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L'étreinte entre les deux adolescents semblait si différente à Ennis. Entre soulagement et appréhension. Une étreinte que l'anglais brisa en se détachant d'elle. Il n'était pas brusque, mais pas spécialement doux non plus. Le message était passé et, même si le brun lui prenait la main pour lui proposer de l'accompagner jusqu'à la salle de Métamorphose toute proche, l'irlandaise sentait la distance.

- "Je... Oui." Elle aurait voulu lui dire qu'elle pouvait rester avec lui mais, quelque chose lui disait que le Poufsouffle n'en avait pas envie. Son attitude le criait et la châtain ne se voyait pas aller à l'encontre de tout ceci.

- "Je serais près de l'entré de la Salle sur Demande après le cours. Tu viens si tu veux." Proposa-t-elle alors qu'ils atteignaient la salle de cours.


@Jeffrey Hunter

Tout en marchant avec sa petite amie Jeffrey culpabilisa un peu du ton abrupt mais c'était sorti comme ça chez lui, après des semaines à encaisser sans rien dire. S'il n'était pas la cible première de la rumeur, c'était bien lui qui passait pour l'idiot dans cette histoire. L'adolescent avait entendu les moqueries et vu les regards compatissants pour lui. Forcément, il fallait bien à un moment ou un autre qu'il extériorise tout ça.

Ennis semblait déçue et marchait sur des œufs. L'anglais se sentit mal en voyant sa copine ainsi mais il lui était reconnaissant de lui laisser un peu d'espace. Visiblement la Gryffondor avait envisagé de faire sauter son cours, vu la déception dans sa voix. Mais les BUSE approchaient et Ennis était très studieuse. C'était mieux ainsi et ils se verraient après le cours.

« Bien sûr que je veux. Je te rejoins là-bas » répondit l'anglais avec un sourire esquissé. Il embrassa l'irlandaise avant son cours et le fit avec plus de douceur, en signe d'apaisement. Cette Saint Valentin ne serait finalement pas catastrophique.

Jeffrey culpabilise un peu mais reste content d'être seul quelques heures. Il se radoucit et accompagne @Ennis O'Belt à son cours.

Fin de la PP pour Jeff. Merci Ennis

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Il serait là. Ennis recommença à respirer. Elle ne s'était même pas aperçu l'avoir retenue. Oh elle voyait que tout n'était pas réglé. Ils allaient devoir en reparler. Peut-être pas aujourd'hui, ou pas sur la pause déjeuner. Ils verraient bien, là tout de suite, elle était un tout petit peu plus sereine pour entrer dans la salle de métamorphose. La châtain accueillit le baiser de paix en fermant les yeux. Quand ils se séparèrent, un petit sourire se dessina sur ses lèvres.

- "A toute à l'heure." Elle le laissa partir tout en se dirigeant vers la porte, Mister Lynch attendait les cinquième années pour démarrer. Dans le couloir, il y avait encore de l'animation. La préfète se retourna une seconde et trouva son frère en train de se diriger vers Owen. Il semblait vouloir y attirer son Directeur de Maison à l'air hagard... Bizarre. Mais pas son problème, et puis, elle avait cours et les BUSES qui approchaient.


@Jeffrey Hunter, merci à toi pour cette PP.

Point de vue de Clivia

Mon humaine me tient dans ses bras pendant qu'elle parle avec un humain pas très content. Je suis bien dans ses bras à mon humaine, même si je comprends pas pourquoi elle ressemble à une fraise maintenant. Elle a la même couleur et la même peau pleine de petites graines qu'elle appelle de laqueunez*. J'aimerais bien savoir pourquoi elle se fâche avec l'humain d'Otis... Moi, je suis pas fâchée contre lui. Mais mon humaine elle commence à avoir de l'eau dans les yeux. Je l'écoute parler avec attention, peut être que je découvrirai comme ça pourquoi elle est triste.

"C'est pas avec toi que j'ai un problème... C'est avec cette fête nulle et les bêtises qui s'y passe à chaque fois... Puis c'est débile ces classements ils disent n'importe quoi..."

Mon humaine elle dit tout ça en regardant le par terre, elle a l'air toute perdue, comme moi quand je la trouve pas. Alors pour l'aider je saute par terre et escalade l'autre humain comme ça elle le retrouvera ! Et comme c'est un humain gentil je lui fais un petit câlin à la joue.

@Théo Williams
*L'acné

Canelle sembla remarquer le fait qu’Ava ne voulait pas informer son ami à propos de ce classement. L’irlandaise lança un regard en direction de la blonde, la remerciant intérieurement de n'en rien ajouter. La tension semblait être à son comble dans ce couloir bondé, comme le témoignaient les bagarres et les disputes qui éclataient autour d’elle ou plutôt autour de cette affiche. Plongée dans ses pensées, la deuxième année ne remarqua pas tout de suite Victor s’approcher d’elle.

– Je peux t'embrasser ?

Elle n’en croyait pas ses oreilles.

– Je, euh... Hein ? bafouilla-t-elle, confuse.

La panique, l’incompréhension et la gêne s’entremêlèrent dans un tourbillon indéchiffrable d’émotions. Qui était-il pour elle ? Elle ne s'était jamais posé la question ; il avait toujours été un ami et Ava n’avait pas envie que cette amitié subisse un quelconque changement.
La voix de Canelle la sortit de ses pensées, leur annonçant son départ.

– C-c’est pas c’que tu crois ! s’empressa-t-elle de justifier, rouge de honte.

Ne sachant que faire, la Serpentard resta muette un instant, ne trouvant rien à répondre à l’étrange question de Victor.

– Euh… T'sais quoi, je pense qu'on devrait aller en cours.

La brune ressentait ce besoin vital de changer de sujet de conversation. De plus, cet étrange papier semblait être l'origine de toutes ces anomalies.

Certes, l'eye-liner que m'a offert ma mère pour mes quatorze ans est bigrement pratique pour ce genre de situation. Mais ce genre de situation n'en reste pas moins fort désagréable et humiliant à vivre.

J'arrive sans grande difficulté à m'éloigner de la foule étant donné ma précédente situation assez stratégique. Un revers de manche sur les yeux. Voilà, c'est parfait. Comme si de rien n'était.

Je me hérisse lorsque je sens une main sur mon épaule. Avant de me détendre en entendant la douce voix de la propriétaire de cette main.

— NON !

Je me suis peut-être retourné un peu trop brusquement et ai répondu un peu trop au tac au tac lorsqu'elle a exprimé son dernier mot. Mais non, je refuse qu'elle pense ça.

— Non, jamais. C'est pas toi. Ce n'est jamais toi. Ça ne peut pas être toi. C'est juste que...

... Sauf l'année dernière.

Rah et puis zut. C'était peut-être moi, après tout ?

Non, mais non. Nul n'est parfait. Pas même elle.

Mon regard se porte par-dessus son épaule pour avoir l'autre blondinet en visuel. Je repense à l'année dernière.

Mes pensées s'emmêlent.

Pourquoi j'y pense encore ? C'est fini. C'est passé. Je dois penser présent.

— ... Qu'est-ce qui est mieux chez lui ?

C'était peut-être moi.

En entendant la réponse de l'adulte Joy fut étonnée. Elle ne comprenait pas sa réaction, après tout c'était lui qui lui avait libéré le chemin, non ? La Serdaigle ne voulut pas insister. Ce n'était pas par peur d'une retenue, non, loin de là, simplement Mr Graham ne semblait pas prêt à engager la discussion. Elle commença à s'éloigner, mais s'arrêta en l'entendant parler en s'adressant cette fois à l'ensemble des élèves présents. L'annonce la conforta dans sa décision de quitter les lieux.

Juste avant de quitter le couloir, l'Aiglonne entendit les mots du Chef de Choeur aux autres adultes : "Il semblerait que les élèves m'aiment déjà, pour m'élire plus bel habitant de Poudlard juste après mon arrivée!"
Elle en déduit que le classement donnait sur les plus belles personnes de l'école et que l'adulte était premier. Toutefois elle nota qu'il associait ensemble appréciation et beauté, deux choses bien différentes aux yeux de la sorcière. Et, si elle avait eu l'idée puéril de créer un classement pour l'un ou l'autre, il lui paraissait évident que Mr Graham n'en aurait pas fait partie. Cependant ce n'était pas le cas, Joy trouvait cette idée de classement stupide.

En s'éloignant elle aperçu par hasard le haut du classement. Max Graham n'y était pas. La petite fille en conclut que l'adulte était quelqu'un de prétentieux et instable, et s'estimait heureuse de ne pas faire chorale.

Haut du classement de Joy

1. @Rhænys Hindellgards
2. @Rhænys Hindellgards
3. @Rhænys Hindellgards

Il ne reflète pas sa véritable pensé puisqu'elle serait incapable de créer un tel classement.

La réaction d’Edmund te fait sursauter, tu ne t’attendais pas à ce qu‘il se retourne aussi violemment mais, heureusement, c’est plutôt positif, quand tu finis par comprendre que tu n’as rien fait de mal. Ça te rassure car ce n’était pas ton but du tout mais ça ne te rend toutefois pas tellement plus sereine puisque cela signifie que tu ne sais toujours pas ce qui le tracasse.

Tu le regardes, l’air compatissant, en attendant qu’il t’explique la situation. D’abord, tu ne vois pas ce qu’il veut dire : après tout, tu dois bien avouer que tu trouves un peu idiot de le voir te poser une telle question au vu du lien qui vous unit, tu aurais même pu lui répondre ça pile au moment où il a fermé la bouche. Cependant, tu vois bien qu’il fixe quelqu’un, tu te retournes donc pour voir de qui il s’agit. Tu n’avais personne en tête pour ce fameux « lui » mais voir qu’il s’agit de ton ancien collègue te fait comprendre un peu mieux ce qui le fait travailler.

Sans réfléchir, tu prends sa main dans la tienne et tu lui réponds :

- Rien, rien du tout. A mes yeux, rien du tout. Et je pourrais te répondre la même chose pour tous les garçons de l’école.

@Edmund Dale

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- "Tu noteras que je n'attends pas huit mois, ni qu'Ennis me surprenne pour en informer mon meilleur ami." Répondit-il taquin à Owen avant qu'il ne parte au secours du métisse.

Diarmuid avait esuite tenté de décrocher le jeune professeur du giron de la plus âgée mais il semblait s'y tenir plus qu'à... il laissa la pensée passer, c'était préférable pour le bien de tous. Devant son échec malgré plusieurs tentatives, il hésita à le laisser se débrouiller avec la professeur qui semblait en avoir marre d'être cramponnée. L'infirmier allait partir quand une Poufsouffle vint s'excuser pour le sort perdu. Celle là démarrait mal mais Angie semblait s'en occuper, il n'allait pas en rajouter une couche.

A la place, il rendit les armes non sans des excuses auprès de la femme, que Samuel se debrouille, et rejoignit son meilleur ami et le groupe d'adultes. Il voulait bien aider, mais il y avait des limites à son empathie, il fallait y mettre du sien. Il pourrait ainsi répondre, ou pas, à l'interrogatoire d'Owen qui parlait avec June tout en lui faisant signe de lâcher l'affaire sur les cours. Il haussa les épaules. Avant de voir passer Ennis, accompagnée. Il en profita pour imprimer le visage du garçon, le fameux Jeffrey.


@Owen Locke. @Angie Miller. @June Fleming. @Max Graham. @Samuel Falkner. @Sixtine Valerion. @Harriett Greenwood. @Jeffrey Hunter. @Ennis O'Belt.

Nélya et moi nous continuons de réfléchir à cette fichue affiche qui visiblement, en savait plus que nous.

- Franchement, ça me paraît pas débile comme idée !

J'avais un petit creux moi après toutes ces aventures ! Je sortais le petit sachet contenant une dragée avant de l'ouvrir et de mettre dans ma bouche la jolie petite dragée. En plus d'être jolie, la dragée avait un goût délicieux de cerise. Dans notre dortoir ce matin, il y avait pleins de sachets de ce genre, donc je m'était servie et j'avais ranger le sachet dans ma poche pour plus tard. Je laissait la dragée fondre sur ma langue avant de continuer la discussion avec Nélya.

- Et toi, tu n'as pas reparlé à Isaac depuis le bal d'Halloween ?

Puis soudain, en regardant tout autour de moi je voyais des fils rouge partout. Mais quand je disait partout, c'était partout ! Il partait d'une personne pour en rejoindre une autre...

-Est-ce que tu vois ce que je vois ou pas ? Il y a des petits fils rouges qui relient des sorciers, c'est étrange !