Alors qu’elle continuait sa préparation @Alaska Cross s’interrompit pour demander davantage de détails à Charly, comme si elle venait seulement de réaliser ce qu’elle voulait dire.

« Oui, je travaille dans l’Allée des Embrumes. Je jette des malédictions puissantes contre quelques galions, la vente de chocolat chaud n’est qu’une couverture, précisa la serveuse elle en arquant l’un de ses sourcils d’un air sérieux, avant de craquer face à l’expression de visage de l'adolescente. Je suis serveuse Chez Sisyphe. Quand tu auras l’âge n’hésite pas à venir faire un tour, l’endroit n’est pas si mal quand on sait à qui s’adresser. Dit seulement que tu viens de la part de Charly, on te laissera entrer sans soucis pour découvrir le vrai visage du bar »


Ravit d’avoir réussi à embrigader @Diarmuid O’Belt dans sa soirée de la Saint-Sylvestre, Charly répond d’un air enjoué.

« Parfait, lança la brune avec un sourire ravageur à destination de Domhall, destiné à commencer à le convaincre. Hooo oui ! Un accent russe ça me parle ! Je n’ai pas reconnu ta sœur sur le moment, mais oui effectivement, une petite brune »

Puis voyant que d’autres clients arrivaient, elle adressa un petit signe de la main à son ami avant de s’éloigner.


Charly se tourna ensuite vers deux jeunes élèves qui s’approchaient du stand et les salua gentiment avant de prendre leur commande. @Astrid Keaty commença à la questionner sur les ingrédients et elle ne put s’empêcher de blaguer légèrement.

« Dans le chocolat aux épices ? Du piment très fort, ça te feras probablement cracher du feu, répondit la jeune femme tout en adressant un clin d’œil complice à @Louie Mahogany. Sinon il y a une version avec seulement de la cannelle, de la muscade et du poivre »

Puis elle se retourna pour attraper les fiches de recettes et les installer à des chaudrons disponibles.

Rappel !

Vous avez jusqu’au 31 janvier pour clôturer vos RP. Une petite récompense spéciale sera prochainement distribuée aux différents participants.

BAD EAVEN -

FELIPE QUISPE - Correspondant de Bad

Recettes entre les mains, Bad discuta quelques instants avec Harper Cooper avant de se lancer dans sa préparation d'un chocolat chaud qui s'annonçait savoureux. Le Serdaigle avait choisi une place proche d'Orphéa justifiant une boisson commune mais la Serpentard connaissait très bien les véritables raisons de ce désir de proximité.

Quand le sixième année vit la jeune fille lever les yeux au ciel, il fit instantanément volte-face pour tomber nez à nez avec celle qu'il identifia facilement, grâce à la réaction d'Orphéa, comme étant Rachel Cooper. Même si Bad et la femme ne s'étaient jamais rencontrés directement, les à priori du garçon étaient légions. De ce que lui en avait dit sa plus-qu'amie brune, sa grand-mère siégeait à la Chambre des sorciers, était veuve, riche, pro sang-pur et agaçait parfois sa petite-fille.

Bad resta stoïque, sans grand sourire, et attendit de voir où les mèneraient ces présentations. Cette femme lui rappelait une version vieillie de Sierra Bell, sa tante, membre du Conseil des sages, que le sixième année haïssait au plus haut point. Les menaces de mort qu'elle avait proférées envers son père avait contraint ce dernier à vivre caché pendant des mois. Des heures sombres que Bad n'espérait plus connaître.

Le Serdaigle n'avait pas parlé de la grand-mère d'Orphéa à Felipe - et pourquoi donc l'aurait-il fait ? - mais savait que ce dernier saurait rapidement saisir à qui il avait affaire. Le péruvien salua, en toute sobriété, d'une poignée de main la matriarche qui fini par se tourner vers Bad. Dès que leurs regards se croisèrent, le garçon sut que rien n'irait jamais entre eux. Ce sentiment était difficilement explicable et pourtant si évident. La voix de la vieille femme hérissa les poils de Bad qui ressentait déjà une certaine colère envers elle alors même qu'ils venaient à peine de se rencontrer. Le Serdaigle renifla légèrement tout en sentant le regard de la Serpentard posé sur lui, presque brûlant. Il l'ignora volontairement car il savait déjà ce qu'elle voulait lui faire comprendre. "Fais attention à ce que tu vas dire, Bad", "Mets les formes", blablabla. Désolé Orphéa, mais je ne peux pas.

« Je m'appelle Bad et je suis un ami proche d'Orphéa. »

Bras tendu et rigide, le garçon offrit une main ouverte mais basse à la matriarche Cooper. Droit, il affichait une mine neutre sans aucun signe extérieur d'agressivité. Pourtant, qui connaissait le Serdaigle, percevait directement qu'il n'offrait volontairement pas son visage le plus amical.

@Orphéa Cooper

En entendant la brève présentation du Serdaigle, Orphéa sentit ses dents grincer alors que sa mâchoire se crispait. À quoi jouait-il ? Est-ce qu’être poli pendant deux minutes était vraiment trop lui demander ? Est-ce qu’il avait au moins conscience des enjeux de cette rencontre ? Visiblement pas. Elle lui lança un regard assassin alors que Rachel saisissait la main qu’il lui tendait, sans dire un mot. Il y eut un léger blanc avant que la matriarche ne prenne la parole.

« Proche ? Sa question resta en suspens alors qu’elle pivotait légèrement vers Orphéa avant de se déconcentrer sur Bad. C’est étrange, ma petite fille n’a jamais fait mention d’un quelconque ami portant ce genre de… prénom »

Pour le plus grand soulagement de la Serpentard, la discussion fut coupée par la jeune serveuse qui venait proposer à Rachel une boisson. Celle-ci déclina, sans y mettre les formes, tout en gardant son regard perçant scotché au Serdaigle. Heureusement, Aitana, qui semblait enfin comprendre les inquiétudes de la jeune fille, eut la présence d’esprit de détourner la conversation vers un sujet tout autre.

« RRRachel, y’émerrré vrrément vous rremercier parrra cé qué vous fétés parra loutter contrre lé Lignéés, commença la jeune fille avec assurance. Éllés m’ont prrrit mon pèrrre quand y’été plous yeune, y c’ést oun plésirrr dé voirrr qué cerrrtanes ont encorrre el courrrage d’agirrr contrrré cé perrrsonnes »

Alors que la vielle femme se détournais finalement de Bad pour se concentrer sur la mexicaine, la cinquième année en profita pour se tourner vers le brun, toujours autant en colère.

« Sérieusement ? lui souffla-t-elle échauffée tout continuant sa préparation. À quoi tu joues là ? »

@Bad Eaven, @Charly Nancarrow

Orphéa C. 1, 4, 8
Bad E. 2, 6
Charly N. 3, 5

Diarmuid avait répondit un "C'est ça!" et un sourire à Charly alors que Domhall était resté imperturbable face au sourire qui aurait pourtant pu faire fondre bon nombre de ses anciens camarades qui, eux, avaient un faible pour la gente féminine. L'aîné avait ensuite répondu au signe de la main avant qu'ils ne s'éloignent définitivement.

Maintenant en pleine préparation aux côtés de la nouvelle gérante de la ménagerie et la discussion entamée avec cette dernière et son frère, les deux garçons préparaient leurs boissons avec des gestes qui montraient l'habitude de faire des potions pour Diarmuid et quelque chose d'un peu plus scolaire pour son cadet. Les deux semblaient toutefois avoir à peine besoin de lire leurs fiches recettes respectives... du fait de Mister Lynch, leur précepteur de l'époque.

L'homme - Ewen - était donc dans la police, il croisait donc potentiellement leur père dont Dia était un portrait craché, vingt-trois ans plus jeune bien entendu. "Poudlard? U rythme très différent de l'hôpital, mais plus varié aussi. J'ai toujours hésité entre les recherches et le soin des jeunes. Je ne peux as dire que c'est exactement ça, mais les adolescents, ça demande de se reouveler et de l'inventivité." Avait-il répondu sans s'étendre forcément énormément puisqu'une deuxième question s'était enchaînée. Une question qui avait sensiblement durci le visage du puîné. "On a été collègue quelques mois en effet." Que dire de plus? Ils n'avaient pas été très proches.

La question suivante était à destination de Dom. "Très bien merci. J'y avais déjà été en stage à la fin de mon cursus à la Magi'Fac. Je crois que ma manière de travailler convient à Declan qui continue à m'apprendre. Les baguettes, ce n'est pas une science exacte." Commença-t-il avant de faire une pause pour baisser le feu et vérifier l'infusion de ses épices alors que Diarmuid, lui en était à la dernière étape de ses chocolats chaud. "Ollivander's n'a pas de réel concurrent sur les Îles Britanniques, il n'y a pas à se plaindre. Mais le gros de l'activité tient sur l'été ou les périodes de vacances." Expliqua-t-il avant de poser une nouvelle question. "J'ai l'impression que votre reprise ne se passe pas si mal, non?" Demanda-t-il en se souvenant du passage qu'il pouvait voir depuis le comptoir alors que Diarmuid maintenait son chaudron chaud au chaud justement, le temps que son frère termine et qu'ils finissent leur discussion. "Et à la police, comment ça se passe?"


DOB: 1.4.7.10.12
LG: 3.6.8.11
CN: 2.5.9

Carry fit les gros yeux à Kelly et détourna le regard lorsque celle-ci tira son col pour lui montrer sa poitrine. Mais qu’était devenue Kelly ? Elle qui semblait tête en l’air et naïve voilà maintenant qu’elle n’éprouvait aucune gêne à montrer sa poitrine en public. Alors que la petite rousse essayait tant bien que mal de lui montrer son attirail, Carry poussa sa main comme pour lui intimer de ne pas lui montrer. Oh vu les formes que formaient ses habits, elle était certaine que la poitrine de son amie avait poussée. Rien de plus normale pour son âge. Kelly grandissait et pas que physiquement, ça façon de s’exprimer aussi avait quelque peu changer.

-L’ennuie ? J’aurai juré que sans moi Poudlard serait plus détendue et plus enclin à faire la fête. Voila maintenant que Kelly se mit à parler de petit-copain. Par le Créateur, qu’est ce qu’elle avait grandi. Par mec, tu veux dire copain j’imagine. Et bien, je n’ai pas de copains pour te dire, mais ma famille prévoit de me marier pour bientôt… C’est… comme ça qu’on fait chez nous, les sorciers.

Un regard vers sa meilleure amie, lui fit rapidement comprendre que Kelly n’était pas heureuse. Elle pouvait comprendre ce sentiment de vouloir quelqu’un pour elle, mais si elle continuait a montrer sa poitrine comme ça, il était clair que son prétendant mettrait plus de temps a se montrer.

-Dit moi, il n’y a personne qui te plait au Château ? Vous etes nombreux, il doit forcement y avoir quelqu’un qui doit te plaire, non ?

@Kelly Fullbuster

BAD EAVEN -

FELIPE QUISPE - Correspondant de Bad

Bad trouvait qu'il s'en était plutôt bien sorti. Il n'était pas allé sur le terrain glissant de la provocation. Du moins, pas trop. On pouvait certes lui reprocher un manque d'efforts pour mettre les formes mais c'était lui en demander bien trop face à ce genre de personnes. Pourquoi le monde entier devait-il se plier et courber l'échine pour répondre aux désirs égoïstes d'une élite auto-proclamée qui pensait avoir le pouvoir de vie ou de mort sur ceux qui n'en faisait pas partie ? Leur existence n'avait pas plus de valeur que celle des autres, quelles que soient leurs richesses, leurs castes sociales ou même la nature de leur sang.

Le garçon tourna un instant son regard vers Orphéa et celui qu'elle lui jetait en continu était plus agressif qu'un Sectumsempra. Si la Serpentard avait appris et accepté depuis sa naissance à n'être qu'un pantin de sa famille, c'était son choix, mais qu'elle ne lui impose pas ces mêmes ficelles. Bad avait été froidement poli ; on pouvait déjà considéré cela comme un exploit.

La main de la matriarche vint rencontrer celle du Serdaigle mais ce contact ne dura qu'un furtif instant. Déjà Rachel Cooper cherchait à connaître des choses qui ne la regardaient pas. Celle qui voulait contrôler tous ceux qu'elle côtoyait risquait de tomber sur un os avec l'adolescent de seize ans. Ce dernier ne ferait rien pour envenimer la situation mais il lui était hors de question de se plier à toutes les volontés de Lady Cooper. Sinon lui aussi finirait captif comme bien trop d'animaux, à raser les murs pour le restant de ses jours.

Lorsque la grand-mère d'Orphéa le questionna indirectement sur sa non-connaissance de son prénom, Bad haussa les épaules et se tourna vers la Serpentard. On m'appelle Bad. Je m'appelle Bad. Tu le sais, voulut-il lui signifier par cette absence de réponse. La cinquième année ne le lâchait pas de son regard noir mais cela passait au-dessus du garçon. Mini-lady-Cooper pouvait toujours insister, Bad resterait fidèle à ses valeurs.

L'ambiance devenait pesante mais Aitana réussit légèrement à l'alléger par une prise de parole qui devait sembler bienvenue pour toutes les personnes présentes lors des derniers échanges. Felipe restait stoïque et réflexif sur ce qui se passait sous ses yeux protégés de larges lunettes. La mexicaine remercia la vieille femme pour sa lutte contre les Lignées. Bad se retint de rire. Il était peu probable que Rachel Cooper, du haut de ses presque cent années de vie, ait été celle qui, sur le terrain, se battait pour défendre la veuve et l'orphelin. Il était bien plus probable qu'elle avait l'unique souhait de maintenir un gouvernement où elle avait une place de choix et qui, s'il restait debout, lui assurerait de protéger la position et les arrières de sa famille pour plusieurs décennies. Une position inaccessible pour qui n'était pas né avec une cuillère en argent dans la bouche. Ou plutôt, qui n'était pas né avec le bon sang dans les veines.

Orphéa pouvait le remercier de n'avoir rien dit. Il faisait des efforts là, non ? Pourtant, les propos acerbes de la Serpentard ne laissait aucun doute sur ses attentes. Bad approcha une cuillère de ses lèvres pour goûter sa boisson mais avant qu'elle n'atteigne celles-ci, il répondit aux interrogations d'Orphéa. Les yeux verts du garçon brillaient d'un éclat provocateur.

« Qu'est-ce que tu attendais de moi ? Que je fasse des pirouettes et m'allonge par terre pour embrasser ses chaussures ? »

@Orphéa Cooper

Ok je vois, Carry ne voit pas voir mes seins et c’est pas grave ! J’imagine qu’elle ne veut pas que j’attrape froid ou un truc du genre. Quand elle me parle de faire la fête à Poudlard franchement je hausse un sourcil. Non mais elle rigole là ou quoi ? Comment je peux faire pour m’amuser sans ma meilleure amie ? C’est beaucoup moins drôle quand elle n’est pas là.

Carry ne tarde pas à me reprendre sur mon langage. Évidemment, j’ai l’impression d’entendre sa mère… Je ne dois pas dire mec mais copains. Même si je n’ai jamais parlé de mec avec maman Harrison. Je la respecte trop et surtout parfois elle me fait flipper du coup je n’aborde pas les sujets susceptible de me fâcher avec cette grande dame.

- Tu vas te marier avec qui ? Je comprends pas t’es encore jeune, tu dois profiter des plaisirs de la vie, non ? T’es parents vont vouloir me marier aussi ? Après tout je suis de la famille. Enfin dans mes rêves.

Tout en discutant avec Carry j’en profite pour faire le chocolat chaud à la guimauve. Finalement ce n’est pas si catastrophique et je me débrouille pas trop mal.

- oh tu sais je suis pas compliquée, je crois qu’ils me plaisent tous ! Sauf Nerrah, celui-là il me dégoûte. Je me demande si mon futur mari est à Poudlard.

@Carry Harrison

Orphéa faisait désormais dos à sa grand-mère qui discutait toujours avec Aitana qui semblait gérer la situation bien mieux qu’elle ne l’avait espéré, lui permettant de mettre les choses au clair avec le Serdaigle. Les mots qu’il prononça lui brisèrent, et elle sentit ses narines se gonfler alors qu’elle inspirait profondément pour tenter de ne pas s’emporter. Alors qu’elle balançait les carrés des chocolat dans son petit chaudron, la Serpentard garda la tête baissée vers sa préparation pour répondre à Bad à l’abri des oreilles indiscrètes.

« Que tu fasses profil bas. Que tu réfléchisses deux secondes avant de faire le Gryffondor avec des super valeurs, commença la brune d’un ton bas mais sifflant. Tu te trompes si tu crois que ça me fait plaisir de faire comme si on était que des amis. Et tu te trompes si tu crois que j’ai le choix. Parce que je n'ai pas le choix. Tu crois qu’il se passera quoi si elle comprend qu’on sort ensemble ? Ce n'est pas toi qui auras à en subir les conséquences. Elle peut faire ce qu’elle veut. Elle peut s’arranger pour que je ne sois jamais accepté dans les écoles post ASPIC, elle peut s’arranger pour me déshériter, pour m’envoyer à l’autre bout du monde. Elle pourrait même probablement me faire renvoyer de Poudlard si elle en avait envie. Ha ! Et elle peut aussi me marier à garçon bien comme il faut, sans que j’ai mon mot à dire, parce qu’elle en a le droit. Si j’ai de la chance il aura plus ou moins mon âge et sera sympa. Si j’ai moins de chance, il aura dix en de plus, une énorme moustache et un penchant pour le whisky pur feu. Alors désolé, si les courbettes et les politesses ce n'est pas ton truc, mais là, c’est clairement ce que t’aurais du faire »

Orphéa secoua le récipient de cannelle au-dessus de son chaudron tout en serrant les dents. Comment pouvait-il agir de manière aussi inconsciente ? La seule personne qui ne devait pas être au courant, jamais, avait très certainement des doutes les concernant. Et si Rachel ne soupçonnait pas encore ce qui se tramait entre eux, elle finirait certainement par le découvrir. Beaucoup trop de choses l’incitait à se renseigner davantage sur Bad. La cinquième année retenait des larmes de colère. Des larmes de déception. Elle en voulait énormément au brun. Si cela n’avait pas paru d’autant plus suspect, elle lui aurait certainement envoyé le moulin à poivre qu’elle tenait entre ses mains en plein visage. Le cœur lourd, elle versa sa préparation dans un grand mug, avant de prendre un instant pour essuyer ses larmes naissantes. Elle ne pouvait pas montrer que la situation avait un quelconque effet sur elle.

@Bad Eaven

Orla avait choisi un thé des amours et Constance se demandait bien pourquoi un tel nom. Est-ce là une boisson... romantique ?
Elle venait de terminer sa mixture à base de purée de potiron, d'épices, de miel et de lait de coco. La couleur orangée était légèrement luisante, sûrement dû au miel. Mmmh... elle avait hâte de goûter et voir ce que cela pouvait donner comme goût. Après tout, c'était une idée sucrée-salée que de mélanger un légume avec du miel. Et en plus il y avait du café et des épices...
La jeune fille reporte son attention sur le parchemin et y lit la suite :
"Versez ensuite le café et fouettez jusqu'à ce que la préparation soit bien homogène. Ajoutez le lait chaud à la préparation au potiron et mélangez bien."
Okay, ça n'est pas trop compliqué. Elle récupéra une jatte de café et en mesura la bonne quantité avec un verre doseur et l'ajouta à sa préparation.
Elle jette un coup d'oeil à son chaudron et voit que le lait commence à bouillir. Il est temps de retirer ça du feu !
- Ouh ! Ca y est ! A ton tour si tu veux Amy ! Je te laisse le feu si tu veux pour chauffer ton lait, fit-elle en récupérant le petit chaudron brûlant avec des maniques. Attention les filles, je voudrais pas vous brûler !
Elle versa avec précaution le lait bien chaud et fumant dans la préparation orangée foncée (le café l'ayant assombri) et repose le chaudron vide par terre, loin de toute personne. De la vapeur continuait de monter en l'air alors qu'il était vide. Elle jeta un regard alentours et retourne à sa place pour touiller, touiller sa préparation qui prenait de plus en plus forme.
- Tu t'en sort Éli? demande-t-elle à sa camarade qui avait commencé la préparation de sa boisson en même temps qu'elle.

@Amy Stenford @Élisabeth Willis @Orla LeFer
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