Sans un mots, juste des sourires dans ce monde musicale sans valeur, sans vie. Dans cette pièce de théâtre où tous le monde à son rôle, ses phrases, ses actions qu'ils exécutaient sans se poser de questions ? D'un d'interrogation ?
"Laisse, laisse les"

— Je l'avais dit, tu n'as pas pu résister, dis- je avec un faible sourire, ne t'inquiète pas je vais bien.

En cas de contraire, je me tairais, je m'enfonçais plus dans ce silence que personne ne sait, n'entend. Une douleur si bien cacher, une peur si bien camouflée, si bien menti.
"Tu as fait une erreur."
Encore une. Encore une fois, j'ai mal géré mes mots.

— Pose pas de questions dessus s'il te plaît, c'est un secret que je garde en moi.

Un secret qui, a moins que je ne le dise par inattention, restera avec moi, avec elle.

— Boire quelque chose ? Pourquoi pas. J'ai une petite soif.

"Une petite ? Tu n'as pas soif, tu veux juste éviter qu'elle le sache."
"Une diversion, un mensonge de plus à ta liste. Un nez plus long que celui du plus grand menteur au monde."
Tu exagères un peu ?
"Absolument pas."

J'avais une boule coincée dans ma gorge, des larmes retenues, une respiration presque normal, mais tout allait bien, tout allait bien se passer. Mais la peur est plus grande que la raison, que l'esprit, un coeur plus fort que tout.
"Je suis ton coeur, alors laisse moi te guider vers le paradis que j'ai imaginé pour toi."

Contente et rassurée d'entendre que tu n'ennuyait pas ta compagne, chose qui était, crois-moi sur paroles, une sorte de miracle, tu continuais à te laisser impressionner par cet évènement festif. Pour l'instant, tout se passait plutôt bien : les élèves dansaient sans trop se marcher sur les pieds, il n'y avait aucun problème de musique, les professeurs semblaient sereins et, surtout, il ne semblait pas y avoir de néo-mangemorts dans les parages. Voilà qui était une bonne nouvelle, sachant certainement que les plus vieux d'entre vous étaient pour la majorité encore perturbés par cet affreux Halloween.

Bien qu'elle n'en fit pas mention, la jeune fille à tes côtés semblait quelque peu perdue depuis que tu avais fait cette blague pourrie sur les neurones... et en même temps, c'était compréhensible. Au moins, elle ne fuyait pas. C'était tout de même agréable d'avoir de la compagnie de temps en temps, surtout quand celle-ci était sympathique. Même si tu étais venue seule à ce bal, je me permets de penser que tu te serais bien ennuyée sans cette nouvelle rencontre.

Alors que la fête battait son plein, la musique s'arrêta pour laisser place au silence, lui-même sitôt interrompu par Hummingbird annonçant l'arrivée du repas. C'était ce moment-là qu'avait choisi ton ventre pour crier famine, ce qui tombait à pic. Ravie, tu te tournas vers ta camarade.

"Alors, on va dîner ? Je sais pas toi, mais j'ai une faim de loup !"

*J'aurais dû rester dans mon lit* C'était la phrase qu'elle ne cessait de se répéter alors que les catastrophes ne faisaient que s'empiler les unes par dessus les autres. Elle n'avait vraiment aucune chance dans le vie, non ? Se retrouver à danser avec Renn une fois, c'était une chose. Mais deux puis trois fois, le destin s'acharnait décidément sur elle. Une moue renfrognée sur le visage, elle avait suivi le mouvement de la foule avec Laurence et s'était assez bien débrouillé pour suivre les pas de la danse qu'elle ne connaissait pas. Et si elle se comparait avec les deux zigotos, elle aurait même pu dire qu'elle se débrouillait plutôt bien. Les deux gryffondors avaient l'air totalement perdu et leur mouvement n'était absolument pas au rythme de la musique. Elle lança un regard à sa meilleure amie avant de continuer à danser encore un moment.

Après quelques minutes, elle finit par se rendre compte qu'ils avaient quitté leur cercle de danse et c'est sans plus d'hésitation qu'elle tira à son tour Laurence loin de l'agitation général.

-Non mais, pourquoi ça tombe toujours sur moi ce genre de chose. J'aurais pas pu danser avec, je sais pas moi, lui, dit-elle en pointant une personne au hasard dans la foule. Elle se tourna vers la serdaigle et lui envoya un sourire à mi chemin entre le découragement et l'amusement. Au moins maintenant on est débarrassé, avec un peu de chance, on les croisera pas de la soirée, ajouta-t-elle avec peu d'espoir.

Le temps de réaction du garçon suivi de son hésitation quant au statut d’ami avaient levé en une fraction de seconde tous les doutes d’Owen. Ainsi le Serdaigle en pinçait bien pour la Gryffondor… bien, voilà qui était intéressant. A la mention de la danse, il se contenta tout d’abord d’hocher la tête positivement. S’il savait bien évidemment pour Ennis, il devait avouer être surpris que ce soit aussi le cas pour le dénommé Tomas. Cathleen O'Belt serait en tout cas ravie de l’apprendre, se surprit-il à penser avant de réagir oralement à sa réponse. Et bien entre ses frères, elle et… vous ? je crois bien que je n’aurais plus aucune excuse lors du prochain bal. Si vous acceptez bien évidemment de m’aider avec mes placements pieds et mon sens de la chorégraphie proche de zéro, avait-il ajouté dans un rire.

Puis vint la mention de l’apprentissage des langues et… l’irlandais ? Il se lançait vraiment dans l’apprentissage de cette… leur langue ? C’était courageux car pas l’une des plus simples et… cela venait encore une fois confirmer les pensées du bibliothécaire qui cette fois-ci s’échappèrent dans un sourire en coin et sans filtres. Elle vous plaît n’est-ce pas, Ennis ? L’irlandais est loin d’être une langue facile, je vous l’accorde. Vous avez bien du courage ! avait-il enchaîné. Je suppose que si vous vous lancez là-dedans… c’est pour elle ? A moins que vous ayez de la famille irlandaise ? En tout cas vous faites des progrès, je le remarque à chaque fois que vous vous rendez à la bibliothèque pour l’étudier. Oui, il lui tirait les vers du nez. Il testait sa franchise et son honnêteté. C’était plus fort que lui mais surtout, c’était sorti tout seul, naturellement, lui même ne l’avait pas vu venir et s’auto-surprenait. Il faisait d’habitude preuve de beaucoup plus de tact.

Le septième année marquait quoiqu’il en soit, inconsciemment ou non, des points dans son esprit. Ce qu’Owen avait craint de prime à bord comme être un Smith bis insistant qui finirait par embêter sa belle-soeur, car il avait capté nombre de ses oeillades à la préfète, s’avérait finalement être un jeune homme attentionné et persévérant, qui prenait soin de se rapprocher de la gryffone d’une bien délicate manière. Il l’appréciait.

Et lui? Comment ça et lui? Le bibliothécaire avait-il déjà bu? Tomas fronça les sourcils. Définitivement, il y avait calmar géant sous gravillon. Le fait que l'irlandais qui lui faisait face soit un envoyé de l'autre irlandais de l'équipe éducative lui apparaissait maintenant comme une évidence, un abraxan au milieu d'un troupeau de chevaux moldus. Ainsi, Tomas ne put s'empêcher de jeter un regard dans la salle, en direction des tables destinées au adultes. Diarmuid O'Belt était assis à l'une d'elle aux côtés de la directrice et de la psychomage et ne semblait pas le moins du monde s'intéresser à eux.

Direct. On ne pouvait pas réellement plus direct dans cette question. Tomas posa son regard orageux sur le visage du jeune homme. Le Serdaigle déglutit et ne pipa mot en réponse. Par contre, il eut un tressautement des lèvres, comme pour annoncer un sourire de confirmation, avant de baisser la tête et de regarder le sol un seconde pour reprendre contenance et surtout trouver une réponse appropriée qu'il put formuler en regardant à nouveau l'homme en face de lui. "Merci, ce n'est pas forcément évident de trouver du temps avec les ASPIC qui arrivent. Je suis irlandais, mais mes parents ne le parlent pas. Ma mère le comprend. Ses parents à elle le parlent. Ils vivent dans le Galway. Mais c'est bien Ennis qui m'a poussé à venir quand je lui en ai parlé." Il avait un peu changé l'ordre des motivations mais c'était bien ça. Il avait bien parlé de ses grands-parents à Ennis et elle lui avait bien dit que s'il le souhaitait il pouvait aller à la bibliothèque le vendredi soir pour ça. Tomas n'avait bien entendu pas dit à la préfète-en-chef que c'était dans l'espoir de lui plaire. Il se disait que peut-être c'était un moyen de se rapprocher d'elle et que ça l'aiderait, s'il percevait chez elle un signe...

Il n'y avait pas à dire, toute cette conversation le déstabilisait. Lui qui était plutôt connu pour être assez à l'aise dans toutes sortes de conversation... D'ailleurs, pourquoi lui laissait-il la main comme ça? "Excusez-moi mister Locke mais... Pourquoi toutes ces questions sur Ennis et moi? C'est son frère qui vous a demandé d'en savoir plus? Elle m'a dit que vous étiez amis." Avait-il alors demandé avant d'ajouter: "Vous pouvez le rassurer je ne compte pas faire comme Daniel Smi..." Il s'interrompit. Smith s'était effectivement plaint d'avoir été repoussé auprès de ses amis et à l'époque, Tomas ne regardait pas la Gryffondor comme aujourd'hui, mais ça l'avait répugné, ce qu'il avait entendu. Et là, en évoquant le fait qu'il n'était pas ce type de garçon... Ne venait-il pas de se vendre alors qu'il cherchait à tout prix à l'éviter depuis que cette discussion avait débutée? Il déglutit à nouveau devant ce duel lamentablement perdu. Alors il joua plutôt une autre carte. "Si vous pouviez lui dire, à Diarmuid O'Belt, de ne rien dire à Ennis. Je ne veux pas... Elle n'a pas l'air de vouloir. Je préfère rester son ami. Sauf si un jour j'ai un peu de... courage." Il avait murmuré le dernier mot tout en plongeant son regard au sol. Foutu pour foutu, autant faire passer le message pour pouvoir quand même profiter de sa présence que de devoir s'éloigner.

Dès lors que le bal nous avait été annoncé, j’avais songé au fait qu’il me faudrait un cavalier. Car je me refusait d’y aller toute seule, les copains m’auraient vannée toute la soirée. Et il ne m’avait pas fallu plus de quelques secondes pour qu’un nom et un visage s’imposent à moi. Comme une évidence. Et pourtant… j’avais hésité. Plusieurs jours s’étaient écoulés avant que je ne me décide à aller lui demander. Peut-être parce que j’avais espoir que ce soit lui fasse le premier pas. Et puis finalement, le sujet s’était glissé dans une conversation et l’invitation réciproque avait été acceptée.

Aujourd’hui, j’étais montée me préparer dans mon dortoir deux bonnes heures avant le début du bal. Ce n’était pourtant pas dans mes habitudes, toute personne me connaissant plus ou moins le savait. Mais mue par je ne savais quelle espèce de sentiment, j’avais à coeur de faire bonne impression et d’être à la hauteur des attentes de mon cavalier. Ainsi, c’est après avoir pris une douche, m’être légèrement pomponnée, avoir revêtu une robe de bal vert sapin envoyée à ma demande par ma grand-mère, coiffée puis attaché quelques mèches de cheveux à l’aide d’une pince à l’arrière de ma tête, mis quelques bijoux très simples, un tour de cou fin plaqué or et mes bracelets habituels, vernis mes ongles en blanc et enfilé les ballerines assorties à ma robe que je m’étais rendue en haut des derniers escaliers menant à la salle de bal. C’est ici que nous nous étions donné rendez-vous.

A l’heure dite, il était arrivé, dans un magnifique costume bordeaux sur une chemise blanche. Mes yeux s’étaient perdus quelques instants sur lui, le détaillant de haut en bas avant de venir raccrocher les siens et que je le compliment d’un ton très sérieux, mais dans un sourire. Il était vraiment beau… et… et je venais de frissonner au moment où il avait pris ma main. Mais je n’avais pas froid. Non de non, il fallait que je me ressaisisse, Théo était mon meilleur ami. Et pour ce soir, mon cavalier.

En entrant dans la salle de bal, je n’avais pas eu besoin d’attendre la remarque de ce dernier pour que cette même pensée m’effleure. Les yeux pétillants, je m’étais vivement retournée vers lui. Oui, c’est incroyable, j’avais simplement répondu. Nous étions tous si bien vêtus, un si beau travail sur la décoration de la salle, et puis cette ambiance, cet esprit de convivialité qui n’avait fait que s’accentuer depuis l’arrivée à Poudlard des correspondants Amico… c’était vraiment impressionnant. En voyant les différents couples de danseurs commencer à prendre place sur la piste, j’espérais secrètement que Théo m’invite à y aller. Je ne voulais pas le forcer. Et puis il avait resserré sa main qui tenait la mienne. Par réflexe, je venais d’en faire autant. Et bizarrement, je me sentais plus confiante. Destabilisée l’espace d’un instant, je n’ai pas réagit tout de suite à sa demande. Le regard perdu dans le vide mais sourire toujours bien présent, il m’a fallu quelques secondes pour raccrocher le sien.

- Bien sûr que non ! On y va ? Cette deuxième phrase était sortie plus timidement, ce qui ne me ressemblait pas, mais c’était vraiment… bizarre, confus. Mais dans le bon sens. Sans attendre sa réponse, j’ai pris la direction de la piste en l’entraînant délicatement par la main. La première danse débutait !

Mieux vaut tard que jamais, Pamela entre dans la salle accompagnée de Théo et accepte son invitation à cette première danse.

A la réaction ou plutôt l’absence de cette dernière du Serdaigle, Owen su qu’il avait visé juste. Tout comme il était certain que c’était réciproque. Il ne savait pas encore trop comment prendre cette information, cela ne faisait après tout que quelques mois que la benjamine O'Belt avait quitté Jeffrey. Mais il ne le voyait pas d’un mauvais oeil pour autant.

Ainsi donc il était irlandais. A dire vrai, en y faisant plus attention, on pouvait effectivement relever ce petit accent. Mais si ténu par rapport au sien et à celui des O'Belt qu’Owen ne l’avait pas encore remarqué à travers leur semblant de discussion. Il s’apprêtait d’ailleurs à réagir sur ce point mais le garçon avait enchaîné. Aussi, il décida de le laisser parler jusqu’au bout et d’y revenir plus tard. Il se posait beaucoup de questions, Owen le comprenait et ça le faisait même sourire, rire intérieurement. Il croyait donc que Diarmuid l’envoyait ? S’il savait… La suite en revanche, était beaucoup plus sérieuse et importante à ses yeux. Notamment la mention de… Smith, avait-il soufflé sans s’en rendre compte pour compléter la phrase du septième année. Il était au courant et venait de promettre ? pas explicitement mais le ton employé le sous-entendait, qu’il n’agirait pas de la sorte. Ce qui ne venait que confirmer la bonne impression qu’Owen avait de lui. Il n’était pas comme son ancien camarade de maison. Et à entendre la suite, il en était même presque le strict opposé. Il ne voyait donc pas, n’avait pas perçu ce qui pour lui, d’un oeil extérieur certes, sautait aux yeux.

- Un ami de ses frères, c’est vrai. Mais je la considère surtout comme une soeur. Ce n’est pas pour rassurer son aîné que je suis devant vous en ce moment même. C’est juste que… je voulais m’assurer que vous ne feriez pas comme lui. Lui, l’harceleur. Mais je vois bien à présent que j’ai eu tord de m’inquiéter. Et je n’en parlerai pas, promis. Owen marqua une courte de pause, avant d’ajouter, pour commencer à conclure, vous avez le courage nécessaire, j’en suis persuadé. Ne vous bloquez pas par peur d’un potentiel refus. De ce que j’aperçois depuis la rentrée de septembre, je peux vous garantir que le risque est minime et vaut le coup d’être pris. Ne la laissez pas s’échapper, avait-il ajouté plus sérieux que jamais. La, la chance. La, Ennis. Parce qu’il savait qu’elle aussi en avait besoin. Mais que si lui n’osait pas elle n’oserait pas non plus. Et, une fois que sa discussion avec le dénommé Tomas fut bel et bien conclue, il lui souhaita une bonne soirée accompagnant ses paroles d’un clin d’oeil à peine perceptible mais évocateur, puis se dirigea vers les tables qui étaient apparues. Celle où étaient déjà assis ses amis et collègues tout particulièrement. Un sourire satisfait barrait ses lèvres. Il était bien content de l’issue de cette petite entrevue improvisée.

Owen se pose en conseiller amoureux de Tomas qu’il porte dorénavant haut dans son estime. Puis il part rejoindre @Diarmuid O'Belt, @Elina Montmort, @Angie Miller et @June Fleming à leur table. (Je passe dans l’autre sujet sous peu !)

Le bibliothécaire avait fini le nom de Smith et quelques détails revinrent à la mémoire du jeune irlandais. C'était lui qui avait collé son ancien camarade de maison. La pente glissait de plus en plus et il ne savait plus à quoi se raccrocher. C'était pour ça qu'il avait fini par jouer un jeu plus franc, mais guère plus maîtrisé. Et, alors qu'il s'attendait à avoir perdu la partie, le plus vieux le surpris encore un peu plus, si c'était possible. Déjà, il la considérait comme sa sœur? S'en pouvoir s'en empêcher, il chercha la châtain du regard. Elle lui avait dit qu'elle le connaissait bien, forcément. Et il avait pu voir le serpent de ce dernier qui venait beaucoup la voir. Mais il n'avait pas posé de questions, il ne s'était pas sentit légitime, pourtant, ce n'était pas la curiosité qui manquait.

Le coup suivant fut pour son esprit de déduction, mais cela découlait de ce qu'il venait d'apprendre, Diarmuid O'Belt n'était pas commanditaire de cette discussion. Soit il le surveillait de loin, soit il n'avait rien vu... En même temps, ils ne se voyaient jamais du côté de l'infirmerie. A la bibliothèque beaucoup plus. Parfois ils y travaillaient ensemble, quand elle n'était pas avec Downing, ou bien ils jouaient aux échecs... Enfin peut importait quand et comment le plus grand d'eux deux avait repéré quoique ce soit, parce que le final venait de commencer.

Il venait bien de lui conseiller de se lancer et de dire à la préfète-en-chef qu'il aimerait bien pousser leur relation au delà de l'amitié? Et qu'entendait-il par ne pas la laisser s'échapper? Pensait-il que qu'un autre garçon puisse...? Et voilà qu'il partait en lui souhaitant une bonne soirée laissant Tomas interdit un instant avant que la voix de son meilleur ami ne le sorte de sa torpeur comme de l'observation de l'homme qui rejoignait donc son ami déjà attablé. "Oui, oui... J'arrive." Avait répondu l'irlandais à son camarade de maison avant d'effectivement le rejoindre lui et son petit-ami qui, par chance, ne cherchèrent pas à en savoir plus. Pas maintenant du moins. Rien ne disait qu'au moment de monter dans leur dortoir ou au plus tard le lendemain matin, il serait cuisiné au moins aussi bien que le croque gallois qu'il venait de commander.

1 - 2 - 3

La musique l'avait transformée. Dire qu'elle avait encore le contrôle d'elle même aurait été un mensonge : il y avait déjà un bon moment qu'Élicia s'était laissée allée, confiante et rayonnante.
Son sourire s'agrandit lorsqu'Aliosus accepta sa proposition. La rousse se laissa donc entrainée par son ami, ravie de pouvoir passer cet instant avec lui. Il avait raison, cela aurait été dommage de ne pas partager une danse durant cette soirée, et c'était l'occasion idéale pour remédier à cela. Et, alors qu'en temps normal le contact de la main avec le garçon l'aurait sûrement fait rougir, elle n'y apporta aucune importante, bien trop heureuse de partager un moment semblable.
Quant au compliment qu'il lui fit élargit son sourire, sans pour autant déclencher son rougissement habituel.

Ravie que ça te plaises. Serdaigle aurait pu m'aller, je penses, je dois avoir quelques unes de ses valeurs. Mais le Choixpeau se trompe rarement, il me semble. Et Poufsouffle me va parfaitement.

Elle effectua quelques pas de danse, sans cesser de sourire, puis reprit :

Et je suis sûre que toi aussi, tu as des valeurs venant des autres maisons. On appartient rarement entièrement à une maison, non ?

Elle continuait à tourner, sa jupe tournoyant autour d'elle au rythme de ses pas et de son cœur. La musique était enchanteresse.
Mais bientôt, elle le savait, tout prendrait fin et à ce moment là, elle ne savait pas si la légèreté qui l'habitait toujours resterait. Alors elle préférait ne pas y penser, ne pas réfléchir, mettre de côté ses pensées quant à Aimée qui dansait plus loin, Lumah et Brett pour se concentrer sur ses propres pas et son partenaire et ami.


@Aliosus Nerrah navré du retard, c'est le méga rush en ce moment... ça me manque un peu d'écrire ma petite Éli

Bal de Yule

Lily déboula devant la Salle de Bal, essoufflée. Elle était très en retard ! Elle avait passé un long moment à se préparer dans le but d'être au moins un peu élégante. La jeune fille avait enfilé la magnifique robe bleue envoyée par sa mère, qui l'avait portée à Poudlard lors d'un bal où elle avait dansé avec son père. C'était donc un honneur de la mettre pour se soir. Ensuite, elle avait pris soin de coiffer ses cheveux châtains et épais en deux petites tresses rattachées entre elles, laissant la grande partie des cheveux libres. Cela lui avait pris un temps fou !

Puis, après, la jeune Gryffondor était retournée dans la Salle Commune, ballerines assorties à sa robe dans la main. Quand elle vit que la salle était vide, elle s'était rendue compte que l'heure du Bal était déjà passée, et elle enfila ses chaussures à la hâte.

Heureusement, en arrivant devant la pièce, elle constata que Chloé l'avait attendue, devant les portes de la salle. Chloé... Cette merveilleuse jeune fille qui lui avait avoué, plus d'un mois plus tôt, qu'elle l'aimait... Chloé, celle qui faisait battre son cœur, celle qui l'avait abordée, il y a quelques temps, pour lui demander de l'accompagner au Bal... Sortant de sa rêverie, Lily murmura, les joues en feu :

Oh... Tu es très jolie... D-désolée d'arriver en retard. On y va ?

La jeune fille était gênée. Elle se tortillait les mains en parlant, sa timidité qu'elle tentait de surmonter revenant à la charge.

Ayant pris trop de temps pour venir, Lily déboula à l'entrée de la salle. Sa cavalière, Chloé, l'a attendue pour rentrer.
Les indications sur @Chloé Douchet ont été définies à l'avance avec elle.