Le Chemin de Traverse, un lieu incontournable pour tous les jeunes sorciers.
Dès réception de leur lettre d'admission à l'école Poudlard, les jeunes sorciers et sorcières n'avaient plus qu'une idée en tête : aller faire leurs achats pour leur première rentrée. Et chaque été, c'était le même rituel. Aller chez Fleury & Bott pour acheter les nouveaux manuels ou chez Mme Guipure pour de nouvelles robes, car les anciennes étaient soit trop usées, soit trop petites. Il y avait aussi le passage à Apothic'Herbes ou autres pour compléter le kit d'ingrédients pour les cours de potions. Les farceurs allaient faire un tour chez Weasley pour renouveler leur stock alors que les fans de Quidditch fréquentaient Keddle & Leather. Enfin, les amoureux des animaux préféraient visiter la Ménagerie Magique pour acheter joujoux et friandises pour leur animal de compagnie.

Une boutique faisait exception, une boutique où normalement, on n'allait qu'une seule fois, la boutique Ollivander. Et pourtant, j'étais sur le point d'y rentrer pour la deuxième fois.
La première fois, c'était il y a presque deux ans. Comme tous les futurs étudiants de l'école de sorcellerie, j'avais acheté mes fournitures scolaires, dont la fameuse baguette magique.
A l'époque, j'étais ressortie de cette boutique sans ce bout de bois. C'était la période où les élèves n'avaient pas le droit de garder leur baguette en dehors de Poudlard. Je l'avais récupérée à la sortie du train, à la gare de Pré-au-Lard et j'avais pu enfin faire sa connaissance et apprendre à maitrise ma magie. Et puis, il y avait eu l'été dernier, où j'avais passé ces deux mois sans elle. Et cette séparation n'était pas été sans conséquence...

Inspirant comme pour me donner du courage, je pousse la porte pour entrer dans la boutique.
Il y a déjà un client, un jeune garçon blond, accompagné d'un homme qui devait être son père.
- Bonjour, dis-je pour saluer les différentes personnes présentes dans la boutique.

Domhall le savait, l'été était une période de vente extrêmement importante, prendre des vacances était particulièrement compliqué - pour ne pas dire impossible. Il était vrai que jusqu'à ce qu'il soit employé près d'un an plus tôt Declan Ollivander avait très bien su se débrouiller sans lui mais le confort d'être deux prévalait. Aussi, il avait discuté avec son patron et ils étaient tombé d'accord sur des congés en juin pour quinze jours. Le jeune homme avait ainsi pu partir avec Owen, comme prévu, en Océanie. L'irlandais était revenu avec un hâle inhabituel sur sa peau qui tranchait très clairement avec le teint clair de la plupart des britanniques. Combien de temps resterait ce bronzage, il n'en savait rien, mais il était toujours visible quinze jours après son retour.

Et depuis ce retour, il ne pouvait pas dire qu'il s'ennuyait. Il était soit à profiter de ses proches comme la veille, ou bien ici, à la boutique, qui ne désemplissait pas vraiment malgré la Coupe du Monde qui se déroulait dans les Philippines. Lui même n'avait pas prévu d'y aller, sauf si l'Irlande accédait à la finale, là... Ça se discuterait. Son pays était pour le moment bien engagé dans la compétition après une victoire écrasante contre le Sri Lanka.

Il était en train de procéder à l'encaissement pour l'achat d'une baguette d'une future première année et, contrairement à l'été dernier, il pouvait remettre l'artefact à sa propriétaire. Ce qu'il fit avec un sourire en entendant la porte s'ouvrir sur une jeune fille qui elle, devait déjà avoir la sienne. C'était ce que son observation rapide lui avait appris, un temps fugace avant de revenir à la transaction qui se finalisait avec l'échange d'argent et les salutations d'usage.

- "Bonjour Miss." Dit-il à la nouvelle arrivante avant de se tourner vers l'homme et le garçon qui l'accompagnait. "Que puis-je faire pour vous Messieurs?" Il les avait salué dès leur arrivée. Il avait espéré que son employeur serait disponible avant lui, mais ce n'était pas le cas. Declan était toujours occupé à régler ce problème de fournisseur, c'était à lui de gérer les clients.

Le marchand de la boutique de baguettes semblait ne pas être le seul à avoir le teint bronzé ! S'il était décidé à n'assister qu'à la finale - ce qui se comprenait quand on avait pas de congés extensibles - cela ne semblait pas avoir été le cas de père et fils ! Le lien de famille étant indéniable, la blondeur d'Edward tirant vers le blanc dès qu'elle rencontrait des rayons du soleil un peu trop frappants, il était comme un Andrew miniature. Signe évident que les oiseaux tonnerre ne font pas des blaireaux. En attendant leur tour avant d'entrer dans la boutique bien remplie, la porte entrouverte, les deux inséparables de la semaine discutaient du match perdu du 14 juillet.

" Non mais c'était quand même un match qui valait la peine Little Chicken ! Je me rappelle encore ces formations qu'on avait jamais vues ! C'était de la belle stratégie. La Grèce doit tout à son gardien." Mauvais perdant ? Soutenant les USA ? Vu l'accident américain d'Andrew d'un bout à l'autre de ses phrases, ne vous demandez pas pourquoi le Petiot a aussi, parfois, un accent à couper au couteau.
" Mais Daddy ! Dimitrios il leur envoyait que des cognards, elle est pas cool cette balle !" En voilà deux qui ne parlaient sans doute que de ça depuis une bonne semaine. Pas étonnant qu'Évelyne et Fanny les aient envoyés chercher la baguette d'Edward tous seuls.

Une fois dans la boutique, les deux supporters avaient fait silence, respectant les lieux comme son personnel. Edward étant déjà venu avec Fanny et leur mère quatre ans plus tôt son cœur se mit à battre bien trop fort lorsqu'il contempla les piles et les piles de boîtes de baguettes, se disant que là dedans, il y en avait une pour lui. Envolés les matchs palpitants de la coupe de Quidditch, ça sentait Poudlard tout à coup. Cette ambiance sobre et poussiéreuse. Instinctivement il se raprocha de son père un peu anxieux et Andrew posa sa main sur son épaule. Halala ça allait être compliqué à la rentrée.

" Good morning !"
"Good morning."
Il y eût comme un écho là non ? Alors que le vendeur les saluait et s'occupait des clients juste devant. L'avantage de venir chercher sa baguette maintenant c'est qu'il n'y avait pas la queue jusque devant la boutique d'à côté. Voir même bien plus loin. N'étant pas dans le passage - pour une fois - Edward tourna à peine la tête entendant la porte s'ouvrir. Ce ne fut que lorsqu'il entendit la voix d'Erin qu'il se crispa entre les doigts d'Andrew !

" B... Bon jour Erin !" Wais... Ça sonnait pas naturel du tout ! En plus ça le faisait bégayer. Mais il avait fait un effort. Son père haussa un sourcil et regarda la jeune fille rousse lui tendant la main.
" Good morning, Miss Fergusson !" S'il en avait parlé à son père ? Ou déjà croisés auparavant ? Très certainement. Le monde magique était assez petit. Andrew était un homme charmant, costume trois pièce en toute circonstance, très sûr de lui, tout l'inverse de son fils sur ces points ... Et Edward n'était pas encore remis de leur rencontre inoubliablement honteuse ! Hein ? Quoi ? C'est leur tour. Hooo oui ! C'est qu'il avait le teint tout cramoisi le petit malgré son bronzage.


" Nous venons pour trouver une baguette qui m'irait pour l'école s'il vous plaît. On a déjà fait tous les autres achats. Même la plume pour écrire." Le plus important en dernier. Ou plutôt... Le plus tard il aurait son artefact, le plus tard les accidents seraient évités, mais la coupe du Monde de quidditch avait légèrement accéléré les choses à la maison.

Une fois sa demande faite il semblait que son anxiété avait changé de sujet. Mais ne voulant pas paraître impoli il se retourna quand même vers Erin.
" Heu, comment ça va ?" Accent anglais presque parfait ! Mais alors on voyait qu'il réfléchissait à chaque mots avant d'ouvrir la bouche.

En entrant dans la boutique, une pensée nostalgique monta jusqu'à moi. La dernière fois, j'étais accompagnée de ma mère et de Constance, une jeune sorcière d'origine moldue qui faisait ses courses seule. La pauvre était complètement perdue et je lui avais proposée de se joindre à nous pour faire le tour des différentes boutiques. C'était le début de notre amitié, puisque nous nous étions ensuite données rendez-vous à la gare de King's Cross pour faire le trajet à bord du Poudlard Express ensemble. Et bien que nous avions été répartie dans des maisons différentes, nous nous retrouvions pour les cours ou dans autres endroits pour discuter ou autre.

La boutique n'était pas vide, le jeune garçon blond se retourna et je reconnu alors le petit maladroit que m'était tombé dessus à Fleury et Bott en avril dernier.
- Bonjour... Edward, le saluais-je après une petite hésitation sur le prénom. Bonjour Monsieur, enchaînais-je en direction de l'adulte qui l'accompagnait, sûrement son père.
De ma rencontre avec le futur élève, je me souvenais, de sa chute et de nos goûts différents en ce qui concerne les livres.

Je me tourne alors en direction de l'employé de la boutique.
- Bonjour M'sieur. Je voudrais faire vérifier ma baguette..., commençais-je à expliquer avant de m'arrêter quelques secondes. C'est que j'ai eu quelques soucis avec elle en septembre dernier... Et j'voudrais pas qu'çà arrive à nouveau..., terminais-je en soupirant.

Le blondinet me posa alors une question.
- Ca va, merci. Tu es donc prêt pour Poudlard. Tu sais que tu vas devoir ouvrir un livre de botanique à un moment ou à un autre !, dis-je pour le taquiner.
La botanique était justement l'un des domaines qui ne semblait pas intéresser le garçon, ou du moins, les livres de botanique.

De toute évidence, le jeune homme venait de couper une discussion entre l'adolescente et ceux qui devaient être père et fils à en juger les exclamations et surnoms affectueux qu'ils avaient eu dans leur discussion. Une relation qu'il n'avait jamais connu avec son père, qu'il avait jalousé quand il avait l'âge d'être à Poudlard... Depuis qu'il avait tissé un vrai lien fort avec Ennis - soit quand ils étaient au collège ensemble -, emménagé avec son frère puis rencontré Owen, il avait appris à faire avec ce que chacun était prêt à donner et recevoir, lui compris.

Le garçon fut celui qui lui répondit et la manière dont il exprima qu'il s'agissait du tout dernier de ses achats pour la rentrée lui tira un sourire assez doux. Domhall hocha la tête puis le vit reprendre sa discussion avec la rousse qui elle, lui donnait la raison de sa venue. Jusque là, il parvenait à suivre, mais il n'allait pas pouvoir tout faire en même temps. "Je comprends Miss, c'était après l'avoir récupéré à la descente du Poudlard'Epress? Pendant combien de temps environ?" S'enquit-il rapidement pour savoir si elle avait pu suivre son année à l'école correctement. Il imaginait que oui, ses professeurs ne l'aurait pas laissé peiné à ce point et la boutique aurait été contactée pour faire une expertise. L'irlandais à l'accent discret écouta sa réponse puis les informa elle ainsi que le couple père/fils. "Je m'occupe de la baguette de ce jeune homme et je l'examinerai."

Il se tourna alors vers le garçon et lui posa une question assez importante. "Puis-je savoir avec quelle main vous comptez utiliser utiliser votre baguette? Celle que tu utilises le plus au quotidien." Ça paraissait anodin mais il avait appris que cela pouvait orienter sur le choix de l'association cœur/bois. Pis il passerait derrière le comptoir et demanderait au petit de tendre le dit bras pour prendre les deux mesures dont il avait besoin. L'intuition et ses acquis feraient le reste pour lui trouver sa baguette. Et en parlant de cette intuition, il partit vers une étagère et en sorti une baguette qu'il revint présenter; "Elle est en bois de peuplier et contient une plume d'oiseau-tonnerre. 27,2 centimètres, plutôt rigide, je vous laisse faire une tentative." Avait-il dit en la présentant au garçon.

Edward avait beau ne pas être seul, il avait l'air tout aussi perdu que devait l'être Constance à l'époque ! Erin était elle du genre à adopter toutes les petites choses esseulées qu'elle croisait sur son chemin ? Même celles qui lui tombaient dessus du fait des lois de la gravité ? Aie aie aie !!! Elle se souvenait de son prénom ... et donc sans doute de ce qui le faisait devenir cramoisi. Ca allait le poursuivre c'est sur !

Parler de baguette allait au moins éviter de parler de cet évènement gênant ! Et le sourire du vendeur était communicatif. Il ne devait pas être le seul à choisir de récupérer une baguette en dernier. Bien que les probabilités que les gens choisissent de venir ici en premier devait être plus élevées. Chouette ! Ou pas, apparemment la baguette d'Erin était plutôt capricieuse, ça existait ça des baguettes qui n'en faisaient qu'à leur tête ? Pourvu que celle qui lui était destinée fonctionne bien. Il fixa ses azurs sur le marchand l'air de se dire, dites moi que ma baguette sera pas aussi maladroite que moi, pitiéééééééééééé !

Il se décrispa un peu quand ils se mirent à parler de livres, sans vraiment comprendre que la jeune fille venait de lui faire une taquinerie.
" Héhéhéhé ! En fait comme j'ai pas su me décider après notre discussion pour un livre ou un autre ... Ben je les ai tous achetés ! " Balança t'il tout fier !
" J'ai pas encore eut le temps de tout lire par contre, on a été bien pris avec les matchs de quidditch et les préparatifs pour la rentrée et l'amie de Mommy qu'elle voit tout le t..." L'indexe dans le vide finissant de toucher un troisième doigt levé de l'autre main, l'air super enjoué par sa collection de folie, il laissa sa phrase en suspend comme si ça venait de monter au cerveau. Attend là Little Chicken, elle vient de se moquer de toi ? Le regard déviant, voilà qu'il gonfle ses joues et devient rouge.
" Mais heu ... je lirais ce bouquin... un jour." Un jour ... mais pour le moment il fut vite happé par la curiosité de voir une baguette se faire examiner. La première vraie question posée, il leva la main droite très haut ! Droitier, il était droitier ! C'était avec cette main qu'il dessinait alors il n'eut aucune hésitation, c'était la question la plus facile.

Pour le reste, ça paraissait anodin, mais quelque chose le chiffonna bien qu'il tendit le bras pour les mesures.
" Sorry Mister ! But, si quand je serais grand mon bras grandit aussi... ça vous sert à quoi de prendre mes mesures ? Ma baguette va grandir avec moi ?" Curiosité réfléchie qui ne demandait qu'à comprendre. Un peu perplexe son accent américain était revenu au galop. Adieu beaux efforts pour ne pas contrarier Erin.
" Voyons Edward, laisse faire le monsieur il connait son métier." Essaya d'intervenir son père pour ne pas que la séance dure des heures en questions réponses interminables.

" Woaaaaaaaaa !!! " S'exclama le gamin avec des yeux plus grands que jamais quand on lui proposa un premier choix.
" Une plume d'oiseau-tonnerre ! Comme ta maison Daddy ! Ha oui, ha oui ! " Il trépignait en tapotant le sol de ses pieds tendant les deux mains religieusement pour récupérer l'outil magique dont la composition prouvait qu'il était bien le fils de son père. Mais ce qui convenait à l'un ne convenait pas forcément à l'autre !

Il leva son minois intimidé sur le vendeur osant à peine s'accorder de faire un geste avec l'artefact. C'était maladroit, un peu timide, mais ça venait de réagir !!! Pas vraiment comme on aurait pu l'imaginer ! Un des objets entreposés sur le comptoir venait de briller et de faire un drôle de petit bruit, se mettant à dégouliner comme s'il était entrain de fondre. Le blond posa la baguette la fuyant comme la peste alors qu'une bulle plus volumineuse que les autres venait d'exploser. Le regard du River assimilé à celui d'un chien battu appréhendait à la fois la réaction de son père, du vendeur et d'Erin. Ils étaient pas encore rendus !

Bavard et enthousiaste, voilà deux qualificatifs pour la garçonnet venu acheter sa baguette magique. Volubile également. Peut-être un peu trop pour Domhall qui s'en accommodait pourtant relativement bien lorsqu'il s'agissait des clients du commerce Ollivander. En ce cas précis cela le fit même sourire. Le petit était curieux au moins et au moins ses questions avaient du sens. "Non la baguette ne grandira pas contrairement à vous. Ce n'est pas tant la taille de votre bras que les proportions entre lui et d'autres parties du corps qui m'intéressent. Ça donne des indications pour tester une baguette parmi toutes celles que nous avons." Expliqua l'irlandais patiemment avant d'aller chercher le premier catalyseur à faire essayer.

L'enfant lâcha une exclamation à propos du cœur à son père. Ce dernier devait vraisemblablement venir d'Amérique du Nord. Ce que corroborait son accent auquel il n'avait pas vraiment prêté attention jusque là. Le jeune vendeur leva un œil vers l'homme avant de voir l'hésitation de plus jeune et de faire un geste pour l'inciter à se saisir de l'artefact magique... Qui ne donna rien dans sa main. Il devait donc chercher autre chose... en gardant la mixité des continents. "Je reviens." Informa-t-il ses clients avant de disparaître avec la baguette non retenue dans sa boîte.

Il revint moins de deux minutes plus tard avec une nouvelle boîte qu'il ouvrit devant le petit. "Une baguette en châtaignier de 26,6cm avec une épine de monstre du fleuve blanc. Adaptabilité et élégance." Expliqua-t-il à propos du catalyseur avant d'indiquer au jeune qu'il pouvait s'en saisir.

C'était étrange de revoir le jeune garçon que j'avais rencontré quelques temps plus tôt. Un étrange garçon d'ailleurs. Un amateur de livres en tout genre, un brin original? Peut-être un futur camarade de maison. Mais ça, il faudra attendre encore un peu pour savoir si le Choixpeau était du même avis que moi.

Pour le moment, mon problème était plus lié à ma baguette.
- Oui, c'est ça. Au début, j'arriverais plus à faire grand chose, même un simple lumos était difficile. Ca a du prendre un bon mois, j'crois, pour qu'ça revienne à la normale., expliquais-je rapidement, sans préciser que ça avait été le pire mois de ma courte vie. Pas d'souci., complétais-je avant de me tourner en direction d'Edward.

Si le jeune garçon et moi aimions les livres, nous n'avions pas forcement les mêmes centres d'intérêt.
- Ben, si tu veux éviter un Troll sur ton bulletin, oui, il va bien falloir l'ouvrir, ce manuel de botanique !

Me mettant légèrement en retrait pour ne pas gêner le futur étudiant.
Mes pensées vagabondent dans mes souvenirs. Je repense à ma première visite ici, lorsque, deux ans plus tôt, je m'étais retrouvée dans sa situation. A l'époque, j'étais avec ma mère et Constance, une nouvelle sorcière que j'avais croisé dans l'allée marchande et qui était complètement perdue. Un petit sourire nostalgique se forme sur mes lèvres en observant Edward tester la baguette que le marchant lui avait tendu. Pas la bonne, à priori. Peut-être que la deuxième sera la bonne...