dans l’ombre, elle sait qu’elle ne s’est pas trompée.

Sans avoir besoin de regarder le visage de son correspondant, elle sait qu'il esquisse le même genre de sourire que lorsqu'ils se sont mis d'accord sans se comprendre, lorsqu'ils ont eu la même idée au même moment, ou encore lorsqu'elle lui parle des animaux qui vivent dans l'enceinte du château ainsi que dans la forêt qui borde la maison de ses grands-parents. Elle sait que Chase va s'intéresser à Aelle, mais elle ne sait pas si le contraire sera vrai.

« Les métamorphoses oui. »

Aelle Bristyle qui fait toujours face à cet étrange duo pourra probablement capter la fierté qui passe dans les yeux de Chase Markle alors qu'il les baisse brièvement sur sa correspondante anglaise. Cet éclair est bref, il ne reste pas très longtemps, mais quelqu'un d'observateur comme la sorcière qui est en face de lui peut le saisir. Il ne le lui dira jamais, parce qu'Adaline a cet air faussement supérieur quand elle est dans ses parages, qu'elle ne détend ses traits presque ridés que lorsque la métamorphose est au cœur de la discussion, et qu'il n'a même pas envie de parler d'autre chose, mais il est fier d'avoir pioché une correspondante comme celle-là.

« Le sortilège que tu maîtrises le mieux, c'est quoi ? »

Une seconde, un petit riquiqui sourire, et une nouvelle question.

Adaline aussi, est-elle d'ailleurs en train de songer, est fière d'avoir pioché un correspondant comme celui-là. Le canadien n'est pas facile, n'est pas souriant, est trop arrogant et semble bien assez sûr de lui, pourtant elle aime l'écouter parler des animaux dont il s'occupe, des animaux qu'il voudrait voir et de celui en quoi il aimerait pouvoir se transformer. Et puis, la tournure de la conversation ne peut que la rendre fière alors qu'elle s'efface un peu pour laisser Chase et Aelle confronter leur froideur.

Son regard s'évade et tombe sur Cinead Reid. Son coeur se serre le temps d'un instant, alors qu'elle détourne aussi vite les yeux pour retourner sur la chevelure châtain qui lui fait face. Sans pouvoir se l'expliquer, elle ne veut pas se mettre à rougir devant les deux personnes qui l'accompagne et encore moins pour un garçon.

Chase et @Aelle Bristyle continuent leur conversation alors qu'Adaline se gonfle de fierté. Son regard tombe sur @Cinead Reid mais elle détourne très vite les yeux.

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Il y a quelque chose de perturbant dans le regard de Macbeth que je sens posé sur moi. Je préfère me concentrer sur son correspondant puisque j'attends sa réponse, aussi ne la regardé-je pas mais je sens ses yeux qui m'analysent et me fouillent. Je ne suis pas certaine qu'elle comprenne grand chose de moi au final mais je sais qu'elle capte des choses que je préférerais voir rester secrètes. Le regard de la Gryffondor est toujours très profond, très fixe. Pas indiscret comme celui de beaucoup d'autres qui pourraient me regarder de la sorte, pas colérique comme le regard de ceux qui n'apprécient rien de moi. C'est un regard que je ne comprends pas la plupart du temps, ce qui me dérange autant que de penser qu'elle semble désespérément rechercher quelque chose sur mon visage ou dans mon comportement. Je m'efforce de tenir à distance ce bref trouble que je ressens régulièrement en présence de la fille, que son compatriote Serpentard soit présent ou non.

Il y a en face de moi un visage inconnu que je n'essaie même pas de déchiffrer. Je ne connais pas Chase Markle et ce n'est pas en l'observant que je le connaîtrais davantage. Plutôt en me concentrant sur ses paroles, même si elles sont peu surprenantes. Mon menton effectue en léger mouvement lorsqu'il répond à ma question, comme pour dire : oui, je m'en doutais, évidemment que ta spécialité c'est la métamorphose. Je me demande de quoi il est capable. Venant d'une école différente de la nôtre, il ne peut qu'être capable d'une magie différente et d'atteindre des limites autres que les nôtres. Et puisque Macbeth ne semble pas complètement désespérée en sa présence (et même si elle l'était, serais-je seulement capable de le deviner ?) je me doute que le garçon n'est pas exempt de talent... Elle ne se contenterait pas d'un élève moyen en métamorphose. Elle-même se dressant la plupart du temps au-dessus du niveau de l'étudiant lambda, que ferait-elle d'un correspondant incapable d'un niveau au moins égal au sien ?

Un sourire à la fois hautain et confiant dévoile mes dents ; cela ne dure que quelques secondes avant que je ne le ravale.

« Le sortilège de Réduction. Entre autres. »

M'a frôlé l'idée de lui parler de la magie des golems mais le frôlement a été si rapide que c'est à peine si je lui ai accordé mon attention. À quel moment irais-je parler de mes prouesses à un inconnu qui ne m'a rien prouvé ? Alors que les élèves les plus proches qui me côtoient, dont fait étrangement partie Macbeth même si c'est rare que je me réfère à elle de cette façon, n'en ont à peine conscience ? Pourtant ce serait la meilleure façon de les impressionner... Lui, Macbeth ou tout simplement Araya. Après tout, les deux premiers ne sont certainement pas capables d'une telle magie informulée, mais cela se saurait si c'était la quête d'admirateurs qui me motivait.

« Je le réussis avec une perfection toute... Destructrice, » avoué-je avec un sourire amusé en coulant un regard en direction de la Gryffondor qui m'a déjà vu à l'oeuvre.

Araya, qui m'a vu exécuter ce sortilège lorsque nous nous sommes mutuellement montrées de quoi nous étions capables, a semblé plutôt impressionnée — c'était et c'est encore le moment le plus fort que nous avons vécu ensemble. Mon regard fouille en vain la foule pour la trouver, cette dernière est trop compacte et je ne parviens qu'à tomber sur des visages qui ne m'intéressent en rien.

C'est en ramenant mon regard vers Markle que je tombe sur cet éclat lunaire. La silhouette se confond aisément avec son environnement mais maintenant que mes yeux l'ont accrochée, impossible de ne pas la remarquer. Mon coeur accuse comme les fois précédentes le contrecoup de la rencontre entre la jeune femme et mon regard. J'avais oublié combien il était déstabilisant de la trouver dans mon champ de vision... Mais bien qu'elle soit très agréable à regarder ce n'est pas tant son charme qui remue ainsi mes entrailles que la perspective du bon temps que je pourrais passer en sa compagnie si nous avions le temps et l'espace de partager une discussion sans que le monde ne nous dérange.

Il n'est pas temps de songer à Alice Sangblanc, me fustigé-je. J'ai encore une éternité pour l'approcher. Une salle de bal n'est pas le meilleur endroit pour cela. Mais il serait cependant plutôt amusant que les trois uniques membres de la SSSS se retrouvent pour une réunion de présentation de correspondants... Merlin, si je n'étais pas si effrayée à l'idée que l'ancienne Serpentard n'ait de regards que pour Nerrah, j'aurais proposé à mes deux compagnons d'entraînements de l'organiser, cette fameuse rencontre...

« Est-ce que tu penses que c'est la maîtrise parfaite du plus grand nombre de sortilèges qui distingue un bon sorcier d'un sorcier médiocre ? » demandé-je soudainement au garçon aux traits glaciaux en ramenant mon regard sur lui.

Aelle, comme souvent perturbée par le regard que pose sur elle @Adaline Macbeth, discute avec Chase. Son regard qui se perd régulièrement sur la foule tombe malencontreusement (ou non) sur @Alice Sangblanc qu'elle a bien l'intention d'alpaguer d'ici la fin de son séjour à Poudlard.

Lorsque le changement de danse avait eu lieu, j'avais bien senti que mes amis n'étaient pas vraiment à l'aise avec la danse.
J'étais un peu déçue, mais essayant de ne pas trop le montrer, je leur propose alors de rejoindre une des nombreuses tables mises à disposition pour le repas qui devrait être servi dans quelques minutes.

- Allez, venez... On va s'installer à table. Comme ça, on s'ra sur d'être ensemble., dis-je en indiquant une table un peu à l'écart.

Une fois tout le monde installé autour de la table, je remarque la présence du menu. Aussitôt en main, je commence à le parcourir. La danse, ça creuse l'estomac.
- Wouah ! ça a l'air super bon ! Dites, vous savez ce que c'est un "croque gallois" ? Dinde ou boeuf... ça va être dur que choisir... Et vous avez vu la liste des dessert !, commentais-je au fur et à mesure de ma lecture.
C'était peu dire qu'il y avait du choix.

Après avoir reposé le menu, je me tourne vers la petite nouvelle du groupe.
- Alors... Celeste... comment se passe ce début d'année à Poudlard ?

Puis, je m'adresse aux deux garçons, sachant déjà qu'Ellana rentrait chez elle pour les vacances.
- Dites, les gars... vous rentrez chez vous ou vous restez à Poudlard ? Moi, j'reste ! J'ai trop hâte de participer aux activités préparées pour la visite des correspondants. Vous avez vu qu'il y a un tournoi de duel et de l'équitation sorcière !, commençasi-je avant de me tourner vers mon cavalier de la soirée. Et Steven, y'a même une course de balai ! D'ailleurs, tu vas postuler ou pas pour l'équipe de Quidditch ?, m'adressant au rouquin.

Erin propose à @Ellana Duchêne, @Steven Thorne, @Lyam Murphy et @Celeste Mayer
de s'installer à la table 24, puis lance différents sujets de conversation.

Je sors de ma rêverie, mes yeux se posent à nouveau sur les groupes d'élèves qui évoluent à travers la salle. Debout, en périphérie, entre le mur et la table (18) qui fait face à l'estrade des musiciens, ma position est avantageuse. D'un simple balayage semi circulaire, j'aperçois sans mal l'assemblée alors que, derrière moi, le mur m'assure qu'aucun regard ne me percera par surprise. Dans cette position, je me sens le moins en pâture et prêt à braver l'effervescence du lieu.

Les tables ne sont pas encore prises d'assaut, le gros des élèves continuent de tournoyer joyeusement. Je ne peux m'empêcher de les envier dans leur folie débridée, alors qu'en même temps, leur lâcher prise spontané me ramène à ma propre inhibition. Toutes ses gesticulations puériles me dégoûtent en fin de compte.

J'en suis à toutes ces contradictions quand mon attention est ferrée par le petit groupe d'élèves discutant quelques tables plus loin sur ma droite. Immédiatement, les deux silhouettes en tenue traditionnelle, maintenant familières, ne me laissent aucun doute sur l'identité du duo qui s'adresse à... Aelle Brystile ?

Je n'ai pas la prétention de connaître la septième année et donc pas d'avis particulier non plus. Le secret et la distance qu'elle entretient, à dessein ou pas, n'incite évidemment pas à la côtoyer plus avant mais, apparemment, Adaline semble suffisamment bien la connaître pour ressentir le besoin de lui présenter l"homologue". De ma position, la teneur de la conversation m'est imperceptible mais indéniablement l'échange s'opère entre Aelle et le garçon blond. Les deux se jaugent sous le regard d'Adaline qui l'espace d'un instant, au détour d'un errement, semble se poser sur moi avant de se défiler.

Elle m'a vu. Elle m'ignore. Dans cette angle de la salle, je suis l'une des seules personnes. Un problème de timing ? Qui sait mais j décide de respecter son choix. Aelle doit être fascinante, quant à l'"homologue"... Je chasse tout cela hors de ma tête et reviens au bal. La soirée ne fait que commencer, je trouverai bien d'autres personnes.

La jeune écossaise avait admiré les danseurs sous ses yeux, Erin était une super professeure ! Malgré tout, elle restait un peu bloquée pour danser, la timidité l'envahissait de toute part et elle restait alors là, à regarder la scène qui se déroulait devant elle.
Après le changement de danse, Celeste était encore plus mal à l'aise pour danser, elle l'aurait volontiers fait dans un espace un peu plus intime mais là, des dizaines de personnes pouvaient la voir et il fallait qu'elle soit plus à l'aise si elle voulait exécuter ces pas qui d'ailleurs, lui semblaient bien complexes.
En fait, danseur pro, ça doit être super dur pensa-t-elle.

Heureusement, Erin avait l'air d'avoir compris le malaise ambiant. Elle avait proposé de s'installer à une table, un peu loin. La jeune fille hocha vivement la tête, approuvant cette idée qui pouvait l'éloigner un peu de la piste de danse.
Une fois installée, elle consulta le menu, sa camarade le commentait avec des yeux pétillants et Celeste salivait déjà en le parcourant : il y avait tellement de choix ! Elle se rendit alors compte que le petit restaurant près de chez elle, à Portree, où elle pensait que le choix était très vaste était en fait tout petit comparé à celui qu'elle avait dans ses mains.
Elle était en pleine réflexion lorsqu’Erin se tourna vers elle et lui demanda comment se passait le début de sa scolarité. La petite écossaise réfléchit un instant, elle avait été tellement concentrée pour ne rien rater, pour tout bien faire qu'elle ne s'était jamais vraiment posé la question. Alors, elle répondit de la manière la plus simple possible :

-Bas, heu...tout se passe nickel je crois, j'ai pas eu trop de problèmes. Et vous alors ?

Elle essayait d'être cool mais était encore un peu intimidée d'être avec ses ainés.

Celeste va s'assoir à la table n°24 avec @Erin Fergusson, @Ellana Duchêne, @Steven Thorne et @Lyam Murphy et elle prend part à la conversation.