Bonne réponse Mike. La brune sourit dans un faux-semblant de timidité, une ruse, car en réalité elle ne se sentait ni peureuse ni craintive, elle voulait juste dessiner sur ses lèvres un sourire des plus ravageur. Alaska n'était pas déçue non plus, jamais avec lui. Toujours le mot qu'il fallait, l'attention, le regard. Un regard aux yeux bleus perçants, qui accentuaient ses taches de rousseurs... Elle se pinça la lèvre, elle craquait à chaque fois pour ce détail. Mais ce n'était pas tout, il avait toujours le don de la surprendre, une fois encore il fit les choses comme il fallait, sans même avoir besoin de lui dire, il avait pris les choses en main. Cette fois il n'aurait pas pu compter sur Alaska, bien trop perdue dans le compte des pas et dans les yeux du garçon.

« Mais qu'avez-vous fait de Mike Table et ses deux pieds gauches ? Tu t'es amélioré depuis notre dernière danse. souffla-t-elle, surprise. Bravo c'est donc ça le sens du rythme, c'est une belle découverte pas vrai ? »

Il fallait toujours qu'elle le taquine, cela faisait partie du jeu, sans ça leur relation pouvait devenir des plus ennuyantes platoniques, et c'est tout ce qu'elle cherchait à fuir. La jeune fille se laissa porter par la danse et par Mike, puisque le Vivet se mit à voler. Au moment où il la lança vers la droite, ses pieds décollèrent du sol, ça ne dura que quelques secondes pourtant elle avait cru avoir des ailes dans le dos durant ce court instant.

Cette danse était très dynamique, les élèves tournoyaient, se lançaient, se rejoignaient... Puis le pas chassé. Alaska avait du mal à suivre, son rôle de vivet l'avait éloigné de son cavalier, passant de main en main, elle avait perdu sa trace parmi les différents groupes de danseurs.

« Mike ? » murmura-t-elle, le souffle saccadé. Au milieu de ses camarades, la jeune fille resta immobile, les bras ballants et la mine apeurée. Il s'était enfin retrouvé, pourquoi fallait-il qu'ils s'éloignent à nouveau.

Cette danse, c'était finalement métaphore parfait pour représenter leur relation. Tout s'enchaînait très vite, une nuée d'émotions et de sentiments, tous très intenses, qui retombaient pourtant comme un soufflé. Ils avaient tout : une attirance réciproque, des sujets en commun, des avis partagés. Qu'est-ce qu'il leur manquait ? Alaska était heureuse avec Mike, c'était indéniable, mais ça ne durait malheureusement que trop peu de temps.

@Mike Table

La danse continuait, et j’enchaînais les pas, alternant entre la ronde et les portés. Cette danse était décidément très amusante et j’aurais voulu qu’elle ne se finisse jamais ! Ce premier bal était vraiment incroyable ! Vivement le prochain ! Enfin, bien sûr, celui ci n’était pas terminé, ce n’était que le début ! Oh j’espérais vraiment qu’il y aurait d’autres danses, et que le repas serait à la hauteur de mes espérances !

Apres avoir dansé avec Constance tout le long de la danse, je commençais à fatiguer, l’adrénaline et l’excitation retombant, et surtout, j’avais faim. La musique finit par s’arrêter et je m’arrêta de danser pour me tourner vers la dame qui parlait.

Ça y est on pouvait se rendre aux tables, merveilleux ! J’hésita soudain un instant. Je ne savais pas trop avec qui aller, et je ne savais pas vraiment si Constance comptait rejoindre quelqu’un à table. Je jeta un coup d’œil autour de moi, et vit que pas mal d’élèves commençaient peu à peu à se diriger vers les tables.

- Merci pour ces danses ! Tu danses super bien ! Tu veux qu’on mange ensemble ou tu as quelqu’un que tu veux retrouver ?

Je regarda de nouveau les tables et reconnut quelques visages familiers, mais il y avait aussi pas mal d’élève en années supérieures…

Shawna demande à Constance qu’est ce qu’elle veut faire pour le repas

@Constance Nelson

Alice était à nue. Là. Au pire endroit possible. Là où elle devait briller de grâce et d'élégance dans sa si jolie robe blanche. Là où elle aurait dû danser et se démarquer des autres rien qu'avec un sourire.
Au lieu de cela, Alice jouait les psychomages pour une fille brisée, en utilisant ses propres tourments. Nul regret de secouait Alice. Si c'était à refaire, elle le ferait encore, sans sourciller.

Aucun dégoût dans les yeux bleus d'Elo. C'était autre chose. La colère, peut-être. Les mots qu'elle prononça le confirmèrent. Carry était très méchante, disait-elle ? Non. Le loup des contes de Charles Perrault est très méchant. Carry, elle, est un démon vomit des Enfers.
La couleur allait bien... avec celle de ses yeux ? Par Circée, Elo parlait-elle réellement de la couleur de sa cicatrice ? Alice cacha sa perplexité sous son masque d'opale, et se contenta de sourire, avant de lui répondre.

« Non. Seule, je retire mon enchantement. Elle fait partie de moi. Si je devais la cacher à mes propres yeux, ce serait comme me mentir à moi même. Chose que je me refuse aussi souvent que possible. »

Alice passait suffisamment de temps à jouer l'héritière modèle devant les autres, il était hors de question de continuer lorsqu'elle se trouvait seule.
Elo poursuivit presque aussitôt. L'évocation du tatouage fit hausser les sourcils d'Alice. Cette perplexité ci, elle ne s'en cacherait pas. Un tatouage sur le visage, idée saugrenue ! Un vilain mot gravé dans sa chaire contre son gré était déjà une honte indicible pour sa famille, alors un tatouage... Grand-Père rejoindrait leurs ancêtres au premier regard qu'il poserait dessus.

L'excitation d'Elo était touchante. Presque inquiétante lorsqu'elle sorti un petit carnet de sa poche. Alice écarta ses pieds pour ne pas les voir sali par quelques résidus non identifiés.
Elo griffonnait sur son carnet, sous le regard incertain d'Alice. L'attention que lui portait son ancienne camarade ravissait Alice. Peut-être devrait-elle lui signaler qu'il était parfaitement hors de question que fleur, lune ou plume ne viennent décorer son visage. Mais Alice n'y parvint pas. Elo parlait, griffonnait, parlait, parlait, parlait... Alice sourit. Impossible de ne pas penser à Irisia en voyant une telle boule d'énergie.
Alice s’émeut à la vue de ce dessin. Il n’était pas beau, il en était même très loin. Ce tatouage était repoussant, peut-être même plus que la cicatrice qu’il devait cacher. Mais il était réalisé avec la volonté de faire du bien à Alice. De soulager la peine qu’Elo imaginait.

« Il faudrait que je soumette ton dessin à mon grand-père… et l’idée de faire un tel tatouage. Je suis certaine qu’il cessera de vouloir cacher ma cicatrice. Peut-être même qu’il lui trouvera du charme, finalement. » répondit Alice dans un sourire malicieux. Un brin d’humour pour apaiser Elo qui, bientôt, dévoilerait la raison de ses tourments.

Alice attendait, son sourire évaporé. C’était au tour d’Elo, à présent. Si Alice avait accepté sa cicatrice et tout ce qui y était lié, ce n’était pas le cas d’Elo. Pas encore, tout du moins. Alice espérait que ce secret entre elles permette à la rousse de faire son deuil, pour avancer.

Enfin, elle se dévoilait. Le tatouage était bien moins joli qu’Alice l’avait imaginé, et cela n’avait rien à voir avec ces vilaines griffures. Ces ronces là ne signifiait ni la ténacité, ni l’amour passionné. Celles ci étaient un enchevêtrement de chaînes, liant à jamais Elo à ses tourments.
La mâchoire d’Alice se contracta de colère mêlée de peine. Les événements du Dominion, qu’elle n’avait pourtant pas vécu, lui arrivaient en plein visage. L’acharnement d’Elo dans son sommeil était une preuve que ce qui s’y était passé était d’une horreur indescriptible. Non, en aucun cas Elo et Alice n’avaient vécu la même chose.

Des larmes roulèrent sur les joues d’Elo. Aussitôt, Alice s’avança et vint prendre son visage entre ses doigts frêles. De ses pouces, elle essuya les larmes avec douceur, sans prendre gare à l’acné qui grignotait la peau d’Elo. En d’autres circonstances, jamais Alice n’aurait posé un seul doigt sur les boutons d’une autre. La simple vue de ceux de ses camarades à Beauxbâtons avait tendance à lui soulever le cœur. Mais aujourd’hui, Alice n’y songeait pas.

« Tout va bien » lui murmura Alice, caressant ses joues humides du bout de ses pouces. « À présent, le Dominion est derrière toi. Il ne reste que son ombre. C’est à toi de décider si tu veux la faire disparaître. À toi, et à toi seule. »

Les doigts d’Alice quittèrent le visage d’Elo. Dans un même temps, l’enchantement qui couvrait la cicatrice revint. Là, Alice se sentait mieux.

@Elowen Livingstone Mon Dieu j’ai tellement ri ! Autant Alice est touchée, autant moi c’était pas ça ! Elowen est trop mignonne, je fonds.

La jeune fille porta son regard sur ses camarades, se demandant qui irait avec qui, même si pour elle il n'y avait pas le moindre doute quant à son choix de partenaire. Aussitôt elle se focalisa sur le serpentard, se sentant soudainement chanceuse. Mais de quoi au juste? De l'avoir dans sa vie? De le compter parmi ses plus proches amis? Sa question ne trouva pas de réelle réponse puisque son attention fut rapidement reportée sur les deux rousses de leur petit groupe formé rapidement qui se décidèrent à former un duo. Parfait! De son côté, la quatrième année s'avança pour se positionner près d'Alexander et releva les yeux sur la seconde Gryffondor du groupe.

- Du coup, si j'me met avec Alex', tu peux t'mettre avec... Heu, désolée mais comment tu t'appelles? questionna-t-elle le regard tourné vers la rousse aux cheveux courts qui venait compléter leur cercle de danse.

Avant le début de la seconde danse, la gryffondor se pencha un peu vers son ami.

- Tu préfères faire le vivet ou le botruc? On dirait peut-être pas, mais je suis forte, je suis sûre que je pourrais te porter! Attendant sa réponse, elle opina et lui prit la main une fois que la musique débuta, sonnant le commencement de la danse.

[...]

Quand la danse prit fin, Nélya, un sourire béat aux lèvres s'empressa d'aller féliciter et remercier ses partenaires pour ce bon moment qu'elle avait passé en leur compagnie. Tourner en rond et sauter comme elle l'avait fait, lui avait presque donnée le tournis, mais cela ne faisait que rendre le souvenir de cette danse encore plus sympathique aux yeux de la brunette, qui s'approcha de son ami.

- Alex', je peux m'appuyer un peu sur toi s'te-plait? J'ai mal aux pieds maintenant... Et comme pour appuyer sa requête, elle releva légèrement sa cheville qui, on pouvait le voir sans la moindre difficulté grâce à la sangle transparente de sa chaussure, était bien rougit de par les frottements répétés causé par l'agitation de l'adolescente.

-Les groupes se forment naturellement (@Anna Delore - @Faustine Ruewen // @Onyx Willard - @Ginny Brown // @Alexander Joyce Jr - Nélya )
- Nélya remercie et félicite ses partenaires puis demande à Alexander de l'aider à marcher jusqu'aux tables à cause de ses chevilles douloureuses.

La jeune fille remercie Eileen du compliment puis prend sa main pour ce relever.
Serrant la main douce mais égratignée par endroit, Eileen se rapprocha des danseurs.
Voyant que la brune ne semble pas vouloir aller à un endroit particulier, Eileen mena celle-ci jusqu’a une ronde qui s'était formée, et fit un petit signe de la main aux autres danseuses, souriante.
Remarquant qu’elle ne c'était pas présentées, le rouquine indiqua à sa partenaire, et que sa partenaire non plus, elle se rattrapa:
Au fait, moi, je m’appelle Eileen. Et toi?
Se plaçant pour débuter la danse, elle remarqua qu’il lui manquait un élément. Quel rôle devait-elle tenir?
Ça te gêne si je fais le vivet?
Bien qu’acceptant volontiers faire l’autre rôle, la rouquine souhaite danser le petit oiseau et s’envoler dans les airs. Et si une réponse positive ne la gênerait pas, elle ne peux s'empêcher d'espérer que sa partenaire accepte de danser le botruc. Ce rôle l’attire assez peu, et elle préférait être portée que l’inverse.

Eileen, lors de ses cours de danse, avait déjà fait des portés, et avait bien l’intention d’en profiter pour aider à l’aide de conseils sa nouvelle amie.
La danse est si importante pour la Serdaigle.... peut-être que c’est le cas pour la brune?
Tu as dansé?

Souriante, elle attends les réponses de sa camarade pour qu’elles se placent en conséquence et puissent se mettre à danser.

Eileen rejoint une ronde avec Alice puis lui pose des questions.

@Alice Smith, @Asteid Keaty, @Elya Carli et @Shanna Skayls

Franchement, je me demande de plus en plus ce que je fais là. Honnêtement, cela ne rime à rien. En vrai, je n'ai pas besoin de surveiller Nélya vu que je sais très bien qu'elle me racontera tout. Quant à Erza... Elle risque plus de m'attirer des emmerdes qu'autre choses. Encore heureux, elle se décide pour aller parler à Ivy. Très bien ! Moins elle est proche de moi, mieux je me porte. Elle s'est elle-même trouver une occupation et ne risque donc pas de m'importuner. En revanche, je vois autre chose arriver vers moi et cela ne me plaît pas du tout. Mais qu'est-ce qu'il me veux lui ?! J'ai pas envie de le voir, et je ne tiens pas à ce qu'il se sente forcé de me tenir compagnie parce que je suis seule ; je me porte très bien ainsi.

Je commence par l'ignorer, et observe plutôt Nélya et Alexander danser. J'étais sûr qu'ils le feraient, à plus de 100 pourcents. Il aurait fallu être bête pour ne pas le remarquer. Cependant, le message que j'essaye de transmettre par mon attitude physique ne semble pas inspirer Fred qui ne trouve rien de mieux à faire que d'engager la conversation. Bien sûr que oui je les aies vues, non mais enfin il me prend pour qui celui là ? Je ne suis pas un nouveau-né tout juste sortie d'un chaudron ! Désintéressée, je réponds platement :

^__ Ca aurait été difficile de les louper.

FIN DE LA CONVERSATION ! Le message est bien passé cette fois ? je suis tout de même heureuse qu'il n'ait pas l'idée saugrenue de me faire danser car la nouvelle danse semble être horriblement dure.

Scary répond à Fred @Erza McGowan. S'il ne la retient pas elle s'en ira sur une table au hasard.

Elle parle bien, Alice, et puis elle a l'air intelligente. Elle donne l'impression d'avoir analysé la situation avec beaucoup de maturité, de savoir exactement ce qui est bien pour elle et ce qui ne l'est pas, et moi, ça m'impressionne. Je ne suis absolument pas capable d'en faire autant, de réfléchir à mes émotions, de prendre du recul, de penser au long terme, tout ce que je vois, c'est l'instant T, et, sur le moment, panser ma blessure me fait du mal alors je préfère la cacher, aux autres et à moi. Je vis sans doute dans le déni, oui, mais je crois que je ne suis pas encore vraiment prête à agir autrement.

« Tu as raison... C'est bien, je crois, de pas te mentir. Ca t'embête pas si je t'ajoute à ma liste des gens que j'admire ? Je demande la permission, parce que si tu es pas d'accord je veux pas faire ça si ça te gêne. »

Si Alice répond positivement à ma demande, je tourne les pages de mon calepin jusqu'à atteindre une des premières et inscris son nom en majuscules, en dessous d'une dizaine d'autres noms. Alice Sanblan.

Après avoir présenté mon sublime dessin à ma camarade, je ne remarque pas son ironie, il faut dire que le second degré n'est pas vraiment mon truc. Mon humour est toujours très clair, direct, assez enfantin, étant donné que je ne suis pas capable de comprendre les messages cachés, les blagues subtiles, et, comme j'aime rire et faire la pitre, l'humour lourd est mon unique option. Ainsi, je suis juste contente si mon dessin peut aider la famille d'Alice a accepter sa cicatrice. Effectivement, s'ils sont anti-tatouages et qu'elle leur présente deux uniques solutions, choisir entre aimer sa cicatrice et aimer son tatouage, ils auraient toutes les raisons du monde d'être forcés à apprécier les quelques lettres qui fendent sa joue droite.

« Oh, chic chic, tiens alors, prends le dessin, tu me diras si la technique aura marché ? »

J'arrache la page de mon calepin et la tends à celle que je vois comme une nouvelle copine - chose qui me plaît énormément à imaginer. Une nouvelle copine à qui je fais déjà confiance, et à qui j'ai envie de me dévoiler. Alors, j'accepte de voir le bonheur dégringole de mon visage et je retire mon écharpe. La réaction de ma camarade est tout simplement magique, elle est douce, attentionnée, patiente, elle semble tellement sincère et bienveillante... j'en oublierais presque de respirer, tant je suis touchée. Ses mains sur mon visage, je hoche lentement la tête pour lui signifier que je l'ai entendue tout en reniflant le plus discrètement possible. C'est vrai quoi, déjà que je ne suis pas la plus élégante des filles de l'école, si je peux au moins essayer de renvoyer une image de moi un minimum potable... Ce moment, cette bulle très très privée qui s'est créée, me donne envie de lui répondre quelque chose, ou au moins de la remercier, alors j'écarte les lèvres mais aucun son n'en sort. Je suis totalement perdue. Incapable de savoir si je veux faire disparaître la douleur ou au contraire l'apprivoiser. C'est bien la première fois que je reste indécise sur ce sujet, que je ne me précipite pas pour remettre mon écharpe. La personne qui m'écrit dirait sans doute que je viens de faire, grâce à Alice, un des premiers pas vers la guérison, que je suis en train de grandir et de mûrir, et elle dirait tout ça avec un sourire de fierté, j'en suis certaine.

Quand la sorcière éloigne ses mains de moi, à l'intérieur, je panique totalement. Je me sens perdue, mais encore plus qu'avant, comme si ce contact m'avait rassurée un instant, donné la force de tenir, et là j'ai l'impression que je n'étais pas encore prête à tenir debout seule... J'ai juste besoin d'un tout petit petit moment de plus... Sans plus réfléchir, j'enfouis la tête contre le buste de ma camarade et la serre très fort dans mes bras, une dizaine de secondes tout au plus, tout juste ce qu'il me fallait. Contre elle, je respire à grandes bouffées d'air, je ferme les paupières très fort et m'accroche à ce moment que nous venons de vivre avant de me dégager de cette étreinte contrainte.

« Demain, tu voudras venir jouer à chat perché avec moi ? »

Je pense que c'est mon avant-dernier post ! Bon, c'est pas figé dans le marbre, je suis totalement ok pour écrire encore plein de posts haha !
Eh bien d'après ce que j'avais compris de ton perso, Alice était assez distante et refusait de reparler du bal des sorcières... donc je suis super surprise à chaque nouveau post, elle est tellement douce et gracieuse ! @Alice Sangblanc

Charlotte avait virevolté de mains et mains en échangeant toujours des sourires à ses camarades danseurs. Elle était satisfaite de cette danse et avait beaucoup apprécié se mêler à la plupart des gens présents par ici. Quand ses mains touchaient celles des correspondant ou des personnes qu'elle ne connaissaient pas, elle souriait et essayait de remarquer des détails qui correspondraient à une différence entre elle et eux. C'était vraiment réjouissant.

Quand vint le moment d'une nouvelle danse, elle retrouva Miles et lui répondit.

- C'était vraiment sympa cette danse ! Je suis contente de pouvoir danser avec toi maintenant.

Si le garçon était bien grand, elle se sentit d'attraper sa main et de le mener vers un groupe de plusieurs danseurs avec qui ils pourraient danser.

- Je veux bien faire le vivet oui ! Je ne crois pas arriver à te soulever.

Souvent dans les figures des Hel's Angels, elle était au sommet des pyramides et cela n'entrainait pas tant ses bras que cela. Elle était d'ailleurs bien moins maladroite maintenant, elle ne risquait pas de lui marcher sur les pieds si elle se concentrait bien.

Elle entraina alors le garçon dans la danse et se mouva au milieu des autres vivets en tendant de faire ce qui était attendu d'elle et en rythme bien que cela ne soit pas très simple.

Une fois la danse achevée, elle demanda au garçon.

- Est-ce que tu veux rejoindre des gens spécialement pour le repas ? Ou tu voudrais qu'on se retrouve pour la prochaine danse ?

Elle ne savait pas ce qu'il voulait faire par la suite. Son regard se tourna vers les tables à la recherche de ses amies.


Désolée pour le retard encore une fois
Dis moi si je dois modifier quelque chose.

Tout le groupe d'amis dansait maintenant en ronde, quelques pas tous ensemble, les vivets en groupes au milieu, retour prêt des botrucs, envolée d'oisillons, botrucs au centre... Des pas simples que tous parvenaient à suivre sans trop de difficultés et permettaient même d'échanger quelques mots. Ce fut Ennis qui parla la première, profitant du porté pour glisser à son partenaire, "Merci... Pour tout à l'heure..." Mais l'enchaînement des pas ne lui permit pas de terminer sa phrase et l'un comme l'autre durent attendre de se retrouver pour qu'elle puisse terminer. "Ton costume te va très bien aussi." Par chance il faisait trop sombre pour que la rougeur de ses joues soient remarquée. Et si quelqu'un venait à y prêter attention, il suffirait de mettre en cause la danse et le fait qu'il fasse relativement chaud dans la pièce. Voilà, c'était exactement ça. Il faisait chaud, c'était l'unique raison qui la faisait rougir et non pas un quelconque trouble en posant ses mains sur les épaules de Tomas, ou que les siennes se placent sur ses hanches.

Tomas ne sut quoi répondre et se contenta d'un sourire avant de soulever Ennis délicatement avant que l'ensemble des filles ne s'éloigne. Mais, quand il put reprendre sa main, sa voisine vint le bousculer. Il n'avait pas encore tous les prénoms de la bande d'amis de la préfète-en-chef mais là, il savait qu'il s'agissait d'Orphéa Cooper. Il fronça un peu les sourcils en rattrapant le pas mais ne dit rien de particulier alors qu'elle rejoignait les bras de son camarade de maison, Bad, un an plus jeune que lui. Et puis, il y avait Ennis qui avait aussi sentit le manquement. "Ca va?" S'enquit-elle alors que la musique s'arrêtait et que le maître à danser ne prévienne que le bal reprendrait qu'après avoir manger un peu. "Oui, décalage de pas avec ton amie. Ce n'est rien." Répondit-il en souriant alors qu'ils s'écartaient en direction des tables avant que son prénom ne retentisse un peu plus loin. Il tourna la tête et aperçu deux de ses amis avant de reposer les yeux sur Ennis.

La châtain pinça des lèvres rapidement. C'était vraiment bizarre comme sensation. Elle l'avait déjà ressenti bien sûre, cette envie de rester avec quelqu'un, qu'il ne parte pas... Mais ils étaient ensemble depuis quelques semaines avec Jeffrey, Tomas était son ami. Elle hésitait. Devait-elle lui dire qu'elle aimerait qu'il reste ou bien le laisser y aller? Cruel dilemme. Mais il y avait Olya et... "Vas-y." Dit-elle finalement en entendant à nouveau un ami du jeune homme le héler. Elle serra doucement sa main. Il hocha la tête en amorçant le demi-tour et puis, impulsivement, l'irlandaise dit souriante mais quelque peu intimidée aussi; "Mais tu me devras encore une danse." Regard timide, sourire du Serdaigle, il s'éclipsa alors qu'Olya venait se glisser aux côtés de sa correspondante, interrogative mais ne pipant mots. Il fallait gagner une table.

De son côté, le blond passait entre les nombreux participants pour rejoindre ses amis un peu plus loin. Mais il ne s'attendait pas à trouver sur son chemin quelqu'un qu'il côtoyait régulièrement pour passer tous les deux énormément de temps à la bibliothèque. Et en plus il semblait vouloir lui parler. Pourtant, le septième année ne pensait pas avoir fait quelque chose de mal. Alors pourquoi Owen Locke arrivait vers lui avec et air étrange?

La tension d'Eridan était sûrement palpable pour ses voisins de danse. Heureusement, la première année sembla se résigner et ne fit pas d'autres vagues. Bien que crispé, l'aiglon essayait néanmoins de se concentrer sur les propos du maitre danseur. Il avança vers le centre de la ronde lorsque Mr Hummingbird appela les Botrucs à le faire avant de faire demi-tour pour rejoindre Megan. Mais alors que le maitre danseur annonçait le porté, Megan n'essaya même pas d'aider le garçon à la soulever. Fronçant les sourcils, il n'eut même pas le temps de profiter de sa première phrase, qui l'aurait pourtant fait fondre dans d'autres circonstances, que la suite ravivait sa colère. Émotion qu'il dirigeait en partie vers Jwala, mais aussi envers lui-même. Il était jaloux, vexé. Voilà ce qu'il y avait. Énervé aussi. À cause de l'intervention de la première année, mais aussi parce qu'il trouvait l'Indien tellement plus tout que lui. Mais tout ça, il ne pouvait pas le dire à Megan, au risque de paraitre ridicule et de gâcher, ce qu'il pensait être, les uniques minutes qu'il pourrait passer avec elle ce soir-là si bien qu'il répondit un peu brusquement et sur la défensive : « mais rien ! »

Les Vivets étant appelés à se placer au centre, la conversation du petit couple s'arrêta-là. Pour quelques secondes en tout cas, sans doute sa réponse n'allait ni convaincre ni convenir à la Poufsouffle. Espérant couper court définitivement, Eridan reprit la parole alors que sa petite amie revenait vers lui pour le second porté. Essayant d'être le plus enjoué que possible compte tenu du tourbillon de ses émotions ce soir-là, il attrapa sa petite amie par la taille tout en lui disant : « allez joli Vivet, c'est l'heure de décoller ! »

Eridan danse avec le petit groupe : @Ennis O'Belt, @Orphéa Cooper, @Bad Eaven, @Roxane Newcomb & @Megan Arrington (+ les PNJs). Il est crispé, mais essaye de se montrer enjoué sur la fin. Infiniment désolé pour le retard...